Etaient présents :
Pour la direction : Fabrice Goll (directeur régional), Samuel Bignon (DRH), Hadidja Issihaka (IRH), Jean-François Karpinski (délégué antennes et contenus), François Massaloux (responsable financier), Florian Ringuedé (rédacteur en chef), Alexandre Berne (adjoint au chef de centre).
Pour les élus : Sabrina Corrieri (en visio), Boris Chague, Nicolas Guérin, Sandrine Papin, Alexis Dumoulin.
POINT 1 – DGI à la gestion d’antenne :
Suite à la dernière IP où le sujet avait été évoqué, la direction a souhaité mettre ce point à l’ordre du jour afin de débattre de l’avancée du plan d’action et demander aux RP de donner un avis sur la possibilité de lever le danger grave et imminent déclenché en juin 2022.
Le plan d’action mis en œuvre par la direction est donc examiné point par point. Si les RP CGT reconnaissent la réalisation de nombre d’entre eux, humainement et techniquement, ils émettent aussi de fortes réserves sur certains, notamment le dimensionnement du service et la mise en place de certains outils.
Selon François Massaloux, il y chaque jour dans ce service du lundi au vendredi 1 RSCA et 4 GA planifiés. Jean-Francois Karpinski précise aussi qu’il y aura bientôt un nouvel outil de vérification des vidéos pour NoA : éolmenthe, qui permet de vérifier que les fichiers sont bien aux normes. Les RP prennent en compte ces nouveaux éléments et reconnaissent aussi que la notion d’“imminence” d’un danger grave n’est plus d’actualité tout en pointant de nouvelles problématiques auxquelles la gestion d’antenne doit faire face.
Après une suspension de séance, les RP ont donné à la majorité un avis positif (4 voix pour et 1 voix contre) à la levée du DGI au service GA/RSCA de Bordeaux et demandent aux élus du CSE réseau de se prononcer sur cette levée.
Ci-dessous le lien vers l’avis des RP aquitains :
POINT 2 – QUESTIONS :
– Négociations réseau sur l’organisation de la semaine en 4 jours : Quelles décisions prises pour chaque service en Aquitaine, en particulier le service des scriptes ?
La réunion de consolidation a eu lieu le 12 avril en central avec les organisations syndicales signataires. Il y a une ultime réunion prévue le 24 mai pour prendre en compte les dernières remontées des antennes.
Les RP CGT s’étonnent de constater que, dans la synthèse globale de la direction du réseau livrée à la réunion du 12 avril, concernant les 4 professions de PTA au décompte horaire concernées : 3 sont “en attente de décision” (vidéos, OPS et OPV) alors qu’ils devraient être répertoriés comme des collectifs majoritairement pas intéressés ou pas unanimes pour passer à la semaine en 4 jours, et 1 catalogué comme impossible à passer à la semaine en 4 jours parce que trop cher à financer (scriptes). Pourquoi ce service n’est-il pas justement “en attente de décision” ? La direction redit que sans ajustement de l’organisation du week-end, le passage à 4 jours n’est pas possible pour les scriptes car pas finançable. Elle ajoute que si à un moment donné, la possibilité d’une scripte le samedi et deux le dimanche avait été une solution envisageable, ce sont les salarié.e.s qui ont finalement refusé ce schéma en réunion de service. Donc statu quo. Et à la réunion finale du 24 mai, rien ne devrait bouger, sauf revirement remonté par les salarié.e.s avant celle-ci.
– Budget 2024 : mesures du plan d’économie en Aquitaine :
Le directeur régional insiste sur le fait que ce n’est pas un plan d’économies mais un “plan de retour à l’équilibre budgétaire ».
Organisation des semaines avec des jours fériés :
Les élus souhaitent connaître les modalités légales et organisationnelles de la mise en place de semaines de 5 jours pour les PTA au décompte horaire pendant les semaines de jours fériés de mai et juin. Et aussi en quoi cette organisation est synonyme d’économies pour l’entreprise ?
