Compte rendu des élus CGT de la réunion extraordinaire de l’instance de proximité d’Aquitaine du 29 avril 2019

 

Mercredi 24 avril, les élus CGT d’Aquitaine alertaient la Directrice régionale sur « une augmentation soudaine de l’absentéisme en ce mois d’avril » et lui demandaient « de prendre en urgence toute mesure permettant d’en analyser les causes et de définir un plan d’actions en concertation avec les représentants de proximité ».

 

La directrice a décidé de convoquer, lundi, une réunion extraordinaire de l’instance de proximité avec un point unique à l’ordre du jour :

 

« Absentéisme sur le mois d’avril : analyse des causes et plan d’action »

 

 

La direction ne conteste pas le constat : de nombreux arrêts ce mois d’avril en Aquitaine dont 4 rien que chez les cadres. Des arrêts en lien plus ou moins direct avec l’activité de Noa. L’ambition du projet était peut-être très grande comparé à nos moyens, en particulier humains.

Les élus CGT ont également avancé l’hypothèse de nouvelles compétences à acquérir trop éloignées des métiers d’origine des salariés.

Ils ont insisté sur la nécessité de rappeler le cadre des horaires, des attentes et de la qualité des modules.

La directrice régionale veut objectiver la parole des salariés et va saisir via la RH l’aide de la Direction de la Santé et de la Qualité de Vie au Travail  pour qu’elle propose une méthode, un outil d’évaluation de la charge de travail,  du ressenti, et des pistes pour définir un plan d’actions. Compte tenu de l’originalité du fonctionnement de Noa,  elle n’exclut pas de faire appel à un prestataire extérieur.

Elle s’est engagée à travailler en toute transparence avec les élus de proximité d’Aquitaine. Les élus de Poitiers et Limoges et la CESAE seront associés.

 

Le plan d’actions pourra se faire  en plusieurs temps avec les premières mesures « correctives » en juin.

 

Les élus CGT ont rappelé à la direction son obligation de mettre en place une vigilance particulière afin d’éviter tout nouvel arrêt potentiellement lié à une surcharge de travail. Les chefs de services sont les mieux placés pour prévenir les RPS.

La Directrice les sensibilisera sur ce sujet.

 

 

Ce point sera évidemment évoqué lors de la prochaine réunion de l’instance prévue le 15 mai.

 

 

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