COMPTE RENDU CGT DU CE DU PÔLE SUD-OUEST DU 31 JANVIER 2017

Nouvelle présidence, nouveau style. Le président du CE, Yannick Letranchant, directeur du réseau régional, présente ses meilleurs vœux aux élu-e-s et lit au pas de charge une introduction relevant plus de la mise en garde que d’une proposition de travail collaboratif en bonne intelligence : appel au sens des responsabilités, au respect, proscrivant les débordements etc…

La délégation patronale était composée d’Olivier Godard – DRH du réseau régional de France 3, Olivier Montels – Directeur des Antennes Régionales, Bruno Girault – ex-DRH pôle, référent RH pour le CE, Laurence Mayerfeld, Directrice de France 3 Nouvelle Aquitaine et Carlos Bélinchon Directeur de France 3 Occitanie.

En préalable, les élus Cgt ont lu une déclaration à lire ici. Le président n’a pas voulu faire de commentaire, par principe, alors que la direction ne cesse de dire aux syndicats de ne pas s’enkyster dans des « postures ». Mais cela devait sans doute le démanger puisqu’il a quand même en partie répondu au cours du CE.

La CGT tient à souligner un assez bon niveau de réponses grâce à la présence des nouveaux interlocuteurs nationaux et des directeur-trice de régions.

 

COMPTE RENDU DU CCE DES 14 ET 15 DECEMBRE 2016

De nombreux points à l’ordre du jour de ce CCE avec entre autres le budget 2017, la réorganisation des régions, la fabrication interne, le projet de nouveau logiciel sur les frais de mission (Concur), franceinfo… Le compte rendu des élu-e-s CGT au CCE est à lire ici.

 

POINT DE SUIVI SUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE ORGANISATION DU RESEAU REGIONAL FRANCE 3

Suite à l’avis négatif rendu par les élus sur le projet de nouvelle organisation du réseau France 3, le CE entend faire un examen mensuel de sa mise en place depuis le 1er janvier.

 

Organigrammes des nouvelles régions

Quelques coquilles dans les organigrammes au 1er janvier remis aux élu-e-s (notamment pour les équipes antennes et programmes et le service informatique de Bordeaux). Les services RH et Finances sont aussi manquant. Il y aura donc une nouvelle présentation dans quelques semaines. Ne les cherchez pas sur monespace, ils ne sont pas (encore) en ligne.

L’organigramme présente le poste de rédacteur en chef de Poitou-Charentes comme vacant, contrairement à ce qui avait été annoncé aux équipes. Olivier Godard reconnaît qu’il y a un « changement potentiel. C’est une problématique personnelle sur laquelle nous ne souhaitons pas nous étendre ».

Les élu-e-s CGT dénoncent une désorganisation de la rédaction de Poitiers et demandent que ce problème d’absence de rédacteur-trice en chef soit rapidement réglé. Il manque aussi un-e chef d’édition permanent. Pour les élus, Poitou-Charentes est une petite antenne qui doit être soutenue.

Laurence Mayerfeld répond qu’une note d’intérim a été envoyée la semaine dernière et pour le poste de chef d’édition, impossible d’assurer deux éditions par jour 365 jours par an par une seule personne, donc c’est planification à effectif constant. Cela existe pourtant dans d’autres antennes, question de volonté. Le DRH du réseau régional renvoie quant à lui à l’Espace métiers qui devra se tenir bientôt sur les métiers de l’édition afin de faire le point sur les évolutions potentielles de certains salariés vers cette fonction, et notamment les scriptes.

Les élu-e-s CGT soulignent la création à Poitiers d’un poste non prévu dans l’organisation cible et sur lequel a été positionné l’ancien rédacteur en chef de Poitou-Charentes. Ce qui gonfle la structure d’encadrement. Dans le même temps, des postes de terrain sont gelés en vue d’une probable suppression pour satisfaire à la pression sur les ETP. Inacceptable pour les élu-e-s !

Laurence Mayerfeld rappelle que la coordination éditoriale polaire a disparu dans la réorganisation. « Si on veut faire évoluer favorablement, il faut quelqu’un qui suive. Ce n’est pas possible de le demander aux rédacteurs en chef ». « De plus, ce n’est pas la même hiérarchie que la direction de l’antenne et des programmes, donc il ne fait pas doublon avec le conseiller de programmes ».

