POINT DE SUIVI DU PROJET NOA
CALENDRIER
Les essais à blanc se déroulent depuis 15 jours avec remontée à Varet (serveur central de diffusion des chaînes FTV à Paris) qui fournira les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI). Il y a encore quelques réglages à faire pour sécuriser la diffusion.
Les canaux des FAI ont été attribués : 455 pour SFR, 326 pour Free, 339 pour Orange et 337 pour Bouygues.
Des représentants de la communication de France 3 Nouvelle Aquitaine sont allés à la rencontre des élus locaux pour leur présenter le projet. L’accueil a été très favorable selon la direction pour qui cela témoigne d’un intérêt certain pour le projet.
Le 18 juillet se tiendra la plénière du CSA qui étudiera le conventionnement de NoA.
Fin juillet-début août ce sera la trêve estivale. A la reprise, une présentation générale des workflow sera faite aux personnels concernés.
Les répétitions d’antenne se feront à partir du 20 août. Le squelette de grille n’est pas encore créé dans ARGOS, ce sera prêt vers le 20 juillet. Les répétitions permettront aux gestionnaires d’antenne de manipuler cette grille, et aux Responsables de Suivi et de Conduite d’Antenne de tester les décrochages d’antenne en direct avec les volontaires fil rouge qui seront eux aussi en répétition.
Les ateliers de production numérique (PC équipé d’Adobe, workflow MAC…) seront livrés mi-septembre dans les 3 antennes.
La soirée de lancement de la chaîne en septembre est en réflexion. Les 3 antennes seront mises à l’honneur et à contribution avec une équivalence de présence pour chacune.
GRILLE DE PROGRAMMES DE SEPTEMBRE A DÉCEMBRE 2018
Pour rappel, le COM avec la Région permet de financer :
- 8 documentaires
- 1 magazine culturel avec des modules courts
- Des programmes courts en Saintongeais
- « Champions d’ici», des portraits de régionaux (sport et économie) en programmes courts
- 5 contrats en alternance avec des écoles locales (IJBA à Bordeaux et BTS audiovisuel Cassin à Bayonne).
- 37000€ pour la communication de la chaîne
La direction a remis une grille provisoire aux élus qu’elle demande de garder confidentielle parce qu’elle n’est pas définitive, et surtout parce que le CSA ne s’est pas encore prononcé sur l’existence de NoA.
La grille est quasi achevée. Un travail juridique sur le nom des émissions est en cours pour les valider. La grille est composée de programmes de 7 sources différentes :
- Programmes info
- Programmes NoA
- Programmes France 3
- Fiction / Feuilleton
- Achats programmes courts
- Programmes courts France 3
- Programmes provenance nationale
Les programmes courts : certains sont encore en négociation d’achat, ceux qui sont financés par le COM avec la Région seront livrés PAD, d’autres existent déjà (Péchés gourmands, Léa dans les villages et Cap Sud-Ouest – réalisés par les équipes des magazines) et le programme court « webcam » sera fait en interne en alternance par deux assistantes d’émission.
Les fils rouges (directs) : ils ont été réduits à 4/jour pour laisser le temps à l’équipe de fabriquer un module.
Les débats citoyens : le 1er aura lieu à Poitiers, il est en cours de calage. Les débats se feront d’abord en plateau avant d’envisager des extérieurs.
Les débats doc : ils seront enregistrés en plateau, deux par après-midi en alternance entre Bordeaux et Limoges.
Les magazines hebdo info et sport : fabriqués avec des sujets des 3 antennes, ils seront portés par Bordeaux dans un premier temps. Un directeur photo et un réalisateur vont travailler à une mise en image différente de celle du JT (on est dans le même décor).
Magazine de l’emploi : fabriqué à Bordeaux par une productrice en interne.
Télécrochet musical : en projet, format 26’, des captations sont réalisées depuis janvier 2018.
Une case sera dédiée aux 35 numéros zéro sélectionnés après l’appel à projet interne.
Magazine de la mer : format 26’, il pourra être décliné en modules. Projet en cours de calage avec Delphine Vialanet.