François Massaloux répond qu’avec leur accord en amont, les salariés peuvent cumuler heures supplémentaires sur les jours travaillés en plus et repos compensateur sur les jours fériés travaillés. L’objectif est la diminution du recours aux CDD car ceux-ci coûtent plus chers que les CDI payés en heures supplémentaires. Il ajoute qu’il n’y a pas tant de CDD que ça dans la région donc ça évite d’en faire venir de loin et il y a aussi une réduction des frais de mission. En tout cas, il ne s’agit pas d’une question d’ETP (équivalent temps plein) mais d’une “valorisation financière globale”…
Impact sur l’emploi des CDD :
Les RP CGT reconnaissent que, vues les mesures salariales collectives et individuelles très insuffisantes de ces dernières années, il semble logique que les salariés titulaires acceptent cette organisation qui déroge à la règle d’usage, mais ils demandent à la direction d’avoir une attention toute particulière, au cas par cas, à l’activité et à la planification des CDD dans notre région, car certains vont assurément pâtir de cette situation. Pour le responsable financier, il n’y a pas d’inquiétude à avoir car notre entreprise a un recours conséquent aux CDD. Les RP rappellent que ce n’est pas la première fois que FTV mène une telle politique et que par le passé on a pu constater qu’elle génère elle-même de la pénurie dans le vivier des CDD, sans parler des conséquences sur le budget des salariés précaires…
Bilan et perspectives pour les alternants :
La direction avait annoncé un moindre recours aux alternants à partir de septembre.
Si en 2023/2024 il y en a 7, un niveau très haut, au-dessus des objectifs selon Samuel Bignon, en 2024/2025 il n’y en aura plus que 2 en Aquitaine.
Or, le DRH annonce que le taux légal est de 3,5% d’alternants à FTV, “chiffre à vérifier”, ajoute-t-il. Les RP font donc remarquer qu’à l’échelle de l’Aquitaine qui compte 180 salariés, nous devrions avoir 6 alternants. Samuel Bignon précise que le taux légal est à respecter à l’échelle de France 3 et que donc s’il y en a moins ici, il y en a forcément davantage dans le reste du réseau.
En septembre, il y aura donc un alternant journaliste au numérique à Bordeaux et une alternante à la rédaction de Bayonne puisqu’il lui reste encore 1 an de contrat. Mais la direction affirme que l’objectif est de relancer la formation des alternants à l’été 2025.
Les élus ont du mal à comprendre en quoi l’alternance a un coût si important pour l’entreprise et déplorent ces conséquences dommageables pour les jeunes, interdits de la possibilité de se former dans notre entreprise, et pour l’entreprise elle-même, qui s’interdit de bénéficier des qualités de ces jeunes alternants…
Premiers retours sur la planification de 2 équipes au lieu de 3 le week-end au BRI :
Le rédacteur en chef affirme que “pour l’instant tout va bien”, il n’y a aucune difficulté à remplir le conducteur, grâce à une bonne anticipation des sujets, un invité politique et une page sports le dimanche soir etc. Selon lui, “assez souvent”, une équipe planifiée le week-end ne tournait pas ou peu et lorsque le directeur régional a annoncé qu’il fallait faire des économies, le choix s’est porté sur cette organisation. Il affirme qu’en cas de grosse double actu sur la métropole, on saura réagir et compter sur les volontaires, comme lors des incendies de l’été 2022. Florian Ringuedé ajoute qu’avec une équipe à Bayonne, une à Pau, une à Périgueux, une en BIP et une à Bordeaux, il y a en tout 5 équipes sur le terrain et c’est selon lui suffisant pour couvrir la région. Et il ajoute qu’en réalité on peut compter aussi une demi équipe en plus parce qu’il y a l’équipe des sports qui peut aussi être détournée vers une grosse actu.
Le rédacteur en chef conclut que si toutefois, à moyen ou long terme, on se rend compte que ça ne fonctionne pas, il reviendra sur cette organisation.
– Grille de rentrée : quelles prévisions d’offres d’information et de programmes régionaux ?
