Les stagiaires d’observation ne seraient désormais plus autorisés à France télévisions. Selon quelle note de service? Depuis quand? Pour quelle raison? Pourquoi le service public refuse-t-il désormais d’ouvrir ses portes aux collégiens?
Réponse de la Direction (Samuel Bignon) : Il n’a jamais été dit que les stagiaires ne sont plus autorisés. En revanche, nous nous dirigeons vers un changement de procédure. Les tuteurs sont souvent surchargés et sont souvent les mêmes. Il faut s’assurer d’être en capacité de les accueillir correctement. En termes de qualité, ce n’est pas idéal. Il faut également réguler le flux. Nous avons énormément de demandes. Il faudrait peut-être réduire la durée du stage. En attendant, on continue d’accepter les stagiaires. Les tuteurs, de leur côté, peuvent aussi dire non s’ils sentent qu’ils ne peuvent pas s’occuper correctement les stagiaires. Nous sommes en train de revoir la procédure d’accueil. Les demandes peuvent continuer d’arriver chez Martine Pouillaude. Pour l’instant, nous en sommes à comparer les démarches avec Poitiers et Limoges, pour établir un cadre et recevoir correctement les stagiaires.
Suite à la formation MOJO de certains salariés, la direction peut-elle préciser : Quand les contributeurs web seront-ils dotés de téléphone dont une mémoire stock est compatible avec l’application ?
Réponse de la direction (Bruno Larramendy) : Les contributeurs-journalistes ont un iphone 5S 16Go dont la capacité est suffisante. Aujourd’hui, les téléphones fournis sont suffisants. Et pour les contributeurs non-journalistes, jusqu’ici pas de demande. S’ils font une demande, ils recevront le même type de téléphone. Un kit mojo existe, en accès au service web. C’est un outil pour la formation.
Commentaire de la CGT : Ce n’est pas ce que disent les salariés formés à ce logiciel qui ont dû décharger des applications professionnelles pour pouvoir l’utiliser correctement. Peut-être que le chef de centre devrait se rapprocher d’eux et nous en reparler à l’occasion !
Qui est habilité à tourner ? Avec cette application ou dans le cadre d’un facebook live ? La mise à disposition d’OPV est-elle envisageable ?
Réponse de la direction (Xavier Riboulet) : La formation MOJO est ouverte aux journalistes qui souhaitent la suivre. Pour l’instant, il y a eu une formation à Bordeaux avec 5 journalistes et 2 non journalistes. A Poitiers, 3 journalistes de l’Antenne ont également été formés. Cette formation leur permet de tourner, mixer, mettre des synthés, on peut tout faire avec cette application. A compter du moment où des salariés (journalistes ou non) suivent une formation MOJO, ils sont habilités à tourner. N’importe quel collaborateur peut demander une formation MOJO, même les non-journalistes. Aujourd’hui, ce ne sont que des journalistes qui sont planifiés sur les activités web MOJO. Je souhaite que tout collaborateur non-journaliste soit accompagné d’un journaliste sur le terrain.
Pour les droits d’auteurs relatifs aux sujets tournés par les non-journalistes, ils doivent s’inscrire à la SACEM en tant que producteurs extérieurs.
Les OPV, s’ils sont volontaires, peuvent être formés et peuvent ensuite travailler pour le WEB et pour des directs FaceBook. La chef info web peut demander des moyens au centre technique. Les OPV peuvent tourner avec des iPhones mais aussi avec des caméras broadcast pour le web.
Commentaire de la CGT : Nous supposons que les réponses de la direction sont concertées et que le chef de centre valide la possibilité de former des OPV et de les planifier sur le web. Nous attendons les faits….
Qui est habilité à monter des sujets destinés au web ?
Réponse de la direction (Bruno Larramendy) : Un ordinateur APPLE a été livré au service numérique avec, comme outil de montage, le logiciel FINAL CUT PRO X. Le montage est effectué avec cet outil par la cellule web, c’est-à-dire par la chef info web et l’éditeur web et plus si affinités. Les montages web peuvent être faits par des non monteurs. Mais un monteur peut être affecté à la demande. En revanche, si un module est destiné au WEB et au premium, c’est un monteur qui s’en charge avec l’AVID. L’entreprise nous demande de mettre en oeuvre, nous on fait. moi je ne discute pas les ordres qu’on me donne.
