Etaient présents :
Pour la direction : Fabrice Goll (directeur régional), Samuel Bignon (DRH), Nathalie Dubois (IRH), Alexandre Berne (adjoint au chef de centre), Jérôme Bourdy (responsable IMG), Jean-François Karpinski (délégué antennes et contenus)
Pour les RP : Sabrina Corrieri (CGT), Boris Chague (CGT), Nicolas Guérin (CGT), Alexis Dumoulin (FO), Karim Jbali (SNJ)
Point 1 : Bureau d’information de proximité Bassin d’Arcachon
1 – Avancées du projet BIP Arcachon : technique, appel à candidature, info-consult au CSE…
Le directeur régional explique que concernant ce projet le CSE a rendu un deuxième avis positif le 20 mars qui reprend les observations des RP aquitains notamment pour ce qui est de l’aménagement des espaces ainsi que de la place de parking.
Le responsable IMG explique que les points restés en suspens tels que la mise en place d’une douche, d’une climatisation et la pose d’un contrôle d’accès à l’entrée ont été validés par le bailleur et que les bons de commande ont été lancés pour une ouverture du site début juin.
Le DR annonce que pour ce qui est de l’appel à candidature les entretiens sont terminés, le choix des salariés retenus sera fait cette semaine et sera communiqué la semaine prochaine après le retour de vacances du rédacteur en chef.
Parmi les candidats ne figure qu’un salarié CDI aquitain, si 1 ou 2 salariés extérieurs à la région sont retenus il y aura donc forcément une “bosse” d’ETP dans notre région. Comme cette création de BIP doit se faire à moyens constants, le DR explique que les prochains départs à la rédaction de Bordeaux ne seront pas remplacés afin de résorber cette bosse d’1 ou 2 ETP.
L’adjoint au chef de centre ajoute que le choix du matériel de tournage se fera avec le JRI retenu.
Point 2 : Santé
2 – Suivi du Plan d’action suite à un AT grave à Dax : formations aux risques, déploiement et utilisation des perches, situation du salarié victime de l’accident grave…
Le DRH explique que 10 sessions de cette formation ont été organisées depuis le 5 décembre et que 68 salariés ont été formés : des journalistes, 10 managers, 1 OPV et 1 OPS. L’Université FTV a intégralement financé ces formations.
Les élus CGT se félicitent de la mise en place de cette formation dont les retours sont pour l’instant assez positifs. Des formations dont ils espèrent voir les effets sur la sécurité des salariés à court et moyen terme. Les élus espèrent également que cette formation ayant fait ses preuves puisse être dispensée hors d’Aquitaine.
Le plan d’action prévoyait la formation de la totalité des journalistes aquitains. Le DRH précise qu’il reste toutefois 10 journalistes aquitains n’ayant pu être formés en raison de leur absence pour congés ou arrêt maladie et qu’il souhaite pouvoir les inscrire sur le plan de formation 2026.
Concernant les deux perches adaptées aux UTS et préconisées par l’inspecteur du travail pour permettre aux salariés de faire des plans de hauteur sans avoir à se mettre eux-mêmes en hauteur, l’adjoint au chef de centre explique qu’elles ne sont pas utilisées. Les élus ne sont pas étonnés puisque ces perches dorment dans des placards. Elles avaient été attribuées en test à un salarié en arrêt maladie et à un autre salarié qui ne souhaitait pas les utiliser. Lors des précédentes instances les élus avaient demandé à ce qu’elles puissent être utilisées dans les sites excentrés. L’adjoint au chef de centre acquiesce et les enverra à ceux qui les demandent.
