Compte rendu CGT de l’instance de proximité d’Aquitaine du 4 février 2025

Etaient présents

Pour la direction : Fabrice Goll (directeur régional), Samuel Bignon (DRH), Nathalie Dubois (IRH), Florian Ringuedé (rédacteur en chef), Alexandre Berne (adjoint au chef de centre), Jérôme Bourdy (responsable IMG).

Pour les RP : Boris Chague (CGT), Nicolas Guérin (CGT), Karim Jbali (SNJ), Hervé Morin (FO), Alexis Dumoulin (FO).

 

Point 1 : Projet Bureau d’information de proximité Bassin d’Arcachon

 

–  Compte rendu RP de la visite conjointe des locaux le 20 janvier.

Une visite du local a été effectuée par 2 représentants de proximité accompagnés du responsable IMG et du chef de centre (pour lire le compte rendu des RP : https://cgtftvpolesudouest.reference-syndicale.fr/files/2025/02/BIP-Arcachon.pdf). Les élus disent ne rien avoir à signaler de particulier sur les locaux, neufs et très spacieux pour accueillir un binôme.

Ils interrogent la direction sur l’avancée des demandes faites au bailleur concernant les aménagements à réaliser : le dispositif de contrôle d’accès, la climatisation, la douche. Le responsable IMG répond que toutes ces demandes sont faites ou vont bientôt être faites au syndic mais que les priorités sont pour l’instant l’électricité, l’eau, la fibre, le contrat avec une société de nettoyage etc.

Ensuite, les RP veulent connaître l’avancée du dossier concernant la place de stationnement du véhicule de service, gros point noir du dossier puisqu’il n’y a pas de place de parking associée à la location de ce local. Le directeur régional dit être toujours en négociation avec la municipalité et affirme qu’une solution sera forcément trouvée, que ce soit une place réservée dans la rue ou dans un parking à proximité (il y en a deux situés à environ 150 mètres du BIP).

La direction signale qu’il y a aussi un local à vélo dans les parties communes de l’immeuble et redit que ce dernier est situé à 300 m de la gare, ce qui favorise les mobilités douces pour se rendre au travail.

Jérôme Bourdy précise que la prise à bail a débuté le 1er février et qu’il se rendra sur place le 11 février afin de faire l’état des lieux et en profiter pour rencontrer des entreprises pour les travaux d’aménagement. Il précise aussi que le montant du loyer est de 1950 euros, et non 2400 euros comme indiqué par les RP dans leur compte rendu. Ces derniers disent avoir fait un calcul en incluant les différentes charges afférentes au loyer. A l’arrivée, on devrait plus s’approcher de cette somme, selon eux. L’ouverture du BIP est toujours prévue avant l’été, idéalement au mois de juin, si tout va bien.

Concernant le recrutement du binôme, l’appel à candidature a été lancé le 31 janvier et il court jusqu’au 14 février. Le DRH indique avoir reçu plusieurs candidatures en seulement deux jours. S’il y en a vraiment beaucoup, seuls seront reçus en entretien les candidat.e.s identifié.e.s comme ayant le meilleur profil. La direction précise que la priorité sera donnée à la mobilité.

Enfin, la direction dit qu’elle attendra l’avancement de certains points du dossier, notamment le stationnement, avant de le présenter à nouveau au CSE, au mois de mars en principe.  

–  Mise à jour DUER

En lien avec la création du BIP d’Arcachon, la direction a effectué une mise à jour du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) qu’elle soumet aux RP. Les risques identifiés sont liés à des nouvelles pratiques professionnelles et à l’isolement ainsi qu’au travail effectué sur l’eau ou en bordure d’eau. Les élus trouvent cette mise à jour cohérente et n’ont rien à amender.

 

Point 2 : Organisation et conditions de travail

1 – Organisation des locales pendant les vacances (suite à l’annonce du rédacteur en chef dans son mail hebdomadaire “les infos de la semaine” du 24 janvier 2025)

Fabrice Goll annonce que l’organisation du travail dans les locales mise en place fin 2024 n’aura pas lieu en 2025 et fait la lecture du courriel de Florian Ringuedé envoyé à la rédaction : “A propos de l’organisation des locales en périodes de vacances scolaires. L’organisation choisie pour les fêtes de fin d’année 2024 (5’ pour 2 équipes / jour + 1 monteur / jour) ne sera pas reconduite en 2025. Sur proposition des rédacteurs en chef des éditions locales, les prochaines vacances scolaires seront organisées avec 2 équipes actu / jour et 2 monteurs / jour sur une durée de 6’20. Les 3 locales ne seront pas diffusées sur la période de Noël-Nouvel An. Une équipe actu sera maintenue sur chacun des 3 sites durant cette période pour alimenter les éditions ICI12/13 et ICI19/20. Cette organisation nécessaire va permettre aux équipes de travailler dans les meilleures conditions possibles sur ces périodes de vacances scolaires.”