Commentaire de la CGT : devons-nous en déduire que la direction en central encourage les montages par des non monteurs sur le web ? Nous rappelons fermement que sur la chaîne comme sur le web, c’est la même convention collective qui s’applique, la même définition des métiers tant que des accords permettant des évolutions ne sont pas aboutis.
Quels moyens de montage (nombre de jours par semaine) le chef de centre met-il à la disposition du web en particulier pour monter les modules diffusés sur la chaîne dont il a rappelé qu’il ne pouvait être monté que par des monteurs ? Pour information, Amiens détache un monteur un jour par semaine.
Réponse de la direction (Bruno Larramendy) : L’organisation d’Amiens est spécifique à Amiens. En ce qui nous concerne, une réunion va être organisée la semaine prochaine [cette semaine]. Mon intention est que ce soit marqué dans les plannings pour Dimanche en politique (actuellement c’est une demi-journée par semaine). Il semble que le jour choisi (VENDREDI MATIN) ne colle pas aux besoins donc je souhaite modifier le créneau mais c’est encore à l’étude.
Commentaire de la CGT : Le chef de centre n’a pas complètement répondu à la question. Le monteur est détaché pour l’émission Dimanche en politique, pas pour le web (même si, sur la demi-journée, il peut monter un module qui sera titré ensuite)
Au cours d’une réunion du lundi 27 mars entre les responsables techniques, les rédacteurs en chef, les responsables du web et les monteurs, il a été proposé à ces derniers de réfléchir et de s’investir dans la fabrication de modules destinés au WEB, faits à partir des sujets diffusés dans le JT. Ces modules seraient-ils montés à moyens constants ou seraient-ils montés dans le cadre de montages planifiés, c’est-à-dire en prévoyant un monteur dédié à cette tâche exclusivement ?
Réponse de la direction (Bruno Larramendy) : nous avons juste initié l’atelier, rien n’a été défini encore. Une nouvelle réunion est prévue mais on ne sait pas encore quand.
Concernant les élections, le rédacteur en chef peut-il nous préciser le dispositif arrêté ?
Réponse de la direction (Xavier Riboulet) : Une réunion va avoir lieu demain [vendredi 7 avril] à Poitiers. Nous allons avoir une émission Nouvelle-Aquitaine le dimanche soir, avec 3 décrochages régionaux.
- Le premier de 20h15 à 21h00.
- Le deuxième de 21h15 à 22h00.
- Le troisième de 22h15 à 23h00.
Bordeaux se chargera d’une des trois tranches, il a été demandé la deuxième tranche de 21h15 à 22h00. En revanche, il n’y a aura pas d’éditions locales. Il y aura cependant des directs des locales dans les trois émissions, selon l’actualité et les résultats observés ce soir-là. Pour la présentation, rien n’est tranché pour l’instant. Nous aurons des présentateurs de chaque antenne. Un présentateur de Bordeaux, un de Poitiers, un de Limoges, un médiateur et un rapporteur internet.
Concernant les locales : les ateliers de réflexion sur les locales sont en cours. Ils sont organisés à la pause déjeuner des équipes excentrées. Les thèmes ont été imposés par la direction. Les débats sont dirigés, et non animés, et laissent peu de place à la contradiction. Les équipes ont le sentiment de devoir se justifier sur leur façon de travailler et leur attachement à leurs éditions. Ce qui crée un certain malaise puisque ce n’est pas du tout comme cela que ces ateliers ont été présentés au départ. Le 2ème atelier à Bayonne s’est tenu en présence du chef de centre et de la déléguée au numérique, ce qui n’avait pas été initialement prévu. Pourquoi cette délégation « renforcée » ?
La direction avait présenté ces ateliers comme une étape importante pour l’avenir des éditions locales. Quelle est la valeur de la synthèse écrite des débats? Qui est chargé de la réaliser, et quelle en sera la finalité exacte ? Les salariés auront-ils la synthèse écrite des débats de leur locale?
