Compte rendu CGT CE 30 novembre 2016

A quelques semaines de la fin des pôles, la CGT a fait leur bilan. Déclaration à lire ici.

Le directeur du Pôle Sud-Ouest assume le fait d’avoir dû rentrer dans les clous budgétaires moyennant des suppressions de postes. Il estime avoir également veillé à ce que cela n’ait pas d’effets néfastes sur nos antennes. La réalité dit le contraire…

Il estime par ailleurs qu’il n’y a pas eu d’explosion des troubles psycho-sociaux. A chacun de juger…

Sur l’éditorial, il se dit assez fier de « l’activité forte avec les PAE », et ce, malgré les contraintes.

Sur les Matinales, il ne pense pas qu’on puisse parler d’émission au rabais tout en disant que la « mise en place d’astuces » a permis de rendre cette émission possible…

Concernant l’échec des partenariats avec les conseils régionaux dénoncé par la CGT, le directeur charge les politiques locaux qui « préfèrent jouer le privé » (avec Sud-Ouest et TV7 sur l’Aquitaine, TVSud, La Dépêche et BFM sur Toulouse) et ne trouvent pas intéressant les créneaux horaires proposés. C’est oublier un peu vite les 4,5 M€ que le Conseil Régional d’Aquitaine avait proposé sur 3 ans en 2011. Un refus du pôle qui par la suite a bridé tout développement dans cette voie.

PROJET DE RÉORGANISATION

DU RÉSEAU RÉGIONAL DE FRANCE 3

La CGT pose d’abord une question clé : François Fillon évoque dans son projet l’éventualité de revisiter le périmètre des régions. Sans présager du résultat des futures élections présidentielles, n’est-il pas urgent d’attendre ?

Selon Yannick Letranchant, directeur exécutif du réseau régional et futur président des CE de pôle à partir de janvier 2017, la réforme du réseau régional de France 3 émane d’une stratégie de FTV visant à supprimer un certain nombre de strates et à renforcer le rôle des managers au plus près du terrain. « Moi j’avance. Cette réforme on y travaille depuis plus d’un an, je porte ce projet et on a essayé d’être le plus constructif possible. Les annonces électorales ne dévient pas FTV dans son souhait de réorganiser le réseau de France 3. » Preuve que via cette recentralisation, peu importe le découpage administratif, le réseau s’adaptera.

Les futurs Directeurs Régionaux auront-ils les moyens de leur autonomie avec le concept de réseau régional qui va prendre de l’ampleur ?

Yannick Letranchant estime que nous devons avoir une cohérence d’antenne et souhaite impulser un fonctionnement de réseau qui n’était pas possible avec les pôles.

Le travail de casting pour constituer les équipes de direction se fait en étroite collaboration avec les Directeurs Régionaux. Il n’est d’ailleurs pas impossible que certains postes ne soient pas pourvus au 16 décembre, jour de l’annonce officielle des nouveaux organigrammes.

Olivier Montels, directeur de l’Antenne et des Programmes Régionaux, explique qu’on va « étendre le terrain de jeu, accorder plus de temps tous les jours pour les programmes régionaux. » Sans budget supplémentaire nous restons à périmètre constant…

Pour les décrochages, la case du samedi après-midi (rediff des Carnets de Julie) serait plus clairement ouverte pour les régions. Il y aurait la volonté de revenir à un programme culturel dans chacune des 13 antennes avec un projet éditorial. Mais toujours à moyens constants…

La CGT demande que les régions puissent se professionnaliser en matière de programmation. La direction évoque la possibilité, pour les plus grandes régions, de créer ponctuellement des postes de conseiller de programmes, par redéploiement évidemment…

