1 Certaines primes (lumière, sortie, non accident ) ont été intégrées à la rémunération des collaborateurs affectés à la TVR mais pas à ceux de la filière production. Quelles sont les règles d’application de l’avenant numéro 5 de l’accord collectif ainsi que les modalités de paiement de ces éléments de salaire lorsque un salarié de la filière est en mobilité temporaire à l’antenne ?
Réponse de la direction : elle confirme que ce cas de figure n’est pas prévu par les textes. L’avenant 5 est signé depuis mars 2016. Depuis rien n’a été tranché. Il y aura des régularisations à faire.
Commentaire de la CGT : il est plus qu’urgent ! Le montant des primes non payées est conséquent et fait cruellement défaut aux salariés concernés.
2 Où en est-on des planifications de 6, 7, 8 voire 10 jours d’affilée ? La direction peut-elle nous transmettre la note d’Arnaud Lesaunier de 2016 sur la question ? Quel est le périmètre d’application de cette note ? La direction peut-elle rappeler la règle du nombre de jours d’affilée au maximum avant un jour de repos ?
Réponse de la direction : Il a déjà été répondu à la question en octobre.
Il n’y a pas d‘interdiction à travailler plus de 6 jours d’affilée, à cheval sur deux semaines. Dans l’absolu, on pourrait donc travailler consécutivement 12 jours. Mais pour préserver la santé des collaborateurs, le planificateur évite d’aller au delà de 7 jours. C’est la lecture du code du travail et de la directive européenne que fait la direction.
La note d’Arnaud Lesaunier était à l’intention de la RH et n’était pas destinée à être publiée. Elle s’applique à FTV, production comprise.
Commentaire de la CGT :
3 Pourquoi n’y a-t-il plus de partenariats noués au nom de France 3 Pays basque comme cela était le cas auparavant ? On ne voit plus que des partenariats France 3 Nouvelle Aquitaine même sur la zone de diffusion de France 3 pays basque pourquoi?
Réponse de la direction : la question qui relève du CE.
Commentaire de la CGT : dont acte ! Nos élus la poseront en CE.
4 A la rentrée, un journal des locales va être diffusé quotidiennement à 11h05. Il est présenté par la direction comme un atout majeur pour les éditions locales, leur permettant d’être mieux « exposées ». Or, cette nouvelle émission n’a jamais été proposée lors des ateliers de réflexion sur le développement des locales. Et ses conditions de fabrication et son horaire de diffusion interpellent les salariés. Puisque les salariés des locales n’ont à aucun moment été associés à ce projet et que ce nouveau produit modifie de façon permanente l’organisation du travail dans chacune des locales, les délégués du personnel demandent à la direction d’apporter des réponses à chacune des questions suivantes.
Précision de la Direction : Xavier Riboulet est en congés. Les réponses qui relevaient de son périmètre ont été rédigées avec la Directrice régionale Laurence Mayerfeld.
– Qui en a eu l’idée ? Pourquoi les salariés des locales n’ont-ils pas été consultés sur la création de ce journal ?
Réponse de la direction : C’est une décision éditoriale (de la directrice régionale) qui ne demande donc pas de consultation sur sa mise à l’antenne. Les salariés y sont associés sur la façon de la mettre à l’antenne.
Commentaire de la CGT : difficile d’obtenir l’adhésion des salariés pour un produit aussi unilatéralement, brutalement imposé. Ils peuvent même avoir le sentiment d’être dépossédés de la matière première qu’ils fournissent pourtant.
Les représentants du personnel rappellent que les journalistes, de part leur carte de presse, sont reconnus comme des cadres amenés à réfléchir et qu’ils sont responsables des sujets (et de l’utilisation faite) qu’ils signent. Les considérer comme de simples exécutants d’une décision, qui plus est présentée comme éditoriale, est une injure à leurs compétences, une perte violente du sens de leur travail et peut donc être considéré comme source de RPS.
– Pourquoi ce « journal des locales » n’a, à aucun moment, été évoqué pendant ces ateliers?
Réponse de la direction : le sujet a été évoqué assez tôt au moment du lancement des ateliers.
Commentaire de la CGT : à Bayonne, alors que 3 salariés prenaient des notes sous forme de verbatim, personne ne trouve trace, ni ne se souvient que le sujet ait été évoqué. On soupçonne une amnésie générale !!!!!!
