Compte rendu CGT – CE du Pôle Sud-Ouest – 1er mars 2016

 

Les élus CGT s’expriment suite à la visite des directeurs de France 3 à Montpellier et Toulouse les 23 et 24 février (déclaration préalable à lire ici).

Le directeur du pôle répond point par point. Il voit un signe encourageant et réconfortant que la direction générale vienne à la rencontre des salariés et réponde à leurs interrogations, dans la mesure de ses capacités :

C’est vrai, dit-il, qu’on peut s’interroger sur l’exposition des programmes régionaux, même s’ils enregistrent de bonnes, voire de très bonnes audiences. Pour l’instant la réflexion engagée par la direction générale porte ses fruits. Elle a le mérite de la clarté et de l’efficacité, en tout cas jusqu’à maintenant. On peut s’inquiéter pour certaines cases, mais les choix définitifs ne sont pas faits.

C’est vrai, l’obsession de notre chaîne est l’audience générale de France 3. Elle ne doit pas être en dessous des 10% pour pouvoir obtenir des choses auprès de l’actionnaire. Quand une émission ne rencontre pas ou plus son public, il faut l’arrêter et changer, dit-il, nous sommes entrés dans une période où on devra souvent s’adapter parce que les goûts des téléspectateurs changent.

La CGT espère que les téléspectateurs vont continuer à apprécier la culture à l’antenne si chèrement défendue par Dana Hastier !

C’est vrai, répond encore le directeur, il y a une polémique sur le chiffrage du passage des locales sur les box. Le 23 février Yannick Letranchant a été interpellé par une salariée de Perpignan : TVSud (télé locale privée) est disponible sur la box d’Orange, pourquoi pas nous ? Les services compétents de FTV sont en train d’étudier la faisabilité pour Perpignan et les autres locales, car c’est un moyen supplémentaire de toucher du public. Important quand on sait que la perte de téléspectateurs risque de s’accélérer pour des raisons techniques, avec le passage au MPEG 4 en avril….

C’est vrai, le projet de Chaîne info de FTV reçoit un accueil très chaleureux du public qui est friand d’information en continu. La direction réfléchit à la manière dont le réseau pourrait concourir à la vie de cette chaîne. Pour cela, des groupes de travail (dont Gérard Vallès fait partie) ont été mis en place. Mais une chose est sûre pour notre directeur régional : hors de question que nous perdions les postes des volontaires qui partiraient travailler sur la Chaîne info.

C’est vrai, nous avons besoin de garanties et de précautions à mettre en place pour « sécuriser » les images dans i.média. La 1ère étant la conscience professionnelle, la responsabilité de chacun de faire son travail, répond encore notre directeur qui ajoute que c’est un outil formidable, une avancée au plan technologique qui donne tout son sens au réseau, véritable corps vivant avec des échanges permanents d’hommes, de femmes et de data, et tout ça doit circuler.

Les élus CGT dénoncent également l’étranglement de la filière production de Bordeaux dont le carnet de commandes en fiction s’est vidé (déclaration à lire ici).

Le directeur n’était pas au courant du traitement scandaleux infligé à la filière par la direction de la production de France 2. Il avoue que le réseau lui non plus ne joue pas tout à fait son rôle, car nous sommes en retard par rapport à nos engagements de droits de tirage. Ce qui s’explique notamment par le manque de besoins : les antennes font d’abord travailler leurs techniciens avant de faire appel à la filière. Pour la CGT le message est passé, à suivre.

AJUSTEMENTS DE LA GRILLE

Matinales :

« Vous aviez raison de souligner quelque chose de préjudiciable à l’émission ». Le directeur du pôle a entendu les élus lors du dernier CE qui s’insurgeaient contre l’arrêt des Matinales sur la totalité des vacances des 3 zones, soit 1 mois d’arrêt. La direction regrette de ne pas avoir eu le temps d’agir sur les vacances de février (les plannings étaient lancés), mais la grille sera ajustée pour Pâques : les Matinales ne seront suspendues que durant les 2 semaines correspondant aux congés scolaires de leur zone académique.