Les régulateurs d’activités doivent devenir des facilitateurs de mutualisation entre régions car dans la nouvelle organisation, se sont, d’après la direction, les futurs directeurs qui décideront de l’affectation de leurs moyens propres. Un point nuancé par le DRH du Réseau Régional, Olivier Godard, qui affirme que les régulateurs garderont quand même un œil sur les plannings. Voire les deux ? Car les économies sur l’emploi vont se poursuivre. Un point de scepticisme pour les élus du CE car déjà dans le projet de 2010 les régulateurs ne devaient s’occuper que de mutualisation. On connaît la suite avec le rôle de contrôleur des plannings qu’ils ont joué au sein des pôles. Pourquoi en serait-il autrement dans la nouvelle organisation ? La CGT fait d’ailleurs remarquer que la direction a abandonné l’idée de confier ce rôle aux organisateurs d’activités. Un manque de confiance de la direction du réseau dans une décentralisation réelle sans doute. Elle préfère avoir la main en direct sur les régulateurs pour maîtriser tous les plannings.

La seule piste avancée par la direction pour trouver des marges de manœuvre est une évolution des pratiques professionnelles. La CGT s’est engagée sur la voie d’une évolution maîtrisée des métiers, mais il faudra que la direction mette en face des développements de créneaux régionaux et de programmes, faute de quoi cette négociation n’ira pas très loin.

Les élus CGT évoquent le flou autour du double rattachement hiérarchique des gestionnaires de paye de l’ex-pôle, d’un coté à la chargée d’études située à Toulouse, de l’autre à leur RRH de site.

Un soudain accès de franchise fait dire à Olivier Godard que ce n’est pas grave si un manager est moins expert que ses N-1. Ce n’est pas ce qu’il lui demande, mais d’être en capacité de faire fonctionner le service en tant que manager, d’être au rendez-vous des différentes échéances. Dans ce cas, quelle légitimité a ce manager pour trancher une question « technique » ? Si vous souhaitez faire évoluer votre carrière, un conseil, ne soyez pas trop bon dans votre métier, ça ne vous servira pas !

Au niveau budgétaire, les choses restent floues puisque rien n’est décidé. Ni les budgets, ni les modes d’arbitrage entre régions. Comment les petites régions (type Centre ou Pays de la Loire) qui n’ont actuellement quasiment aucun moyen de fabrication, hors info, vont-elles pouvoir produire des programmes ? Va t-il falloir prendre du budget sur les régions plus grandes ? Cela va t-il se concrétiser par des mobilités de personnels ? Pas de réponse claire sur les arbitrages budgétaires, mais la direction évoque une piste de redéploiement de postes entre régions.

Compte tenu de toutes ces zones d’ombres, des questions qui restent en suspend et de celles qui ne manqueront pas de se poser dans les semaines et les mois qui viennent, le secrétaire du CE a proposé de mettre en place un suivi mensuel de la réorganisation. N’hésitez pas à remonter à vos élus toutes les questions et/ou problèmes qui se posent à vous pour que nous puissions les évoquer en CE à partir de janvier.

Au terme des débats, les élus ont adopté un avis négatif sur le projet :

AVIS du CE FTV Pôle Sud-Ouest sur la réorganisation du réseau régional

Le projet d’évolution d’organisation du réseau régional de France 3 est avant tout un projet politique, celui de se calquer au plus vite sur une réforme territoriale voulue par le gouvernement, et non pas un véritable projet éditorial comme l’a présenté la direction.

Par ailleurs, le projet de François Fillon précise qu’il a l’intention de revisiter le périmètre des régions, surtout ceux des plus grandes, ce qui est une source d’inquiétude pour les salariés. N’est-il pas urgent d’attendre d’en savoir plus avant de restructurer ainsi le périmètre de nos établissements ?

Les élus appellent la direction à la prudence sur ce point et demandent un moratoire à la mise en place du projet, le temps d’y voir clair sur les intentions des futurs dirigeants politiques après les élections présidentielles.