– A quoi ont servi les ateliers des locales, organisés à marche forcée, privant les équipes de pause sur plusieurs semaines, et exigeant d’elles une synthèse, restée depuis lettre morte ? Les arbitrages devaient être rendus début juin. Pourquoi les équipes de locales n’ont-elles aucun retour de ces travaux imposés ? Pourquoi leurs propositions, notamment d’une rediffusion de chaque édition locale, à l’heure de Tout le sport, sont-elles restées sans réponse ?
Réponse de la direction : La Directrice régionale a remercié, par un courrier, l’ensemble des salariés des locales pour leur implication dans les ateliers. Contrairement à d’autres régions, elle a fait le choix de maintenir les locales dans leur configuration actuelle. Selon les propositions, des évolutions sont possibles d’ici septembre. Elles sont à discuter avec les rédacteurs en chef adjoints. Pour la rediffusion sur le créneau de Tout le sport, la question a été remontée à Paris et la réponse est que cela ne sera pas possible, le créneau n’est pas disponible.
Commentaire de la CGT : La direction dit vouloir réexposer les locales. Mais les salariés des locales ne sont pas dupes. Ce produit réalisé et diffusé à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine est un contre sens éditorial, un « gloubiboulga », un remplissage indigeste, Le téléspectateur qui veut de l’information de proximité ne peut pas être intéressé !
– Quelles vont être les répercussions de ce « journal des locales » sur le travail des équipes, sachant que les rédacteurs en chef adjoints, seront mobilisés un jour et demi par semaine sur la préparation et la participation en direct à ce journal ? Chacun sait qu’en étant mobilisés sur ce « journal des locales » ils ne pourront pas en même temps gérer l’organisation des tournages quotidiens et le suivi de la fabrication de l’édition locale du soir (rappelons que la bobine doit désormais être achevée pour 19h). Que se passera-t-il lors des gros « coups » d’actualité? Plusieurs locales d’Aquitaine en ont connu ces dernières années (tempêtes, inondations…) le rédacteur en chef doit gérer ses équipes sur le terrain, la coordination avec Bordeaux, Paris, IV3, la venue des moyens techniques DSNG… la gestion des directs. Dans ces conditions la direction annulera-t-elle le journal des locales afin que le rédacteur en chef adjoint puisse assurer la coordination de ses équipes?
Réponse de la direction :les numéros zéro ont été faits avec les rédacteurs en chef adjoints. Le temps nécessaire n’a pas été évalué à une journée et demi de préparation mais à deux heures de préparation et deux heures, le jour du direct.
A la question orale : y a-t-il une « chambre froide » pour stocker les sujets froids ? La direction précise qu’une liste est prévue et sera mise à jour par le rédacteur en chef adjoint en charge du journal des locales. Chaque locale propose deux sujets par jour et le rédacteur en chef adjoint présentateur choisit. L’assistante de la locale concernée établit le conducteur. Le choix du scripte est à l’étude.
En cas de gros coup d’actualité, « on s’adapte ». le rédacteur en chef adjoint s’organisera pour faire les 2. Ce sont des points qui restent à caler d’ici septembre.
Commentaire de la CGT : Réponse une peu courte ! On aurait espérer a minima s’entendre dire qu’une autre locale prendrait le relais.
– Pourquoi la direction met-elle en place une organisation du travail dans laquelle ce « journal des locales » ne repose que sur les épaules d’un seul salarié dans chaque locale? Les délégués du personnel rappellent que ce type d’organisation met en danger la santé du salarié. Aucune solution de remplacement n’est prévue, ni pendant les congés, ni en cas de maladie ou tout autre changement de dernière minute. En cas de remplacement envisagé qui sera chargé de ce journal? Les salariés des locales seront-ils obligés d’assurer cette présentation?
Réponse de la direction : Le rédacteur en chef adjoint ne pourra pas assumer toute l’année cette présentation. Ce sera celui qui prendra en charge l’édition qui assumera la présentation de ce journal des locales.
Commentaire de la CGT : cela fait beaucoup de responsabilités et de travail pour 20 euros bruts par jour (prime versée pour l’intérim)
– Qui est en charge de l’éditorial de ce journal des locales ? Est-ce le rédacteur en chef? si oui pourquoi son nom ne figure-t-il pas au générique? si non, quel rédacteur en chef adjoint en est responsable sachant que les sujets viennent de toutes les locales? Ce nouveau » produit » dépend-il de la rédaction ou des programmes?
Réponse de la Direction : La responsabilité relève du rédacteur en chef adjoint présentateur. Ce sera son nom qui apparaîtra au générique. Le produit étant à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, le rédacteur en chef d’Aquitaine ne peut pas le signer puisque le périmètre est plus large que celui dont il a la charge.