On y était : rediffusion de PAE « historiques » (inauguration du pont Chaban Delmas, grotte de Lascaux…) qui seront reformatées.
Plein phare : diffusion d’anciens numéros.
Espaces publicitaires (pub et parrainage) : la direction a un objectif de 33.000€ de chiffres d’affaires en 2018, 100.000€ en année pleine. De grandes entreprises de la région ont déjà démarché France 3 pour être partenaires. Laurence Mayerfeld est confiante : « on devrait pouvoir avoir un ou deux annonceurs dès septembre, mais aujourd’hui rien n’est signé ».
Un JT grande région est toujours à l’état réflexion. En attendant, les 3 JT seront diffusés les uns après les autres. L’ordre changera en fonction de l’heure de la journée (plusieurs diff par jour). Pour les 5 locales en revanche l’ordre sera définitif, mais il n’a pas encore été déterminé.
Il manque encore des habillages, mais il y a déjà un bon stock de contenus. Selon Laurence Mayerfeld, le plus compliqué sera la planification des fils rouges : il n’y a pas le même nombre de volontaires dans chaque antenne, tous ne sont pas formés, certains ne souhaitent pas passer devant la caméra, il y aura des congés à poser… Malgré tout, la directrice de Nouvelle Aquitaine est catégorique : la planification devra être respectée parce qu’il faut assurer l’antenne. S’il y a une absence imprévue elle devra être remplacée.
Cette grille permet d’offrir en moyenne un peu plus d’1h de programmes frais/jour 7j/7. Laurence Mayerfeld espère une montée en puissance une fois que l’organisation des services aura été stabilisée. Elle est consciente qu’il y aura des dysfonctionnements à gérer : « on s’ajustera au fur et à mesure ».
C’est tout l’intérêt de la commission d’évaluation et d’ajustement (CESAE) obtenue par la CGT : les difficultés sont traitées et corrigées rapidement dans l’intérêt des salariés et de l’avancement du projet.
FORMATIONS DES VOLONTAIRES
69 volontaires ont été retenus pour l’expérimentation. Fin décembre 2018, si tous les volontaires sont à l’aise dans leur pratique, la direction envisagera la possibilité d’ouvrir une nouvelle campagne de recrutement en janvier 2019.
Les entretiens ont été menés (il en reste 4 à faire) pour évaluer au plus juste les compétences et permettre l’identification des formations à organiser. Ces dernières avancent bien selon la direction. Des formations complémentaires après le lancement sont toujours possible en cas de besoin. « On sera agile sur les formations » dit Samuel Bignon qui précise qu’il a d’excellents retours sur les premières sessions de formation au montage. Estelle Laurent, la coordonnatrice du numérique, travaille également sur une bible « Droit à l’image » pour les concepteurs de fabrication de programmes courts. Les volontaires formés à la diffusion deviendront à leur tour formateurs de leurs collègues.
Pour ce qui concerne les chargés de conception et de fabrication de programmes numériques, les élus CGT font remarquer que l’apprentissage d’un outil de montage ne fait pas du volontaire un monteur, et qu’il va falloir compléter cela par un module de méthode de montage et d’écriture.
INFORMATION SUR LE PROJET DE CONTRAT D’OBJECTIFS ET DE MOYENS AVEC LE CONSEIL RÉGIONAL D’OCCITANIE
Le COM avec la région Occitanie progresse selon Carlos Bélinchon qui a rencontré à nouveau le 3 juillet Carole Delga, la Présidente de la Région Occitanie, son directeur de cabinet et des élus régionaux. Les discussions ont notamment porté sur l’amendement voté par l’Assemblée régionale lors de la séance plénière du 22 juin, dont la formulation maladroite ressemblant à une tentative d’ingérence a été source de tensions.