Les élu-e-s CGT demandent encore une fois que soit pourvu rapidement le poste d’ouvrier de logistique à Poitiers où le besoin est criant ! Les salariés ont besoin de travailler avec un confort de travail minimum. Olivier Godard et Laurence Mayerfeld répondent contrainte d’ETP et prévoient une modification de l’organisation du travail qui pourrait permettre la suppression du poste. Les postes d’assistanat sont en train d’être revus à Poitiers. De nouvelles fiches de poste devraient être arrêtées la semaine prochaine. Le DRH se veut rassurant : « Ne criez pas avant d’avoir mal ! ».

L’organigramme présente aussi un poste vacant de technicien de reportage à Poitiers. Finalement, l’ex-DRH du pôle ne sait plus trop s’il existe encore ou s’il a été supprimé. Mais qui a réalisé ces documents ?

La situation de l’ex-pilote web de Poitou-Charentes, dont on ignore la fonction actuelle, est en cours de règlement selon Olivier Godard.

Création d’un poste d’encadrement, refus de créer un poste de chef d’Ed, suppression de poste de terrain, la pilule ne passe pas !

L’assistante d’émission toulousaine qui partageait son activité entre les droits d’auteur à Toulouse et la Matinale de Nouvelle Aquitaine à Limoges poursuit ses activités, tant qu’un futur projet de développement ne nécessite pas son « rapatriement » intégral en Occitanie. Les élus seront très vigilants à sa situation.

 

POSTES DU RESEAU NATIONAL

L’ancienne déléguée régionale d’Aquitaine, Claire Combes, fait désormais de la coordination des programmes régionaux de France 3. C’est un poste réseau national, mais elle sera basée à Bordeaux. Son ex-assistante reste son assistante mais en partage avec le responsable IMG-HSE. Elle s’occupera aussi à mi-temps des droits d’auteur selon la direction.

Le rédacteur en chef qui s’occupait d’In situ a quitté Marseille, Claire Combes  va le remplacer dans sa mission. Du coup, les montages seront réalisés à 50% à Marseille et à 50% à Bordeaux. Olivier Montels n’exclue pas d’autres impacts en termes d’activité à l’avenir sur Bordeaux.

La nouvelle coordinatrice a une feuille de route bien remplie puisqu’elle va aussi superviser une journée autour du travail et de l’emploi, les journées du patrimoine, et mettre en œuvre un nouveau programme. Ce sera un magazine d’info du réseau sur le modèle des nouveaux nomades. Ce futur magazine national de 52 minutes mettra en vitrine les reportages des Enquêtes de régions qui continuent d’être fabriqués dans les antennes. Un pilote devrait être prêt au printemps, sinon en septembre.

Elle sera épaulée par un autre collègue dans ses tâches.

Nous reviendrons le mois prochain sur ces organigrammes en espérant que les choses se stabilisent.

 

ORIENTATIONS STRATEGIQUES DES REGIONS OCCITANIE ET NOUVELLE AQUITAINE

Les directeurs-trices régionaux étant choisis sur un projet, les élu-e-s s’étonnent de ne pas avoir reçu les documents écrits concernant les orientations stratégiques des antennes Occitanie et Nouvelle Aquitaine qu’ils ont dû présenter lorsqu’ils ont postulé. Olivier Montels explique que cela ne fait qu’un mois que les équipes sont en place. « Même si elles ont réfléchi en amont, il faut du temps pour mettre les choses en place » !

Les directeurs régionaux nous exposent ensuite leur projet l’un après l’autre. Ils se disent en négociation avec le national pour l’ouverture de nouveaux créneaux ou « prime time », et en négociation avec les Conseils Régionaux pour signer des contrats d’objectifs et de moyens (COM). Ils étudient la mise à l’antenne de nouveaux magazines, travaillent à la remontée des audiences des magazines ou JT en difficulté actuellement et réfléchissent à l’organisation du travail.

 

Occitanie :

Carlos Bélinchon nous présente les axes majeurs de développement pour la région Occitanie :

– 9h50 le matin : passage à 5 jours

Il souhaite garder la fabrication sur les deux ex-régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées pour maintenir l’itinérance de l’émission. Or, pour l’instant, le passage d’une région à l’autre pouvait se faire le mercredi. Un travail va donc être mené avec le présentateur coordonnateur de l’émission pour trouver la bonne solution !

Oliviers Montels nous informe que les matinales auront un nouvel habillage en septembre, même si elles viennent juste de changer « d’habits » en janvier : le budget habillage est visiblement no limit pour cette émission !

– Magazine hebdomadaire en création :Un projet à la fois tourné vers la découverte du territoire et la culture est en préparation. Ce magazine sera un hebdo de 26 minutes. Il sera incarné, il faut donc trouver la bonne personne. Il pourrait ponctuellement déborder sur le territoire des régions voisines et étrangères (la Catalogne, l’Aragon) et parcourir le littoral. Une rencontre avec les télévisions espagnoles est prévue lors du festival de Luchon. Le directeur régional veut trouver le bon modèle pour la fabrication et étudier la possibilité de travailler avec la filière. Ce magazine serait diffusé dans le créneau du dimanche 12h55, à la place de Cap Sud-Ouest.