Le journal des locales dépend de la rédaction mais non pas du programme
Commentaire de la CGT : Cette organisation n’est pas aboutie et traduit l’inadéquation entre le produit et le territoire. Il n’y a aucun référent fixe. Le rédacteur en chef d’aquitaine n’en a pas la responsabilité éditoriale parce que le périmètre de diffusion est trop large pour lui. Du coup, c’est le rédacteur en chef adjoint des locales seul qui en a la responsabilité ! Mais là, le périmètre n’est pas trop large pour lui ! Un non-sens.
– Pourquoi le produire en direct, alors que seuls des sujets magazine, et non d’actualité « chaude », vont être diffusés ? Pourquoi porte-il le nom de « journal » alors que son principe est de ne pas diffuser de sujets d’actualité? Pourquoi est-il présenté comme « journal des locales « alors que c’est un produit sur lequel les salariés des locales n’ont absolument pas leur mot à dire et pour lequel les sujets ne seront pas discutés en conférence de rédaction ?
Réponse de la Direction :le fait qu’il soit en direct est un choix éditorial. il s’appelle journal parce qu’il collecte des reportages faits par des journalistes sur un format JT. La validation des sujets par la rédaction est faite au départ en conférence de rédaction avant que les sujets ne soient tournés mais pas pour la rediffusion de ces sujets.
Commentaire de la CGT : quelle ironie ! Les représentants du personnel rappellent qu’un JT est un ensemble de choix issu d’une discussion collective.
Dans ce journal des locales, les sujets échappent complètement à leurs auteurs. Le choix repose uniquement sur un adjoint qui change tous les jours. Il n’y a aucun collectif de travail autour de ce produit. Le nommer ainsi est une usurpation pour le téléspectateur comme pour les journalistes qui signent les sujets.
Si les journalistes avaient été consultés, ils auraient peut-être pu suggérer de le nommer : découverte d’autres territoires …
– Les sujets en basque et occitan seront-ils exposés dans ce « journal des locales « ?
Réponse de la direction : C’est le rédacteur en chef adjoint qui choisit.
Commentaire de la CGT : réponse un peu courte qui dit, une nouvelle fois, tout le poids de la responsabilité incombant au rédacteur en chef adjoint !
– Pourquoi le diffuser depuis des studios excentrés où il n’y a ni prompteur, ni retour images et où les présentateurs ne seront pas maquillés, comme pour tout journal télévisé? Puisque la présentation n’est pas assurée depuis le terrain mais en studio, pourquoi le faire faire par les locales déjà à flux tendu, sans moyens supplémentaires? puisqu’il n’y a pas de sujets d’actualité pourquoi ne pas centraliser la réalisation de ces journaux à Bordeaux (où scriptes, maquilleurs, réalisateurs, présentateurs et rédacteur en chef sont présents) 1 fois par semaine avec moyens dédiés ? qu’est-ce qui justifie le direct (avec toutes les conséquences que cela a sur l’organisation du travail) si les sujets exposés sont des rediffusions de sujets non datés?
Réponse de la direction : c’est un choix éditorial de ne pas tout centraliser à Bordeaux mais de permettre aux locales de « s’exprimer ».
Commentaire de la CGT : les représentants du personnel avouent ne pas comprendre en quoi, présenter depuis un studio (qui sera uniformisé avec le nouvel habillage), sans maquillage et à partir d’une caméra robotisée, sera une « expression » des locales…
Sans faire offense au talent de présentateurs des rédacteurs en chefs adjoints, ils redoutent une forme totalement ringarde !
Sur le fond, les représentants du personnel reconnaissent également ne pas avoir compris l’intérêt éditorial du produit…
5 Le week-end du 1 et 2 juillet, l’utilisation de l’aviwest a été problématique. Lors d’un direct le samedi 1e pour la PAE LGV, elle était mal configurée.
Peut-on avoir des précisions ?
Qui est chargé de vérifier avant ce type d’émissions les aviwests prévues ? Les délégués du personnel rappellent que les journalistes (rédacteur et JRI) ne sont pas des techniciens et qu’à une demi heure d’un direct ou d’un envoi de sujet, ils ont autre chose à faire que d’essayer de comprendre pourquoi l’aviwest ne fonctionne pas.
Réponse de la direction : l’aviwest était mal configurée (sur un canal, déjà occupé). Or, on avait dit au JRI qu’il n’avait pas à gérer la configuration.
La technique travaille sur à autre système. L’utilisateur n’aura plus besoin de configurer. Les régies (via le nodal) prendraient la main à distance pour orienter vers le bon canal. La flotte des aviwests a considérablement augmentée. A Bordeaux, il y a plus d’aviwests que de canaux. Il est donc nécessaire d’avoir un « aiguilleur des ciels ».
