COMPTE RENDU CGT DU CE PÔLE SUD-OUEST DU VENDREDI 23 FEVRIER 2018

BILAN DE L’EMPLOI DANS LES REGIONS NOUVELLE AQUITAINE ET OCCITANIE EN 2017

La commission emploi du CE s’est réunie le 9 février. Le compte rendu est à lire ici.

La direction a apporté quelques réponses aux questions de la commission et des élus :

Sur la différence vertigineuse de -11 permanents et -3,2 ETP de non-permanents en Limousin en 2017, Laurence Mayerfeld se veut rassurante. Elle explique qu’il y a eu beaucoup de postes vacants et de maladies (pas toujours remplacés), deux modifications de rattachement de postes à Bordeaux liés à la réorganisation des régions (Délégué Antenne et administrateur d’Antenne), deux postes vacants de journalistes à Brive pourvus seulement début 2018 et le poste de rédacteur en chef adjoint parti à Poitiers qui n’a été remplacé qu’en 2018. Au total cela fait donc 6-7 vacances et 3 transferts de postes. Elle conclue en rappelant que le COM de FTV dit bien « non remplacement d’un poste sur deux ». Il y a donc bien eu des suppressions de postes à Limoges en 2017 mais pas à la hauteur indiquée dans le tableau.

Pour les élus cette explication pose plusieurs problèmes : pourquoi faut-il autant de temps pour remplacer un partant si le besoin est démontré ? Tout le monde sait si le poste devenu vacant est nécessaire ou non à la bonne marche de l’entreprise, alors pourquoi tergiverser ?

 

Sur la « traçabilité » des postes vacants :

Les élus exigent de pouvoir disposer d’une vision claire sur les postes qui ont été supprimés. Il est inacceptable de ne pas avoir cette information. Olivier Godard, DRH du réseau France 3, préfère raisonner en masse salariale, affectée à de l’emploi permanent ou non permanent. Pour les élus peu importe, il est nécessaire de savoir ce que la direction fait des postes devenus vacants : gel ? remplacement par des CDD ? redéploiement ? suppression ? etc.

Après une suspension de séance demandée par la direction, Olivier Montels, directeur du réseau France 3, a lu une déclaration dans laquelle la direction rappelle qu’elle ne souhaite pas traiter des cas particuliers en CE, mais que la commission aura des réponses après le CE. Ça tombe bien, la commission et les élus ne demandent pas autre chose depuis des années ! Et nous avons effectivement reçu la liste des postes vacants à l’issue du CE.

 

Sur le motif de 3 licenciements :

Sans surprise, la direction ne souhaite pas donner le motif du licenciement de 3 salariés (directeur de pôle, délégué régional et rédacteur en chef).  Olivier Godard dit seulement que ce n’est pas pour motif économique. Les élus espèrent que ce n’est pas pour insuffisance professionnelle…

 

Sur la non application du contrat de génération pour certains salariés :

Même s’il y a du progrès par rapport à l’ancien accord, certains salariés se voient encore refuser d’accéder au dispositif. Ainsi, les scriptes de Toulouse et Montpellier qui sont demandeuses, continuent de se voir refuser le droit à la semaine de 4 jours ! La situation pourra être réexaminée à Montpellier lorsque la demandeuse reviendra de son arrêt de travail. Et à Toulouse, le chef de centre qui s’est engagé à répondre aux demandes de précisions de la salariée doit le faire.

 

BUDGET 2018 DES DIRECTIONS REGIONALES OCCITANIE ET NOUVELLE AQUITAINE

Le Directeur financier de Nouvelle Aquitaine a rappelé le contexte global : une baisse des recettes de 50 millions d’euros. Il faut donc gérer une baisse des dépenses. La CGT fait remarquer que la répartition des efforts reste à vérifier car il est à craindre que ce qui était prévu sur les rédactions nationales ne se répercute sur le réseau régional. Le directeur du réseau s’en défend mais en l’état nous n’avons pas les moyens de vérifier cette information.

L’objectif d’économie d’ETP sur FTV est de -170 ETP en 2018 par rapport à 2017, la masse salariale va évoluer de 904 Millions à 909 Millions.