Sur le fond du projet, les élus estiment que les informations de la direction comportent encore des zones d’ombre sur les fonctionnements des futures régions et du réseau régional. Ils dénoncent le risque d’un large mouvement de recentralisation des décisions. Ils soulignent une contradiction dans les documents fournis aux CCE, CE et IC-CHSCT qui affichent une décentralisation, et la note d’intention remise aux organisations syndicales dans le cadre de la négociation sur les périmètres des Instances prônant la mise en place d’un CE unique pour tout le réseau. 

Cette note est pour nous l’aveu d’une volonté de centralisation accrue sans qu’elle soit pour autant assumée par la direction. Pour preuve, encore aujourd’hui dans cette instance les représentants de la direction ont réaffirmé l’autonomie budgétaire et éditoriale des futures directions régionales.

Les élus regrettent qu’un bilan concret des pôles n’ait pu être établi, en tout cas transmis aux élus. Le projet porte en lui de nouveaux objectifs de gains de productivité couplés au non-remplacement annoncé de plus d’un départ à la retraite sur deux.

Ces deux objectifs laissent apparaître une réforme aux contours très flous :

- les budgets alloués à chacune des régions ne sont pas connus. La répartition sera-t-elle faite en fonction des moyens existants pour chacune des antennes ? Sera-t-elle différente en fonction des projets ? Quelles seront les clés de répartition ? Comment fonctionnera l’allocation de moyens d’une région vers une autre ? Et avec quelle mobilité des personnels ? Aucune réponse satisfaisante n’a été donnée à ces questions ;

- les organigrammes réels (hors encadrement) n’ont pas été présentés ;

- La charge de travail dans certaines fonctions n’a pas été évaluée.

Sur le numérique : le discours est là mais pas les moyens. Peu d’informations sur les moyens alloués, sur le public concerné, sur les formations. La définition de la ligne du numérique, partagée au quotidien entre trois fonctions (délégué au numérique, rédacteur en chef et chef infos numériques) n’est pas claire. Les tâches supplémentaires qui seront demandées aux salariés concernés, apparaissent comme du temps de travail « masqué ». Le développement du numérique ne donne pas lieu à un véritable projet éditorial et risque de marginaliser certaines rédactions et mettre en difficulté certains personnels.

Sur les fonctions impactées : les fonctions de directeurs de la régulation, de directeurs financiers et de responsables de formation restent sur un périmètre polaire, ce qui parait incohérent et antinomique avec la nouvelle organisation. Si pour les directeurs financiers, comme il a été précisé, ce maintien du périmètre n’est que transitoire, pourquoi ne pas l’avoir fait évoluer dans cette réorganisation ? En ce qui concerne les directeurs de la régulation d’activité et leur positionnement « hors-sol », tout espoir semble perdu pour les antennes à faibles moyens de bénéficier d’un rééquilibrage plus juste.

Le transfert des charges au sein des services RH va créer un déséquilibre entraînant une surcharge d’activité pour certains et une sous charge de travail pour d’autres.

Le rattachement hiérarchique des gestionnaires de paye à la chargée d’études est incohérent et inquiétant pour l’avenir de ces salariées, déjà malmenée par les évolutions des logiciels de paye.

Pas de projet défini ni d’avenir clairement établi pour les différentes assistantes notamment pour celles des DRA, des services des antennes et des émissions.

Les élus demandent que le poste d’administrateur d’antenne de Bordeaux soit remplacé.

Aucune information des élus et des personnels de communication concernés sur la répartition de leurs nouvelles tâches.

Sur le périmètre des Instances Représentatives du Personnel, les élus réaffirment leur attachement à des instances de proximité adaptées en cohérence avec le niveau d’autonomie des futures régions, et de pouvoir disposer en face d’eux d’interlocuteurs à même de leur fournir des réponses.

Comment, dans une politique de réseau, se différencier antenne par antenne pour proposer ce qui marche le mieux sur chaque territoire en répondant ainsi aux attentes des téléspectateurs ?

