La réunion s’est tenue en présentiel 

• pour la direction : Xavier Riboulet (directeur régional), Audrey Guidez (DRH) et Florence Folléa (RRH en visioconférence).
• pour les élus : Sabrina Corrieri, Boris Chague, Hélène Chauwin, Elise Daycard, Hervé Morin, Nathalie Pinard de Puyjoulon.

 

La nouvelle DRH, qui a déjà  rencontré la secrétaire de l’IP, rappelle la nécessité de trouver des solutions plutôt que d’avoir des rapports tendus, en faisant allusion à la dernière IP du 28 septembre. “Vous êtes des partenaires sociaux, donc il faut avancer ensemble. L’objectif c’est qu’on s’apporte les uns les autres”, affirme-elle. 

 

Les élus lisent une lettre ouverte qu’ils avaient antérieurement rédigée 

 

Lettre ouverte des RP d’Aquitaine :

 Depuis neuf mois, le dialogue social s’est dégradé en Aquitaine et les instances se déroulent dans une atmosphère tendue, à la limite du supportable. 

Certes, le service RH était décimé. Certes, Noa, chaîne de plein exercice menée à moyens constants et l’augmentation du temps d‘antenne  ont accentué la charge de travail des cadres, des salariés et par voie de conséquence des élus. 

Pourtant, il est illégal que les salariés ne disposent d’aucun relevé de conclusion depuis février. 

Il n’est pas normal que les élus ne disposent d’aucun document leur permettant de préparer les réunions. 

Il n’est pas acceptable qu’un DR s’emporte en pleine réunion et hurle sur la secrétaire de l’instance. 

La raison de cette explosion ? 

Les RP avaient fait la proposition d’ateliers rassemblant monteurs et journalistes pour qu’ensemble, ils se mettent d’accord sur les activités compatibles avec le montage à distance, le télé montage questionnant l’essence même de ces deux métiers en télévision. 

Cette proposition avait semblé intéresser Delphine Ernotte lors de sa venue à Bordeaux. Notre direction ne l’a pas retenue. 

A défaut d’arguments, le DR a déversé sa colère sur les élus puis a coupé sa caméra jusqu’à la fin de la réunion. 

Les élus n’accepteront plus de tels dérapages. Ils demandent à être respectés dans leur rôle de partenaires du dialogue social. 

Après cette instance d’octobre, ils refuseront de siéger tant que la direction n’aura pas publié ces relevés de conclusions. 

 

Sur l’absence de relevés de conclusions depuis plusieurs mois, la DRH déclare qu’ils sont en cours de rédaction et que les salariés les auront d’ici l’instance du mois prochain. Elle ajoute que la dernière IP n’était pas constructive : “Peu importe le qui ou le comment. Ce n’est pas le sujet”, dit-elle, il faut échanger dans le respect des uns et des autres. Le DR regrette de s’être emporté mais il y avait des raisons, affirme t-il. Selon lui, les membres de la direction se sont sentis agressés par les représentants de proximité. Ces derniers s’en étonnent…

 

S’ensuit un débat plus constructif sur la mise en place du télétravail.

 

La direction accepte l’idée de réunions interprofessionnelles et propose un bilan sur le télétravail avant la fin de l’année. La DRH évoque deux axes : l’individuel (les difficultés et les choses positives vécues par le salarié) et le collectif. Les élus demandent  un suivi régulier. Le manager peut faire remonter les incidents. 

Les élus suggèrent que les chefs d’édition pourraient aussi faire remonter les difficultés éventuelles dans la fabrication des Journaux télévisés. Ils demandent la liste des salariés pour pouvoir communiquer avec eux.

La DRH estime que le télétravail est une nouvelle organisation du travail qu’il faudra faire évoluer. Elle accepte de dresser un bilan en fin d’année lors de l’IP de décembre sur ce qui a fonctionné ou non.

 

Point 1 : absentéisme

Le projet de la direction a évolué. La Nouvelle-Aquitaine est région pilote pour une étude nationale sur l’absentéisme dans le réseau. Mais la direction d’Aquitaine met aussi en place, en parallèle, une étude en urgence suite à la demande des élus.