Pour le rédacteur en chef, c’est la meilleure option possible. Et selon lui, l’actualité est moins importante en fin d’année.

Interrogée sur le gain économique fait entre les 2 options d’organisation du travail, la direction répond que financièrement c’est équivalent et rappelle que pour 2025 c’est une réduction de 180 ETP qui est demandée pour FTV.

Les élus veulent savoir si, avec la fermeture des locales pendant 2 semaines en fin d’année, les salariés seront obligés de poser des congés et, s’ils ne le font pas, comment ils seront planifiés. Selon Fabrice Goll, le principe de ce fonctionnement est accepté par les salariés et il compte sur chacun pour “jouer le jeu”. Sinon, des refus de congés seront signifiés, précise Samuel Bignon. Le directeur régional ajoute qu’il y aura toujours une équipe en place sur chaque semaine des vacances de Noël; si des journalistes souhaitent travailler durant cette période ils pourront donc le faire. Par contre, les monteurs ne le pourront pas.

Les RP CGT rappellent aux salariés que la demande de congés est à leur initiative. Dès que le souhait est accepté, les salariés doivent les poser dans Monkiosque. Ensuite, l’employeur a un mois pour répondre. Une fois que c’est accepté, ou passé ce délai, ça signifie que les congés sont validés.

Les élus rappellent à la direction que les périodes de vacances, en particulier en été, ne sont pas synonymes de moindre activité concernant l’actualité, que les temps de trajets sont souvent plus longs et que la charge de travail sera sûrement accrue pour les équipes. Les risques décrits par les salariés de Bayonne dans leur lettre à la direction de décembre seront toujours là !

Seule piste de réflexion pour soulager la charge de travail annoncée par le DR : le maintien d’une troisième équipe à France 3 Euskal Herri pendant les fêtes de Bayonne…

Tout comme les salariés des locales, les élus CGT déplorent que celles-ci soient une fois de plus les variables d’ajustement des économies budgétaires demandées par le central.

2 – Le contrat d’alternance à Bayonne se termine début juin et non en septembre. L’entreprise impose un temps de carence de 8 mois avant de prétendre à un contrat. Comment s’organiseront les remplacements en langue basque dans cette locale ?

Le DRH et l’IRH annoncent avoir fait une demande de prolongation du contrat de professionnalisation de l’alternante jusqu’à fin août. Elle pourra ensuite passer devant un jury pour valider sa formation et être immatriculée à FTV. Mais effectivement, le droit du travail impose une carence de 8 mois avant de pouvoir revenir sur son site d’origine. Des contrats pourraient cependant lui être proposés dans d’autres stations. Mais cela ne résout pas le problème des remplacements d’un salarié bascophone à Bayonne. La direction n’a pas de réponse…

3 – La session informatique des CDD est désactivée à chaque fin de contrat, les obligeant à contacter le service informatique à chaque nouveau contrat. Si le service informatique n’est pas disponible pour une raison ou une autre, les CDD n’ont tout simplement pas accès aux outils indispensables à leur métier. Comment la direction compte résoudre ce problème ?

Alexandre Berne explique qu’il est demandé au service planification de prévenir en amont de la présence des CDD (en général le jeudi pour la semaine suivante). Ensuite, le service informatique active la session des CDD dont il a la liste. En principe, ça fonctionne bien, selon l’adjoint au chef de centre, même s’il peut y avoir quelques ratés. Dans ce cas, il existe un compte générique pour les CDD, que les informaticiens vont paramétrer selon le profil du salarié (journaliste, technicien…). 

Les élus font remarquer que c’est particulièrement gênant pour les rédacteurs, qui ont notamment besoin de Newsboard, que cela peut générer du stress, particulièrement pour ceux travaillant en locales et qui sont dépendants des services bordelais.

La direction dit qu’elle va faire un point avec le service informatique afin de régler les bugs, s’il y en a. 

4 – En l’absence de réalisateur sur les émissions comme Enquêtes de région ou Le Mag du rugby, ce sont les OPV qui semblent faire ce travail : une UCC est-elle envisagée pour eux ?

Pour le directeur régional, il n’y a pas nécessité d’attribuer une prime de compétence complémentaire aux OPV pour ces émissions car il y a un coordinateur d’émission sur l’une et une rédactrice en chef adjointe sur l’autre qui travaillent à la mise en place du tournage, en collaboration avec les équipes sur place, et qui tranchent les décisions si besoin. Pour lui, “c’est un travail d’équipe !”.

Pour les RP CGT, ce n’est peut-être pas si simple, et si les OPV disent avoir l’impression de faire en partie le travail d’un réalisateur, c’est que leur expertise est éventuellement mise à contribution au-delà de leur fiche de poste sur ce type de tournage. D’ailleurs, l’UCC mise en image, dont bénéficient les techniciens vidéos, est aussi ouverte aux OPV. Le DRH dit que l’UCC mise en image correspond à un tournage en multi-caméras, ce qui n’est pas le cas pour les exemples cités. Les élus n’en sont pas si sûrs, ils vérifieront et proposent la cas échéant de se rendre compte avec la direction de la réalité de l’activité des OPV et des autres corps de métiers sur le terrain. 