La Présidente de région s’est étonnée des critiques de certains syndicats et de la direction, notre indépendance éditoriale et notre maillage de proximité n’étant selon elle à aucun moment remis en question. Seuls étaient visés nos génériques de JT qui ne correspondent pas à la nouvelle région. Mouais…
On ne sait pas pourquoi il s’était arrêté, mais le travail sur le contenu du COM se poursuit, donc. Sont toujours à l’ordre du jour le financement d’un magazine culturel, de 7 à 8 documentaires par an, des programmes en langue régionale et du développement des PAE. Le COM pourrait s’élever à 1,5 million d’euros sur 3 ans (500.000€/an). Les élus de Région veulent une symétrie par rapport au COM signé avec Via Occitanie. Sauf que, Carlos Bélinchon le souligne, France 3 fait de la création et soutient le tissu audiovisuel régional (dont la filière). Nous ne signerons pas un COM de fonctionnement comme l’a fait Via. Une nuance de taille.
L’amendement voté fixe une date butoir aux négociations : décembre 2018. La prochaine réunion de discussion avec la Région se tiendra fin août. Il faudra aboutir fin octobre pour pouvoir signer un COM en novembre.
INFORMATION SUR LE SCHÉMA DIRECTEUR IMMOBILIER DE NOUVELLE AQUITAINE ET D’OCCITANIE
En présence de Marie-Claire Dallet-Humm, directrice des Immeubles et Moyens Généraux de FTV.
Compte tenu du nombre de sites répartis dans le monde entier, l’immobilier à FTV se gère selon un schéma directeur établi sur 20 ans permettant d’identifier les rénovations lourdes et les relocalisations nécessaires. Un audit a été réalisé en 2014 pour évaluer l’état des bâtiments, leurs coûts d’exploitation et leur emplacement.
Résultat de cet audit : les urgences sont les sites de Poitiers et d’Antibes. Les performances des autres immeubles de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie ne sont pas les plus mauvaises de FTV, leur étude n’est donc programmée que pour 2025-2035. Dans l’ordre d’urgence : Bordeaux entre 2020-2025, puis Montpellier, Toulouse et enfin Limoges.
Depuis les annonces de la tutelle qui souhaite nous voir faire des recherches de synergies avec Radio France, la donne a changé : après Poitiers, l’ordre de priorité doit être revu en fonction des urgences de Radio France. Pour l’heure il y aurait un projet « à terme » à Toulouse, Bordeaux et Guéret* sont en réflexion, pas de projet à Montpellier, Limoges et Poitiers.
* France Bleu pourrait accueillir nos journalistes
Aujourd’hui, peu de sites FTV sont en capacité d’accueillir Radio France, mais nous avons beaucoup de locations, ce qui ouvre des perspectives pour trouver plus grand.
Rapprochement ne veut pas dire fusion, le directeur du réseau régional tient à le souligner. Marie-Claire-Dallet-Humm explique que les rapprochements immobiliers d’entreprise sont très fréquents pour mettre en commun l’accueil, le gardiennage et mieux travailler ensemble.
Laurence Mayerfeld en profite pour apporter sa réflexion. A l’origine, les BIP (bureaux excentrés) ont été créés pour avoir des points de direct fixes et pour répondre à un besoin de visibilité sur le territoire. Aujourd’hui on peut émettre d’où on veut et pendant les soirées électorales les élus n’attendent plus d’y être accueillis. Du coup, la directrice de Nouvelle Aquitaine se pose la question de la pertinence de conserver des sites en dur. Ne pourrions-nous pas négocier avec les municipalités des espaces de co-working et verser des indemnités de matériel aux salariés concernés, sur le modèle de ce que fait Radio France qui verse à ses salariés isolés une indemnité de conservation du matériel pour le ramener chez eux. Laurence Mayerfeld insiste : « il n’y a aucune pression, pas de stress, pas de décision », seulement une opportunité de réfléchir à une nouvelle façon de travailler (et à négocier !). Et, toujours selon elle, pas touche aux locales parce que la population y est plus importante.
M.-C. D.-H. souhaite sortir un nouveau schéma directeur fin 2018-début 2019. Pour les immeubles de Bordeaux et Toulouse, y compris l’immobilier de la filière pour les salariés de la Post production et ceux qui restent rattachés géographiquement aux sites, on y verra plus clair dans 6 à 8 mois.
DÉMÉNAGEMENT DE POITIERS
Le projet a été validé en Conseil d’Administration le 14 juin. Une présentation sera faite par les moyens généraux de Paris le 16 juillet à l’ensemble des salariés présents à Poitiers. En septembre, d’autres réunions auront lieu avec un affichage des plans. Les salariés seront alors consultés sur l’aménagement intérieur, conformément à l’Accord QVT, mais la philosophie du bâtiment ne pourra pas être négociée.
