CE Pôle Sud Ouest du 28 avril 2017

 

Réunion extraordinaire du 28 avril 2017

Sur le projet de feuilleton à la filière de production

 

Yves Dumond, le Directeur des Opérations, était accompagné d’une large brochette de cadres du central dont Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur de cabinet de la présidente.

Pour prendre connaissance des premiers échanges sur le projet vous pouvez lire le compte rendu du CCE ou le tract de la CGT sur le projet de feuilleton

C’est quoi ce feuilleton ?

Un feuilleton quotidien de 26 minutes sera diffusé sur France 2 en fin de journée vers 17h, après la sortie des classes.

Il s’agit d’une saga. Le personnage principal, Claire, revient s’installer à Montpellier après 17 ans d’absence. Claire est une mère célibataire accompagnée de son fils de 16 ans. Elle retrouve une ville qui a beaucoup changé et qui sera, avec la région, le principal terrain de jeu de cette histoire qui se veut incarnée dans la modernité de notre époque.

Les cibles sont les ados (15-24 ans) et leurs parents. Il y aura 47 semaines de diffusion par an à raison de 5 épisodes par semaine.

Pourquoi ce projet ?

Pour la direction, il s’agit de développer les moyens internes et nous ouvrir vers de nouveaux sujets quotidiens. A l’origine, la Cour des Comptes a stigmatisé la filière production dans son rapport. Elle souhaite que FranceTV réduise son nombre de sites en les réduisant à deux pour faire des économies.

La direction affirme qu’elle en décide autrement en allant à l’inverse des préconisations de la Cour des Comptes. Plusieurs raisons à cela :

  • Les feuilletons sont une attente du public. Le seul qui existe en France pour l’heure est « Plus belle la vie», alors qu’en Espagne ou en Allemagne, les feuilletons sont au nombre de 6 en moyenne et diffusés quotidiennement. Selon la direction, il nous faut donc développer cette chaîne de fabrication qui sera implantée à Vendargues, en banlieue de Montpellier.
  • La légitimité de FranceTV doit être préservée. Financée par l’argent public, FranceTV doit satisfaire un maximum de téléspectateurs et pas seulement nos « anciens », car tous paient la redevance. On se doit donc de satisfaire un plus large public.
  • Le nouveau feuilleton s’inspire de « Plus belle la vie » mais en mieux… Les conditions de tournage en extérieur seront améliorées et plus nombreuses.
  • L’objectif de ce feuilleton est l’industrialisation de la fabrication pour mieux gérer l’avenir. Ce feuilleton doit donner l’opportunité de créer de nouveaux outils. On rentre dans une logique d’activité. Il faut une fabrication interne avec une activité adaptée, une transformation de nos outils pour un développement de nos activités.

 

Où ? Comment ? Quelles infrastructures ?

Deux sites : Montpellier et Paris

 

1er site : Montpellier. 16.000m².

Besoin d’espace et de lieux de tournage en extérieur.

Le site présente une situation compatible avec les conditions de tournage – beaucoup de soleil, pas de nuisance sonore. Il pourra se développer au fur à mesure.

Les autorisations du bailleur sont en cours pour construire sur le site, bien que nous soyons locataire (bail de 9 ans).

Sur le bâtiment, deux parties :

  • Une première partie avec deux studios d’environ 1.000m² + une zone de bureaux, un système de restauration, une salle de repos… possibilité de construire d’autres studios
  • Une 2nde zone du bâtiment sera dédiée à la menuiserie centrale.

Il existe par ailleurs déjà des zones de stockage avec quai de déchargement. A côté se trouvera un lieu de stockage qui sera une concentration des accessoires de tous les sites fiction et Paris, ainsi que des espaces suffisants pour accueillir les véhicules de la vidéo mobile de Marseille. La menuiserie centrale regroupera celles de Marseille, Lyon et Paris. Un maximum de décors devra y être fabriqué dit la direction. Des outils seront transférés, d’autres seront achetés en fonction des besoins des professionnels.