– Développement des émissions spéciales et PAE : le salon de l’agriculture en février, les 40 ans du festival de jazz de Marciac en été

– L’avenir des magazines actuels : Un travail est mené sur le magazine Carnets de vol afin qu’il soit plus dirigé vers l’actu en fonction des évènements. Une étude est également menée sur le magazine Signes du toro afin de caler la diffusion à la saison taurine (avril-septembre) en maintenant toujours une déclinaison sur le web.

– Documentaires : rester à 20 films par an

– Projet de COM : Carlos Bélinchon a un rendez-vous la semaine prochaine avec la région Occitanie afin d’exposer les arguments pour arriver à la signature d’un COM.

Nouvelle Aquitaine

Laurence Mayerfeld présente à son tour les différents projets à l’étude pour la région Nouvelle Aquitaine

– 9h50 le matin : passage à 5 jours. Deux possibilités sont à l’étude : diffuser un Best of sur un des 5 jours ou augmenter le nombre de contenus pour assurer une cinquième émission. Pour cela, un travail en mode projet est en cours sur l’externalisation de la météo. Trois personnes supplémentaires pourraient produire du contenu en Nouvelle Aquitaine : une en Limousin et deux en Aquitaine. Les élus seront vigilants sur ce dossier car plusieurs intermittents sont également concernés.

La direction souhaiterait ouvrir la tranche de 8h50 avec un teasing du présentateur de 9h50 le matin.

– Projet de nouveaux modules

Ils reviendraient sur d’anciennes séries télévisées tournées dans la région (Le pain noir en Limousin, Etranger d’où viens-tu ? au Pays basque ou Jacquou le croquant en Dordogne) avec un retour dans les villages, interviews des réalisateurs de l’époque…

– Projet d’un 26 minutes quotidien : avec une réexposition de l’info en valorisant les richesses territoriales. Magazine avec une partie en plateau et une partie sujet. Un décorateur et un réalisateur travaillent à l’aménagement du studio 4 à Bordeaux dans la perspective d’accueillir plusieurs émissions dans ce même studio : ce nouveau magazine, les soirées électorales des législatives…

– Travail en cours sur l’émission Péché Gourmand car l’audience est en baisse

Un travail va être fait au niveau des rédactions pour couvrir tous les territoires et surtout ceux abandonnés des services publics et même des petits commerces

– Documentaires : rester à 30 films par an

– Projet d’élargir le festival Doc d’ici à Bordeaux après Poitiers et Limoges

– Partenariat en cours : Léa Miguel, actrice de la série Un Village Français, participera à 40 Facebook live dans 40 villages

– Projet de COM avec la région pour la captation de spectacles vivants

– Une boîte mail boîte à idée est ouverte jusqu’au 1er mars pour déposer des contributions (éditoriales ou autres). La direction s’engage à répondre à chaque personne participant.

– PAE ou émissions spéciales :

– 25 février : salon de l’agriculture dans le créneau de rediffusion des Carnets de Julie

– En mai : les 30 ans du Futuroscope

– En juin : les législatives

– 2 juillet : inauguration de la LGV Bordeaux – Paris avec France 3 Paris Île de France et France 3 Centre. Une demande de prime a été faite pour 2h04 de direct

– 12 juillet : soirée d’ouverture du festival des Francofolies de La Rochelle sur une ou plusieurs antennes

 

– Mise en place des ateliers des locales en vue de l’évolution des éditions locales

Le but des ateliers est d’établir un bilan des situations actuelles et de faire des préconisations. Les échanges auront lieu du 6 au 17 mars, le recueil des questions et des préconisations aura lieu du 15 au 30 mai et l’arbitrage du 20 au 26 juin. Tous les sujets peuvent être abordés : diffusion, écriture web… La synthèse des travaux sera rédigée à 3 par Laurence Mayerfeld, le rédacteur en chef et le-la rédacteur-trice en chef adjoint-e de chacune des locales.

– Carnets de vol et Signes du toro : Laurence Mayerfeld s’en remet à Carlos Bélinchon car c’est lui qui pilote ces deux magazines.

– Cap Sud-Ouest : l’émission suit son cours et ne sera plus diffusée en Occitanie à partir de septembre

Nous espérons que ces projets verront véritablement le jour sur nos antennes et nous seront vigilants au respect des conditions de travail et du bien-être des salariés.