 

Pour cette dernière, le cabinet Ayming spécialisé QVT et absentéisme a été retenu. L’étude porte sur les métiers de journaliste et monteur mais est élargie à la Nouvelle-Aquitaine. Le cabinet va mener des entretiens collectifs et/ou individuels à Bordeaux, mais aussi pour comparaison à Limoges et Poitiers.  

L’objectif est de faire un diagnostic sur l’absentéisme en repérant les facteurs à travers les chiffres et des entretiens. Puis des actions ciblées seront identifiées et priorisées dans  un plan d’action. 

Le 18 octobre aura lieu une réunion de travail pour établir le cadre de la mise en œuvre de l’étude. Puis deux réunions se tiendront pour élaborer les plans d’actions fin novembre ou début décembre. 

il y 6 grandes familles de facteurs à investiguer :Projet d’entreprise, gestion RH, Facteurs extérieurs à l’entreprise, la santé/sécurité, les relations de travail et l’organisation du travail.  

LA DRH rappelle que l’anonymat sera garanti aux salariés qui seront entendus

 

Les élus insistent sur leur attente d’un outil d’évaluation de la charge de travail applicable à l’ensemble des métiers. 

 

Point 2 : restitution de la visite à Bordeaux (travaux à la Fabrique)

Le 4 octobre dans la matinée, le responsable des IMG, Jérôme Bourdy et la secrétaire de l’Instance ont visité le bâtiment A,  en particulier, le 1er étage en plein travaux de câblage. Ils ont également visité le nouveau bureau du responsable technique, de la RAF et de son assistante ainsi que celui, au deuxième étage, des deux salariées de la direction des achats hors programmes. 

Concernant le re câblage, la secrétaire de l’IP fait remonter l’incompréhension persistante des salariés sur la raison de ces travaux et les incohérences qu’ils ont pu relever. Elle rapporte la satisfaction des salariées des achats hors programme. Le coup de peinture et le nettoyage ont fait leur effet. 

 

Point 3 : point sur l’avancement du plan d’action Fabrique. 

En présence d’Arnaud Ségur RRH de la Fabrique, Laurence Grandrémy, Directrice déléguée du centre d’exploitation Sud, Sébastien Grandsire directeur délégué post production et de Jérôme Bourdy responsable IMG

 

• Sur la post prod 

Le renouvellement des équipements et le câblage sont terminés. Depuis le 5 octobre, le montage son et le mixage sont opérationnels. Reste les finitions (comme l’aménagement de l’estrade derrière la console de mixage : un nouveau lino sera posé sur le sol, un canapé déjà commandé y  sera installé)

Dans les salles de montage image : les équipements sont raccordés au fur et à mesure. Reste également les finitions et le nettoyage. En support, Philippe Vaidie était sur place du 4 au 6 octobre. Sébastien Grandsire explique que tout le vieux câblage a été retiré, une entreprise spécialisée est passée pour installer le nouveau. Les installations actuelles sont dans une cohérence par rapport aux autres sites. Le process mis en place sera bien écrit et  partagé. Le nouveau mixeur fait l’unanimité et aide grandement à l’installation. Les formations audio et vidéo vont débuter la semaine prochaine

Un chantier est en cours mais l’étude s’avère complexe, celui  des climatisations et le bruit au niveau de l’auditorium de mixage. Jérôme Bourdy a lancé un devis pour un piège à son mais le bruit pourrait venir d’un problème de moteur.  Les deux ventilo-convecteurs seront remplacés par un seul dans les salles de montages image. Dans le bureau du technicien de maintenance et dans la future salle de repos, une climatisation a été installée. En revanche, pour le nouveau bureau de la RAF et de son assistante, c’est techniquement plus compliqué explique le responsable des IMG.   

 

• sur le tournage d’une des fictions en cours, Laurence Grandrémy prend la parole. 

“La meilleure moitié” la série numérique en cours s’étalera sur 17 jours  de tournage. « Tout se passe bien » selon Laurence Grandrémy. « L’équipe est très heureuse de participer à ce projet. La production est ravie de travailler avec notre équipe« . Elle estime que le projet est transmetteur de savoir-faire avec des équipes jeunes et que c’est très satisfaisant. 