Mutualisation des sujets Grande Région :

La coordinatrice éditoriale note une vraie problématique sur les sujets « grande région » dans les éditions : aucune cohérence, manque de coordination entre les antennes, sujets prétextes (ex : denier du culte en Corrèze).

La direction a donc entrepris de rappeler aux rédactions en chef la procédure en place depuis le 1er janvier : concertation après les conférences prévisionnelles pour identifier des thèmes « grande région » avec un intérêt éditorial et communiquer les choix au pôle. La coordinatrice éditoriale insiste, la demande du pôle est relativement peu contraignante : garder la force de notre proximité et donner des repères pour la vie quotidienne des téléspectateurs sur leur nouveau territoire, si le sujet le mérite. Par exemple lorsque les chiffres du chômage sont donnés, penser à donner ceux de l’ancienne et de la nouvelle région.

Pour la CGT, il serait souhaitable de créer un véritable espace d’échanges entre les rédactions afin de proposer des éditions de qualité et de renforcer notre rôle de proximité !

Les élus dénoncent la multiplication de la diffusion de sujets réalisés dans les antennes voisines, dans le seul but de faire du remplissage à moindre coût. Laurence Mayerfeld et Gérard Vallès ne voient pas où est le problème. Puisque nous sommes en réseau, nous pouvons échanger des sujets et il n’est pas nécessaire de fabriquer tout le temps, mais dans la mesure où le sujet est concernant et où nous opérons un enrichissement éditorial (mise en perspective via le travail essentiel du-de la présentateur-trice du JT, de l’infographie, du plateau-commentaire…).

Ce n’est pas un problème de moyens puisque « les congés, ça se prévoit », et le nombre d’équipes par rapport à l’an dernier n’a pas changé. Le directeur du pôle a une solution : fabriquer du marbre ou monter des opérations spéciales.

LE SITE DE POITIERS DOIT DÉMÉNAGER

France 3 Poitiers devrait déménager d’ici 3 ans.

Il y a quelques temps, au cours d’une visite technique, il avait été décelé une faiblesse importante de la toiture et de la structure du bâtiment de Poitiers. Après études, c’est la solution de la démolition-reconstruction de la partie Pailleron (présentant de réels dangers d’incendie) qui avait été retenue. Trois projets ont été chiffrés entre 800.000 et 3 millions d’euros. Mais vendredi dernier, après arbitrage des services techniques parisiens, le choix de la direction s’est définitivement arrêté sur la solution construction neuve-déménagement. Celle-ci permettra de disposer d’un nouveau bâtiment, plus grand, plus fonctionnel et aux nouvelles normes environnementales.

Parmi les sites possibles : la zone de Biard. Salariés comme direction seront attentifs à ce que le site retenu soit bien exposé (visible, permettant un départ rapide des équipes…) et que la place disponible par salarié soit suffisante car actuellement on est à l’étroit à la station de Poitiers.

En attendant ce déménagement, les élus demandent à la direction de veiller à la sécurité des salariés en organisant des inspections régulières des bâtiments qui devront aboutir à des travaux si cela est nécessaire.

A la faveur de la réflexion sur le devenir du site de Poitiers, le directeur du pôle a mis sur la table des moyens généraux parisiens celui du site de Bordeaux pour en trouver un plus moderne et plus accessible. Des projets avaient déjà été montés il y a une dizaine d’années. Ce n’est pas encore un sujet d’actualité, mais France 3 pourrait éventuellement profiter de la politique des grands projets d’aménagement du territoire de la Ville de Bordeaux. La CGT rappelle certaines exigences : la place de la filière production qui ne doit pas être oubliée, et la présence des plateaux, 3 actuellement.

