compte rendu cgt de l’instance de proximité du 14 janvier 2025

Etaient présents : 

Pour la direction : Fabrice Goll (directeur régional), Samuel Bignon (DRH), Nathalie Dubois (IRH par intérim), Franck Weil (chef de centre par intérim), Florian Ringuedé (rédacteur en chef, en visio), François Massaloux (responsable financier), Jean-François Karpinski (délégué antennes et contenus), Jérôme Bourdy (responsable IMG).

pour les RP : Sabrina Corrieri (en visio), Boris Chague, Nicolas Guérin, Sandrine Papin, Alexis Dumoulin.

Invitée : Dr Marie-Christine Marsol (nouveau médecin du travail à Bordeaux).

Avant le début de l’instance, chacun se présente au nouveau médecin du travail. Les RP la remercient de prendre le temps d’une après-midi entière pour commencer à se familiariser aux spécificités de l’activité et des métiers pratiqués à France 3 Aquitaine.

 

Point 1 : présentation du plan de développement des compétences 2025

Nathalie Dubois présente le plan de développement des compétences (PDC) 2025, c’est-à-dire les actions de formations envisagées et budgétées pour l’année à venir.

L’IRH indique d’abord les changements effectués dans la présentation de ce PDC : les budgets du central et du local sont désormais confondus “pour plus de lisibilité”, les formations “catalogue” prises en charge par le central et  les formations seront présentées par CSE d’appartenance du salarié et non plus par direction (par exemple, la RH ou la comptabilité dépendent d’une direction parisienne). Ce rattachement à son CSE est rendu possible par le déploiement de Success factor, un nouvel outil RH. France TV veut déployer les formations autour de 7 axes principaux : évolutions technologiques, culture numérique, évolutions sociétales, expertises métiers, management, transmission des savoirs et santé et qualité de vie au travail.

Le budget aquitain est de 72.000 euros pour 2025 pour 173 stagiaires (NB : un salarié peut suivre plusieurs formations) et 2200 heures de formations.

Les RP demandent comment, avec un budget en baisse de presque un tiers (106.000 euros en 2024), les stagiaires peuvent être plus nombreux cette année (133 en 2024) et suivre presque autant d’heures de formation (2300h en 2024) ? Les choix se sont-ils portés sur des formations moins chères ? La direction dit ne pas le savoir et précise qu’il y a beaucoup de formations recyclage SST et que celles-ci sont peu onéreuses. Le DRH dit que, même si le budget est en baisse, l’entreprise va au-delà de ses obligations légales en matière de formation.

Si de nombreuses formations gestes et postures ont été dispensées l’an dernier, aucune n’apparaît dans le plan de cette année et les élus rappellent l’importance de cette formation, quasiment pour toutes les professions, afin de prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les RP se félicitent des budgets multipliés par 5 pour la Prévention des risques et la gestion d’entreprise, tout en déplorant une baisse de budget de moitié pour l’information, la technologie et le management. Concernant ce dernier point, le rédacteur en chef affirme que tous les cadres de la rédaction ont suivi le cursus complet management, ce qui expliquerait la baisse de dotation de ce secteur. Les 2 autres semblent sacrifiés sur l’autel de l’austérité…

Enfin, les RP CGT pointent la contradiction entre l’ambition affichée par FTV avec l’axe “transmission des savoirs” et son absence totale dans le PDC aquitain. Pourtant, avec une pyramide des âges élevée, notre région pourrait mettre l’accent sur cet aspect de la formation en incitant des salariés intéressés par le transfert du savoir et des compétences professionnelles à des plus jeunes. Mais il faut que ce soit dans un contexte propice à celà, par exemple avec du temps dédié et non dans celui de la productivité…

 

Point 2 : Base d’informations sur les dispositifs en faveur des salariés en situation de handicap 

Samuel Bignon explique que suite à la prorogation de l’accord Handicap de 2021, la direction du réseau a demandé aux RH de présenter la base documentaire aux élus : fiches pratiques, guides, tutoriels etc. composent cette base à destination des référents, élus et salariés.