Marie-Claire Dallet-Humm explique pourquoi il y a eu un peu de mystère autour de ce projet. Dès 2016 elle a approché Radio France mais ils étaient plus pressés que nous, donc chacun a avancé de son côté. Sauf que début 2018 ils n’avaient toujours pas trouvé leur nouveau site et c’était trop tard pour les inclure dans notre projet, ce qui a agacé la tutelle qu’il a fallu convaincre du bien-fondé de notre projet, d’où la discrétion adoptée.
Le terrain a été réservé dans la ZAC des Montgorges sur la commune de Poitiers. Le promoteur, l’entreprise générale de bâtiment poitevine Boutillet, a été choisi au mois de janvier 2018 après un appel d’offres. C’est lui qui construira et louera le bâtiment à FTV. A noter : l’appel d’offres demandait un prix de location – nous ne connaîtrons pas le coût de la construction. C’est le 1er BEFA (Bail en l’Etat Futur d’Achèvement) de FTV. Ce système de bail sur plans permet d’avoir un bâtiment adapté à nos besoins et une livraison « clé en main locatif ».
La 1ère réunion avec le vendeur du terrain et le promoteur a eu lieu ce 9 juillet. Les IMG Parisiens assureront un suivi mensuel du chantier. Le bâtiment sera livré le 1er juillet 2020. Un bail commercial de 9 ans et 1 mois sera signé à partir d’août 2020 (à l’échéance il y aura une réflexion pour un rachat du bâtiment). Le déménagement des équipes est prévu pour fin 2020. La revente du site actuel ne fera pas rentrer de cash, il ne vaut pas grand-chose.
Situé à l’entrée de la ZAC, le futur bâtiment sera visible depuis la rocade ce qui confèrera à l’entreprise une « visibilité absolue ».
Le bâtiment sera économe en énergie et en matériaux (« pas de marbre » !!), modulable et de forme carrée avec un patio central. Avec 2.077m² de surface plancher, il sera plus vaste que le bâtiment actuel (1.750m²). Il y aura deux étages : au rez-de-chaussée on trouvera l’accueil, la régie, les salles de montage et les studios techniques ; le 1er étage sera réservé à la rédaction et aux services administratifs. Le plateau/studio pourra être travaillé dans deux axes, ce qui permettra d’y faire autre chose que du JT.
Côté acoustique, la direction promet que le traitement sera très soigné dans les espaces ouverts et collaboratifs. Marie-Claire Dallet-Humm explique que l’entreprise veut des espaces collaboratifs, des postes mutualisés, des locaux très modulables, le moins possible spécifiques, « pour avoir l’agilité qui nous permettra de nous adapter, par exemple aux variations d’ETP ». Quelle belle perspective !
Il y aura une cafétéria de 30m² mais pas de restaurant d’entreprise. « Il y a des entreprises à côté, une réflexion sera menée pour une autre solution. Il y a aussi une zone commerçante à proximité ». Pas de salle de sport non plus (il y en aura une privée à proximité) mais une salle de repos est prévue.
Les détails du projet seront prochainement exposés en CHSCT et dans les futures instances de proximité.
NOUVEAUX CONTRATS EN ALTERNANCE
NOUVELLE AQUITAINE
Le COM signé avec le Conseil Régional permet le financement de 5 contrats en alternance pour des jeunes issus d’écoles locales. Au final, il y aura 6 alternants identifiés « NoA » (donc 1 financé par France 3), ce qui permettra d’avoir un binôme journaliste + technicien dans chaque antenne.
Les 3 journalistes ont été identifiés :
Alternantes | Sites d’accueil | Tutrices | Dates du contrat |
BONITEAU Charlotte | Bordeaux | Hélène Chauwin | Du 17 septembre 2018 au 13 septembre 2019 |
MEHNANA Asma | Poitiers | Coralie Roland | |
POLLAERT Ariane | Limoges | Hélène Abalo |
Les dossiers des 3 techniciens (un profil vidéo pour le point de diffusion de Bordeaux et deux profils monteurs pour Limoges et Poitiers) seront présentés au CE d’août.