Pour les accessoires la direction a affirmé qu’elle définira avec les accessoiristes et décorateurs ce qui doit être conservé sur place et ce qui fera l’objet d’un transfert à Montpellier. Un catalogue de produits sera à disposition. Un inventaire doit être fait. Yves Dumond ajoute qu’on est toujours amené à acheter pour répondre à des urgences, mais que la Cour des Comptes a pointé des dysfonctionnements. Tout ce qui est acheté sur les tournages sera désormais ramené sur Vendargues, répertorié et mis à disposition ou revendu en bonne et due forme. Le transport de Vendargues aux sites fiction sera a priori pris en charge par des salariés de la filière ou un prestataire si besoin.

Les zones d’assemblage et de réparation des décors resteront en place dans les sites existants. Une activité commerciale pourrait être mise en place pour ces accessoires.

Par ailleurs, les deux plateaux devraient permettre de travailler avec des décors virtuels. Il y aura un prestataire pour commencer, mais à terme la direction souhaite un transfert de compétence en interne.

Il n’y aura pas de structure administrative sur place car la direction considère qu’il s’agit uniquement d’un lieu de tournage. Les chargés de production assureront le management et il y aura un renfort d’encadrement à Marseille où sera rattaché administrativement le site de Vendargues. Nous pensons que ce point est sous-estimé par la direction.

 

2nd site : bâtiment du Franay à Saint-Cloud en région parisienne

La post production sera installée au 3ème étage du Franay. Objectif : rester proche des auteurs pour être réactif. Les équipements seront constitués de 6 salles de montage (dont 5 dédiées au feuilleton), des studios de mixage et des salles pour le trucage.

Pourquoi ne pas réaliser la post-production du projet dans les sites régionaux de la filière qui vont perdre, selon le projet, la post-production de 12 fictions ? Aucun plan de charge prévisionnel de post-production n’est présenté. On risque donc la sous-activité en région et on crée un nouveau site de post-production à Paris ? Pas très cohérent, d’autant plus que la post-production de Plus belle la vie est réalisée à Marseille et que des solutions de duplication de salle de montage pour suivre un montage à distance existent et sont très performantes.

 

Quelques sont les conséquences de la fabrication de ce feuilleton ?

Pour la direction, le feuilleton ne peut se faire en maintenant le plan de charge des 32 fictions actuel à cause de l’impact budgétaire et d’ETP que cela produirait. La direction veut donc réajuster les activités par le maintien de 20 fictions à la filière et la fabrication du feuilleton. Bilan : 12 fictions en moins en fabrication. Une fiction emploie 65% d’intermittents du spectacle ! Quel est leur avenir si des fictions sont supprimées ? Les Prud’hommes ? Conscient de ce problème, M. Sitbon répond que la direction entend permanentiser un certain nombre de postes.

La direction tente de justifier son choix de supprimer des fictions en disant que le volume à l’antenne fabriqué par la filière sera beaucoup plus important : multiplié par deux. Pour un potentiel humain identique, c’est surtout un joli gain de productivité sur le coût de grille !

L’activité de la post production est très dépendante du réseau France 3. Si on enlève des fictions, ce sera encore pire et on s’achemine vers une situation mono client. Quand on se remémore les atermoiements des commandes des antennes régionales ces dernières années sur les équipes légères et la post-prod, il y a de quoi être inquiet !

Des réflexions sont en cours sur les évolutions des grilles régionales répond la direction… Elle ajoute garantir l’activité des sites. Pour preuve, un budget d’investissement est prévu sur tous les sites et c’est un gage de maintien d’activité (ex : console son à Toulouse).

Pour des raisons économiques et stratégiques, la direction souhaite la fermeture du site de la filière de Marseille (La Valentine). La flotte de véhicules vidéo mobile de Marseille partira sur Montpellier, la relocalisation des équipes fiction devrait se faire en centre-ville de Marseille (peut-être à La Belle de Mai avec Plus belle la vie) ou sur une autre zone, mais la direction n’a en fait pas trouvé de locaux pour l’instant.