Mais, pour l’instant, c’est encore sous dimensionné. Et la technique navigue entre les deux !
Commentaire de la CGT : on comprend mieux les crashs en série … Si en plus, les consignes données sont erronées. Heureusement ce genre d’incident ne tue personne. Il fait juste grimper en flèche le stress des salariés. Rien de bien grave en somme.
Encore que ….Le code du travail oblige l’employeur à veiller à la santé physique et mentale des salariés …
Le dimanche, les essais se sont poursuivis jusqu’à moins de trois secondes de l’antenne ce qui a mis en stress l’ensemble des salariés participant à la fabrication du JT.
Après débriefing, il apparaît qu’il n’y avait pas la procédure d’utilisation dans la mallette. Or, c’étaient des CDD appelés en urgence qui devaient l’utiliser et visiblement les consignes ont été mal comprises.
Qui est chargé de vérifier l’état de la mallette et le bon fonctionnement de l’aviwest ? A quelle fréquence ?
Réponse de la Direction : la mallette est vérifiée régulièrement par le magasinier …
Commentaire de la CGT : le ckeck up doit être systématique quand elle est donnée à des CDD que le magasinier soit présent ou pas.
Il n’est pas admissible de fournir un matériel incomplet (sans la procédure) à des utilisateurs occasionnels qui ne connaissent pas notre façon de faire.
Pour tenter de résoudre le problème, il semblerait que le rôle de chacun n’ait pas été compris non plus.
Que compte faire le chef de centre pour y remédier ?
Les délégués du personnel rappellent que pour être bien appliquée, surtout en situation d’urgence, la consigne doit être très claire, compréhensible immédiatement, et assimilée par les salariés.
Réponse de la direction : aucune …
Commentaire de la CGT : un débriefing qui identifie un certains nombre de manquements ou faiblesses mais qui reste lettre morte n’a aucun intérêt sinon d’épuiser les salariés et insuffler l’idée d’un éternel recommencement des erreurs.
Le problème d’oreillettes perdure. Ont testé de nouvelles oreillettes puis tout à coup elles ne marchent plus. Ne comprend pas pourquoi.
Au cours de la discussion, est apparu que les le problème des oreillettes (seul lien pour les journalistes avec la régie) perdure. Certaines oreillettes étaient très performantes (à 150 euros) mais elles ont disparu. Le magasinier ne peut pas vérifier à chaque retour justifie la Direction.
D’autre part, le réseau ou le débit ne sont pas toujours parfaits.
Les représentants du personnel déplorent qu’alors que la direction veut faire monter en puissance l’utilisation de l’aviwest
– Elle ne tienne pas un journal des incidents. Ce qui rend impossible toute évaluation objective de l’efficacité des aviwests et ne permette pas de lister les solutions aux problèmes récurrents.
-Elle n’a pas estimé nécessaire d’établir une procédure d’urgence. Elle refuse d’établir un horaire butoir au delà duquel, on étudie la possibilité d’un plan b, alors que, par exemple les mixages, ne sont plus possibles 10 minutes avant l’antenne et que les locales doivent envoyer leur bobine un quart d’heure avant la diffusion. Pour en direct avec l’aviwest, On prend le risque d’un incident antenne, sans définir les pré-requis.
Le CHSCT et les élus DP ont déjà alerté la direction à de nombreuses reprises sur le stress engendré, le découragement des salariés qui ont le sentiment d’avoir déployé une énergie disproportionnée pour une qualité du produit et du travail dégradée.
Las, les représentants du personnel demandent qu’à chaque problème rencontré la technique l’étudie « à froid » et tienne l’utilisateur au courant
Ils réclament également un groupe de travail.
La Direction ne pourra pas l’organiser avant septembre. L’aviwest sera pourtant quotidiennement utilisé cet été. Les représentants du personnel demandent donc au chef de centre une note rappelant à chacun qui fait quoi en cas de crise.
Question orale : si un collaborateur travaille le 13 et 15 juillet dans quel cas de figure doit-il avoir un contrat unique (et dans ce cas comment est rémunéré le 14 juillet ?) ou deux contrats ?
Réponse de la direction : Si le motif est le même, c’est un même contrat et donc 14 juillet (non travaillé) est payé comme un jour férié. La Direction indique qu’elle veut prendre le temps de vérifier dans le détail.
La prochaine réunion des DP a été avancée au mercredi 13 septembre. Les 14 et 15 septembre, les élus seront en formation (financé par le CE, la direction ayant refusé)