Le 29 juillet 2015, Capital a publié une « enquête » sur la gestion de la restauration d’entreprise de Radio France. Capital, on le sait, est un ennemi des services publics et ne rechigne pas à assener approximations et contres vérités quand ça l’arrange. France 3 avait été sa cible en mars 2007.
Les élus CGT, FO et SNJ du CE de Radio France, qui gèrent la cantine, ont fait une réponse à Capital.
Les élus du CE de France 3 Pôle Sud-Ouest, qui gèrent les cantines de Bordeaux et Toulouse, apportent leur soutien plein et entier à leurs collègues de Radio France. La gestion des activités sociales par la CGT, et au-delà par les syndicats, n’a jamais revendiqué d’appliquer les mêmes méthodes que le privé. Trop chers, trop nombreux, mal gérés… il n’y a qu’à leur infliger un bon plan social… Un argumentaire typiquement troïka ! Nos cantines ce n’est pas Sodexo et oui les salariés y sont mieux traités, et le poulet en batterie élevé en Pologne et nettoyé à la javel n’est pas une piste pour réduire les coûts.
C’est Catherine Sueur, n°2 de Radio France et fille d’une sénateur PS, qui a commandé l’audit dont s’est inspiré Capital. Alors que la direction de Radio France, qui préside le CE, a tous les éléments pour connaître la gestion de la cantine. Est-ce le signe qu’elle a décidé de s’attaquer aux activités sociales considérées seulement comme un coût ? A quand un audit sur sa gestion des travaux de Radio France, principale source des problèmes de ce service public ?