 

Nouvelle Aquitaine

En Nouvelle Aquitaine, le glissement de la masse salariale sera de +1,2% mais il faudra passer de 438 ETP en 2017 à 427,7 ETP pour 2018. Un effort très conséquent mais la direction se veut rassurante en expliquant qu’il n’y a pas d’effort massif à réaliser car l’effort a déjà été en grande partie réalisé en 2017. La CGT fait remarquer que pour une région qui va porter un projet de chaîne régionale, cet effort anticipé est très malvenu.

La direction précise toutefois que pour NAqTV, des ETP supplémentaires seront redéployés, mutualisés ou détachés du réseau régional voire d’ailleurs à France Télévisions. Et ils seront neutralisés, donc ils ne compteront pas dans l’objectif des 427,7 ETP notifiés pour la région Nouvelle Aquitaine. Sur les postes gelés, la direction, tout en maintenant ses objectifs, n’exclut pas de les pourvoir y compris par redéploiement.

Le COM avec la Région est inscrit dans le budget 2018. Les droits de tirage sur la filière de production sont en augmentation car il y aura plus de coproductions pour NAqTV.

 

Occitanie

Sur les charges de personnels, le budget reste stable : 317,3 ETP en 2017, il faudrait en supprimer 3 en 2018, soit un effort de – 0,95%. En réalité il pourrait être bien plus important car  pour toute requalification à temps plein, la région Occitanie devra supprimer un ETP ailleurs.

Au budget, la hausse sensible de la masse salariale des permanents (+700k€) est compensée par une baisse de 700k€ sur les non permanents. La direction explique que c’est principalement dû à des comblements en cours.

Les productions exécutives augmentent de 100 000 euros notamment pour les matinales. A noter également une augmentation budgétaire de 150 000 euros liée aux obligations Vigipirate.

Le droit de tirage des équipes légères est en baisse sur les PAE et Carnets de vol. Le coût des matches de rugby est maintenant aussi réparti sur NAqTV alors qu’avant il était uniquement supporté par l’Occitanie.

Quid du poste d’assistante d’émission prêté par Occitanie sur la Matinale de Nouvelle Aquitaine ? Pour l’instant la question n’est pas tranchée…

En moyenne, chacune des antennes d’Occitanie et de Nouvelle Aquitaine diffusera 1100 heures de programmes, ce qui est une augmentation de 13,2% en moyenne, hors NAq TV.

 

NAqTV : POINT D’ETAPE SUR LES ATELIERS « CONTENU », « DIFFUSION » ET « TECHNIQUE » DU PROJET DE CHAÎNE REGIONALE DE PLEIN EXERCICE EN NOUVELLE AQUITAINE

Pour la direction, la première phase des ateliers s’est bien déroulée avec une forte participation des salariés. Cela dénote un intérêt ou au moins une certaine curiosité pour le projet. Beaucoup de questions sont encore en suspens pour les salariés qui ont un niveau de connaissance du projet assez disparate. A ce titre, la direction devrait diffuser une « FAQ » pour tenter de répondre au plus grand nombre. Une adresse mail dédiée au projet permet aussi à chacun de poser ses questions ou de faire des propositions de contenus (une vingtaine de projets reçus à ce jour).

La direction s’est étonnée de la récurrence dans les échanges de la question de l’organisation du travail pour les salariés. Pour la CGT, cela est symptomatique du dogme de l’ETP qui impacte la vie professionnelle quotidienne des salariés. C’est très clairement un frein à la créativité qu’il va falloir dépasser pour investir l’espace de NAqTV. Le directeur du Réseau Régional, Olivier Montels, est d’accord avec ce constat. Mais il garde espoir que la réforme des régions redonne un sens éditorial à notre travail.

La CGT fait remarquer que France 3 Nouvelle Aquitaine représente deux fois France 3 Corse Via Stella, tant en ETP qu’en budget. Pourquoi ne pourrait-on pas faire une chaîne de plein exercice comme eux ? La problématique des marges de manœuvre est la clef. Si l’on peut dégager de la ressource sur les régies en journée il est par exemple moins évident de le faire sur l’information : de quelle marge disposons-nous alors que nous produisons déjà 3 JT midi, 3 JT soir, 3 Soir 3 et 5 locales par jour ?