France 3 Nouvelle Aquitaine aura aussi des alternants « hors NoA » :
TRIGODET Quentin | JRI à Bordeaux | Du 03/09/2018 au 31/08/2019 | Didier Bonnet |
CLAVEAU Louis | JRI à Poitiers | Du 10/09/2018 au 08/09/2019 | Stéphane Bourin |
STYBLINSKI Marie | Chef OPS à Poitiers | Du 27/08/2018 au 28/06/2020 | Damien Dubly |
LEMERCIER Charles | Journaliste à Limoges | Du 10/09/2018 au 08/09/2019 | Anaïck Demars |
BONNET Damien | Informaticien à Limoges | Du 10/09/2018 au 02/09/2020 | Christophe Dumontheil |
A noter : Damien Bonnet a déjà fait 1 année à Poitiers. En l’absence de candidature sur Limoges, la direction a proposé à Damien de rester avec nous une année supplémentaire.
Samuel Bignon annonce qu’un autre contrat en alternance est en cours de négociation au service RH à Limoges pour travailler auprès de Florence Folléa. Présentation au CE d’août.
En tout, la Nouvelle Aquitaine accueillera donc 12 nouveaux alternants à la rentrée prochaine.
OCCITANIE
MARTY Sarah | Documentaliste à Toulouse | A déterminer | Julien Leroy |
CASSUTO Karen | Journaliste à Toulouse | Du 03/09/2018 au 31/08/2020 | Christophe Romain |
BARBET Clément | Journaliste à Montpellier | Du 05/11/2018 au 04/11/2020 | Laurent Beaumel |
Les deux alternants journalistes toucheront à tout, c’est pourquoi leurs tuteurs sont compétence complémentaire.
Les élus ont souhaité savoir si les alternants accueillis ces deux dernières années avaient eu leur diplôme. Réponse d’Olivier Godard : « on ne sait pas ».
Les élus rappellent à la direction qu’accompagner un jeune en formation demande du temps et de l’investissement pour les personnels en place. Elle devra suivre avec attention la situation du service son à Poitiers où les chefs OPS ont déjà du mal à poser leurs récups par manque d’effectif.
Parmi les futurs alternants, certains sont boursiers. C’est un engagement de l’entreprise.
Les élus présents ont voté pour l’accueil de ces alternants à l’unanimité. La CGT a toutefois émis une réserve sur le niveau des rémunérations, estimant que les barèmes conventionnels sont des minima que l’on peut dépasser.
ACCORD COMPÉTENCES COMPLÉMENTAIRES PTA DU RÉSEAU RÉGIONAL
Une commission de suivi de l’accord sur les compétences complémentaires PTA s’est tenue le 9 juillet. La direction a présenté son tableau relatif au mode opératoire des différentes compétences complémentaires. Quasiment toutes les modifications demandées par la CGT ont été acceptées. Néanmoins, la compétence complémentaire Infographie pose encore problème. En effet, après débat, la direction a décidé d’ajouter une nouvelle situation concernée pour l’infographie : « transformation artistique et/ou technique conséquente des modèles existants ». Pour la CGT, si cela décrit bien la problématique, il n’en demeure pas moins que tout réside dans la subjectivité du mot « conséquente ». Suite au débat en CE, il apparaît que l’appréciation de ces « modifications conséquentes » devra être faite localement par l’encadrement.
La CGT invite donc les personnels concernés à se réunir avec leur encadrement afin de trouver un modus operandi de planification adéquat. La direction ne cache pas par ailleurs le fait qu’elle intervient auprès des rédactions en chef de certains sites afin qu’elles modèrent leur demande d’infographie…
La direction a par ailleurs présenté le tableau des rétroactifs financiers depuis 2013 avec un certain nombre de rectificatifs par rapport au paiement initial de début 2018. Ce nouveau paiement doit être effectif sur la paye du mois d’août. Là encore, l’infographie pose problème puisque pour certaines antennes la direction refuse d’en reconnaître 5 par semaine et réduit cela à 3 en moyenne, ce qui dans certains sites ne correspond pas à la réalité exercée, en particulier à Toulouse.
