Compte rendu DP Midi-Pyrénées – 7 avril 2016

CGT PSO

 

Présents pour la direction : Vanessa Fixot-Lucas, Marion Mercier, Carlos Bélinchon et Thierry Lecarpentier.

Nos collègues CDD

Les élus DP CGT s’inquiètent du sort réservé à nos collègues CDD qui voient leurs contrats diminuer de façon drastique. Et ce sans explications ni préavis.

La demande de la direction nationale est de diminuer le recours aux CDD, comme le confirme la direction locale. Mais, rassurons-nous, Carlos BELINCHON comprend l’inquiétude des collaborateurs CDD. Le conseil de la direction à leur égard : « il faut diversifier son activité dans d’autres antennes et postuler peut-être ailleurs » (sic).

Les CDD de longue date apprécieront car pendant des années, on leur a demandé de se fidéliser sur nos centres et de rester disponibles au cas où.

Les personnes concernées peuvent solliciter un entretien avec leur chef de service ou avec la RH.

Dommage que ces derniers n’aient même pas pris le soin d’informer les principaux intéressés avant que ceux-ci ne se retrouvent dans des situations très préoccupantes.

Dans le même temps, la direction nous dit, concernant les effectifs absents pour maladie ou autres et non remplacés, qu’il n’y a pas de consigne à ce sujet mais qu’il n’y a pas de remplacement systématique, tout dépend de l’effectif. Quand la direction a un motif de remplacement, elle peut l’utiliser ou pas. Résultat, il peut arriver qu’une absence (même connue depuis plusieurs jours) ne soit pas remplacée et qu’un jour au moins, elle impacte les effectifs de tournage ou d’activité : par exemple une équipe de tournage devient un rédacteur seul sur la journée, puisque le JRI est malade, et la charge de travail est donc reportée sur les autres équipes.

Et bien c’est ainsi … Le remplacement, c’est comme les antibiotiques, ce n’est pas automatique ! Il dépend uniquement du volume de travail lié à l’actu… du jour. Et tant pis pour (encore une fois) les bonnes volontés qui pallieront malgré elles ces décisions injustifiées.

Renfort

Depuis que le planning de Rencontres à XV est séparé du planning du BRI, les contrats proposés aux collaborateurs CDD de Midi-Pyrénées sont systématiquement du renfort, ce qui pénalise souvent les CDD à cause des carences. Pourquoi ce changement ? Est-il définitif ?

« Rencontre à XV » est une émission rattachée au service des Sports ; elle ne dépend pas de France 3 Midi-Pyrénées. Donc si des questions sont à poser, les réponses relèvent du Siège. Un fait est avéré : ce changement est définitif.

Indemnisation kilométrique

Les élus DP CGT se sont inquiétés de savoir si les indemnisations kilométriques pour les personnels CDD avaient été revalorisées ?

Concernant cette indemnisation kilométrique octroyée aux CDD venant travailler dans les stations, la direction rembourse sur la base VCP (pour « convenance personnelle) à savoir 0.16 euro/km. Ceci est une règle comptable de France TV et il n’est pas envisagé de revalorisation.

Donc malgré le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, nous avons pour seule possibilité d’accepter à ces conditions ou de refuser le contrat de travail. Pour info :

Prix par litre du gasoil routier (en EUR) entre 1980 et aujourd’hui…

18 janvier 1980 0.287€/L
22 janvier 1990 0.364
11 janvier 2000 0.632
16 janvier 2010 0.916
01 avril 2016 0.867

No coment !

La grande nouvelle !

Les élus DP CGT pensaient qu’après l’avoir évoquée à plusieurs reprises en DP, et alors qu’elle a été inscrite à l’ordre du jour de la dernière réunion de rédaction (sans être abordée pendant cette réunion, d’ailleurs), ils pourraient enfin vous annoncer des avancées… quant à la réorganisation de la rédaction qui manque de place et de bureaux et qui accueille, de plus, trois nouveaux collaborateurs !

Eh bien, non, nous apprenons même qu’aucun projet, aucun dossier ou même demande n’est d’actualité ! La réorganisation tant attendue de la rédaction n’aura pas lieu dans l’immédiat. Il faut qu’en plus d’être une préoccupation des membres de la rédaction, cela devienne une préoccupation immédiate du rédacteur en chef…

Ce que le chef de centre nous propose, c’est : « Remettons à plat la situation… Faisons le point avec le Pôle et les moyens IMG ».

N’est-ce pas déjà ce qui a été fait ? C’est ce qu’il nous avait semblé pourtant.

Autant dire que la réorganisation de la rédaction, c’est l’Arlésienne…

Grève

En cette période tendue, il est bon de rappeler certaines bases du droit de grève.

La direction s’appuie sur une note de service de Rémy Pflimlin (mars 2015) : « Les salariés, s’ils sont directement affectés à la fabrication, diffusion des programmes, doivent se déclarer grévistes ou non à leur prise de service ». Pour les autres salariés, ils peuvent donc se déclarer à tout moment.

Attention ! Dans le cas d’un préavis interprofessionnel (comme pour la Loi Travail par exemple), la direction accorde en général une disposition dérogatoire, c’est-à-dire qu’elle considère qu’il y a deux prises de service dans la journée, et non une seule. Cela permet aux salariés de se déclarer grévistes en début d’après-midi et de rejoindre la manifestation.