Les RP regrettent que, malgré leur demande, le référent handicap d’Aquitaine, Hervé Morin, récemment devenu RP suppléant après avoir laissé sa place de titulaire à Alexis Dumoulin, n’ait pas été invité sur ce point précis de l’IP. Le DRH répond qu’à moins de siéger en remplacement du titulaire, il ne sera pas convoqué, même s’il s’agit d’étudier le bilan annuel Handicap et diversité, car rien n’oblige légalement à le faire. Les élus déplorent cette posture de la direction et disent qu’ils ne vont pas nommer un nouveau référent à 2 mois des élections professionnelles prévues fin mars. Selon les élus, le référent handicap aurait très bien pu être invité, au même titre que le médecin du travail ou qu’un salarié expert.

 

Point 3 : Projet de création d’un bureau d’information de proximité sur le bassin d’Arcachon

1 – Projet de création d’un BIP à Arcachon : visite des locaux par les RP, présentation du projet en CSE par la direction et modalités de l’appel à candidatures des postes du binôme de journalistes.  

Le DR explique que le CSE a rendu un avis positif sur le projet de création d’un bureau d’information de proximité (BIP), avec quelques réserves, afin de permettre la prise à bail des locaux. L’appel à candidature devrait être lancé dans les prochains jours pour constituer le binôme, le plus tôt possible afin d’associer au maximum les salariés retenus à l’aménagement des locaux. Le DRH précise que c’est une consultation “classique”, finalement, c’est-à-dire diffusée au réseau et que ce n’est donc plus un redéploiement comme prévu initialement. Les RP demandent comment, en cette période d’économies, notre antenne peut se permettre une telle dépense. La direction répond qu’elle peut faire l’avance de trésorerie et assumer cette “bosse” budgétaire momentanément : les prochains départs à la retraite correspondant au.x poste.s pourvu.s ne sera / seront pas remplacé.s. C’est donc bien à terme un redéploiement, font remarquer les RP CGT.

Concernant la présence d’un rédacteur en résidence (RER) de France Bleu, le DR dit que les locaux permettent d’accueillir un confrère mais à ce jour, la radio ne donne pas suite. Si le projet intéressait France Bleu localement, en central ce n’est pas le cas. France 3 supportera donc seule le coût du loyer.

Les réserves des élus du CSE portent en particulier sur les conditions de stationnement car il n’y a pas de place de parking attitrée, ni pour le véhicule de service ni pour les véhicules personnels. La direction indique que ce point est en cours de discussion avec la mairie d’Arcachon et qu’une solution sera forcément trouvée, au moins pour la voiture de service, l’employeur n’ayant aucune obligation concernant le stationnement des véhicules personnels. Le DR ajoute que la proximité de la gare SNCF offre une alternative à la voiture pour se rendre au travail.

Concernant l’absence de climatisation et de douche, ce sont des aménagements soumis à l’autorisation de la copropriété et il faut en étudier la possibilité technique.

Enfin, il est convenu que deux représentants de proximité iront visiter les locaux le 20 janvier avec le responsable IMG et le chef de centre.

 

Point 4 : Situation financière

2 – Budget FTV 2025 : y-a-t’il des objectifs d’économies en Aquitaine ? Si oui, de quels types ?

Fabrice Goll précise d’abord que le budget concerne la Nouvelle-Aquitaine et pas simplement l’Aquitaine. Les RP rappellent que leur périmètre, à eux, concerne uniquement l’Aquitaine.

Pour le directeur régional, il n’y a pas de plan d’économies particulier mais un exercice budgétaire 2025 “contraint”. Il n’a pas de chiffres à donner en instance de proximité et dit les réserver aux élus du CSE, comme la législation le permet. Idem sur le nombre d’ETP à “rendre” (NB : l’objectif serait d’en rendre 35 sur le réseau cette année)… Il affirme que les choix seront les plus équitables et mesurés pour préserver l’offre sur le linéaire, le numérique et NoA. Aucune baisse n’est prévue dans l’offre de magazines, par exemple.