 

Et l’emploi ?

Les postes créés à Vendargues seront proposés à tous les salariés de l’entreprise, la priorité étant donnée à ceux de la filière de  production en particulier à la fiction. Pour la direction, il faut tout d’abord connaître les volontaires au départ sachant qu’une réorientation professionnelle est possible, moyennant une formation si besoin.

Sur les sites, s’il y a diminution du nombre de salariés (ceux qui partiront sur le feuilleton et départs en retraite non remplacés), il y aura de l’activité du travail pour ceux qui resteront selon la direction. Laquelle ? Combien de fictions ? Quelle post-prod ? Pas de réponse à ce jour.

La direction dit avoir déjà des personnes volontaires pour Montpellier et espère un engouement pour la mobilité définitive. Selon nous, cela sera à la marge, même si de nombreux personnels sont volontaires pour aller travailler ponctuellement en mission sur le site de Montpellier.

Des frais de missions sur une activité pérenne, cela n’a pas de sens, selon la direction. Certes, pour le lancement elle n’aura pas le choix, elle le sait mais elle souhaite pourvoir les 78 postes prévus à Montpellier le plus vite possible. Pour les mutations, un passeport mobilité est prévu et devrait permettre dans un premier temps la double résidence.

Pour l’heure, il y 24 postes vacants tous sites confondus sur la filière, il y en aura environ 40 d’ici la fin de l’année. La direction dit vouloir étudier chaque poste au cas par cas pour leur pourvoi ou leur redéploiement sur Montpellier. M. Sitbon affirme que ce ne sera pas à potentiel humain constant : « ce sera plus, on va créer des emplois ».

Si la priorité reste l’emploi des personnels permanents, la question du devenir des personnels non permanents est posée dans les sites où il y aurait une baisse d’activité fiction. La direction annonce vouloir mener une opération de permanentisation pour les intermittents sur le feuilleton.

Au final, le feuilleton pourrait démarrer avec 30 à 50 permanents et 40 à 60 intermittents, la direction tablant sur 92 ETP permanents + un volant d’une dizaine d’ETP intermittents. Des embauches supplémentaires seront peut-être nécessaires…

Conditions de travail : les collaborateurs seraient planifiés sur 44 heures maximum en moyenne sur 12 semaines (le socle du droit du travail). Les conditions de travail respecteront l’accord collectif de FTV. Le problème est qu’en l’état, cette rémunération sera inférieure au forfait 50h sur les fictions (accord collectif). Pas sûr que cela attire les personnels…

 

Comment sera financé le feuilleton ?

Nous sommes toujours en attente du plan de financement du projet. La direction se contente pour l’instant de donner quelques explications. Le feuilleton sera financé grâce à une réorientation du budget de programmation qui est de 1 milliard d’€ dont 420 millions d’€ d’engagement sur la création. C’est sur cet argent que le projet de Montpellier sera financé. Le chiffre d’affaire sur les programmes de stock de la filiale MFP passera ainsi de 10M€ en 2016 à 50M€ en 2018.

La direction précise que les 20 fictions qui resteront fabriquées par la filière sont un plancher, l’objectif étant de pouvoir produire davantage mais sans aucune garantie…

Le retour sur investissement est espéré au bout de trois à quatre ans mais pas chiffré. L’exploitation des droits avec un débouché en termes d’exportation n’est pas garantie. L’investissement doit servir au développement d’outils internes pour qu’ils soient rentables. Cela permettra des développements d’activité sur Montpellier, avec si besoin d’autres studios et des activités complémentaires. La menuiserie et les stocks seront amenés à grossir.

 

Et si ça ne marchait pas ?