Réponse de la direction (Xavier Riboulet) : Il est mieux d’être accompagné par les personnes compétentes qui peuvent apporter des réponses, notamment techniques que je n’avais pas lors de ma première venue notamment en ce qui concerne les facebook live. Un salarié à Bayonne soutenait que nous n’avions plus les droits de nos images que nous diffusions sur Facebook, Delphine Vialanet a pu lui expliquer le contraire. Les collaborateurs des locales doivent faire la synthèse de ces ateliers qui sera remontée directement à la directrice de Nouvelle-Aquitaine. Ce sont les salariés qui l’envoient, ensuite Laurence Mayerfeld se rendra début mai dans chacune des locales pour en discuter. Elle restituera finalement les synthèses à Y.Letranchant et D.Hastier. Comme ce sont les salariés qui font la synthèse, on imagine qu’ils auront pris connaissance du contenu avant l’envoi. Les décisions appartiendront ensuite à Dana Hastier et à Yannick Letranchant. La direction ne rédigera pas de synthèse de son côté.
Commentaire de la CGT : les salariés ne disent pourtant pas la même chose. Les ateliers ont été présentés comme des lieux où les salariés seraient libres de proposer ce qu’ils voulaient, y compris ne rien changer. Or, en réalité les débats n’étaient pas ouverts mais dirigés et les questions auxquelles ils ont du répondre étaient imposées.
Concernant le montage chaîne, le chef de centre peut-il indiquer le nombre de monteurs planifiés par semaine pour le JT? Quel était ce chiffre quand la locale de Bordeaux métropole disposait encore de deux monteurs ? Comment est financé le montage d’In Situ ?
Réponse de la direction (Bruno Larramendy) : Pour le magazine InSitu, le décompte est totalement à part, il ne consomme pas de potentiel JT. Il est financé en interne, pas par le budget JT; ça ne vient donc pas empiéter sur les moyens du JT. C’est pris dans un volume supplémentaire d’ETP. Ca peut arriver qu’un monteur JT fasse une rustine sur une BA. Avant (quand la locale de Bordeaux disposait de deux monteurs) : le potentiel était le suivant
3 monteurs JT et 2 monteurs Locale. + 1 monteur SOIR 3. (+ des vacations complémentaires pour des demandes complémentaires avec des monteurs dédiés). DONC 6 MONTEURS pour le JT.
Maintenant,
3 monteurs JTR + Bordeaux métropole(EDITIONS) + 1 monteur CONTINU (horaires continus, coupure midi courte) qui arrête à 18h + 1 monteur DECALE (commence en décalé à 8h30, pour les montages magazines) + 1 monteur SOIR 3 : DONC 6 MONTEURS pour le JT.
Commentaire de la CGT : le monteur en continu fait partie des quatre monteurs JT donc c’est plutôt 5 que 6 ! D’autre part, le chef de centre a « oublié » de comptabiliser les montages dédiés (sport, coulisse, sepia, patrimoine …..) or ces montages dédiés ont quasiment disparus. Nous reposerons la question le mois prochain en espérant une réponse plus rigoureuse. Au besoin, nous vérifierons nous-mêmes sur les plannings.
Autres points abordés :
Sur les sujets diffusés sur le web sans synthés, Bruno Larramendy explique qu’il y a une interdiction formelle de le faire et Xavier Riboulet explique que cela a déjà été répété plusieurs fois, qu’il y travaille au quotidien mais a du mal à se faire entendre mais que la règle sera rappelée à nouveau.
Sur le planning du BRI, il n’y a désormais plus de système d’astérisque qui indiquait quelle équipe devait rester jusqu’à 19H pour être en capacité de tourner en cas d’actu. Le rédacteur en chef explique qu’il n’y a plus d’obligation de désigner une équipe mais que cela devrait être une évidence mais que le soir c’est compliqué d’avoir des JRI ou des rédacteurs après 18h30 et que d’ailleurs le problème se pose aussi en locale où il arrive souvent qu’il n’y ait pas de collaborateur en fin de journée pour effectuer les reportages pour des problèmes personnels de garde d’enfants ou pour des rendez-vous et qui partent à partir de 17h30. C’est ce qui lui est souvent remonté par les chefs de service mais il n’a pas voulu préciser dans quelle et combien de locales.
Sur les nominations au dernier COCA
Bertrand Lasseguette comme JRI à Périgueux
Benoit Cornardeau comme vidéo à la TVR à Bordeaux
Nathalie Dubois comme chargée administrative RH à Bordeaux
Nicolas Ransom comme rédacteur en chef adjoint de la locale de Pau. En CDD et c’est une première. C’est un recrutement extérieur qui sera en charge de la locale de Pau pour l’instant jusqu’à fin juin.