5 – Un certain nombre d’interdictions de lieux de tournage (palombière) et de mode opératoire (filmer à partir d’une moto) par souci de sécurité des JRI ont été notifiés par un mail par le rédacteur en chef. Peut-on envisager de les traduire sur une note de service réglementaire pour les porter à la connaissance de l’ensemble des opérateurs (JRI et OPV) de la région Nouvelle Aquitaine ?

Le rédacteur en chef explique qu’en effet, il a souhaité communiquer des informations sur la sécurité des équipes en tournages, suite à l’accident grave d’un salarié de Dax, du travail d’enquête conjoint élus – direction qui a suivi et de la formation aux risques mise en place pour les journalistes aquitains. S’il n’est pas possible de faire une liste exhaustive des recommandations, restrictions et interdictions, tellement les cas de figures rencontrés sur le terrain sont variés et imprévisibles, il se dit d’accord pour formaliser et préciser certaines restrictions (par exemple, s’il est interdit de monter sur une moto au milieu d’un peloton cycliste, il est possible de se déplacer d’un point à un autre en moto si les conditions de sécurité sont réunie).

Les élus demandent aussi à ce que les techniciens soient également associés à cette démarche car ils rencontrent les mêmes problématiques en tournage.

 

Point 3 : RH

6 – Le plafond des frais de mobilités des CDD s’est ajusté sur les plafonds des frais de mission depuis le 1er janvier 2025. En revanche, il semble que le logiciel Concur ne soit pas encore mis à jour, bloquant ainsi les prise en compte et les remboursements de ces 2 dernières semaines. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le DRH indique que la mise à jour du logiciel est effective depuis le 2 janvier mais qu’il reste encore quelques blocages qui concernent des missions ordonnées en 2024 pour 2025. Ces problèmes devraient être résolus rapidement…

7 – Versement d’une complémentaire santé pour les CDD de moins de 3 mois. De quoi s’agit-il ? Quelles sont les conditions à remplir ? 

Le DRH indique le lien sur Monespace (https://groupefrancetv.sharepoint.com/sites/monespace-services-rh/SitePages/LE-VERSEMENT-SANTE.aspx) et lit le texte de la communication. Les élus comprennent (à peu près) que les CDD de moins de 3 mois ont droit à une participation de l’employeur FTV pour leur complémentaire santé mais qu’ils doivent remplir certaines conditions pour en bénéficier, en particulier d’être couverts par un contrat de frais de santé “responsable”. Or, a priori, rares sont les mutuelles mentionnant cela.

8 – Une rédactrice CDD travaille régulièrement à Bayonne sans carte de presse. Est-il possible d’ immatriculer un.e journaliste dans le réseau sans carte de presse ?

Samuel Bignon explique qu’une demande de dérogation de “journaliste stagiaire” a été faite pour cette rédactrice. Ce qui lui permet une immatriculation. L’autorisation a été obtenue grâce à la spécificité d’être bascophone de cette journaliste, un profil dont on a besoin, dit la direction.

 

Point 4 : Emploi

9 – Le poste de technicien vidéo laissé vacant suite à un départ à la retraite sera-t-il remplacé ?

Le DRH dit que la décision de mettre ce poste en consultation ou pas n’a pas encore été prise, que c’est en réflexion. Les RP CGT sont inquiets. Ce poste risque de faire partie de la contribution aquitaine au plan de suppression d’ETP demandés par la tutelle.

 10 – Postes au service organisation d’activité et dimensionnement humain du service.

Le départ à la retraite de Pascale Dupuy étant effectif, le poste d’organisatrice d’activité laissé vacant est occupé par Elodie Gosselin depuis le 1er février. Le poste de chargée de gestion administrative est toujours en cours de comblement et occupé par une salariée pour l’instant toujours intérimaire. 

Les RP veulent savoir si ce service, à l’exploitation, est bien dimensionné pour 2 personnes. Le DRH rappelle que l’Aquitaine est un cas particulier car l’organisation d’activité est scindée en deux : une partie rédaction et une partie exploitation. En tout ce sont 4 personnes qui y sont rattachées (plus un adjoint chargé du planning de la rédaction). Il dit qu’un audit sera fait avec les chefs de services concernés pour évaluer le bon dimensionnement du service.

11 – Autres mouvements en Aquitaine

Un poste de technicien vidéo va être comblé prochainement.

Prochaine instance de proximité le 12 mars 2025.

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2 réactions on “Compte rendu CGT de l’instance de proximité d’Aquitaine du 4 février 2025”

  1. Bonjour, il faudrait mettre à jour la partie Midi Pyrénées du site internet. Cordialement.

    1. Merci de cesser d’envoyer ce message, la partie Midi-Pyrénées ne sera pas mise à jour.

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