VIE DU CE

Activités Sociales et Culturelles :

Les présidents et trésoriers des commissions Activités Sociales et Culturelles des 5 antennes du pôle ont présenté leurs budgets prévisionnels pour 2016. Bonne nouvelle, l’enveloppe globale est en hausse de 20% grâce à un calcul légal plus favorable imposé par la CGT. Cela permet d’abonder les budgets de chaque antenne et de développer les activités.

Pour 2016, nous avons décidé d’augmenter les plafonds de 3 mesures : le plafond des remboursements spectacle passe de 120 à 150€, les bons de rentrée scolaire du secondaire passent de 70 à 80€ et le remboursement des frais de garde de jeunes enfants passe de 150 à 200€ (doublé pour les familles monoparentales et les enfants handicapés).

La répartition du budget entre les antennes se fait sur la base du nombre d’Equivalents Temps Pleins, avec un bonus de 5.000€ pour l’antenne de Poitiers du fait d’effectifs plus jeunes et donc plus « coûteux » en termes de prestations famille.

Une enveloppe « pôle » est destinée à assurer les investissements, travaux et entretiens nécessaires sur les propriétés du CE (gîtes, mobil home, chalet). Cette réserve permettra aussi de lancer de nouvelles activités en cours de réflexion.

Antennes  Dotation 2016
Poitou-Charentes 59 050 €
Midi-Pyrénées 128 780 €
Limousin 78 020 €
Aquitaine 141 940 €
Languedoc-Roussillon 67 210 €
SOUS TOTAL 475 000 €
Pôle 61 000 €
TOTAL 536 000 €

Afin de soulager la tâche du Trésorier du CE (Vincent RIVIERE de Poitiers), le CE a désigné Patrick MAUDUIT comme Trésorier adjoint en charge des comptes de l’antenne de Poitou-Charentes.

Des projets :

De plus en plus de salariés demandent des « espaces bien-être » au travail. La direction se dit ouverte à la réflexion, y compris pour une salle de sports à Limoges. Le CE est prêt à soutenir des projets de cet ordre. Le directeur du pôle propose qu’un état précis des demandes soit fait pour pouvoir apporter des réponses.

Le CE présente le projet d’achat d’un chalet de 8 places à Chastreix en Auvergne. Cela fait suite à la vente de l’étang de Chavaignac. Vente et achat ont un coût équivalent de 165.000€, frais de notaire compris. Pour plus de précisions sur ce bien, voir le document de présentation ici : Chalet de Chastreix. Un mandat a été donné pour le secrétaire du CE afin qu’il mène à bien l’achat de ce chalet par 10 voix (CGT, CFDT, FO) et 3 abstentions (SNJ, SUD).

Budget de fonctionnement du CE :

Le projet de budget de fonctionnement du CE comporte deux décisions importantes pour 2016 :

– La mise en place de TPE (Terminaux de Paiement Electronique) dans toutes les antennes afin que les salariés puissent payer au CE avec leur carte bancaire, avec ou sans contact ;

– La mise en place d’un système de gestion informatisé unique pour toutes les antennes qui permettra un meilleur suivi de gestion, une comptabilité intégrée des Activités Sociales et Culturelles et une base de données unique du personnel. Cela fera gagner beaucoup de temps aux élus et aux assistantes du CE qui pourront mieux s’occuper du site internet dédié et d’être plus disponibles pour les salariés.

Cantines :

La subvention d’exploitation pour la cantine de Bordeaux en 2016 est estimée à 124.670€. En 2015, la cantine a délivré environ 19.400 repas. Le CE escompte environ 20.000 repas pour 2016 pour un coût de 112.200€. Il faudra ajouter à cela l’évolution du coût par plateau (négociation à mener avec le prestataire). Une provision supplémentaire pour charges diverses (petites fournitures, opérations exceptionnelles type repas de Noël, couverts, matériel) est prévue pour environ 9.000€.

En ce qui concerne la cantine de Toulouse qui est gérée par l’AIR (Association Interentreprises de Restauration), un arrêté des comptes 2015 sera présenté lors du prochain Conseil d’Administration de l’association.