La directrice de Nouvelle Aquitaine rappelle qu’elle a l’ambition de lancer un JT soir Nouvelle Aquitaine mais qu’elle veut prendre le temps de le construire, tant sur le fond de l’écriture que sur sa forme. Et avec bien sûr la question des moyens et de la coordination. La question de l’avenir du Soir 3 régional pourrait être la base pour dégager des moyens dédiés à ce nouveau JT.

L’appel d’offres technique est en cours ainsi que le conventionnement de la future chaîne auprès du CSA. L’aménagement des locaux dédiés à la diffusion de NAqTV (espace technique et espace de travail pour les personnels antenne) est toujours en réflexion. L’idée est que les personnels intervenant sur la diffusion soient au plus près du système de diffusion.

Le 26 février démarre la négociation d’un accord d’expérimentation qui devrait permettre de tester en conditions opérationnelles de nouvelles pratiques professionnelles avec les outils dits du numériques (iPhone, OSMO, applications…) pour fabriquer du contenu dédié à NAqTV.

La direction a rappelé certains principes clés dont celui du le volontariat. Après la négociation et en fonction de ce que permettra l’accord conclu, la direction fera un appel aux volontaires. Après ce recensement, une analyse sera faite service par service pour voir comment dégager les personnes volontaires. Pour éviter une trop grande complexité de planification, cette mise à disposition pour NAqTV pourrait se faire à mi-temps.

A noter qu’en absence d’accord d’expérimentation, NAqTV se résumera à un tuyau de rediffusion de programmes régionaux, ce qui, pour la CGT, serait clairement un échec du projet. Et il faut bien être conscient que dans le contexte de profonde réforme de l’audiovisuel public à venir, ce qui va sortir de cette négociation sera scruté de toute part, aussi bien en interne qu’en externe du côté des ministères : France Télévisions et ses salariés sont-ils capables d’investir les nouveaux espaces du numérique ? L’enjeu est de taille. La CGT a bien l’intention de négocier une évolution maîtrisée des métiers (conformément à ses orientations) mais en étant très vigilante sur le niveau de l’emploi.

 

APPEL D’OFFRES METEO

L’appel d’offres est en cours. Il concerne tout le réseau France 3. Deux sociétés (dont Météo France) ont répondu. Leurs propositions ont été remises le 5 février et sont en cours d’examen. La notification d’attribution sera faite le 2 avril.

L’appel d’offres a pour but de livrer les données afin de réaliser nos bulletins météo mais aussi de pouvoir, si les directions régionales le souhaitent, de pouvoir être livré d’une météo clef en main, pour tous les supports. En clair, la possibilité d’une externalisation.

Pour la CGT, s’il s’agit d’externaliser pour supprimer des postes, ce sera niet. Toutefois, si la direction est capable de présenter un projet éditorial qui intègrerait les personnels CDI et CDD actuellement dédiés à la fabrication des météos et que ces personnels sont volontaires, cela peut s’étudier.

Les directions de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie précisent que ce type de projet n’est pas encore d’actualité pour elles mais que l’idée n’est pas écartée, en précisant que cela ne pourra se faire que si les personnels sont volontaires.

 

REFORME DE LA FILIERE DE PRODUCTION

Point traité l’après-midi en présence d’Yves Dumond, directeur de la Direction des opérations, et de Cécile Lefèvre, DRH du Siège, après la réunion des CHSCT de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine le matin pour rendre leur avis (à lire ici et ici).

Yves Dumond se veut une fois de plus rassurant : la direction n’est pas indifférente aux remontées des salariés : « on veut associer et rassurer les collaborateurs. Ce projet n’est pas une remise en cause de la qualité du travail. Chacun a fait ce qu’il pouvait dans une organisation qui est arrivée au bout. Il faut s’adapter aux nouveaux besoins de l’entreprise. Chacun trouvera sa place, ici ou ailleurs. Les négociations se poursuivent avec les organisations syndicales. On a reformulé certains points qui ne semblaient pas clairs. On a avancé sur bon nombre de sujets. »

La campagne des entretiens annuels est ouverte. La direction rappelle que les entretiens professionnels sont l’occasion de parler des souhaits de mobilité. Contrairement aux entretiens annuels qui sont menés par le responsable hiérarchique, les entretiens professionnels sont menés par la filière RH. Ce sera l’occasion pour les nouveaux RH de rencontrer les salariés de la filière.