C’est au salarié de se déclarer gréviste ou non à sa prise de service auprès de son chef de service. Ce dernier n’a donc pas à demander à la cantonade qui est gréviste ou non.

La prime week-end

Un avenant à l’accord collectif a été signé le 25/03/2016 par la CGT et FO. Il concerne entre autres la gestion des repos compensateurs et les primes week-ends pour les journalistes. Il doit entrer en application au 01/04/2016. Une communication sera adressée aux collaborateurs par la direction quand l’avenant n°5 aura été homologué par la DIRECCTE.

Ce qu’il faut en retenir pour la prime week-end :

AVANT :

  • De 12 à 19 week-end/an, dont 1 week-end complet/mois sur 11 mois, journaliste non affecté à une édition permanente du week-end = 250€
  • + de 20 week-end/an, dont 1 week-end complet/mois sur 11 mois, journaliste non affecté à une édition permanente du week-end = 500€
  • Journaliste affecté à une édition permanente du week-end = 500€

AUJOURD’HUI :

  • De 12 à 19 week-end/an, dont 1 week-end complet/mois sur 10 mois = 250€ (tolérance si l’un des week-ends est à cheval sur 2 mois)
  • De 20 à 30 week-end/an, dont 1 week-end complet/mois sur 10 mois = 500€
  • De 20 à 30 week-end/an = 250€
  • + de 30 week-end/an = 500€

Il n’y a plus la mention « journaliste qui n’est pas affecté à une édition permanente du week-end » et il y a une dérogation : il n’est pas nécessaire de respecter « sur 10 mois » (mais dans ce cas la prime est moindre).

La demande syndicale unanime de passer de 11 à 10 mois vient des mois de vacances.

Ces nouvelles mesures seront appliquées avec effet rétroactif au 01/01/2014, donc 2 ans. Ceux qui ont touché une prime sur cette période et qui ne respectent pas les nouveaux critères ne devront rien rendre. Et tous ceux qui ont eu 12 week-ends travaillés mais en moins de 11 mois vont en profiter.

Les entretiens professionnels

Vous ne connaissez pas votre N+1 (pour ne l’avoir jamais rencontré ou n’avoir jamais eu l’occasion de discuter avec lui), eh bien rassurez-vous, vous aurez enfin l’occasion de le faire grâce à l’entretien professionnel (qui doit avoir lieu tous les 2 ans et porte sur le projet professionnel). Si ce n’est pas une bonne nouvelle, ça !

Les élus DP CGT s’interrogent sur la pertinence et l’efficacité d’une telle démarche et s’inquiètent pour les salariés pour lesquels cette décision engendre un certain malaise.

Le rapport Vacquin

Qu’on se rassure (en tous cas, certains cadres le seront peut-être, rassurés), il n’existe pas de charte « respect au travail » à FTV, en tout cas, pas qui aurait été communiquée à l’ensemble des salariés.

Par contre, des actions ont déjà eu lieu à Limoges et Bordeaux avec la Direction Déléguée à la Santé et à la Qualité de la Vie au Travail (DDSQVT), celles-ci ont eu lieu en lien avec les CHSCT.

Il y a aussi des formations au sein de FTV « Mieux vivre au travail au quotidien ». Les élus du CE la suivront prochainement, elle est ouverte à tout le monde. Mais si l’encadrement se sentait également concerné, ça pourrait faire avancer les choses !

Les astreintes

Et on reparle des astreintes, après avoir attendu pendant des mois les conclusions de l’étude confiée à Laurence BOBILLIER… Ben, finalement la réponse de la direction nationale est « pas de mise en œuvre de l’astreinte au sein du réseau France 3 ».

Deux poids deux mesures donc dans une entreprise unique… D’un côté, le national avec la reconnaissance de l’astreinte et de l’autre, les régions où visiblement on continue de compter sur la bonne volonté des personnels !

Les élus DP CGT continuent de dénoncer ces scandaleuses disparités.

Poste d’assistant(e) au secrétariat du BRI

Suite à l’arrêt maladie d’une assistante de rédaction et à la mutation d’une autre, un seul remplacement est actuellement mis en œuvre et un seul restera. Plus précisément, un poste a été mis en consultation et sera pourvu prochainement. Concernant le second poste laissé vacant – pour raisons médicales – il bénéficiera de renfort – très ponctuellement – si besoin (sic).

Nos chers disparus

Certains d’entre nous ont pu s’étonner d’apprendre par radio couloir la disparition de collègues de longue date, sans qu’une communication n’ait été faite par la direction pourtant informée.

Nos collègues sont donc partis et leurs proches ont pu avoir le sentiment qu’ils avaient été totalement oubliés par la société qui les a employés pendant des années, par leurs collègues aussi peut-être…

La direction va faire remonter ce ressenti auprès de la communication interne.

Vos élus DP CGT : Magalie Debenest, Daniel Duralek, Laurent Faure, Chantal Fremy, Virginie Gasnier-Beaulieu, Marie Martin, Philippe Marty.

Prochaine réunion DP : le 12 mai

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