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE FRANCE TÉLÉVISIONS

Le futur règlement intérieur qui s’appliquera bientôt à toute l’entreprise est quasi achevé. Le projet définitif devrait être proposé au vote du CCE le 7 avril. Les règlements intérieurs d’établissement en vigueur aujourd’hui vivent donc leurs derniers jours. Au besoin, des « adaptations locales » pourront exister au travers de notes de service.

D’ici le prochain CE (25 mars), les élus proposeront des modifications pour corriger des formulations imprécises, en particulier les mesures concernant les contrôles alcoolémie et la responsabilité des salariés vis-à-vis de leurs outils de travail. Le directeur du pôle compte lui aussi attirer l’attention de la direction centrale sur 2 ou 3 points.

Et une pépite : l’un des articles du règlement intérieur prévoit que tout salarié doit respecter les horaires de travail fixés de manière permanente ou par tableau de service. Or, les salariés en forfait-jour ne sont pas soumis à un horaire de travail collectif, sans quoi leur convention est illégale. Le DRH du pôle ne lit pas la loi de cette manière : ces salariés font leurs heures dans la semaine, donc il y a bien des horaires. Une belle preuve d’ignorance des règles juridiques encadrant le forfait jour et surtout de quoi faire invalider le forfait jour pour les salariés qui souhaiteront se faire payer leurs heures supplémentaires sur plusieurs années !

Le règlement intérieur est une obligation pour toutes les entreprises de plus de 20 salariés. Acte unilatéral qui relève du pouvoir de direction de l’employeur, il ne peut contredire les dispositions légales et conventionnelles applicables dans l’entreprise. L’employeur doit fixer dans le règlement intérieur les mesures d’application en matière de santé et de sécurité, les règles générales et permanentes relatives à la discipline et rappeler les dispositions légales et réglementaires en matière de harcèlement moral et sexuel.

Le règlement intérieur de FTV aura une annexe : la charte informatique. Elle vise à responsabiliser les salariés face à cet outil de travail en matière de sécurité (mails frauduleux) et d’utilisation personnelle (le moins possible !). Un document maintenant aussi volumineux que le règlement intérieur. Les élus CGT ont alerté la direction sur le possible détournement frauduleux et difficilement traçable des sessions CDD anonymes qui permettent aux salariés de passage d’avoir accès aux outils nécessaires à leur mission. Bon à savoir, si vous avez des choses personnelles à conserver, pensez à renommer le document/dossier/mail « PERSONNEL » : l’employeur pourra y fouiner mais uniquement en votre présence et ne pourra pas s’en servir contre vous, car les documents trouvés n’auront pas de valeur juridique.

DÉPLOIEMENT DES VPTL DANS LE PÔLE SUD-OUEST

Le 1er Véhicule de Production et de Transmission Léger (VPTL) dans le Pôle Sud-Ouest doit arriver dans l’antenne de Poitiers (où le DSNG est âgé de 15 ans) entre fin mai et fin juin. Toulouse devrait avoir le 2ème, avant fin 2016. La suite du déploiement se fera en fonction des besoins.

Le VPTL est un DSNG amélioré avec une partie production, afin de donner plus de moyens pour fabriquer des émissions en extérieur dans de meilleures conditions qu’actuellement où les techniciens bricolent des multicams sur DSNG avec des grilles et autres astuces. Il pourra être exploité par un seul technicien en cas de simple direct ou d’envoi d’images. Pour des journaux en extérieur, le VPTL pourra accueillir jusqu’à 3 techniciens et un poste de travail plutôt dédié à l’éditorial (siège passager retourné).

