Etaient présents :
pour la direction : Audrey Guidez (DRH), Jean-François Karpinski (délégué antenne et contenus), Bruno Larramendy (chef de centre), Jérôme Bourdy (responsable IMG). Delphine Vialanet (directrice régionale) absente en raison d’un séminaire.
pour les élus : Sabrina Corrieri, Nicolas Guérin, Boris Chague, Karim Jbali, Alexis Dumoulin.
Avant de traiter les points prévus au programme de cette instance, deux points sont venus s’ajouter : la direction a souhaité présenter aux RP la grille de rentrée de septembre et les élus ont demandé un point sur les mesures sanitaires liées au Covid, en recrudescence.
Ils attendaient aussi une réponse de la direction sur la règle encadrant les visites de sites par les élus. Contrairement à ce qui a été indiqué lors de l’instance de juin il n’y a pas d’avenant indiquant la fréquence pour les visites de sites des élus. La DRH indique qu’il n’y a pas d’autres textes que les textes légaux , les visites de sites ont lieu sur convocation de la direction hors crédit d’heures ou à l’initiative des élus sur leurs crédits d’heures. Mais la DRH précise qu’Olivier Godard a accepté oralement qu’un RP puisse faire une visite de site par an hors crédit d’heures.
Point sur la grille de rentrée de septembre, invité Jean-François Karpinski
7h-9h : Matinales de France Bleu Gironde, et la matinale de France Bleu Pau-Béarn à partir du 26 septembre.
9h-10h : sur le créneau où nous avions Vous êtes formidables on aura des programmes régionaux (magazines ou documentaires)
10h10 : Vous êtes formidables produit par limoges
Le mercredi soir 1 fois par mois on diffuse en alternance le magazine culturel Bis ou Enquête de Région ou Réseau d’enquêtes.
Jeudi (23h) : case documentaires « La France en vrai” : une volonté de faire de certains documentaires des évènements d’antenne. Ils seront suivis d’un Débat Doc. Le 1er, sur l’affaire Marion, aura lieu le 22 septembre et sera suivi d’un débat de 52 minutes. Cette grille va du 1er septembre au 15 décembre. Il nous reste en stock plusieurs documentaires inédits.
Samedi matin :
9h40 : à la place de Carnets de vol on va tester Alors on bouge en Nouvelle Aquitaine, 26 minutes fabriquées sur fond vert à Bordeaux dans le studio 1. Animée par une coach sportive de Vous êtes formidables. Une vingtaine de numéros ont déjà été enregistrés.
11h30 : Le goût des rencontres.
Samedi après midi :
15h15 : Olatua en alternance avec NoA sur mer. Jusqu’en juin, avec la Bretagne, nous étions en expérimentation pour les décrochages des programmes régionaux. Grâce à des “audiences honorables”, la Nouvelle Aquitaine a réussi à maintenir ce système jusqu’en décembre.
Dimanche.
10h10 : en alternance, les magazines en langues régionales Contradas et Txirrita, puis
Sphère éco et Se réinventer.
11h30 : Dimanche en politique.
L’après midi les décrochages sont maintenus pour les évènements sportifs.
Cap Sud Ouest a changé de nom pour Le temps d’un détour; changement aussi de prestataire pour le drone; et on a introduit des gopros (4 au max). Ce 26 minutes reste toujours dans les meilleures audiences du réseau France 3 (7 à 8%), tout comme
Le goût des rencontres (13 à 14%).
Point situation Covid
Jérôme Bourdy, responsable IMG, explique que suite à la recrudescence de cas covid la direction a renforcé les mesures sanitaires, de ce fait dans la cantine la jauge a été réduite en enlevant des chaises afin que les salariés ne mangent pas face à face. Les couverts ont été remis dans les serviettes individuelles et les pinces individuelles ont été maintenues avec le buffet froid.
Ces mesures sont propres à la Nouvelle Aquitaine; toutes les régions n’ont pas adopté les mêmes mesures. Le masque devient obligatoire en régie et fortement recommandé dans les salles de montage et de conférence pour 15 jours. La direction a également rappelé qu’il devait être porté dans les lieux de promiscuité donc en toute logique aussi dans les véhicules. La direction précise que comme le gouvernement n’a édicté aucune règle en la matière pour les employeurs, on ne peut que faire appel au bon sens de chacun. Donc si un salarié ne veut pas porter le masque, il ne peut pas être sanctionné.
Le responsable IMG va par ailleurs refaire un point concernant le stock de lingettes, gel, masques et fera le réapprovisionnement si nécessaire. Il rappelle qu’à l’accueil de la station à Bordeaux des masques et des kits sont toujours disponibles.
La DRH indique qu’en cas de cas covid déclaré, il n’y a plus de communication faite aux salariés mais seulement aux cas contacts. La règle pour les cas positifs n’a pas changé : 5 jours d’arrêt si au bout de 5 jours le test est négatif, sinon 7 jours d’arrêt.