3 – Négociation du nouveau COM NoA : décision du conseil régional et montant du COM.

Le directeur régional annonce que le 20 décembre, en séance plénière, le conseil régional a voté un COM (contrat d’objectifs et de moyens) de 1.000.000 d’euros par an avec France 3 Nouvelle-Aquitaine pour la période 2025-2027 (3 ans). C’est 200.000 euros de moins que les précédents COM, mais au vu de la situation budgétaire générale, on ne pouvait attendre plus et c’est une excellente nouvelle pour notre région, affirme-t-il.

Le responsable financier indique que ce COM a été construit dans une logique de “cases” et qu’il n’y a pas d’évolution notable du cahier des charges et pour le détail il renvoie à l’appel à projets de la région qui est librement consultable sur internet.

Les élus CGT rappellent donc le lien pour tous ceux que cela intéresse :

https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/system/files/specific_pj_files/AAP_ServicePublicTeleReg_25_27.pdf

 

Point 5 : Santé et organisation du travail : 

4 – Bilan de l’organisation des locales pendant les vacances de Noël et alerte pour RPS des salariés de la locale de Bayonne.

Pour Florian Ringuedé, le passage à une durée de 5 minutes pour les 3 locales n’a pas posé de problème grâce à la fabrication de rétros et de marbres en amont afin de ne pas peser sur la charge de travail des monteurs, notamment. Selon lui, les retours des rédacteurs en chef des locales ne font pas état de stress pour les équipes. De plus, un monteur du BRI a été planifié 2 jours en début de semaine pour aider à absorber l’activité du week-end des locales.

Pour les élus, l’anticipation invoquée par le rédacteur en chef induit un déport de charge de travail pour les équipes des locales, obligées de tourner et monter des sujets en amont des vacances et à moyens constants, en plus de leur activité quotidienne.

Les RP CGT rappellent que tous les salariés de Bayonne ont signé mi-décembre une lettre d’alerte envoyée à la direction à laquelle elle n’a toujours pas répondu, mettant en garde contre les risques psycho-sociaux auxquels ils pourraient être exposés en raison de cette nouvelle organisation du travail durant une bonne partie de l’année. Ils refusent d’être une variable d’ajustement des coupes budgétaires imposées par le central au réseau.

La direction n’en démord pas, il faut optimiser le planning, trouver le moyen de fabriquer en amont, voire réfléchir “intelligemment” à ce qui peut être ré-exposé (le Mag basque découpé en 3 épisodes, par exemple).

Si pour le DR il n’y a pas d’autre alternative, à moins de fermer les locales pendant les vacances, les RP rappellent à la direction sa responsabilité envers la santé des salariés et maintiennent leur demande d’un retour à un fonctionnement normal.

5 – Suivi du plan d’action de l’AT grave à Dax : REX sur la formation prévention des risques, calendrier des prochaines formations.

Le DRH énumère les dates des 8 prochaines sessions de formation (22, 23 janvier, 12, 16, 14 février, 4, 5, mars et 1er avril). Tous les journalistes et managers aquitains auront été formés. et 3 visios ont été organisées pour expliquer la démarche, issue de l’accident grave survenu à un salarié de Dax, auxquelles une petite moitié des salariés se sont connectés. Le rédacteur en chef ajoute que les retours des salariés de la première formation, qui trouvaient qu’elle n’était pas assez axée sur nos métiers, ont permis au formateur d’apporter des ajustements et d’aborder des thématiques plus concrètes.

Les RP se réjouissent de ce calendrier de formation et de son effectivité, qui correspond à un point important du plan d’action mis en œuvre suite à l’AT de Dax.

6 – Moyens actuels mis sur Enquête de région : il semble que l’émission d’Aquitaine soit la moins bien dotée en moyens humains du réseau. Pourquoi ?