Le directeur du pôle est également persuadé que le VPTL pourra servir à la réalisation des PAE et des LVEL en extérieur. Les élus CGT du CCE qui ont vu le matériel sont plus que sceptiques (voir le compte rendu de la Commission Nouvelles Technologies du CCE), car la réalisation d’un PAD semble assez complexe, voire impossible avec cet outil. Le VPTL ne doit pas être pris pour un CCR, ce n’est pas le même outil. Il semble bien équipé pour des captations plateau, mais la livraison d’une émission clé en main sera très compliquée (pas d’inserts magnéto, pas de synthés…). Les cadres techniques qui ont vu l’outil pensent eux aussi que dans ce cas nous ne pourrons pas faire l’économie d’un car régie ou d’une liaison avec une régie en station pour les envois de sujets et les synthés.

Pour la CGT il est donc totalement exclu de reléguer les 3 CCR de notre pôle aux oubliettes. Les choix éditoriaux, issus des orientations du futur plan stratégique pour le réseau France 3, permettront de définir quels moyens techniques doivent être utilisés et/ou mis en place.

Au niveau utilisation nous devrions être vite fixés puisque la Corse doit recevoir dans les prochains jours le tout 1er exemplaire de VPTL du réseau France 3. Le retour des utilisateurs est attendu pour éventuellement modifier les prochains véhicules.

Inlassable VRP, le directeur du pôle s’enflamme : « Ce genre d’outil va nous amener à bouger nos façons de travailler et nos organisations […]. La multiplication de nos outils permet une modularité, on s’adapte en fonction des circonstances. » Sur le terrain « on arrive avec un Aviwest et on gonfle les moyens en fonction de l’actu ». Les nouveaux outils doivent répondre « aux besoins de demain auxquels on n’a pas pensé. »

Et la rénovation des pratiques managériales, c’est pour quand ???

QUESTIONS DIVERSES

Positionnement des pilotes web :

Un poste de pilote web a été pourvu à Bordeaux, sur place et sans publication du poste. A cette occasion la salariée a obtenu une promotion pour passer rédactrice en chef adjointe, car dans le Pôle Sud-Ouest tous les pilotes web sont positionnés ainsi, conformément aux directives centrales données lors de la création des cellules web.

Sauf que… la salariée qui occupait précédemment le poste n’était pas rédactrice en chef adjointe, dans le Pôle Nord-Est tous les pilotes web sont responsables d’édition et les fiches de poste publiées pour recruter un pilote web indiquent un positionnement en niveau 6 – responsable d’édition palier 1.

Si les élus CGT ne contestent évidemment pas cette promotion, ils s’interrogent néanmoins sur la diversité des pratiques au sein de cette entreprise où l’arbitraire semble être la règle. Ce qui ne peut engendrer qu’incompréhension et tension dans les services.

Déséquilibre entre le nombre de rédacteurs et de JRI au sein d’une même rédaction :

Le directeur du pôle admet que cela peut arriver. Il existe deux solutions pour y remédier : un poste vacant est transformé après avis du CE ou bien il faut faire pratiquer plus les journalistes à compétence complémentaire.

Un poste de rédacteur à Bordeaux a été comblé par un JRI sans que la transformation du poste soit passée devant les instances, puisqu’il y a une modification de structure.

Le directeur régional reconnaît qu’il y a des règles à respecter, mais là ce n’est pas un problème très grave (sic).

Planification pas plus de 6 jours d’affilée :

Le DRH assure que la consigne a été donnée oralement à la filière RH et elle a été rappelée en CODIR aux chefs de service. Visiblement ça n’a pas suffit, la preuve sur les plannings de Poitiers.

Cela vient d’une directive européenne non traduite en droit français et en cours d’évolution. Malgré tout, s’il est de bon sens de ne pas imposer des « tunnels » épuisants aux salariés, le respect de cette règle n’est pas imposé par le code du travail français.

Cela arrangeait d’ailleurs certains salariés dans une situation personnelle particulière ou pour la fabrication de Cap Sud-Ouest par exemple. La direction ne veut pas de dérogation. Etrange puisque l’on constate que les plannings prévisionnels de la future Chaîne info sont justement avec des cycles à 7 jours d’affilée. Deux poids, deux mesures ?