POINT 1 bilan du traitement acoustique de la rédaction de Bordeaux (mesures avant et après les travaux)
A l’aide d’un schéma, Jérôme Bourdy présente les résultats des mesures sonores après les travaux à la rédaction : il y a une diminution du phénomène de brouhaha selon l’acousticien. Un gain de 2 à 7 décibels selon les postes occupés et les sources sonores.
Le responsable IMG précise que le coût financier des travaux effectués n’est pas négligeable.
Ainsi, des traitements acoustiques ont eu lieu au niveau de l’espace de conférence derrière le téléviseur; à côté de l’espace de conférence on a mis deux grappes acoustiques (panneaux suspendus); des cloisonnettes traitées recto verso tout le long de la circulation; au web, tous les stores ont été changés et des séparateurs de bureau acoustiques ainsi que des réhausse en verre transparent compatibles anti-covid ont été installés.
Au regard des chiffres il y a une amélioration mais la direction espérait davantage.
POINT 2 sur le parc des caméras par site en présence de Bruno Larramendy
Bordeaux :
4 caméras 400
1 caméra 300
2 caméras 280
4 caméras 200
1 mulet (une caméra 400)
1 UTS
Bayonne :
1 caméra 400
3 caméras 280
1 caméra 200
1 UTS
Pau :
1 caméra 400
2 caméras 300
1 caméra 280
Périgueux :
1 caméra 400
2 caméras 300
Dans les BIP il y a 1 caméra 280 et à Mont de Marsan il y a en plus 1 UTS. Agen en aura bientôt une aussi.
Les élus veulent savoir pourquoi il n’y a que 3 caméras à Périgueux alors qu’ils sont 4 JRI. Le chef de centre indique que le matériel est mutualisé partout et qu’il n’y a pas de caméra dédiée à chaque JRI. Le parc est calibré pour 3 JRI par jour, le nombre est donc suffisant. Il explique qu’historiquement, en raison du magazine à Bayonne, ou de matériel qui a dû être adapté en raison des préconisations santé à Pau, il y a une caméra en plus. Il précise qu’en cas de panne c’est aussi plus facile d’intervenir sur Périgueux que sur Pau ou Bayonne.
En revanche, Bruno Larramendy explique que ce nombre de caméras est le même depuis des années mais qu’à terme il risque de changer. Les grands capteurs vont peu à peu remplacer les caméras donc ça n’ira pas en augmentant. Il ajoute qu’une UTS n’est pas un outil d’appoint mais de tournage à condition que le JRI soit volontaire. A terme les caméras ne seront pas renouvelées. Le matériel arrive en fin de vie. Le renouvellement du marché va être fait d’ici 1 ou 2 ans. Le marché est en cours et ce qui a été retenu c’est du Sony Alpha 7 SIII. Il précise qu’à chaque fois qu’ on recevra les nouveaux grands capteurs on devra rendre une caméra car on ne peut pas augmenter le parc de caméras. Les élus s’étonnent de cette annonce. Tous les JRI ne sont pas volontaires pour travailler uniquement avec des UTS ou des grands capteurs, tous les tournages ne nécessitent pas le même type de matériel. Les élus estiment qu’il faut à tout prix maintenir une diversité de types de caméras sur un site et ne pas tout uniformiser avec uniquement des grands capteurs. Le chef de centre affirme que c’est l’entreprise qui définit les outils, que les salariés seront formés pour les utiliser et devront les utiliser. Il dit que le changement de matèriel se fera progressivement et qu’il y aura de la mutualisation pour maintenir une variété d’outils sur les sites.
Point 3 moyens de transports : camion PAE / IMG
Les élus souhaitent un bilan chiffré de l’utilisation du camion en location à la TVR : nombre de sorties IMG et nombre de sorties PAE / tournages en extérieur. Coût de la location à l’année.
Lors de l’opération spéciale à Biarritz (septembre 2021) un camion plus adapté a été loué, pas pour la PAE Grand prix de Pau (mai 2022) ce qui a mis en difficulté l’équipe technique aux moments des chargements et déchargements du matériel.
Les RP veulent savoir s’il est plus judicieux de louer un camion à l’année ou de louer un véhicule au coup par coup, selon les besoins du moment.
Jérôme Bourdy explique que le véhicule de 20 m3 est loué depuis 2 ans (il reste 2 ans de location), sans hayon car ça pénaliserait la charge du véhicule sachant que le hayon représente 1tonne2 et nécessite un permis poids lourd. Le souhait c’est qu’il puisse être conduit par tout le monde, et sans hayon ça augmente la charge utile.
En 2021, année covid, le camion est sorti 12 jours pour les PAE et 4 jours pour les IMG.
En 2022 il est sorti déjà 10 jours pour les PAE et 4 jours pour les IMG.
Le coût annuel de la location est de 4703 euros.