Les RP s’étonnent de ne voir plus que 5 personnes au générique de l’émission de Nouvelle-Aquitaine (présentateur, 1 cadreur, 1 droniste, 1 preneur de son, 1 éclairagiste) alors que dans les autres régions ils sont au minimum 7, voire 12 pour l’Occitanie… 

Pour le délégué antennes et contenus les moyens sont toujours les mêmes. Il rappelle le nombre de jours attribués au tournage, montage, mixage, assemblage de chaque élément. Il ajoute qu’il y a aussi d’autres émissions à produire et que depuis les changements formels apportés à E2R on enregistre les meilleures audiences. 

Interrogé sur le report de charge de travail que peuvent induire la suppression d’un chargé de production, d’un.e scripte ou d’un réalisateur, Jean-François Karpinski assure qu’il n’y en a pas puisqu’il y a un coordinateur d’émission, Charles Bobe, qui prend le relai et assure tout ce travail. Les RP CGT mettent en garde sur le report de la charge de travail sur l’assistante d’émission ou le présentateur, par exemple.

Le directeur régional, pour sa part, estime que mettre 12 personnes sur une émission qui passe à plus de 23h en semaine, ce n’est pas raisonnable : “autant mettre des moyens là où ça se voit !” Dont acte…

7 – Des techniciens ont été planifiés sur 5 jours les semaines de Noël et du Jour de l’An alors que l’usage est une planification sur 4 jours quand il y a un jour férié. Pourquoi ce changement ?

Franck Weil déclare que cette planification durant les semaines de jours fériés existe depuis avril dernier. Que cela a permis, notamment aux techniciens vidéos, d’avoir une semaine complète de congés. Et que la communication s’est faite oralement en amont aux salariés. Ceux-ci ont selon lui tous été d’accord pour fonctionner de cette façon lorsqu’ils ont été sondés. Ça permet aux salariés de travailler une semaine très bien rémunérée (1 jour férié + 1 jour payé 150% + 1 jour de récup).  Il ajoute qu’il y a maintenant une planification affichée sur 4 semaines et que les salariés doivent prendre l’habitude de s’y référer pour éviter les litiges.

Les RP CGT veulent savoir si ce mode de fonctionnement est vraiment économiquement intéressant pour la direction et dénoncent le non-recours aux CDD.

François Massaloux explique qu’il y a en effet un intérêt économique à faire celà, en optimisant le planning des CDI qui sont de toute façon salariés du 1er au 30 du mois et en lissant la prise de récupérations sur l’activité. Pour le responsable financier, ça fait partie de la “boîte à outils” du gestionnaire pour réduire la contrainte économique.

Même si selon la direction la plupart des salariés sont d’accord pour ce type de planification , les RP demandent à ce que soit pris en compte l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle de ceux qui souhaitent faire ces semaines-là sur 4 jours.

8 – Les “tours de week-end” des monteurs sont depuis janvier de 1 sur 3 au lieu de 1 sur 4. Quelle explication pour cette nouvelle organisation et quelle information donnée aux salarié.e.s ?

Le chef de centre explique que la nouvelle planificatrice a imaginé ce fonctionnement pour harmoniser l’organisation des tours de week-end des monteurs avec ceux des techniciens vidéos et des OPS. Effectivement, disent les RP, avant il y avait 12 monteurs titulaires, ce qui faisait un tour de week-end sur quatre, aujourd’hui il n’y en a plus que 9, donc un tour sur trois… De plus, dit Franck Weil, au moins la moitié des monteurs souhaitent faire plus de week-ends.

Le responsable financier ajoute que les CDD ne sont pas là pour travailler le weekend à la place des permanents. Il précise que les techniciens comme les journalistes sont planifiés sur 7 jours donc les week-ends font partie du travail. Comme pour la question précédente, c’est une question d’ETP et faire appel aux CDD le week-end n’est pas intéressant en termes de masse salariale.

Les RP veulent savoir si ce système est figé. Franck Weil répond que si des monteurs souhaitent rester sur un week-end par mois ils le peuvent en le signalant à l’organisation d’activité. C’est une question d’anticipation.