Finalement, la direction a décidé qu’il n’y aurait pas d’avenant au contrat de travail pour les salariés des régions qui refuseront la mobilité, « parce que ça inquiète les salariés » dit Cécile Lefèvre. Mais tout comme les chargés et directeurs de production qui ont été transférés à la PGA lors d’une précédente réforme, le rattachement à la filière mentionné sur le contrat sera caduque de fait, puisque l’entité « filière production » est dissoute par le projet. Mais l’affectation au site régional demeurera.

En 2016 le nombre de sites d’opérations vidéo mobile (hors Midi en France) a été quasiment le double qu’en 2017. Selon Yves Dumond, cette chute est principalement due au changement de financement dans les régions des spectacles vivants. Il y a également eu une diminution des contrats sportifs (Coupe de la ligue et Coupe de France). L’activité régionale perdue est remplacée par des émissions de flux. Aujourd’hui nous sommes à 50-70% de notre capacité sur le flux. Le Franay est ainsi devenu une véritable variable d’ajustement pour l’activité vidéo mobile. Les salariés préfèreraient que la direction des opérations conquiert de nouveaux marchés, notamment en région !

Yves Dumond annonce que le « hub » parisien qui accueillera les cars de vidéo mobile a été identifié et que l’annonce sera faite prochainement. Un groupe de travail dédié, comprenant les chefs de car sera lancé.

A l’une des questions de l’IC-CHSCT, la direction a répondu que « Les contrats des non permanents seront établis sur le lieu d’affectation cible des postes pour lesquels ils seront conclus. » Cependant, par exemple pour les cadres à la production, si cela fait moins de frais de mission, le CDD concerné pourra tout de même travailler à distance dans sa région comme cela se pratique déjà.

14 groupes de travail seront constitués. La liste nous a déjà été promise lors du dernier CE, mais sans résultat jusque-là… Chaque groupe sera composé de deux rapporteurs qui choisiront les autres membres (3-4 référents + des spécialistes ponctuels). La direction promet de veiller à l’équilibre de la composition des groupes et s’engage à faire des retours réguliers des travaux des groupes de travail aux élus. Cécile Lefèvre ajoute que le recueil de l’avis n’arrêtera pas les échanges, ils reviendront devant les CE en avril, mai et juin.

Le groupe de travail sur la planification a déjà rendu un certain nombre de travaux. 1er retour prévu fin mars-début avril. Pour Yves Dumond, ce qui compte ce n’est pas l’endroit où est faite la planification, mais les personnels qui ont la connaissance de l’activité. Ainsi, la planification pourra se faire de n’importe où. « Il faut juste avoir une vision d’ensemble. Les outils vont nous le permettre ». Selon lui PLANIF est très puissant et peut répondre aux besoins des utilisateurs. Il pourra s’adapter quand la future organisation aura été déterminée.

Le site de la filière à Bordeaux accuse 7 postes vacants. Pour Yves Dumond la post production sera dimensionnée en fonction du schéma cible du projet (c’est-à-dire transformation d’un poste de monteur en responsable technique son) et les besoins des autres activités sont comblés par du recours CDD, surtout en fiction dans l’attente du résultat de la négociation de juillet (arbitrage du nombre de fictions tournées par les équipes de la filière en 2019). Il assure que « tout besoin sera remplacé par du CDD ». Les élus préfèreraient que ce soit en CDI ! Vu le niveau d’activité, il y a de quoi faire ! Encore une fois la direction joue petit bras. Comment développer nos moyens internes de fabrication dans ces conditions ? De plus, le non remplacement du 4e poste de monteur à Bordeaux n’a aucune logique et sera farouchement combattu ! Car il est nécessaire à Bordeaux de combler le poste de monteur ET de créer un poste de responsable son.