Le responsable IMG ajoute que si demain on le restitue on n’aura pas de véhicule de remplacement, on perdrait un véhicule sur la flotte. Enfin il explique que la location au coup par coup d’un camion serait beaucoup moins pratique en termes d’organisation.
Pour les élus CGT les questions du permis et de la charge utile ne sont pas des problèmes puisqu’il existe des camions de 20 m3 munis de hayon, donc sans permis PL, et que, selon les salariés interrogés, le poids du matériel à embarquer pour un tournage en extérieur n’excédera jamais la charge utile maximale. Ils ajoutent que le médecin du travail a préconisé un aménagement de poste pour un salarié, excluant les contraintes physiques pour le transport de charges lourdes. Le chef de centre répond que ce salarié sera planifié seulement sur les tournages où les moyens seront adaptés, donc éventuellement avec un véhicule de location.
Enfin, la direction déclare qu’une réflexion aura lieu à l’échéance de ce contrat de location sur le type de véhicule le plus adapté à nos besoins, peut-être un véhicule moins haut… ou avec hayon espèrent les élus.
POINT 4 parking : objectif carbone
Quand la direction a-t-elle l’intention d’installer des prises électriques pour permettre aux salariés de recharger leur véhicule personnel (disposition du Grenelle de l’Environnement étendu aux entreprises disposant de places de parking pour les entreprises) ?
Le responsable IMG explique que c’est un gros dossier, qui fait partie de la stratégie globale d’entreprise, et que c’est le central qui fait un recensement au niveau de toutes les antennes. On sait qu’en 2022 il est imposé d’avoir 10% du parc en hybride ou rechargeable et après ça ira crescendo jusqu’en 2030 avec un parc à quasi 100% de véhicules électriques. Aujourd’hui c’est le siège essentiellement qui absorbe ce passage à l’hybride ou rechargeable parce qu’il est doté des infrastructures. Actuellement, à Bordeaux, nous n’avons que des hybrides non rechargeables et nous n’avons pas encore les infrastructures pour recharger. Nous avons 2 prises électriques (et non pas des bornes de recharge, très onéreuses) au niveau du départ des équipes parce que c’était possible de le mettre en place au niveau des locaux techniques.
Quant à la possibilité pour les salariés de recharger leur véhicule dans un avenir plus ou moins proche, Jérôme Bourdy dit être dans l’incapacité de répondre puisque c’est un problème de RH central, pas local.
Point 5 sur l’Aménagement des postes et accès et maintien des personnes en situation de handicap
Suite à la présentation du bilan annuel des médecins de travail, la direction et les élus ont examiné la liste des postes aménagés ou en cours d’aménagement. Une étude approfondie ayant déjà eu lieu lors de la dernière cellule de veille locale.
Point 6 Absentéisme
La direction présente les chiffres du mois de mai car il y a toujours un décalage d’un mois dans ce bilan. Les chiffres sont en amélioration.
Les RH sont attentifs aux arrêts courts de 4 à 8 jours qui ne nécessitent pas d’entretien de reprise obligatoire et qui sont actuellement majoritaires. La consigne est donnée aux chefs de service de proposer aux salariés de discuter avec eux à leur retour..
Les arrêts concernent autant les hommes que les femmes. Mais plus les PTA que les journalistes.
Les salariés âgés de 55 à 59 ans sont les plus concernés par les arrêts.
Point complémentaire sur la nouvelle organisation du travail adoptée à la rentrée à Bayonne concernant le montage.
L’un des monteurs titulaires reprend le travail à temps plein. Il y aura donc de nouveau 3 monteurs sur site 2 jours par semaine. La question se pose pour la nouvelle répartition de l’activité, notamment concernant les montages magazines effectués par les CDDs depuis plusieurs années. L’un des titulaires a émis le souhait de télétravailler 2 jours par semaine pour monter les sujets du BRI. Bruno Larramendy explique que ce n’est pas possible pour l’instant pour les monteurs de locale de monter les sujets du BRI en télétravail car il n’y a pas l’activité suffisante. Par ailleurs, il estime que le télétravail doit s’inscrire dans un collectif local. Donc il tient à ce que les monteurs en TT puissent réintégrer le collectif de travail (au BRI) le reste de la semaine ce qui n’est donc pas possible pour les monteurs excentrés.
Pour ce qui est de l’organisation à Bayonne, les monteurs titulaires sont tous aptes à monter du magazine et faire du mixage. Potentiellement il peuvent donc tous monter le magazine mais le chef de centre ajoute que si certains ne souhaitent pas le faire il peut l’entendre. Comme l’organisation a été différente ces dernières années, il va proposer un parcours de formation (à la fois technique, workflow et créativité) aux monteurs qui souhaitent reprendre le montage magazine.
Pour les CDDs il assure qu’il y aura toujours du travail et des besoins (parfois de 2 montages de magazine par semaine).
Prochaine IP le 2 août 2022