Vos élus DP CGT Poitou-Charentes:
Xavier Demester, Cyrille Defives, Mathieu Ledoux, Antoine Morel, Christophe Pougeas, Patrick Mauduit.
Questions CFDT
Question N°1 :
Depuis la bascule vers i.media, les problèmes de fabrication sont récurrents dans tous les services : scripte, montage, mixage, thèque sont particulièrement concernés. Dimanche 28 mai, la diffusion du journal a relevé du miracle tant les bugs se sont accumulés : sujets disparus au mixage, impossibilité pour les monteurs de récupérer des éléments dans le pipeline, fairlight inutilisable pour ne citer que ces cas de figure. Au-delà de l’exaspération générale, cette situation est génératrice d’énormément de stress dans les services. Il y a urgence à identifier et résoudre tous ces problèmes.
Quelles mesures la direction envisage-t-elle pour ramener sérénité dans nos conditions de travail et confiance dans notre outil de travail ?
Réponse de la direction faite le mercredi 31 mai au matin : suite aux différents problèmes rencontrés… La direction a appris hier que la version Fairlight actuelle de Poitiers n’est pas la bonne, Marseille est dans le même problème que nous. Une solution a donc été trouvée hier : reprendre une version plus ancienne qui comporte moins de bugs. Une audioconférence est prévue demain pour faire remonter tous ces problèmes. Une personne spécialiste de Fairlight a été recrutée hier à Paris, alors que jusqu’à présent on passait par une prestation extérieure. Il y aura des réponses apportées à la situation, et on informera les salariés.
Il faut identifier ces problèmes et les régler un par un. La CGT souligne le fait que la direction locale n’est pas dans le déni de ces problèmes face aux élus. Il faut maintenir ces échanges ouverts en permanence. Autrefois Mistral testait tout et éprouvait avant de déployer tout nouveau matériel. Nous sommes trop liés au réseau informatique pour toute la fabrication. Il y a du personnel compétent à Poitiers pour régler ces problèmes.
Question n°2
Concernant la PAE consacrée aux 30 ans du Futuroscope, l’enregistrement des plateaux s’est effectué sans scripte, ni cadre éditorial. Pour quelle(s) raison(s) ? Qui a fait ou va faire le conducteur de cette émission spéciale ?
Réponse : L’enregistrement des plateaux de cette émission ne nécessitait ni scripte ni cadre éditorial, mais un réalisateur était présent, et il assiste au montage. Le rédacteur en chef, précise que lorsqu’il était simple rédacteur, il a tourné plusieurs PAE à Limoges sans scripte et que cela n’a pas posé de problème.
La journaliste concernée indique qu’elle s’est reportée sur la maquilleuse, les OPS… pour gérer les invités, ne pas trop se répéter dans ses lancements.
Qui décide de la planification ou pas d’une scripte demande la CGT ? « C’est comme cela désormais ». La PAE passe de 26 minutes à 20 minutes pour laisser la place à… Zorro ! Donc quand le produit est commandé on ne sait pas quelle durée sera autorisée à l’antenne, ni pour quel périmètre il sera diffusé !
La direction a demandé un périmètre élargi, mais à ce jour, elle n’a pas la réponse.
3 jours pour le montage et le mixage, c’est trop court, à signalé le monteur dès le début. La direction a entendu, et fera plus attention à l’avenir. Le mixage se fera le 15 juin par un mixeur, on espère qu’il ne sera planifié que pour cela ce jour-là. A quelle heure va-t-il mixer ce 26 minutes ?
Question n°3
Le 19 mai dernier, un incident électrique s’est produit dans la newsroom, causé par l’utilisation d’un simple interrupteur. Les lumières se sont éteintes, les ordinateurs aussi. Quelques semaines plus tôt, c’est une inondation qui était survenue dans cette même partie du bâtiment.
Les sources de ces deux incidents ont-elles été clairement identifiées ? Sont-ils liés ? la direction peut-elle assurer la sécurité des conditions de travail des salariés ?