La Directrice déléguée du centre d’exploitation Sud précise que les heures réalisées par les salariés sont identiques à celles d’une fiction classique. Il n’y a pas de débord comme sur Girl Squad d’une part car nous avons sur place un chargé de production maison et d’autre part parce que le directeur de production ne veut pas non plus d’heures supplémentaires. Laurence Grandrémy ira sur place la semaine prochaine. La série s’achève le 3 novembre. Un débrief sera alors effectué à Bordeaux avec tous les collaborateurs bordelais qui ont participé à la série.

Va s’enchaîner la série Louis 28  qui se tournera en région parisienne. L’équipe va évoluer. Selon Laurence Grandrémy, certains ne souhaitaient pas ou ne pouvaient pas y participer. Un seul collaborateur bordelais travaillera sur cette webfiction.

Pour ces deux webfictions, ce n’est pas Bordeaux qui assurera la post prod mais la boite de production, le contrat a été passé ainsi. Les élus CGT le regrettent. 

 

Laurence Grandrémy annonce que trois fictions numériques seront tournées par les collaborateurs de Bordeaux en 2022. Les élus demandent si c’est un engagement ferme,  oui  répond la directrice déléguée. Tous les RP se félicitent de cette très bonne nouvelle pour la Fabrique de Bordeaux. 

 

Une nouvelle réunion Fablab est prévue à Bordeaux courant janvier pour faire le bilan des deux fictions numériques avec tous les intervenants. Les producteurs restent encore sur une conception classique mais la Directrice déléguée du centre d’exploitation Sud indique que le Fablab a permis de faire avancer les choses. 

 

• Concernant la RH, chez les monteurs, Maelys termine la formation théorique le 13 octobre puis elle sera en doublure sur les sites de Lille (jusqu’au 15/11 puis à Nancy jusqu’au 1/12). Jeanne sera en formation INA (“Monteur un métier ») pendant 115 jours, soit jusqu’au 4 mai.

La RH s’était engagée à venir une fois par trimestre sur site. La dernière fois, ça n’a pas été possible, mais la semaine prochaine, Arnaud Ségur et la nouvelle RRH Fabrique, Clara Rojas,  seront présents. Ils assisteront à une réunion de service et ils reviendront en décembre pour rencontrer aussi les équipes de tournage. 

 

Sur les postes vacants : tous ont été pourvus en post prod. Côté équipes de tournage, il reste un poste d’OPS et un poste d’électricien éclairagiste vacants. Il n’y avait pas de réouverture prévue pour ces postes, mais Arnaud Ségur précise qu’avec la perspective de trois nouvelles séries numériques en 2022, cela pourrait laisser espérer le comblement d’un ou deux de ces postes. Les élus s’en réjouissent. Ce serait un signe fort pour les équipes. Ils restent néamoins prudents et attendent de voir si ces postes seront ouverts ou non.

La RAF a eu sa formation à la sensibilisation aux RPS. Une première approche  qui pourrait être élargie à d’autres managers mais sur deux jours, le DRH reconnaît que c’était un peu court et très dense. 

 

Point 4 : point sur l’avancement du plan d’action NoA. Focus sur la situation du service GA/RSCA

 

La formation des gestionnaires d’antenne (GA) est achevée, annonce la direction. Mais le service est une fois de plus en tension.

Un des RSCA (responsable suivi et conduite d’antenne) est à nouveau arrêté. Les élus alertent la direction sur le fait qu’un autre RSCA a fait des semaines de six jours au cours du dernier mois. La direction affirme qu’elle est au courant (ce sont deux semaines de six jours d’affilée ) et veillera à ce que le salarié récupère bien ces jours travaillés. La direction veut comprendre les difficultés qui perdurent. Les élus suggèrent de former de nouveaux CDD à l’UCC GA. Le besoin du service RSCA a été calibré à 4 postes, mais ce dimensionnement s’avère finalement insuffisant. Or, il est impossible de faire monter un salarié en compétence avec l’UCC RSCA, celle-ci n’existe pas. 