Fabrice Goll indique qu’il n’y aura pas de changement majeur avec le maintien de tous les magazines liés à l’information comme “Dimanche en politique” ou “Enquête de région”. “Se réinventer” continue également.
Jean François Karpinski précise qu’il y aura une nouveauté côté magazines : à partir de septembre il n’y aura plus “Le temps d’un détour” mais l’équipe travaille sur un nouveau produit : “Histoire d’ici”. C’est une série de programmes courts autour de notre patrimoine régional. Ce sera fabriqué dans notre studio virtuel sur une durée d’1’30” et positionné en amont des éditions d’info du lundi au vendredi. L’illustration repose sur notre banque d’images (de drones) déjà constituée. Vu cette nouvelle configuration, les élus s’inquiètent du sort réservé aux OPS et OPV qui travaillaient sur “Le temps d’un détour”. Le DAC explique que l’activité des techniciens se ventile ailleurs, sur d’autres produits.
Fabrice Goll indique que “NoA basket” continue et redémarre en octobre. Il y aura aussi une nouvelle émission, “NoA Histoire”, qui sera enregistrée par Limoges. Les deux premiers numéros sont déjà réalisés. L’émission se base sur des archives de particuliers (avec l’aide de la cinémathèque de Nouvelle Aquitaine). Un plateau avec décor a été aménagé à Limoges. C’est un 26 minutes diffusé à 20h40 sur NoA à partir du premier samedi de juin. Il y en aura deux par mois. L’émission sera aussi rediffusée le matin sur France 3 dans la tranche régionale.
Et enfin, concernant France Bleu, il précise que la dernière matinale à être à l’antenne en Aquitaine sera celle de Bayonne. La mise à l’antenne est pour fin juin. A la rentrée le temps de nos matinales va se rallonger de 30 minutes, on passera de 7h-9h à 6h30-9h.
– Déploiement de l’Alpha 7 en Aquitaine.
Alexandre Berne fait le point sur le parc d’Alpha 7 actuellement en Aquitaine. Il y en a deux à la TVR, trois au BRI et un à la locale de Pau. De nouveaux Alpha 7 vont être déployés : un va être attribué à Bayonne, un à Périgueux et un de plus à la TVR. Le matériel devrait arriver avant fin juin mais le déploiement se fera un peu plus tard, le temps de former le personnel. La formation est dispensée sur 3 jours. Les formations débuteront probablement à la rentrée de septembre pour les JRI titulaires qui le souhaitent. L’adjoint au chef de centre précise qu’il y a une partie pédagogique très importante car ce matériel est particulièrement fragile et cela doit être pris en compte par les utilisateurs.
– Projet de déménagement du site de Bordeaux : où en est l’appel d’offres ?
La direction indique qu’elle n’a aucune info depuis la dernière IP et ignore si France 3 fait partie de la short list retenue par le promoteur.
POINT 3 – RH
- Un poste de rédacteur à Bordeaux a été mis en consultation c’est un poste qui sera pour le service Web.
- Une rédactrice de Périgueux est également transférée au service web de Bordeaux. Il n’y a pas de création de poste car il y a un poste laissé libre par un journaliste de Bordeaux qui part à Poitiers pour y être rédacteur en chef adjoint.
- La direction précise que le poste de journaliste rédacteur de Périgueux est mis en consultation (dès le lendemain de l’instance).
Service organisation d’activités
Pascale Dupuy prend le poste d’organisatrice d’activité après le départ à la retraite d’Alain Borrot. Une salariée planificatrice à Paris arrive en détachement à partir du 13 mai jusqu’au 18 août pour ensuite prendre le poste laissé vacant si tout se passe bien. Il devrait à court terme y avoir aussi un poste de gestionnaire administrative à pourvoir avec l’officialisation de la nomination de Véronique Escaich comme secrétaire administrative du CSE. Les RP CGT se réjouissent de la perspective d’un retour du service organisation d’activité à un fonctionnement normal après une longue période de difficultés.
Prochaine instance de proximité le 6 juin 2024