Compte rendu DP CGT Aquitaine du 13 septembre 2017

 

1°) Lors des ateliers des locales, il avait été proposé une conférence de presse de rentrée dans chaque site pour présenter les équipes, les éditions, valoriser le travail des rédactions excentrées et faire de la communication pour ces journaux locaux à moindre frais. Ces rendez- vous ont-ils été prévus ? Si oui à quelles dates ? 

Réponse de la direction : Cette proposition n’a pas été retenue ! Cela représenterait 5 réunions de rentrée, en plus de celles dans les Antennes.

Commentaire des élus : C’eût été l’occasion de rassurer quant à la pérennité des locales. D’autant que la fin des « journaux » des locales aurait été annoncée aux Directeurs régionaux pour janvier. Mais les grilles sont différentes d’une région à l’autre et que ce n’est pas forcément la volonté de notre direction régionale qui a défendu en ce sens le « journal des locales ». Les élus regrettent qu’il n’y ait pas eu de retour des ateliers des locales donc ils ne savant pas quelles sont les propositions retenues. Ce sera exposé selon RRH, en tout cas à Bayonne le 1’ septembre.

 

2°) En novembre prochain l’édition locale de France3 Euskal Herri fêtera ses 25 ans. Une opération de communication et/ou un rendez-vous festif avec les spectateurs, autour de cet événement sont-ils programmés? 

Réponse de la direction : C’est le souhait de Laurence Mayerfeld. Mais pas forcément en grande pompe pour ne trop attirer l’attention du siège dans ce contexte d’incertitude.

 

3°) Pour remplacer épisodiquement le poste de support Post Production il est envisagé de faire un contrat de prestation à une entreprise locale plutôt que de faire un contrat d’intermittent à un technicien vidéo CDD. Est-ce un nouveau mode de recrutement intérimaire imaginé par la direction pour les techniciens de la filière afin d’économiser des ETP ?

 

Réponse de la direction  La filière doit faire face à un manque de ressource en CDI et CDD. Effectivement, l’hypothèse d’un remplacement via un prestataire extérieur a été évoqué mais à ce jour, la décision n’a pas été prise. L’idée n’est pas de faire des économies d’ETP mais de soulager le vidéo qui se retrouve seul.

Commentaire des élus : La direction doit impérativement  trouver rapidement une solution pour remplacer un arrêt maladie qui pourrait se prolonger encore et absorber la charge de travail alors que le carnet de commande de la filière en post prod déborde.

 

4°)  La direction peut-elle nous communiquer le taux de nos stagiaires et alternants reçus (à la rédaction)? Estime –t-elle que le bilan est positif ?

Comment ont été choisis les candidats ? comment ont été choisis leur tuteur ou parrain ? Leur a –on donné suffisamment les moyens d’accompagner ces jeunes ? Ces jeunes ont-ils été suffisamment accompagnés dans leur formation ou début dans la profession ?

Cette question rejoint une autre posée par le SNJ sur le JRI CDD été.

Réponse de la direction : La direction a estimé qu’aucun des 2 CDD été (un JRI et une journaliste web) n’avaient le niveau pour être inscrit au vivier de FTV.La décision de non validation a été décidée conjointement avec la rédaction et la RH sur des critères de compétences professionnelles et de savoir être.

Pour ce JRI, la direction a estimé que la période des 2 mois n’avait pas été satisfaisante en raison de son savoir-être. La journaliste web avait des problèmes d’orthographe.

Ces deux jeunes n’ont aucun recours.

La direction estime que oui c’est un « échec » mais il ne s’agit pas d’enfoncer ces jeunes mais plutôt de les « réveiller ». Ils ont eu l’un et l’autre plusieurs rappels à l’ordre pendant leur stage.

Pour les encadrer, ces CDD d’été ont eu un tuteur. La direction reconnaît une difficulté : les tuteurs prennent des vacances. Mais ils pouvaient se tourner vers le rédacteur en chef et ses adjoints.

France 3 Aquitaine avait également deux alternantes qui avaient deux tuteurs (formés trois jours)

Lors de la réunion de clôture à Paris. La direction ( le RRH, le rédacteur en chef et l’un des deux tuteurs ont exposé leur points de vue. Ils ont beaucoup échangé. Finalement, elle a demandé qu’elles soient validées toutes les deux meêm si pour l’une d’elles, la décision a été prise de justesse. Paris doit maintenant statuer sur leur cas.

 

Commentaire des élus de la CGT :  Nous avons une responsabilité envers ces jeunes. Nommer un tuteur pour les CDD d’été est une bonne idée encore faut-il que  mais la planification lui permette d’exercer convenablement leur mission. La tutrice de la journaliste web n’a été planifiée que 3 jours en web sur les deux mois, et sa CDD d’été n’était elle pas présente ces trois jours !

Les élus ont proposé que pour les CDD d’été comme pour les alternants, un tuteur adjoint  soit désigné. Proposition jugée trop compliquée par la direction qui renvoie sur la rédaction en chef. Malheureusement elle aussi en congés en particulier sur le web !

Les élus se sont aussi interrogés sur la pertinence du choix de « spécialiser » ces alternants

Pour l’alternante du web, la direction estime qu’elle trouvera sans problème des contrats tant les besoins sont évidents.

Le tuteur de la seconde alternante était un journaliste sportif. Les élus n’ont, bien sûr, pas mis en cause ses compétences et ont pu constaté qu’elle avait aussi qu’elle a réalisé des reportages d’informations générales aussi mais  ce choix a –t-il était fait en sa faveur ou pour faire face à un besoin au sein de la rédaction ?

