Chers tous, collègues de France 3 Midi-Pyrénées et du pôle Sud-Ouest,
C’est avec une profonde douleur que nous avons appris le décès de Marie Jorisse dans la nuit de mardi à mercredi.
Depuis deux ans Marie se battait contre un mal qui a fini par l’emporter. Mais elle n’a jamais baissé les bras. C’est ce que nous retenons d’elle, une battante pleine de convictions qu’elle défendait chaque jour et en tous lieux, car l’injustice lui était insupportable, notamment celle faite aux femmes.
L’égalité des sexes chevillée au corps, c’est elle qui a porté les négociations des accords Egalité professionnelle de FTV. A l’hôpital, elle encourageait ses infirmières à ne pas se laisser mal parler.
Passionnée par son métier, c’est elle encore qui a porté pour la CGT la négociation de la saisine des chefs monteurs du réseau France 3.
Elle était tout aussi passionnée par notre mission de service public. La tournure prise par l’un comme par l’autre l’agaçait profondément.
Convaincue que le salut ne peut être que dans l’action, Marie était totalement investie dans ses mandats syndicaux : secrétaire adjointe du CE du Pôle Sud-Ouest, élue au CCE de France télévisions, déléguée syndicale du Pôle Sud-Ouest, présidente des Activités Sociales et Culturelles de France 3 Midi-Pyrénées… une seule chose comptait pour elle : la construction du bien collectif.
L’énergie et la conviction qu’elle déployait dans ses combats justes forçaient le respect.
Tous, d’une manière ou d’une autre, avons fait l’objet de son attention, et nous l’en remercions chaudement.
C’est l’image d’une très grande militante CGT qui restera dans nos cœurs, celle d’une femme de convictions et d’une féministe exemplaire et combative. Nous avons perdu notre sœur de luttes, notre amie.
Nous pensons très fort à sa fille qui vient de perdre sa maman, à son compagnon et à tous ses proches.
Ses obsèques seront célébrées mercredi 17 août à 10h30 en l’église de Tournefeuille, puis au crématorium de Cornebarrieu à 12h.
Tous ceux qui veulent lui rendre un dernier hommage sont les bienvenus et les fleurs sont acceptées.
Une enveloppe est ouverte auprès du secrétariat de la technique à Toulouse.
Au nom de tous ses camarades
C’est lors de différentes réunions syndicales que j’ai rencontré Marie. Nous nous sommes juste croisées et je ne pouvais bien sûr pas imaginer qu’elle partirait ainsi. J’ai été très touchée d’apprendre sa mort cet été et je pense à vous, tous ses collègues et amis du syndicat. C’est très difficile de perdre une camarade de lutte et je sais qu’elle vous/nous manquera.
Alors bon courage à tous pour cette rentrée sans elle.
Sophie