Olivier Godard, le DRH du réseau régional, estime que des discussions doivent s’engager dans les centres concernés pour trouver une solution satisfaisante. Il dit vouloir faire confiance au dialogue entre les salariés et l’encadrement, et affirme que rien n’est figé.
Pour la CGT, dans les sites où les choses sont manifestement bloquées, nous invitons la direction du réseau à venir rencontrer les personnels concernés sur le terrain, avec leur encadrement, afin de régler le problème au plus vite. Ou bien de laisser réellement la main aux chefs de centre dont certains ont accepté de reconnaître 5 UCC d’infographie par semaine.
Pour les autres compétences complémentaires comme la mise en image, le mixage ou la mise en lumière, des compléments de paiement seront également versés aux personnels concernés.
La direction annonce ensuite le lancement de la phase 2 des compétences complémentaires du réseau régional, à savoir des appels à candidatures pour de nouveaux volontaires. En Nouvelle Aquitaine, Samuel Bignon estime qu’il n’y a pas d’urgence sauf pour la gestion de l’antenne. Pour le reste, il estime qu’avec le contexte du lancement de NoA il est un peu tôt pour lancer cet appel à candidatures.
PRÉSENTATION DES COMPTES 2017 DU CE
RESTAURATION
En 2017 la fréquentation de la restauration à Bordeaux est restée très élevée avec près de 20.000 repas servis. La subvention annuelle couvre tout juste les besoins.
Compte tenu des amortissements comptables liés aux investissements en mobilier réalisés début 2017 pour équiper la cafétéria, un léger déficit de 5.000€ cette année a été couvert par les réserves financières de la restauration qui sont d’environ 100.000€.
La subvention 2018 avait été renégociée avec la direction pour une augmentation de 3%. La direction se dit prête à poursuivre dans cette voie, à la condition d’amplifier le passage en bio de la cantine, ce qui est engagé depuis début 2018.
FONCTIONNEMENT DU CE
Le budget de fonctionnement pour l’année 2017 était de 112.500€. La consommation a été au final de 106.500€. L’action la plus importante a été la mise en place du nouveau système informatisé de gestion du CE avec les formations qui vont avec pour les assistantes et les élus.
ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES (ASC)
En 2017 le CE a bénéficié de 510.000€ de subventions pour les activités sociales et culturelles. 170.000€ supplémentaires ont été débloqués par le CE afin de consommer les réserves financières avant le passage en CSE du réseau régional. Cela a permis de passer le budget voyage de 169.000€ en 2016 à près de 350.000€ en 2017 avec la mise en place de nombreux séjours pour les salariés et leurs familles qui se poursuivent en 2018.
Les commissions ASC de nos 5 antennes offrent aux salariés des prestations communes, prises en charge en partie ou en totalité (les lignes à « 100% ») par le CE.
Ci-dessous les activités proposées au cours de l’année 2017 et leur coût :
Au terme de cette présentation, les comptes ont été approuvés par 6 voix pour et 3 abstentions.
QUESTIONS DIVERSES
Postes vacants : le COCA ayant eu lieu ce 12 juillet, pas de nouvelles des derniers postes pourvus dans nos antennes. Le poste vacant de monteur à La Rochelle a été publié ce 12 juillet et le poste vacant de rédacteur en chef adjoint à Bordeaux sera mis en consultation prochainement.
A partir du lundi 27 août à 20h toutes les chaînes de FTV changeront leurs infographies météo. Pas de grand changement dans les process pour les présentateurs selon Patrice Schumacher, directeur des antennes et des programmes régionaux de France 3, et il y aura une audioconf le matin pour les personnes concernées.
Standard de Bordeaux : la qualité du standard automatisé n’est absolument pas satisfaisante. Les retours téléspectateurs sont mauvais et les assistantes du BRI se plaignent d’appels qui leurs reviennent sans cesse tout au long de la journée. La direction est du même avis et veut améliorer les choses. Bordeaux est l’un des 4 sites pilote.
Prochain CE le 31 août à Toulouse.