Sitbon répond : « on fait de la TV, on fait des choix et on prend des risques. C’est vrai que les feuilletons n’ont pas toujours réussi. […] Nous avons un problème d’audience sur les fins d’après-midi de France 2. […] La concurrence c’est la télé réalité ou Hanouna. Nous voulons une offre alternative à 17h pour les jeunes. […] Il y a bien sûr un risque que ça ne marche pas, mais on prendra le temps de laisser le feuilleton s’installer».

Selon la direction, au pire, il nous resterait des studios modernes à la pointe de la technologie capable d’accueillir d’autres productions.

Au terme de ce débat, les élus du CE et des CHSCT d’Aquitaine et Midi-Pyrénées ont adopté la motion suivante :

 

Motion du CE et des CHSCT sur le projet de feuilleton

Les élus du CE France Télévisions pôle Sud-Ouest et des CHSCT Aquitaine et Midi-Pyrénées ont pris connaissance du document relatif au « schéma de développement des activités des moyens internes de fabrication de France Télévisions » présenté par la direction.

En préalable, ils regrettent que cette réunion commune CE-CHSCT n’ait pas permis de traiter réellement des problématiques HSCT en les réduisant à la portion congrue, la direction évacuant même le débat sur certaines questions.

Sur le principe du projet, les élus saluent l’inflexion de stratégie, qui vise à saturer la part de production dépendante de France Télévisions permise par l’accord avec les syndicats de producteurs privés avec les ressources financières potentielles qui en découlent.

Ils rappellent qu’il est nécessaire que l’entreprise puisse contrôler toute la chaine de valeur de ce qu’elle produit. Mais la réalité du déploiement présenté nous paraît autre.

Car si la direction présente le feuilleton comme un développement, elle entend en réalité le financer par des redéploiements de postes, au détriment des autres sites de production, avec à la clé, en l’état du projet, une baisse immédiate du plan de charge, qui passe de 32 fictions fabriquées en interne à seulement 20.

Pour les élus, de nombreuses questions restent en suspens :

1/ Quelles vont être les conséquences sur l’emploi ? Quel avenir pour les sites fiction impactés ? En particulier pour celui de Bordeaux dont l’activité principale est la fiction.

La direction ne présente pas de scénarios. Si les sites perdent un nombre conséquent de salariés partis à Montpellier, chacun continuera-t-il à fabriquer de la fiction ? Si non, quelle sera son activité ? La direction envisage-t-elle des spécialisations de sites ? Les postes vacants du site de Bordeaux et de Toulouse seront-ils pourvus ? Quel avenir pour les sites de Toulouse et Bordeaux si leurs salariés sont retenus pour Montpellier ou pour St-Cloud ?

2/ La direction ne répond pas avec certitude sur le remplacement des postes.

3/ Quelles seront les conditions exactes d’accompagnement des postulants (formation, mobilité) ? Le document est très flou sur les aides à la mobilité des collectivités locales.

4/ En cas d’absence de candidats opérationnels en nombre suffisant, quel est le plan B ?

5/ Les élus déplorent le parisianisme des producteurs et des scénaristes qui obligerait à localiser la post-production du feuilleton en banlieue parisienne. Aujourd’hui, les moyens vidéo modernes permettent de dupliquer à distance les écrans et le son d’une salle de montage, si d’aventure on ne souhaite pas se hasarder en province.

6/ La création du site de Montpellier s’accompagne d’une centralisation d’un certain nombre d’activités actuellement exercées en proximité des tournages de fictions : accessoires, costumes, fabrication des décors. La direction n’a pas démontré par un plan de charge prévisionnel la possibilité de répondre aux différentes demandes du groupe par la centralisation de ces activités. Quelles seront concrètement les modalités de recours à ces outils pour les autres sites (fiction, antenne nationales et régionales) ?

7/ Quel rapport entre la production du feuilleton et l’installation du car de la vidéo mobile de Marseille à Montpellier sachant que l’offre de location immobilière n’est pas du tout finalisée et même hypothétique compte tenu du marché local marseillais ?

8/ Quel est le rôle du cabinet conseil Wavestone que la direction a désigné pour l’accompagner dans le projet ?