9 – La console lumière du studio 4 est tombée en panne le matin d’une formation pour les électro-éclairagistes. Le studio JT possède la même console, mais moins récente : qu’est-il prévu en cas de panne de cette console ?

Franck Weil confirme qu’une panne est survenue sur la console lumière du studio 4 au premier matin d’une formation de 3 jours prévue sur cette dernière avec les électro-éclairagistes.

Le formateur a pu finalement la réparer sur une journée, ce type de console étant assez ancienne et difficile à remettre en état. 

Depuis, un ordinateur extérieur sur Windows 10 a été installé au studio 4 pour pouvoir la piloter en cas de problème. L’achat d’un boîtier IPDMX situé entre la console et l’ordinateur complètera  le dispositif afin de sécuriser l’ensemble.

Cela permet de prendre la main sur la console en cas de problème et de pouvoir modifier normalement l’éclairage selon ou pendant les différentes émissions, faces, contres ou bascules lumières par exemple.

Un ordinateur ainsi qu’un boîtier IPDMX va être installé au studio 2 (JT).

Le studio 1 (fond vert), quant à lui, fonctionne déjà sans console via ce boitier. 

10 – Quelle explication apporte la direction quant aux deux pannes générales qui ont paralysé l’ensemble du système de fabrication et de diffusion ces derniers mois ? Y a t il des procédures d’urgence mises en œuvre pour pallier ce type de panne ? Quelle solution pour anticiper leurs survenues ?

Franck Weil explique que le service des IMG assure la maintenance périodique de l’onduleur. Les révisions et les maintenances sont donc normalement effectuées. Tous les éléments techniques identifiés comme défectueux sont remplacés en temps et en heure. La première disjonction survenue pendant les vacances de la Toussaint viendrait d’une mauvaise manipulation du technicien de maintenance prestataire venu justement pour vérifier l’installation. Une deuxième coupure générale du système était prévue le 19 novembre en soirée. Le technicien a changé les ventilateurs et une partie des condensateurs.

Dans la soirée du 14 janvier une nouvelle coupure était planifiée pour établir un nouveau diagnostic. En effet, on ne sait toujours pas pourquoi l’onduleur a disjoncté, s’ il est réparable ou à remplacer.. 

Les élus CGT rappellent qu’il y a eu pour incidence un JT annulé.

Le chef de centre ajoute qu’il faut a minima une heure pour redémarrer l’ensemble de l’installation, notamment de l’informatique.

Jérôme Bourdy annonce que des mesures conservatoires ont été prises avec l’installation future d’un BY pass pour permettre de transférer directement l’énergie d’EDF vers le nodal sans passer par l’onduleur en cas de problème.

11 – Suppression des serveurs dans les locales : quelle est la raison de cette suppression ? Quel calendrier est prévu ? Quelles conséquences sur les process de travail pour les salariés ? quand seront-ils informés ?

Le chef de centre est surpris de cette question car il n’est pas prévu de supprimer de serveur dans aucune locale. Il dit qu’il y a peut-être une confusion avec le PAM (plateforme de gestion des accès sécurisés) mais celui-ci ne doit être changé qu’à la fin de la décennie… Il en profite pour annoncer que le serveur de fabrication (Imedia) sera remplacé à Bordeaux en 2025 et que pour l’instant on ne sait pas s’il sera placé physiquement au nodal ou excentré dans un data center.

 

Point 6 : RH

12 – Les CDD JRI “historiques” ne bénéficient toujours pas d’une évolution de carrière à l’instar de leurs collègues CDI : malgré leur ancienneté ils sont classés toujours simple JRI (niveau 3) après plus de 10 ans d’expérience. La question a déjà été évoquée précédemment (IP d’avril 2024) et la réponse du responsable RH a été de proposer d’examiner chaque situation au cas par cas. Quid de ces engagements ? Quelles réponses la direction a pu apporter à ce problème ?