Les salariés dont le poste évolue (les responsables de bureaux d’ordres notamment) devront bien repostuler sur leur poste. Mais Cécile Lefèvre assure qu’ils ont toutes les chances d’avoir le poste. Et si ce n’est pas le cas, ce sera l’occasion de faire le point sur leurs compétences et de les réorienter si besoin. Comme lors de la réorganisation du réseau France 3 le 1er janvier 2017 ou celle de la filière RH du Siège, la direction n’exclut pas, encore une fois, de créer des postes non prévus dans la cible. Yves Dumond ajoute que cette bourse à l’emploi « c’est très positif, ça va redonner du punch à chacun. Il va y avoir beaucoup d’opportunités. Pour les plus fragiles il y aura une attention particulière ». Cette situation peut toutefois être très anxiogène pour les personnes concernées !

Le projet prévoit la création de deux sous directions : la direction de la commande client et la direction de la performance. La 1ère aura en charge l’exécution de la prestation, tandis que la seconde sera centrée sur la satisfaction client et le suivi du plan de charge. Selon la direction, il est préférable que ce soit géré par une entité indépendante du client et de l’exercice de l’activité. C’était aussi une demande de nos clients externes et internes que nous puissions proposer un suivi renforcé plus approfondi du devis et des besoins.

Les élus du CE rendront leur avis sur le projet de réorganisation de la filière le mois prochain.

Olivier Montels profite de ce point pour saluer les équipes de la filière qui ont contribué à la fabrication du documentaire « En équilibre », co-produit par France 3 Occitanie, qui a reçu le FIPA d’or 2018 du documentaire. Les élus font remarquer que ce serait bien de nommer les salariés, et en particulier le ou la monteur-se dans la communication de la direction…

La CGT a posé la question sur un appel d’offres sur le maquillage qui aurait été lancé et qu’aurait remporté le prestataire Métamorphose, sur le réseau régional et le feuilleton de Montpellier. Démenti de la direction du réseau régional et de la direction de la filière. Et sur le feuilleton, Yves Dumond confirme que les HMC (Habillage-Maquillage-Coiffure) seront bien en contrat d’intermittents France Télévisions.

 

BUDGETS PREVISIONNELS DU CE 2018

Activités sociales et culturelles

Le budget est  de 490 000 euros ventilés sur les 5 antennes selon les effectifs de chacune d’elles :

Poitiers : 70 000 €

Toulouse : 130 000 €

Limoges : 80 000 €

Bordeaux : 135 000 €

Montpellier : 75 000 €

 

Il pourrait y avoir une subvention exceptionnelle cette année mais on attend de connaître la date de la fin des mandats et des CE dans leur périmètre actuel pour définir cette somme supplémentaire.

Il faut ajouter le budget d’investissements prévus pour 2018 : 97 000 euros, dont 84 000€ pour la rénovation complète du chalet des Angles. Le reste sera ventilé sur les autres locations pour les travaux courants.

 

Budget de Fonctionnement 2018

102.000€, en baisse de 10.000€ par rapport à 2017 du fait de l’absence de formation des élus cette année. A noter que 2017 a été l’année du passage sur un nouveau système de gestion informatisé du CE, commun à tout le pôle. Les élus du CE remercient d’ailleurs les assistantes du CE pour leur investissement sur le projet.

 

Budget de Restauration de Bordeaux

L’exercice 2017 a été marqué à la fois par une hausse de 1,6% la fréquentation (4.430€) et une hausse du coût de la prestation suite à la renégociation du contrat (+24 centimes par plateau pour un coût annuel de 2.395€).

Le CE avait négocié au préalable une augmentation de 3% de la subvention annuelle pour couvrir ces évolutions. Ainsi, le total des recettes a été 129.002€ pour une charge totale de 128.477€.

En parallèle, le CE a investi sur ses réserves pour l’achat de mobilier extérieur pour équiper la terrasse ainsi qu’un complément de mobilier pour la cafétéria du 1er étage du bâtiment social pour un montant de 4.534€.

A noter enfin que le CE a engagé l’introduction des produits bio (fruits, desserts lactés, légumes) avec le souhait d’une montée en puissance en 2018.

Pour le budget 2018, le CE table sur une stabilisation de la fréquentation. La poursuite du passage en bio pourra occasionner ponctuellement des surcoûts qui pourraient être absorbés par une hausse de la subvention de 1,5%. Ainsi, le total des recettes de restauration en 2018 a été budgété à hauteur de 131.000€ pour un montant de charges équivalent.