Au global, le document présenté est très lacunaire. Il ne présente aucune donnée économique : plan d’affaires, économies escomptées sur les loyers, sur les mutualisations, montants et natures des investissements, coût de l’accompagnement, projections sur l’emploi.

Pour les élus, le projet apparaît en l’état comme une réorganisation des moyens internes de fabrication de France Télévisions, d’autant qu’il comprend une phase 2 et une phase 3 peu explicitées mais qui pourraient avoir des conséquences importantes notamment sur pour des sites comme Bordeaux et Toulouse.

On ne peut s’empêcher de repenser aux préconisations de la Cour des comptes :

« Au vu de leur nombre, la carte des implantations de la « filière de production » doit être enfin revue (…) On pourrait par exemple prévoir une réduction significative du nombre de sites, fondée sur un principe de spécialisation. Ainsi, la vidéo-mobile pourrait se concentrer en région parisienne (…) Les moyens de tournage des fictions pourraient être regroupés à Marseille… ».

En tout cas, les élus refusent une telle perspective. Ils défendent le principe des implantations régionales de la Filière de production, qui participent de l’aménagement du territoire, de l’activité audiovisuelle en région, du maintien d’un vivier d’intermittents du spectacle et du tissu culturel régional.

Adopté à l’unanimité des élus présents du CE et des CHSCT.

Les organisations syndicales présentes (CGT, CFDT, FO, SUD et SNJ) s’associent.

Bordeaux, le 28 avril 2017

 

Compte-rendu du CE ordinaire du 28 avril 2017

Information sur le dispositif des élections législatives au sein des directions régionales Occitanie et Nouvelle Aquitaine

Le dispositif des deux soirées électorales des 11 et 18 juin en Nouvelle Aquitaine ne satisfait pas les personnels de Poitiers et Limoges qui dénoncent une centralisation bordelaise avec un seul plateau et 26 points de direct. Ils revendiquent au moins un décrochage local. Une pétition des salariés circule pour dénoncer ce « centralisme ».

Tous les moyens mobiles de transmission seront utilisés. Le lendemain des scrutins, à 13h, dans chacune des antennes, il y aura une heure d’analyse. Des débats spécifiques au numérique seront diffusés.

En Occitanie, l’équilibre est mieux respecté. Les deux soirées des élections seront divisées en 4 tranches d’info régionales : 2 tranches grande région (la 1ère et 4ère), les tranches 2 et 3 seront en proximité.

18 points de direct avec deux présentateurs sur chaque plateau.

Deux sites : Toulouse avec un plateau sur le studio de la production, en cours d’aménagement, mais pas trop grand pour ne pas faire de l’ombre au studio du JT régional de Montpellier réaménagé pour l’occasion.

Les lendemains – lundis – analyses politiques et retours sur les résultats comme en Nouvelle Aquitaine.

En amont des soirées électorales, des débats d’avant premier tour auront lieu sur les antennes et sur le web (débats avec des moyens studio).

Les élus sont satisfaits de ce dispositif qui mobilise l’ensemble des moyens.

 

Grilles des programmes Occitanie et Nouvelle Aquitaine

 

La grille d’été

Olivier Montels (Directeur des antennes régionales) indique les derniers jours de diffusion de chaque tranche. La grille d’été commence le 1er juillet jusqu’au 3 septembre.

  • Le 19 juin dernière de la tranche doc Qui sommes-nous ?
  • Le 21 juin dernière d’Enquêtes de Région
  • Le 24 juin dernière des émissions de 11h30 du week-end
  • Le 25 juin dernière de Cap Sud-Ouest et Dimanche en Politique
  • Le 28 juin dernière d’In Situ
  • Le 7 Juillet dernière de 9h50 matin et du documentaire

Cet été, la tranche des Nouveaux nomades le samedi à 12h55 est maintenue. Les émissions en langue vernaculaire sont maintenues également en diffusion exceptionnelle récurrente le dimanche matin. La diffusion des locales est maintenue sur le même dispositif que l’an dernier pour les antennes Occitanie et Nouvelle Aquitaine. Pour Toulouse une édition commune Tarn/Quercy Rouergue sera diffusée sur le périmètre ex-Midi-Pyrénées.