Il ajoute que deux pieds ont été achetés pour les kits UTS, l’un a été envoyé à Bayonne, l’autre est à Bordeaux. Ces pieds présentent l’avantage d’avoir un monopode incorporé qui permet de faire des plans fixes mais qui possède aussi une rotule pour faire monter le pied et réaliser des plans en hauteur. Les élus sont sceptiques car le pied ne monterait que jusqu’à 2 mètres donc pas plus haut que lorsqu’un JRI fait des plans à bout de bras. Cependant les élus demandent à avoir un retour d’expérience sur l’utilisation de ces pieds et se félicitent si l’objectif est atteint car l’idée est de trouver un outil qui permette aux salariés de faire leur travail sans avoir à se mettre en danger.
Concernant le point prévu sur le DUER (document unique unique d’évaluation des risques) dans le plan d’action, le DRH indique qu’il était prévu qu’il soit remis en version papier à chaque salarié à l’occasion de son entretien annuel afin de s’assurer qu’il en a bien eu connaissance. La direction a finalement estimé que comme le DUER sera mis à jour peu de temps après la campagne des entretiens annuels, il était préférable d’attendre cette mise à jour et d’envoyer les DUER aux salariés par mail avec un accusé de réception.
Point 3 : Organisation et conditions de travail
3 – Bilan sur l’emploi des CDD au 1er trimestre en Aquitaine.
Le directeur régional explique que le bilan est conforme au plan de charge et aux objectifs budgétaires fixés par la tutelle. L’emploi des CDD est plus faible en début d’année car les titulaires ont moins de congés à cette période. Il est vrai que le premier trimestre 2025 n’a rien à voir avec celui de 2024, en termes d’emploi de CDD, car l’an dernier il y avait les formations à Open media dont ont bénéficié tous les techniciens et journalistes. Il y avait aussi un fort taux d’absentéisme, rappellent les RP CGT. Ils ajoutent qu’il semble aussi y avoir une tendance à l’optimisation des plannings depuis un an, avec par exemple la fin de l’usage d’une planification sur 4 jours les semaines où il y a un jour férié. Ils relaient une nouvelle fois l’inquiétude de bon nombre de salariés CDD.
4 – Quel avenir pour l’émission Histoires d’ici avec le départ à la retraite de l’assistante d’émission ?
Jean-François Karpinski vient expliquer que l’émission continue jusque fin juin avec le stock de numéros déjà tournés. Il rappelle que ce sont 135 épisodes qui ont déjà été tournés dans le studio fond vert. Mais une pause dans les enregistrements est prévue en avril pour étudier la faisabilité de nouveaux épisodes avec un rédacteur en chef adjoint, à partir du stock d’images restant ( issues de Cap Sud-ouest et Le temps d’un détour ). L’émission reprendrait en septembre avec la possibilité d’utiliser des images commandées à l’INA ou en tournant nous-même de nouvelles images.
Les RP CGT demandent : qui pour reprendre le rôle de l’assistante d’émission dont l’expertise dans la connaissance du fond d’images était cruciale dans la conception de l’émission ? Le délégué antennes et contenus répond qu’avant de partir à la retraite, l’assistante d’émission a passé le relais à une collègue bordelaise. Les enregistrements ont été répertoriés, identifiés.
Les RP attirent l’attention de la direction sur la charge de travail supplémentaire qui incombe à l’assistante qui prend la suite et souhaitent être assurés de la pérennité de cette émission.
Jean-François Karpinski dit qu’elle va continuer à être enregistrée et Fabrice Goll affirme qu’il est très content de la qualité de l’émission et loue le travail du présentateur et des équipes qui la fabriquent.
Pour l’instant le poste de l’assistante d’émission est… gelé ! Les élus seront vigilants au suivi de ce dossier.
5 – Un tournage de l’émission Magazine du rugby a été réalisé sans éclairagiste suite à l’arrêt maladie du salarié initialement planifié : pourquoi n’a t’il pas été remplacé ? Quelles conséquences sur l’activité des techniciens qui ont tourné l’émission et sur le produit final ?
