57ème réunion du comité d’établissement depuis juin 2011, sous le même mandat pour les élus ! Du jamais vu, sauf peut-être au Siège. D’où les rangs clairsemés de nos CE depuis quelques temps…
Dans quelques semaines, de nouveaux élus CGT plus que jamais motivés vont reprendre le flambeau pour la défense des intérêts des salariés.
Les élus CGT sortants n’ont pas à rougir de leur bilan et de leurs actions, bien au contraire. Et les propositions ne manquent pas pour la suite, sur les Activités Sociales et Culturelles du CE comme sur la défense des intérêts des salariés, techniciens, administratifs, journalistes, CDD, personnels excentrés ou de la filière production…
La CGT se félicite également d’avoir pu obtenir le rétablissement des 8èmes fictions à la filière de production. Un arbitrage rendu après notre intervention au plus haut niveau de l’entreprise et qui va permettre à des dizaines de salariés de ne pas être en sous emploi à la fin de l’année et à de nombreux intermittents de maintenir leur statut.
C’est par ce genre d’action concrète que la CGT entend poursuivre son action, comme elle a déjà pu la mener, avec les salariés, au plus près du terrain. Car cette victoire est aussi celle d’un collectif de travail soudé, dont la mobilisation a été crainte par la direction.
Les élus CGT, présents et à venir, continueront d’œuvrer sans relâche pour maintenir et développer l’activité qui est la base de tout pour continuer à lutter pour l’emploi, les salaires et l’amélioration des conditions de travail, comme par exemple pour le maintien des temps partiels choisis ou le paiement des heures supplémentaires réalisées par de nombreux salariés depuis des mois mais non payées à ce jour…
Dans ce contexte électoral, la direction a visiblement eu envie de faire un exemple, à Toulouse, en sanctionnant un représentant syndical. Et on rappellera ici le pathétique exemple du Délégué Syndical CGT de Vanves sanctionné de 15 jours de mise à pied avec privation de salaire pour avoir osé faire appliquer la convention collective.
L’injustice règne, et nous combattrons ce type de décision prise sans discernement en faisant dire le droit devant la justice s’il le faut. La discipline arbitraire sans esprit de justice est le signe d’une direction affaiblie qui serait bien inspirée de faire le ménage au sein de ses propres cadres lorsque les règles ne sont pas respectées.
Pour finir, cette citation du projet de notre nouvelle P.-D.G. présenté devant le CSA, et déjà rappelée le mois dernier : « un management dans et par le dialogue ». Nous y sommes prêts. Mais quand la direction du pôle compte t-elle mettre ce beau principe en vigueur ?