Le Soir 3 sera en version grande région avec une alternance de fabrication entre les BRI. Laurence Mayerfeld présente quelques PAE en Nouvelle Aquitaine :

  • Le 2 juillet opération LGV Paris-Bordeaux
  • Le 26 juillet diffusion du documentaire Pierre Christin à l’occasion de la sortie du film Valérian

 

Côté Occitanie, des JT en extérieur seront proposés chaque semaine autour d’une vingtaine d’évènements comme les festivals Pause Guitare, Jazz In Marciac etc…

Les dates de reprise pour la grille de rentrée sont :

– Lundi 4 septembre pour la programmation du matin et les tranches info

– Samedi 16 septembre pour la reprise des magazines

– Dimanche 17 septembre reprise de Dimanche en Politique et Cap Sud-Ouest

– Lundi 18 septembre reprise des documentaires de la tranche Qui sommes-nous ?

 

Evolution de la Matinale Occitanie en septembre 2017

Carlos Bélinchon présente le dispositif 9h50 le matin en Occitanie. Le départ du présentateur de l’émission, nommé rédacteur en chef adjoint à Montpellier à compter du 1er juillet, amène à repenser le concept de l’émission, d’autant plus que l’audience n’est pas au rendez-vous.

Pour la présentation il propose une nouvelle personne qui est également en charge de la coordination de cette émission. Mais il ne souhaite pas maintenir, comme cette année, le cumul des deux responsabilités (coordination et présentation) sur une seule et même personne.

De plus, Carlos Bélinchon souhaite maintenir l’alternance entre Toulouse et Montpellier pour la fabrication des émissions. 9h50 le matin passerait à cinq jours par semaine, à savoir quatre jours d’émission fraîche et la diffusion d’un best of le vendredi. L’émission pourrait être fabriquée par exemple en semaine 1 par Montpellier pour les quatre émissions fraîches et le best of du vendredi à Toulouse, puis inversement la semaine suivante. Le calendrier devrait être prêt d’ici 3 semaines. La contribution de l’équipe légère reste actée, mais on ne connaît pas encore le réalisateur.

Pour le poste d’assistante d’émission partagé sur les deux régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine, un bilan sera effectué fin juin entre Carlos Bélinchon et Laurence Mayerfeld pour déterminer la suite ou non de la collaboration pour la rentrée.

Laurence Mayerfeld annonce qu’un point sera à l’ordre du jour du prochain CE sur la transformation d’un poste de Limoges en assistante d’émission à Limoges.

Pour conclure, Laurence Mayerfeld annonce la création d’une case supplémentaire le matin sur la grille de Nouvelle Aquitaine. Ce point sera abordé lors du prochain CE de mai.

 

Information sur les moyens techniques en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine

Laurent Lemaire (Directeur délégué à la performance opérationnelle) dresse l’état des lieux. Dans le Sud-Ouest il y a 3 CCR et 2 VPTL. Les CCR sont plutôt en bon état, même si ceux de Limoges et Toulouse nécessitent d’être « relookés », notamment au niveau des caméras (celles du CCR de Limoges servent pour le plateau des Matinales). L’idée est d’ailleurs plutôt l’inverse, de récupérer des caméras de plateau quand on refait des régies pour les mettre sur les CCR. L’implantation des outils doit se faire par rapport aux besoins et on évite de laisser des outils en place dans les sites s’ils ne tournent pas. Avis aux chefs de centre récalcitrants à l’utilisation de ces outils.

Le VPTL de Poitiers est d’ailleurs utilisé dès le lendemain du CE pour capter en HD l’interview de M. Macron diffusée sur le tout le réseau et sur Franceinfo.