Réponse : Les deux incidents n’ont aucun lien entre eux, les deux disfonctionnements ont été réglés et les panneaux à tube en plafonnier seront changés par des panneaux LED rapidement car les transformateurs des néons sont vieillissants. Ensuite, alors que le réseau électrique des plafonniers était en court-circuit, on a insisté pour remettre le courant et c’est cela qui a fait sauter ensuite le disjoncteur principal en amont, ce qui a tout coupé dans la rédaction. Un autre incident est arrivé récemment, le PC de Sandrine a dégagé de la fumée et une pièce a été changée.
Le CHSCT est très attentif à la solidité des locaux et au vieillissement de certains matériaux qui peuvent provoquer des départs de feu.
La CGT rappelle que des salariés observent de la poussière à l’intérieur des postes informatiques et que ces derniers auraient sans doute besoin d’un nettoyage pour prévenir d’éventuels dysfonctionnements.
QUESTIONS DP DES ÉLUS CGT
Question 4 :
Les journalistes de la rédaction ont reçu un mail leur demandant s’ils souhaitaient s’inscrire au jury de reconnaissance de la compétence complémentaire en septembre prochain. Dans ce mail, il est indiqué que le rédacteur en chef doit remplir une évaluation du salarié qui voudrait participer à ce jury.
Pourquoi cette évaluation doit-elle rester confidentielle ? Est-elle versée ensuite au dossier du salarié ? La communication de cette évaluation au salarié aurait le mérite de lui permettre de progresser.
La direction compte-t-elle appliquer ce genre d’évaluation confidentielle à d’autres catégories de personnel ?
Réponse : Le rédacteur en chef a diffusé ce mail à tous les journalistes, donc c’est bien transparent. Il s’engage à ce que ces fiches « grille d’évaluation » soient remplies avec les salariés concernés. C’est juste une procédure imposée par Paris. Le terme de confidentialité est mal choisi. Pour information, les prochains entretiens individuels comporteront ce genre de grilles d’évaluation. Ce sera la nouveauté 2017.
Question 5 :
IMEDIA une référence de stabilité… Ce samedi 27 mai, un sujet s’est encore perdu entre le mixage et le serveur de diffusion. Mixage encore en panne ce dimanche 28 mai à partir de 17h et au moins jusque 18h20 : les sujets disparaissent à nouveau après mixage.
La diffusion du journal a eu lieu en mode dégradé : «mixage en direct de tous les offs et itws sèches», « mixage protools en régie de 3 sujets » et à cela s’ajoutait la gestion de plusieurs sources en Aviwest.
Grâce au professionnalisme des PTA qui gèrent en bout de chaîne, le JT a tout de même eu lieu.Ce n’est plus possible de travailler avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête en permanence depuis le déploiement d’Imédia.
Tout le monde est stressé pour rien :
– les scriptes ne voient plus les sujets mixés avant leur diffusion
– les monteurs ne peuvent pas renvoyer les sujets au mixage car ils existent déjà
– les OPS travaillent sur du matériel instable
– les vidéos reçoivent tout au dernier moment avec le risque que cela disparaisse de leur serveur sans explication
Sans compter les sujets et les OFF qui se montent sans que la procédure des paniers à remplir par les auteurs ne soit respectée.
A-t-on identifié la raison de cette panne ? A-t-elle été corrigée durablement ?
La CGT vous demande durant quelques mois, pour palier à ces problèmes d’adaptation technologique :
– de demander aux équipes de reportage de rentrer plus tôt afin de prendre en compte ces nouvelles contraintes
– d’avancer les conférences de rédaction de l’après-midi d’au moins 30 minutes afin de mieux organiser les montages et de les commencer plus tôt.
Un chef d’édition permanent serait encore une fois, d’après la CGT, une aide précieuse pour travailler plus sereinement avec ce nouveau Workflow.
Réponse de la direction : Pour les conférences de rédactions avancées de 30 minutes, si ça peut alléger et améliorer le montage de l’après-midi, pourquoi pas, nous allons y réfléchir.