Samuel Bignon dit avoir saisi la direction des rémunérations il y a plusieurs mois et être toujours dans l’attente d’une réponse de sa part. Il assure que le dossier est toujours en cours d’instruction et qu’une réponse sera apportée. Les RP espèrent qu’elle sera positive pour tous ces CDD très expérimentés mais placés au bas de l’échelle de la grille de rémunération.

13 – En 2017 les CDD(U) ayant cumulé suffisamment de jours de travail au sein de notre entreprise recevaient une lettre les considérant comme des salariés « réguliers ». Par cette lettre l’entreprise s’engageait à les contacter en priorité pour les opportunités de CDD dans les établissements où ils collaborent majoritairement. Il semble que cette promesse se soit perdue en route. La direction peut-elle faire un rappel dans les locales en particulier ?
Le DRH rappelle qu’en 2018 certains salariés ont reçu un courrier les reconnaissant comme “historiques”, c’est-à-dire non assujettis à la règle des 80 jours (PTA) ou 120 jours (journalistes) qui frappe les personnels non permanents. Mais Samuel Bignon ajoute que “priorité” ne signifie pas pour autant “exclusivité”. Cependant la direction affirme avoir vérifié et constaté qu’au point de vue opérationnel, les CDD considérés comme “historiques” étaient au-dessus des 80 et 120 jours. Elle précise en outre faire attention à solliciter surtout ceux qui lui coûteront le moins en frais de mission en évitant au maximum les découchers. C’est pourquoi, si un.e salarié.e CDDU dont la principale activité est dans une locale n’est pas appelé.e à travailler au BRI de Bordeaux.

A 17h40, une suspension de séance est demandée par les RP car, après plus de 4 heures de réunion, 5 points et questions restent à traiter.

Les RP acceptent de reporter les points en suspens à l’instance de proximité du 4 février car la direction se dit dans l’impossibilité de convoquer une autre instance en janvier, comme il conviendrait de procéder.

Enfin, faisant suite au vif échange entre le directeur régional et une représentante de proximité durant le traitement du point sur les locales, les RP encore présents (Alexis Dumoulin et Sabrina Corrieri excusés) font un rappel à la direction de la charte du dialogue social, approuvée par chaque partie en janvier 2022, et dont l’article 1 stipule : “Le respect des personnes doit être la règle. Les allusions et les attaques personnelles ne peuvent avoir leur place. Le débat doit être dépersonnalisé et s’appuyer sur des faits pour déboucher sur des solutions.” Or, les élus estiment que le directeur régional a manqué de respect à une élue en montant exagérément le ton et personnifiant le débat en la citant nommément et qu’elle en a été choquée et affectée. Le DR assure qu’il n’a aucunement eu l’intention de heurter l’élue ni de s’en prendre personnellement à elle et annonce qu’il va s’excuser auprès d’elle si tel est le cas.

14 – Le plafond des frais de mobilités des CDD s’est ajusté sur les plafonds des frais de mission depuis le 1er janvier 2025. En revanche, il semble que le logiciel Concur ne soit pas encore mis à jour, bloquant ainsi les prise en compte et les remboursements de ces 2 dernières semaines. Qu’en est-il aujourd’hui au 14 janvier ?

Point reporté à l’IP de février faute de temps.

15 – Versement d’une complémentaire santé pour les CDD de moins de 3  mois. De quoi s’agit-il ? Quelles sont les conditions à  remplir ? 

Point reporté à l’IP de février faute de temps.

16 – Une rédactrice CDD travaille régulièrement à Bayonne sans carte de presse. Est-il possible d’ immatriculer un.e journaliste dans le réseau sans carte de presse ?

Point reporté à l’IP de février faute de temps.

 

Point 7 : Emploi 

17 – Le poste de technicien vidéo laissé vacant suite à un départ à la retraite sera-t-il remplacé ?

Point reporté à l’IP de février faute de temps.

18 – Postes au service organisation d’activité et dimensionnement humain du service.

Point reporté à l’IP de février faute de temps.

 

Prochaine instance de proximité le 4 février 2025.

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