L’adjoint au chef de centre explique qu’après avoir été informé de l’absence de l’éclairagiste le samedi en fin d’après-midi pour un départ le lundi matin pour un tournage de 3 jours à Marcoussis, l’encadrement a contacté les collègues de Poitiers; ceux-ci n’avaient pas d’éclairagiste disponible. Alexandre Berne dit qu’un CDD bordelais n’était pas non plus disponible car prévu sur l’enregistrement de Debadoc le mercredi à Bordeaux. Du coup, l’OPV planifié sur ce tournage a été prévenu et un matériel d’appoint lui a été fourni pour l’éclairage (projecteur F8). Selon la direction, il n’y a eu aucune volonté de ne pas remplacer l’éclairagiste et le maximum a été fait.
Pour les RP CGT le maximum n’a justement pas été fait car il y a au moins un autre CDD bordelais qui aurait pu être appelé, et ça n’a pas été le cas. Ils ont aussi du mal à croire qu’il est impossible de trouver un éclairagiste disponible sur Paris entre le samedi soir et le lundi midi. En attendant, ils signalent le report de charge de travail sur l’équipe pendant 3 jours, en particulier l’OPV dont le sentiment de qualité de travail empêchée est logiquement survenu dans ce contexte, sans parler du stress induit par ces conditions de travail. Aussi, interrogée sur l’habilitation des OPV à utiliser du matériel d’éclairage, la direction affirme qu’ils le peuvent. À vérifier ? s’interrogent les RP.
6 – L’UCC mise en image est-elle applicable pour les techniciens sur une émission non chartée comme NoA Pop ?
L’adjoint au chef de centre rappelle que les techniciens vidéos ont des UCC forfaitisées et intégrées à leur salaire qui leur permettent de pratiquer la mise en image d’émissions autres que le JT.
Les élus rappellent eux les termes de l’accord d’entreprise sur l’UCC mise en image (“à partir d’une charte de réalisation, adapter, superviser et assurer la réalisation technique et artistique d’un programme depuis son élaboration jusqu’à sa mise à l’antenne et coordonner le travail des équipes dédiées”) et demandent quelles sont les émissions “chartées” en Aquitaine; et d’abord qu’est-ce qu’une charte, formellement ? Alexandre Berne répond que par exemple, pour le JT, un réalisateur parisien est venu et une charte a été écrite. C’est aussi le cas pour des émissions comme DEP ou Debadoc, mais pas NoA Pop visiblement…
Interrogé sur les respect de l’utilisation légale de l’UCC mise en image dans ce cas précis, le directeur régional répond qu’on “est dans les clous”… À vérifier ? s’interrogent les RP.
Point 4 : RH
7 – Bilan des entretiens annuels 2025 : les managers se sont-ils appuyés sur les entretiens 2023 pour la partie évaluation des compétences, comme l’avait annoncé une communication de la direction ? Quels taux d’entretiens réalisés et d’entretiens signés par les salariés ?
Le DRH dit que oui, les managers se sont basés sur 2023, mais que les compétences doivent être évaluées tous les ans et que donc tout est remis à zéro chaque année. Ce n’est pas parce qu’un salarié est évalué à “développer” une année qu’il ne peut pas revenir à “maîtriser” l’année suivante.
Il indique que 92% des entretiens ont été réalisés cette année tous services confondus et que 83% ont été signés. Normalement tous les entretiens doivent être clos le 31 mars mais la direction a accordé un temps supplémentaire aux salariés pour les signer, ils ont jusqu’à la fin de la semaine (4 avril). Si des salariés ne sont pas d’accord avec l’évaluation de leur entretien :
- ils peuvent cocher la case “révision” et dans ce cas leur manager prendra du temps pour en rediscuter avec eux.
- Le salarié peut aussi écrire un commentaire dans la case prévue à cet effet. Cela ne remet pas en cause l’évaluation du manager mais le salarié peut ainsi notifier par écrit son désaccord.
Une fois que l’entretien est signé, il est clos et il est impossible de revenir dessus.