Pour ce qui est du chef d’édition, on en est toujours au même point d’après le rédacteur en chef, qui dispose à ce jour de 48 journalistes et pas un de plus. Il n’a donc pas la ressource sans entamer les moyens de tournages quotidiens.
Le rédacteur en chef souhaite un bureau d’édition au plus près du montage, cette piste est en réflexion.
La CGT rappelle que Laurence Mayerfeld s’était engagée sur un poste de chef d’édition dès que du « gras » serait disponible ailleurs dans la région Nouvelle Aquitaine.
Question 6 :
Ce vendredi 26 mai, une page spéciale rugby a occulté le Journal de la locale. Le JT s’est vu passer de 20’10’’ à 27’10‘’, et ce sans moyens supplémentaires, notamment au montage. Un dossier « marbre » a même été planifié ce jour-là, alors que les monteurs avaient déjà un planning surchargé. Très souvent en semaine, les 5 monteurs du jour se retrouvent à 3 opérateurs réels, car les 2 autres travaillent sur autre chose que le JT du jour.
Ces situations sont sources de tensions inutiles pour les salariés. Quand allez-vous enfin prendre la mesure de la charge de travail dans notre antenne ? Avez-vous l’intention de renforcer le planning montage la prochaine fois que l’actualité l’exige ?
Réponse : ce jour-là, il est clair que le dossier « marbre » n’aurait pas dû être monté d’après le chef de centre. D’après le rédacteur en chef, ce montage se faisait avec un journaliste qui devait être d’actu, donc il y avait un sujet d’actu de moins à monter. Mais la direction reconnaît que ces tensions ne sont bonnes pour personne et qu’elle fait tout pour y remédier ou tout au moins qu’elle prend le temps de débriefer ensuite avec les salariés concernés pour prendre en compte leur avis. Le vendredi 26 mai, le journal était particulièrement réussi, ce jour là huit sujets d’actu pour le midi et le soir pour 6 monteurs.
La CGT rappelle que l’effectif quotidien pour les monteurs est de 5 jours pour l’actu. Et pas de 1 ou 2 monteurs car tous les autres travaillent sur autre chose. Il faut faire attention à ne pas laisser de sentiments d’injustice se développer chez les uns ou les autres au regard de leur charge de travail.
Question 7 :
On n’arrête pas de nous dire qu’il faut faire des économies. Conséquence : on ne remplace plus les départs à la retraite. Or on vient d’apprendre que France Télévisions allait changer à nouveau de nom dès septembre prochain !!! On vient à peine de recevoir les nouvelles cartes de visite et les nouveaux tapis !
Les salariés s’inquiètent. Combien cette gabegie va-t-elle encore coûter ? Combien d’emplois vont être supprimés pour financer cette nouvelle lubie ?
Dans quel but intervient ce changement de nom de la société ?
Réponse : Cette question ne relève pas des DP, la décision relève de la direction parisienne.
Question 8 :
Pouvez-vous nous faire un point sur l’avancement du dossier de déménagement de l’antenne de Poitiers ?
Aucunes nouvelles à vous donner. Le conseil d’administration doit valider ou pas le projet fin décembre.
Questions orales :
A propos des plannings, quand vous faites des changements, prévenez les salariés pour éviter les crispations de certains.
Il y a 2 arrêts longue maladie au service JRI, avez-vous pris en compte le suivi de ces deux absences ? Francis sera remplacé.
Le vendredi 26 mai, les invités des 2 émissions politiques s’enchaînent, mais il n’y avait pas toujours quelqu’un pour les accueillir. Qui est censé accueillir les invités ? Nous veillerons la prochaine fois à ne pas laisser des invités livrés à eux-mêmes assure le rédacteur en chef.
Le poste d’Ingest de la salle de départ est à revoir pour le confort des JRI.
Plusieurs salariés constatent de la poussière à l’intérieur de leur ordinateur, ceux-ci ont sans doute besoin d’un nettoyage pour éviter tout risque de dysfonctionnement.