Le dernier VPTL livré est celui de Toulouse.

La priorité est maintenant le passage en HD des régies régionales. Celles de Bordeaux, Limoges et Poitiers devront faire l’objet d’une importante mise à jour, celles de Toulouse et Montpellier devront être changées en totalité. Mais d’ores et déjà il est possible de diffuser en HD par le Fuze (serveur de diffusion) si on dispose d’un PAD en HD.

i-media est déployé dans toutes les antennes. Une version 2.5 doit être déployée, en attendant la V3 en HD.

Au niveau investissements en 2017 il y aura la poursuite de la mise en conditions opérationnelles (MCO) des CCR, l’équipement d’IRD HD des centres (réception Sat HD) et de serveurs HD. Et également une ligne budgétaire pour de nouveaux décors JT.

 

Bilan du plan de Formation 2016 (hors filière)

Ce bilan du Plan de Formation 2016 est une photographie quantitative qui s’inscrit dans un contexte particulier de l’entreprise, et ce à bien des égards : un début de déploiement d’une Gestion Prévisionnelles des Emplois et des Compétences (GPEC) avec un « book » des emplois et des compétences et des aires de mobilités, des discussions sur les compétences complémentaires des PTA, des « métiers en décroissance » et une nécessité sans cesse rappelée d’identifier des contributeurs pour travailler sur le web.

Les élu-e-s CGT ont donc appréhendé la lecture du bilan du Plan de Formation de la direction, au regard des éléments factuels ci-dessus :

  • 5 salariés seulement ont bénéficié de la GPEC. C’est certes un début, mais c’est trop peu pour un axe qui s’affiche prioritaire dans le plan de formation.
  • Le central a imposé des formations non prévues et coûteuses du type : Les cursus réseaux sociaux pour les chargées de communication et Dynamiser l’Offre d’Information Régionale (DOIR) pour les journalistes. Suite à l’émoi suscité par le poids financier de ces formations porté par le local, le central a accordé un abondement budgétaire de 22 010€.
  • La responsable formation de l’ex Pôle Sud-Ouest a su optimiser le recours aux fonds mutualisés en utilisant de manière efficiente les périodes de professionnalisation. Celles-ci ont représenté 43% du budget local. Parmi ces formations, certaines sont dédiées au développement des compétences pouvant même aller vers une évolution de carrière.
  • Une politique de formation avec les Formateurs Internes (FOR): Les formations dispensées par des FOR représentent le quart du budget total. Ils et elles se sont beaucoup investis et ont ainsi permis des économies substantielles à l’entreprise. C’est le déploiement d’i-media dans les antennes qui a le plus occupé les FOR en 2016. Les formateurs internes ont pris de l’envergure avec i-media et c’est tant mieux ! Mais comment l’entreprise reconnaît ces salariés et rend éligible à d’autres la possibilité d’en être ?
  • 385 salariés ont suivi au moins une formation en 2016 sur 762 effectifs que comptait le Sud-Ouest, soit un salarié sur deux. Selon la responsable formation c’est un excellent taux rarement atteint dans les autres entreprises.

Les alternants :

En 2016, les antennes du Pôle ont accueilli 27 alternants (apprentissage ou contrat professionnel). Ce qui fait un taux de 3,54%. A noter que le taux légal à atteindre par FTV en 2016 était de 5%. Nous avons donc une belle marge de progression !

Les non permanents :

Les formations imedia et camescopes, soient les 2 innovations majeures de 2016, ont représenté 90% du budget alloué aux CDD.

– Clairement, si les non permanents veulent encore travailler au sein de France 3, ils n’ont d’autres choix que de se former à nos nouveaux outils.

– Tout au long du processus d’information-consultation sur la formation 2016 (hors filière), les élu-e-s n’ont eu de cesse d’interpeller la direction sur les écarts importants entre l’ambition affichée dans les orientations stratégiques de France Télévisions et la traduction dans les actions de formation à l’échelle du Pôle Sud-Ouest. Lors de la présentation du plan et le bilan à mi-parcours, les élu-e-s ont sanctionné par un avis négatif les décisions de la direction en demandant un certain nombre de corrections à échéance du 30 décembre 2016.