En fonction des créneaux et des contenus, les résultats sont très différents. Il serait donc dommage de supprimer un créneau régional ou d’en modifier le concept éditorial si celui ci marche bien à certains endroits. Inversement il serait aussi dommage de maintenir des émissions sur d’autres créneaux alors qu’elles ne font quasiment pas d’audience. Le projet de réorganisation ne répond pas à cet enjeu. 

En conclusion, ce projet affiche une plus grande autonomie des régions mais son décryptage laisse entrevoir un fort mouvement de recentralisation des décisions. Le retour à un management de proximité et à une délégation au plus près du terrain risquent de ne pas être au rendez-vous.

Pour toutes les raisons énoncées précédemment et compte tenu des carences du projet, les élus du CE du pôle sud-ouest rendent un avis négatif sur le projet de réorganisation du réseau régional de France 3. 

Face aux potentiels effets négatifs du projet, les élus mettront en place en CE un suivi mensuel sur tous les aspects de cette réorganisation.

Avis adopté par 12 voix pour et une abstention

Les organisations syndicales CGT, SNJ et SUD s’associent.

Bordeaux, le 30 novembre 2016

A noter cette étrange abstention de l’élu CFDT sur l’avis adopté par tous les autres élus, qu’ils soient CGT, SNJ, FO et SUD, car il estime de manière assez imprudente que les régions disposeront d’une réelle autonomie budgétaire.

Au travers de cet avis les élus CGT (ainsi que leurs collègues SNJ, SUD et FO) ont tenu à réaffirmer leur attachement à des instances de proximité adaptées en cohérence avec le niveau d’autonomie des futures régions, et de pouvoir disposer en face d’eux d’interlocuteurs à même de leur fournir des réponses. Cela nous semble être la meilleure solution pour avoir un dialogue social clair et constructif avec des responsables côté direction qui puissent assumer leurs responsabilités et prendre des décisions.

Cet avis clôt le processus d’information-consultation du CE dans le Pôle Sud-Ouest. Les pôles Nord-Ouest et Nord-Est doivent eux aussi se prononcer, le Sud-Est ayant déjà rendu un avis négatif la semaine dernière. Le CCE aura à se prononcer le 15 décembre et c’est en suivant que la direction annoncera officiellement le choix des équipes de direction de chaque région.

CARTOGRAPHIE DES METIERS DE LA FILIERE PRODUCTION

En présence d’Arnaud Ségur, RRH de la filière production.

« Cartographie des métiers » n’est peut-être pas le bon terme, explique Arnaud Ségur. Il ne s’agit pour le moment que d’un constat de l’existant au travers de la réalisation des organigrammes des différents sites de la filière.

C’est la 1ère étape d’un travail plus large qui devrait aboutir dans quelques mois à une cartographie digne de ce nom. L’objectif de la direction est double : poursuivre la permanentisation et faire évoluer les différentes structures de la filière.

Arnaud Ségur précise que la structure est déjà bien organisée à Bordeaux et Toulouse par rapport aux autres sites.

Sur les deux sites du Pôle Sud-Ouest, il n’y a qu’un poste vacant (depuis le 1er janvier 2016), celui d’électricien-éclairagiste à Toulouse. La direction souhaite le redéployer en responsable de la post production. A noter qu’un poste identique vient d’être créé à Bordeaux. Cette transformation devra être présentée aux élus du CE avant d’être effective.

La disparition de ce poste d’électro ne menace pas l’équipe légère de Toulouse selon Arnaud Ségur, puisqu’il y a encore un OPS, un électro et des OPV.

GROUPE ANACT DE BORDEAUX

Le directeur du pôle affirme avoir mené son enquête. Il en conclue que le travail a été fait avec les personnes présentes lors de la dernière réunion du groupe et que les autres n’avaient qu’à être là ! Ainsi, les personnes prévenues au dernier moment, sans possibilité de modifier la date ni leur planning n’ont pas eu leur mot à dire. Elles n’ont même pas été sollicité par mail par les responsables du groupe de travail pour valider les conclusions !

