Compte rendu CGT du Comité de salaires Aquitaine

 

Ce mardi  7 novembre 2016, s’est tenu le comité salaires d’Aquitaine.

N’ont pu être évoqués que le cas des salariés qui ont accepté que leurs données personnelles soient communiquées. Une restriction très (trop) contraignante. La direction n’a voulu communiquer ni le nom des salariés pour lesquels elle envisage une mesure, ni le montant de l’enveloppe. Mais elle nous a informés que le nombre de mesures serait légèrement supérieur à celui de l’an dernier. Elle a accepté de nous révéler également qu’un seul PTA n’a pas été augmenté depuis 2012 (mais n’a pas donné son accord). 8 journalistes (dont un n’a pas donné son accord)

La direction a procédé à son analyse. En fonction de ce qui sera dit au cours de ce comité de salaires, les lignes pourront être bougées mais l’enveloppe est très réduite et ce sera en procédant à un réajustement (en défaveur de mesures envisagées)

Le RRH aimerait que, dans le formulaire de l’entretien annuel, une case indique quand le salarié n’a pas été augmenté depuis plus de 4 ans.

Pour les PTA dans ce cas, l’employeur doit recevoir le salarié et se justifier. Une mesure automatique intervient au bout de 5 ans. Ce n’est pas valable pour les journalistes.

Les mesures arrêtées passeront sur la fiche de paie de novembre dans la mesure du possible.

 

Les élus ont fait cette déclaration :

Malgré les efforts de tous les syndicats, trop peu de salariés ont autorisé la communication de leurs données personnelles :

17 sur 126 chez les PTA (13,49%),  19 sur 77 chez les journalistes : (24,67%).

Des données bien trop partielles pour permettre un travail correct et complet. La CGT continue à réclamer le retour au système antérieur. A défaut, elle propose que la direction délivre, en mains propres, le courrier informant les salariés de la nécessité de donner leur accord et recueille systématiquement leur signature.

En ce qui concerne la réunion de ce jour, malgré les informations ténues en notre possession, trois critères nous semblent primordiaux:

1°) le genre : selon la dernière étude de l’Union Européenne (octobre 2017) les femmes en France gagnent 15,8 % de moins que les hommes en moyenne horaire, 19% en tenant compte des temps partiels dont on sait qu’ils touchent principalement ces dernières. La CGT demande que la direction se penche particulièrement sur le cas des femmes salariées.

2°) la date de la dernière mesure : nous défendrons les salariés qui n’ont pas été augmentés depuis plus de 4 ans

3°) les journalistes exerçant régulièrement sur le web. Nous estimons qu’il s’agit d’une spécialité que l’entreprise doit valoriser si elle veut s’adapter aux nouveaux outils et nouvelles pratiques.

En croisant ces critères et en les appliquant au 13,49% de cas chez les PTA,  24,67% chez les journalistes, nous attirons votre attention sur les noms suivants (et tout particulièrement ceux en gras) :

…par souci de confidentialité, nous les avons effacés de ce compte rendu (mais ils se reconnaîtront)

La direction nous a répondu que le genre faisait partie de ses critères mais FTV est assez vertueuse en la matière et les écarts de salaires sont inférieurs aux chiffres que nous avons annoncés. Pour autant, aucune enveloppe de rattrapage n’a été décidée cette année. L’investissement du salarié est également un élément (la pratique régulière du web en est un exemple).

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