Le bilan annuel 2016 affiche une prise en compte de certains rectificatifs, comme l’abondement du budget local impacté par la mise en place des formations DOIR ou encore une optimisation importante des périodes de professionnalisation permettant à certains salariés d’accéder au développement de nouvelles compétences.

Afin d’encourager la direction à poursuivre dans ce sens, les élu-e-s du CE ont rendu un avis positif sur le bilan du plan de formation 2016. Les syndicats CGT, FO, CFDT, SNJ et SUD se sont associés.

  

Retour sur les états généraux de la Production en région à Montpellier

La deuxième édition des Etats Généraux de la production en région s’est tenue à Montpellier les 27 et 28 mars 2017. Plusieurs tables rondes étaient proposées sur le thème « Produire à partir des régions ».

Etaient présents Carlos Bélinchon et Olivier Montels, de nombreux producteurs venus de toute la France, des syndicats de producteurs mais aussi Jean Brun, le directeur des antennes de TV SUD et Serge Regourd, le président de la commission Culture au Conseil régional d’Occitanie.

Pour le directeur de France 3 Occitanie, l’objectif pour FTV était d’obtenir un rendez-vous au Conseil régional pour l’obtention d’un COM, un contrat d’objectifs et de moyens. Cette journée était donc une première étape, une réunion officielle avec le directeur de cabinet de la présidente de la région doit se faire mais la date n’a pas été fixée.

Quelques points positifs. Les syndicats de producteurs, les producteurs et FTV cherchent à travailler ensemble en région et les soutiens régionaux n’y sont pas opposés. Cette question d’objectifs et de moyens pourrait servir à développer le tissu audiovisuel régional.

Pour mémoire, France 3 produit chaque année environ 250 films documentaires. Le budget dédié a été légèrement augmenté en 2017 et pourrait permettre de produire une quinzaine de docs en plus.

 

Information/consultation sur la dérogation horaire concernant le Tour de France 2017

Le Tour de France sera retransmis en intégralité cette année sur les différentes antennes du groupe. Le chargé de production de l’opération présente en CE le projet d’activité 2017, passage obligatoire (comme celui devant l’inspection du travail) du fait des très importantes amplitudes horaires des équipes, entre 51 et 54h de travail par semaine + les temps de transferts vers les hôtels qui sont parfois très loin (les personnels sont alors véhiculés par des chauffeurs).

Ce sont les cars de Toulouse et Lyon qui seront mis à contribution cette année. Les horaires sont à peu près les mêmes que ceux de l’année passée. Les personnels du car sont favorables au projet, tout en soulignant que les temps de transfert sont tout de même un peu sous évalués.

Les élus du CE ont adopté un avis positif à l’unanimité.

 

Ateliers des locales

Les élus évoquent les ateliers des locales dont le dispositif est différent d’une région à l’autre. En Nouvelle Aquitaine, les salariés ont rédigé eux-mêmes leur synthèse qu’ils ont adressée à la directrice régionale. La locale de Brive a obtenu un délai supplémentaire pour finaliser cette synthèse. Au 15 mai, toutes les synthèses doivent remonter à la direction régionale.

En Occitanie, les ateliers sont terminés. Les élus CE demandent que les synthèses soient transmises aux salariés concernés et au CE. Le directeur régional annonce qu’un retour aux salariés sera fait afin de pouvoir mener le débat en toute transparence.

Le président du CE rappelle que les préconisations peuvent être différentes d’une locale à l’autre, tout dépend des attentes des salariés.

Un point spécifique sur les locales sera à l’ordre du jour du CE de mai avec un compte rendu de la commission des locales qui s’est réunie le 25 avril et la restitution des ateliers.

Bordeaux, le 2 mai 2017

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