Le compte rendu écrit par le co-animateur du groupe de travail n’a été transmis aux membres du groupe qu’après toutes les restitutions. Certains d’entre eux se voient maintenant reprocher par des collègues d’avoir validé des préconisations… qu’ils n’ont jamais lu ni accepté ! Un comble !

Et surtout, une malhonnêteté de la part d’une direction qui compte maintenant s’appuyer sur un document dont la rédaction reste discutable pour mettre en place des modifications d’organisation de travail. Même le sociologue Henri Vacquin, présent lors de la restitution dans l’Espace métiers au Siège début novembre s’en est ému, réaffirmant que seule la transparence totale des choses dans l’application de la méthode des groupes de travail ANACT permettrait d’aboutir à des préconisations légitimes.

La direction du pôle est donc en train de jeter de l’huile sur le feu dans un processus qui se voulait à la base plutôt collaboratif et constructif. Dommage, mais il est vrai qu’à quelques semaines de la fin des pôles, il est peut-être de bon augure pour certains de mettre le bazar pour tenter de sauver leur bilan polaire…

La CGT fait trois demandes sur ce dossier :

1 – réunir une dernière fois le groupe de travail initial pour débriefer sur le document de préconisations ;

2 – diffuser le document des préconisations à l’ensemble des salariés de l’antenne d’Aquitaine ;

3 – les mesures que la direction compte mettre en place doivent être présentées au CHSCT d’Aquitaine puis en CE.

LOCALES

Les éditions locales devraient intégrer l’édition régionale dès le 2 janvier 2017 avec suppression du générique. Il serait remplacé par un lancement du présentateur du journal régional suivi d’une « virgule » puis débuterait l’édition locale. La durée de 7 minutes est maintenue, un retour plateau du présentateur du régional clôturerait cette session d’information.

En perdant son générique, après la suppression de la météo en septembre, les salariés des locales s’interrogent sur la précipitation d’une telle décision alors que la direction s’était engagée à ne pas « toucher » à ces éditions locales jusqu’à l’arrivée des futurs directeurs régionaux.

Pour justifier cette décision, la direction ressert l’argument d’une fuite de téléspectateurs. Une fuite qui expliquerait la nécessité « impérative », selon la directrice adjointe du Pôle, de déplacer la météo régionale, supprimer le générique de l’édition locale, et intégrer une édition dans l’autre.

Comment faire entendre à la direction de France Télévisions la nécessité de maintenir les éditions locales, pépites du réseau de France 3 plébiscitées par les téléspectateurs ?

La réalité est que les éditions locales sont négligées. Pas de diffusion sur les box, aucune présence spécifique sur le numérique (pas de page Facebook ni de compte twitter). La CGT s’engage aux côtés des salariés des locales excentrées pour défendre les éditions et pour convaincre de la nécessité « impérative » d’investir le numérique.

La CGT a engagé une saisine de la direction du réseau régional sur la question des locales afin d’entamer des discussions sur le passage sur les box et la transition vers le numérique. Une première réunion est prévue le 8 décembre prochain.

MANDATS CHSCT

La direction invite les organisations syndicales CGT, CFDT, SNJ et SUD à se prononcer sur le renouvellement ou la prorogation des mandats CHSCT qui arrivent à échéance fin janvier 2017, et qui devront de toute façon être renouvelés après l’élection des prochains CE et DP (peut-être fin 2017). Réunion de négociation prévue le 9 décembre.

Prochains CE les 9 décembre 2016 et 31 janvier 2017.

A partir du 1er janvier 2017, et dans l’attente de nouvelles élections pour renouveler le CE, cette instance garde son périmètre « pôle » et sera présidée par Yannick Letranchant, directeur délégué de France 3 en charge du réseau régional.

Bordeaux, le 1er décembre 2016

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