 

EVOLUTION DE L’INDEMNITE MOBILITE DES PERSONNELS NON PERMANENTS

Olivier Godard présente les nouveautés 2017 concernant les frais de mission des salariés. Une réforme décidée sans avoir été discutée avec les organisations syndicales et représentants du personnel et l’on comprend pourquoi : cette réforme est un coup de poignard dans le dos des salariés précaires.

Il existe désormais deux types de prise en charge : les titulaires seront mieux défrayés que les CDD. Une discrimination pure et simple mais visiblement assumée.

Ainsi, quel que soit le lieu de travail du CDD, le repas du soir ne sera plus pris en charge Ce sera donc 35€ au forfait et 74€ à la facture.

Le DRH insiste sur la différence à faire entre indemnités et frais de mission. Les indemnités sont versées lorsqu’un CDD signe un contrat de travail en dehors de sa région de résidence et l’oblige à un découcher. Les frais de mission concernent les « missions dans le cadre d’un contrat de travail ».

Vous habitez Bordeaux et vous avez un contrat de travail à Montpellier : indemnités. Si dans le cadre de ce contrat, on vous envoie faire un reportage à Toulouse : frais de mission.

Mais à la question d’une élue CGT, assistante de locale, le DRH est resté sans voix : « comment faites-vous Monsieur le DRH, pour verser ces indemnités quand les logiciels sont paramétrés pour valider uniquement des frais de mission? » Pas de réponse, embarras…

Il semblerait toutefois que dans la nuit du 1er au 2 février, le logiciel Ulysse ait été modifié.Tous les syndicats sont vent debout contre cette réforme imposée, d’autant plus que la CCE n’a pas été informé.

L’ensemble des élu-e-s ont adopté à l’unanimité une motion :

MOTION du CE pôle Sud-Ouest

La direction du réseau de France 3 n’a visiblement pas de chantier plus urgent que de s’attaquer aux salariés les plus fragiles de l’entreprise : les non-permanents.

Désormais, pour venir travailler dans une antenne, ils devront en être de leur poche pour se loger et pour se nourrir.

Alors qu’un salarié permanent en frais de mission peut prétendre à un remboursement de 120 à 153 € par jour selon les villes, les salariés non-permanents qui vont travailler dans une zone différente de leur lieu de résidence n’auront droit en tout et pour tout qu’à 74€ pour payer l’hôtel, le petit-déjeuner et leurs repas. (35€ au forfait).

Les élus du CE pôle Sud-Ouest dénoncent vivement cette règle discriminatoire et punitive, qui vise à faire des économies sur le dos des plus fragiles. Cette politique aura des conséquences désastreuses sur le vivier des non-permanents et à terme sur l’activité.

Les CE régionaux sont informés de la mise en place d’une nouvelle procédure alors même que le CCE ne l’a pas été, ce qui est une entrave.

Enfin, compte tenu de la réunion de saisine qui aura lieu le 6 février, les élus exigent le report de l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles dans l’attente des discussions.

Adopté à l’unanimité des élus.Les Organisation Syndicales CFDT, CGT, FO, SNJ et SUD s’associent.

Toulouse, le 31 janvier 2017

 

 

BUDGET PREVISIONNEL DU CE 2017

Les élus Cgt ont présenté le budget prévisionnel du CE pour 2017. En ce qui concerne les Activités Sociales et Culturelles du CE, les mêmes enveloppes qu’en 2016 ont été reconduites pour chaque antenne + une enveloppe exceptionnelle supplémentaire. En effet, du fait de l’incertitude du devenir des CE de pôle, les élus ont décidé d’utiliser une grande partie des réserves budgétaires pour financer un projet de voyage supplémentaire dans chacune des antennes.

Les budgets sont différents entre antenne du fait des différences de nombre d’ayants droits et des reliquats non consommés en 2016. Le budget total des activités sociales 2017 du Comité d’Etablissement est de 708 000 € contre 495000€ en 2016 :

Poitiers : 95 000 €

Toulouse : 183 000 €

Limoges : 114 000 €

Bordeaux : 207 000 €

Montpellier : 109 000 €

Par ailleurs, un plan d’investissement de 57000€ sur les biens du CE a été présenté. Alimenté (en partie) par le produit des locations il permet chaque année de rénover les biens du CE.

Le budget prévisionnel des ASC 2017 a été adopté par 12 voix et 1 abstention (1 cfdt).

 

Le budget de fonctionnement du CE 2017 s’élève à 112 500 €.
Il comprend la poursuite du déploiement du nouveau système de gestion du CE et des terminaux de paiement électronique, les frais de formation des élus, les frais de fonctionnement des élus, des commissions, du bureau ainsi que les frais de fonctionnement des biens du CE (30% du budget).