Utilisation de l’Aviwest, la question du volontariat ne se pose pas :

La direction du pôle ne reconnaît pas la valeur de la note de Pascal Golomer, ex-directeur de l’info, qui permet l’utilisation des équipements de transmission 3G-4G sur la base du volontariat. Elle est pourtant appliquée au Siège et dans le Pôle Sud-Est. L’Aviwest est un outil de travail du même type que le TVU-Pack parisien, seule la marque change.

Seule contrainte : respecter les consignes d’utilisation (pour ne pas dire « consignes de sécurité », sans doute trop anxiogène). Le respect des normes légales permet à la direction de se dédouaner de toute initiative mieux disante, par principe de précaution.

Un audit sur les effets cumulatifs des ondes électromagnétiques en situation (un téléphone portable + un Aviwest + ceux d’un confrère + …), conduit par la médecine du travail de FTV, est en cours. Au-delà de l’aspect sanitaire de l’Aviwest, il est également nécessaire que les rédacteurs en chef comprennent les usages de cet outil. Un Aviwest sert à envoyer des images (rushes, plateau enregistré…), voire pour faire un stand-up en insert JT, pas du direct long. Inutile de chercher plus loin le rendu antenne catastrophique du Sport Aquitaine du week-end dernier, 12 mn de plateau en direct avec un Aviwest et une seule caméra ! Il n’y a pas si longtemps on se moquait de ces petites chaînes locales privées qui faisaient la même chose…

Pour un bon dialogue social il faut une réunion vite expédiée…

Selon la direction, les réunions DP dans le Pôle Sud-Ouest durent des journées entières. C’est faux, mais c’est la vision du directeur du pôle pour qui 35 questions c’est ridicule parce que l’entreprise ne va pas si mal que ça (« vous dévalorisez l’instance en la bourrant »), et cite en exemple les CCE d’Airbus qui ne durent que 4h. Il a donc décidé que les réunions ne commenceraient plus à 10h mais à 14h pour un dialogue social « ciblé ».

Du coup, comment planifier les élus le matin ? Un planificateur propose à l’un d’eux une RTT employeur… d’1h48 ! (4h de réunion + 2h de temps de voyage + 1h48 pour faire une journée complète). Sachant qu’une RTT se pose par journée ou ½ journée, c’est du vol ! La direction répond que ce cas de figure sera réglé et suggère la pose de crédits d’heures. Sauf qu’ils ne servent pas à pallier les problèmes de planification ! On souffle à la direction que les suppléants, eux, n’ont pas de crédits d’heures… aïe !

Pour la CGT un bon dialogue social nécessite surtout des réponses aux questions posées et un échange franc et clair ! Le DRH annonce que des formations pour les élus DP vont être lancées.

Poste vacant d’assistant logistique à Limoges :

Lors du précédent CE, les élus avaient demandé à la direction de mettre à pourvoir au plus vite le poste d’assistant logistique de Limoges. Réponse : cette question sera abordée lors du CODIR du 4 mars.

COCA Toulouse :

Un poste de rédacteur était à pourvoir à la rédaction de Toulouse. La direction annonce le recrutement de Pascale LAGORCE (« CDD historique et très grande professionnelle »).

Le DRH annonce également la mobilité de Sophie POINTAIRE, rédactrice en chef adjointe à Orléans, qui postulait elle aussi. Elle prend le poste vacant de journaliste web qui perd sa spécialisation (la direction préfère des contributeurs occasionnels). Le DRH n’a pas vu l’intérêt de publier ce poste puisqu’il était identique au 1er.

Non seulement la disparition d’un poste de rédacteur dédié au web est une très mauvaise nouvelle, mais cette nomination directe est une nouvelle fois la démonstration du détournement des règles en toute impunité et alors que des CDD historiques attendent leur intégration depuis des années.

Prochain CE le 25 mars à Bordeaux.

Le 4 mars 2016

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