En Limousin, des scriptes seraient intéressées pour la fonction de GA. Cela donnerait de la souplesse. D’ici fin 2022, 15 scriptes seront formé(e)s. Ce qui pourrait donner un peu d’air à un métier en tension. L’autre objectif de la direction est d’intéresser les GA statutaires à monter en compétence vers la fonction de RSCA.

La direction a décidé de diffuser les mêmes programmes toute la semaine de 23h à 6h, pour alléger un peu la charge de travail dans le service. Il conviendra de vérifier l’effet réel de cette mesure. 

Concernant les outils informatiques, il y a toujours de gros problèmes avec Argos mais les grilles sont fournies avec trois semaines d’anticipation. En revanche,   le nouveau logiciel Sherlock n’arrivera pas avant 2023, annonce le DR.

Les élus CGT déplorent qu’après trois ans de Noa, les salariés soient toujours piégés par un outil qui ne fonctionne pas alors qu’il est au coeur du réacteur. Ils sont très inquiets de la situation du service et espèrent ne pas avoir à déclencher une nouvelle alerte pour danger grave. 

Le déploiement d’une nouvelle version d’Imédia pourrait simplifier les process mais il faudra l’intégrer aux nouvelles pratiques, ce qui signifie encore de la formation et du temps. 

 

Point 5 : insonorisation des postes météo

L’étude est en cours. Les résultats seront présentés à l‘IP de novembre.

 

Point 6 : RH

Le directeur régional se félicite de la validation directe par le CSE du plan de déménagement de la locale de Pau. Les RP avaient précédemment donné leur avis favorable à l’unanimité. 

Les élus saluent la démarche d’associer les salariés et de répondre au maximum à leurs besoins. Deux regrets cependant : l’absence de parking, et le renouvellement du mobilier mais pas des machines de montage qui buggent régulièrement. La direction précise en avoir conscience et que c’est à l’étude.

L’appel d’offres pour les travaux a été lancé, le choix sera fait dans trois semaines, les travaux débuteront mi-novembre pour une livraison du bâtiment nu en mars et un déménagement prévu mi-mai ou fin mai. 

Concernant le projet de déménagement des bureaux d’Agen (inondés lors des dernières intempéries), les salariés ont été sollicités et ont commencé à proposer des possibilités de relocalisation plus près du centre ville.

 

Sur les heures supplémentaires des CDD ayant travaillé sur plusieurs sites la même semaine : la DRH explique que l’outil de paie fait ses calculs sur un même site. La collecte sur plusieurs sites doit donc se faire manuellement à la fin de la semaine. 

La direction a demandé aux CDD de faire eux-mêmes le calcul sur trois ans. Certains ont été payés mais sans explication ni mention de l’origine du paiement sur leur bulletin de salaire. Pour d’autres, c’est bloqué. Le système reste opaque. 

 

Le poste vacant de monteur à Bordeaux sera publié rapidement. Blandine Belfio est la nouvelle IRH de Bordeaux. Ainsi, l’équipe RH est enfin au complet.

 

Concernant le paiement des primes UCC, la direction affirme que les retards de paiement vont être régularisés et accède à la demande des élus CGT d’une communication récapitulant les actes d’UCC aux salariés concernés.

 

Point 7 : .3NoA

 

Un accord a été signé avec la chambre des métiers pour la promotion de l’émission O boulot 

Le directeur régional annonce la possibilité d’un replay de NoA sur le site de FTV et des émissions de sport sur la plateforme FTV sports. 

Sont à l’étude : 

• un QR code pour une météo élargie à la Nouvelle Aquitaine (25 à 30 températures par ex-régions au lieu de 5 actuellement) sur le site internet 
• un QR code pour obtenir les canaux de NoA.

Depuis quelques jours, un accord avec la préfecture et Atmos permet la diffusion sur France 3 de bulletins sur la qualité de l’air en Nouvelle Aquitaine. Nous pourrons également diffuser les bulletins d’alerte pour les baïnes. 

Les élus demandent un bilan complet NoA en décembre. 

 

La prochaine IP aura lieu le 9 novembre.