Les élus se sont également interrogés sur une erreur éventuelle dans la sélection de ces jeunes. La direction a précisé la démarche :

pour les alternants, elle remonte des profils de besoins. Un jury se réunit et sélectionne les candidats. Pour les CDD d’été, c’est Paris qui les choisit.

Les élus comme la direction s’étonnent qu’une journaliste web ayant des problèmes d’orthographe est pu obtenir son diplôme.

 

5°) A au moins, deux reprises, le réseau téléphonique a « planté » occasionnant une gêne évidente pour les salariés de l’entreprise. A quoi sont dû ces pannes ? Comment la direction entend-elle y remédier ?

Réponse de la direction : sur les deux pannes, il y avait un problème de câble inadapté au besoin. L’autre panne était liée à une carte défectueuse. C’est la carte de secours qui est utilisée pour l’instant en attendant la nouvelle…Il y a bien une procédure en cas de panne, mais si le chef de centre n’a pu détailler les contraintes du prestataire.

Commentaire des élus de la CGT : Le téléphone est un outil essentiel au bon fonctionnement de l’entreprise, faut-il le rappeler ?

6°) depuis le 4 septembre, France 3 Nouvelle Aquitaine propose une émission du matin rallongée et sur 5 jours. Quelles conséquences cette nouvelle grille a-t-elle sur l’organisation et les conditions de travail des salariés, en particulier à la TVR mais aussi dans les  locales ?

Réponse de la direction : Pour la matinale : le seul changement est le passage à 5 jours mais il correspond à 4 jours de direct et un jour enregistré   (le vendredi sous la forme d’un best off) par Limoges. Notre contribution se  limite aux duplex.

Les élus des sites excentrés rappellent que ces duplex supposent que quelque soit disponible pour accueillir l’invité, lui mettre l’oreillette… (alors qu’on leur demande d’arriver une heure avant l’émission. Ces duplex ne sont donc pas sans incidence.

Pour la nouvelle tranche (la question était mal intitulée, les élus CGT en convienne), il s’agit de réaliser 26 minutes supplémentaires : 13 min de Plein Phare et 10 min 30 de journal des locales.

Plein phare est enregistré  les lundi mardi après-midis. Trois émissions par après-midi de 15 à 17h15. Avec le temps entre chaque émission de réaliser une rustine si besoin. Le personnel de régie est impliqué avec des aménagements d’horaires. Les PTA embauchent plus tôt. Une journée de palette est également planifiée spécialement le lundi. Le cahier de charge ne prévoyait de off mais il est arrivé de devoir en monter. Si le besoin perdure, l’organisation sera revue.Pour les scriptes, principalement impactés, un point sera fait en septembre sur le  mode d’organisation qu’elles ont elles-mêmes proposé.

Pour le journal des locales, il se fait en direct à 11H06, il y a encore des débats sur le rôle de la scripte et l’assistante mais l’organisation de départ est maintenue.

 

Commentaire des élus : réaliser ce journal est très chronophage, et pendant ce temps-là, le RDA n’est pas disponible pour sa locale.

D’autre part qui assure la prise en charge et la présentation du journal des locales pendant les absences  du RCA ? Le problème a été soulevé mais pas encore tranché. Pour les élus, la charge de  travail a été sous-évaluée. La direction parlait de deux heures, c’est plutôt la journée et la présentation se fait avec d’énormes contraintes (pas de retour images, pas de prompteur) Si c’est un salarié qui doit remplacer le RCA, les élus demandent une formation ou de numéros zéro.

La demande éditoriale est la suivante : 5 sujets de 1’30 et qui valorise la locale qui le présente. Or, Les sujets dépassent souvent La minute 30… D’autre part, quel est l’intérêt du direct pour présenter des sujets très froids ! (Enregistrer l’émission dans les conditions de direct  réduirait de beaucoup le stress)Les contraintes sont supérieures avec des moyens bien inférieurs que ceux alloués au JTR…

 

 

7°) Alors qu’il réalisait un reportage sur un sujet qui n’était pas polémique, ni supposé dangereux, l’un de nos JRI a été agressé verbalement par l’un des protagonistes du reportage qui s’est emparé de sa caméra. Notre collègue  a été très affecté et s’est trouvé démuni, ne sachant pas comment réagir.  Que préconise France Télévisions dans ce cas de figure ? Comment aide-t-elle ses salariés à bien appréhender ce genre d’agression ? 

 

Réponse de la direction   Après l’agression : le collaborateur a été reçu par le rédacteur en chef et le RRH. Il pourra être orienté vers une psy du travail Mais Mme Laffond a pris sa retraite. Un appel d’offre est en cours pour la remplacer. Normalement, elle le sera à partir du 1er janvier. En attendant, le salarié peut passer par le docteur  Bannwarth qui renverra vers le psy de l’AHI33.  Pour les sites excentrés, il faudra passer par le RRH. Le salarié peut aussi bénéficié de la formation « gestion de conflit et tension »

Commentaire des élus de la CGT : le fait de passer par le RRH peut être problématique et ne pas garantir la confidentialité que peut attendre le collaborateur dans ce cas de figure.

Concernant les agressions, les élus font le constat qu’elles sont plus fréquentes. Et si tous les journalistes sont potentiellement exposés à ce risque, très peu auront droit à la formation. Les élus demandent officiellement une note (elle n’existe pas !) de l’entreprise qui précise quelle est la priorité du collaborateur en cas d’agression : poursuivre le reportage, défendre la caméra ou se protéger ? Le texte pourra aussi rappeler les articles de loi à opposer aux agresseurs qui se saisissent de la caméra par exemple ou empêchent une équipe de tourner.

Information : Le mois prochain, le 5 octobre, à la suite des DP, se tiendra le comité des salaires….

 

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