Les élus ont adopté ces budgets à l’unanimité par 12 voix sur 12.

 

QUESTIONS DIVERSES

CARENCE DES CDD

La règle juridique des 140 jours est tombée, mais elle reste pour l’instant encore une règle de gestion. Olivier Godard se lance dans l’euphémisme : il ne s’agit que d’un seuil d’alerte. Les intermittents savent ce qu’il en est réellement : c’est plutôt la fin des contrats ! Sauf nécessité absolue, ce qui est plutôt rare…

La direction a proposé un projet d’accord dit « de réduction de la précarité ». La régression des droits est telle que jusqu’à présent aucune organisation syndicale ne l’a signé. La communication de la direction du 19 février à ce sujet est assez incroyable : pas une seule fois il n’est fait mention des seuils de collaboration imposés chaque année (80 jours pour les intermittents, 120 jours pour les occasionnels). Seuil auxquels il sera possible de déroger après accord du chef de service et des services RH.

 

JT LANGUEDOC-ROUSSILLON

L’étude qualitative sur les JT de France 3 Languedoc Roussillon (en baisse d’audience) a été menée par IPSOS et la direction des études de FTV auprès d’un panel représentatif de la population.

Si la réponse des téléspectateurs est claire sur ce qu’ils veulent voir dans un JT, l’étude n’explique pas pourquoi ils ne regardent pas France 3 Languedoc Roussillon.

 

LE NOUVEL HABILLAGE ET LES LOCALES

Suite à un courrier de la CGT, la direction du réseau France 3 a accepté de réfléchir à l’identification des éditions locales. Il y a urgence puisqu’en Poitou-Charentes, le rédacteur en chef a décidé de supprimer purement et simplement les jingles et l’habillage de la locale de La Rochelle !

Laurence Mayerfeld pense que ce serait une erreur de revenir en arrière pour La Rochelle : elle fait remarquer que la locale est diffusée sur le même périmètre que les JT régional. Elle veut se donner le temps d’observer les audiences car le programme Poitou-Charentes est aujourd’hui celui qui subit la plus belle remontée. « On travaille pour des téléspectateurs et on va donc se donner le temps d’observer 15 jours ou 3 semaines de plus, car on passe tout de même de 12% à 22% ».

Par ailleurs, les éditions en langue régionale (sous-titrées) ont été oubliées dans les nouveaux habillages. Carlos Bélinchon promet que la direction artistique y travaille mais précise que le problème ne se pose pas partout. Par exemple, nos collègues Bretons seraient pleinement satisfaits du sous-titrage à gauche.

Les élus en profitent pour demander à la direction un monitoring vidéo dédié pour ces locales qui doivent faire du sous-titrage, afin d’assurer un meilleur confort de travail aux salariés. Olivier Godard promet de faire remonter la demande à Laurent Lemaire, directeur technique du réseau France 3.

 

COMPETENCES COMPLEMENTAIRES

Le recensement des pratiques de compétences complémentaires pour les PTA du réseau France 3 entre 2013 et aujourd’hui est enfin terminé ; le central a envoyé une validation aux régions ce 23 février.

Ce rétroactif passera sur la paye de mars. Les salariés recevront un courrier individuel, puis les élus DP seront informés de la liste des salariés concernés.

Une commission de suivi de l’accord compétences complémentaires pourrait être réunie en mars-avril.

La phase suivante sera le recensement des besoins de chaque antenne, puis un appel à candidatures sera fait pour trouver des volontaires. Ce sont eux qui pourront pratiquer, après formation, les compétences complémentaires recensées dans l’accord.

Les élus préviennent la direction : cet accord est une sorte d’accord d’expérimentation, mais certains chefs de centre le minimisent (par exemple la CC « infographie ») et cela pourrait bloquer la suite de l’expérimentation, voire créer les conditions d’un arrêt. Olivier Godard répond qu’il est de l’avis des élus : « Notre idée n’est pas de faire les choses a minima ».

 

Prochaine réunion le 22 mars à Bordeaux.

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