Les RP CGT disent l’incompréhension de certains salariés qui constatent la baisse de leurs évaluations sur certaines compétences, sans justification de leur manager, selon eux. Ils ont beaucoup de mal à comprendre que malgré l’expérience acquise leur niveau puisse être revu à la baisse et ressentent une perte de confiance vis à vis de leur manager. Le DRH en convient, il peut y avoir une incompréhension légitime, mais pour lui un nombre trop important d’évaluations “au-dessus des compétences attendues” ne refléterait pas la réalité, cela doit correspondre à quelques situations particulières seulement. L’important c’est que les salariés soient au niveau des compétences attendues, pas en deçà. Auquel cas leur situation est examinée prioritairement dans l’élaboration du plan de développement des compétences.
Le directeur régional renvoie au dernier CSE où cette problématique a déjà été abordée. Il ajoute que même si des réponses locales peuvent être apportées aux RP, la grille d’évaluation de compétences des salariés est définie au niveau national.
8 – Drone : la direction peut-elle confirmer qu’un nouveau diplôme européen CATS coûtant jusqu’à 800€ sera obligatoire pour les télépilotes et qu’il ne sera pas pris en charge par FTV ? Quelles seront les conséquences pour les dronistes certifiés de notre région ?
Fabrice Goll se réfère au compte rendu du dernier CSE. Il détaille la réponse apportée par Hervé Colosio, le ROV (responsable des opérations de vol sur le réseau) : le 1er janvier 2026, les licences françaises devraient se conformer à la législation européenne et doivent être remplacées par des licences européennes. La France n’a pas encore publié l’arrêté qui définit l’usage des drones. FTV ne peut donc pas dire quelle licence sera nécessaire en 2026. En tout cas, la licence sera nécessaire pour les vols hors agglomérations. Les autres sont gratuites. La licence minimum requise coûte entre 30 et 100 euros et se passe avec un test en ligne.
Pour le CATS c’est entre 450 et 2000 euros avec un examen pratique. Ces licences sont valables 5 ans. Il s’agit de démarches personnelles. La participation de salariés au dispositif drone FTV est sur la base du volontariat, donc l’entreprise ne prend pas en charge ce passage de licence de la même manière que FTV ne prend pas en charge le coût du permis de conduire. La direction précise que ces diplômes sont éligibles à la formation continue personnelle comme par exemple le CPF.
Dans l’immédiat les salariés peuvent passer à titre personnel les brevets A1 et A2 valables pour voler hors agglomérations et ils peuvent au choix attendre 2026 ou passer par anticipation le CATS pour pouvoir voler en agglomération.
9 – Point d’information élections professionnelles 2025 à FTV : quel calendrier et quelle organisation ?
Le DRH explique que les protocoles préélectoraux n’ont pas été signés par toutes les organisations syndicales donc FTV a saisi la DRIEETS (direction régionale interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) le 19 février pour statuer sur les modalités d’organisation des élections. Le délai étant de deux mois maximum il y aura donc à priori une réponse le 19 avril et le calendrier électoral pourra être établi. On se dirigerait alors vers un premier tour la deuxième quinzaine de juin et un deuxième tour fin juin/début juillet. Le CSE constitutif pourrait alors avoir lieu mi-juillet. Mais l’indication de cet agenda est à mettre au conditionnel, insiste le DRH.
Point 5 : Emploi
Un poste de responsable de suivi et de conduite d’antenne (RSCA) a été mis en consultation à Bordeaux jusqu’au 14 mars. Les entretiens vont débuter.
Un poste de chargé.e de gestion administrative va être publié à l’organisation d’activité.
Un poste d’assistante d’émission est gelé pour l’instant (cf question n°4).
Deux postes (1 JRI et 1 rédacteur) à Arcachon vont être attribués et annoncés la semaine prochaine (cf point 1).
Prochaine instance de proximité le 14 mai 2025