Le budget de fonctionnement 2017 a été adopté par 10 voix et 3 abstentions (Snj, Cfdt)

Les comptes 2016 du CE seront adoptés durant le premier semestre 2017.

 

DESIGNATION D’UN NOUVEAU REPRESENTANT DU CE AU CI-ORTF ET DU NOUVEAU TRESORIER DE LA COMMISSION DES ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES DE LANGUEDOC-ROUSSILLON

Patrick Mauduit est désigné représentant du CE au CI-ORTF par 9 avis positifs et 4 abstentions.

Céline Llambrich est désignée trésorière des ASC de l’antenne Languedoc-Roussillon par 9 avis positifs et 4 abstentions.

 

SYNTHESE DES RAPPORTS ANNUELS 2015 DES MEDECINS DU TRAVAIL PAR LE DOCTEUR PHILIPPE CASANOVA, MEDECIN COORDINATEUR DE FTV

Le coordinateur de la santé n’est pas coordinateur !

C’est à n’y rien comprendre ! En effet, le docteur Casanova déclare aux élu-e-s du CE qu’il n’est pas le médecin coordinateur de FTV ! Mais qui êtes-vous Monsieur Casanova ?

Du malentendu aux maux non-entendus

De l’aveu même du Dr Casanova, les rapports annuels 2015 des médecins du travail sur le périmètre de l’ex-Pôle Sud-Ouest sont si hétérogènes dans leur présentation que leur lecture et leur exploitation ne permettent pas de produire une synthèse.

Dommage ! On se retrouve donc en possession de 12 rapports (il manque celui de La Rochelle et de Nîmes, sans parler des bureaux excentrés) qui ne permettent pas de dégager une analyse pertinente sur des indicateurs censés éclairer la direction en matière d’actions de prévention pour une politique de santé commune. De plus, pour des raisons obscures, certains médecins refusent de produire ce rapport annuel, pourtant obligatoire !

En conséquence, les élus demandent leur uniformisation et s’adressent au docteur Casanova pour qu’il définisse avec les médecins une méthode commune dont la finalité pourrait permettre l’intensification des visites médicales sur les lieux de travail et de rendre compte, avec plus d’efficacité, de l’état de santé des salariés.

Malheureusement, le docteur Casanova n’étant pas médecin coordinateur mais simple conseiller médical de l’entreprise, il ne pourra pas entreprendre ce travail d’harmonisation. Stupeur dans l’assemblée !

Rassurons-nous, le Dr Casanova a tout de même un avis sur les trois problématiques majeures qui impactent les salariés de FTV : les troubles musculo squelettiques (TMS), les risques psycho sociaux (RPS), et l’exposition aux champs électro magnétiques (sa spécialité).

Philippe Casanova a également exposé les nouvelles dispositions de la loi El Khomri (loi Travail) en matière de médecine du travail qui va se traduire pour le salarié par une visite médicale tous les 5 ans.

Concrètement, la réforme de la santé au travail (loi Travail) va se traduire par une délégation de la visite médicale qui sera dorénavant faite par une infirmière. Cette délégation est censée permettre au médecin d’entreprendre un travail sur la prévention primaire et donc d’être plus présent sur le terrain afin qu’il puisse identifier les problèmes de santé à la source. Objectif louable d’être dans la prévention plutôt que dans le curatif avec aussi, a priori, la possibilité de créer une dynamique qui donnera lieu à des axes de travail avec les CHSCT.

La nouvelle loi Travail, qui est entrée en application le 1er janvier 2017, impose à l’employeur, garant de la santé des salariés, d’intensifier le travail de prévention des accidents et des maladies. Il doit inciter les médecins du travail à intervenir plus souvent sur le terrain professionnel et à aider les salariés frappés d’inaptitude (temporaire ou définitive) à conserver leur emploi par la mise en place de postes de travail adaptés.

Les élu-e-s rappellent que dans une entreprise dotée d’un budget plus qu’insuffisant et une population de salariés vieillissante, la tâche de l’employeur semble compliquée. Mais puisque la loi le spécifie, les CHSCT veilleront à sa bonne application en demandant à l’employeur d’être mieux-disant pour que notre service de santé marche d’une façon cohérente (par exemple avec la nomination d’un vrai coordinateur de la santé au travail !) et que cette dernière réponde très exactement à ce que la loi a prévu en ce qui concerne la santé des salariés.

Prochain CE le 1er mars à Bordeaux

Toulouse, le 3 février 2017

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