Compte rendu de l’Instance de Proximité d’Aquitaine du 17 septembre 2019

 

Bilan Hygiène Sécurité et conditions de Travail 2018

 

 

Comme chaque année la direction a fait le bilan HSCT Aquitaine. Elle a fait le point sur les conditions de travail, l’effectif moyen mensuel de l’entreprise, le nombre d’accidents du travail avec leur taux de fréquence, de gravité,  le nombre de maladies professionnelles et les actions de prévention engagées en la matière.

L’effectif moyen mensuel permanent  est relativement stable  mais il y a encore un déséquilibre entre rédacteur et JRI et entre hommes et femmes. L’effectif moyen CDD est en baisse, l’équivalent de 4 ETP en moins.

Le taux d’absentéisme est plus bas qu’en 2017. Les accidents de trajets ont fortement augmenté : notamment  à pied et à deux roues.

SST sauveteurs secouristes au travail:

Les SST sont nombreux au BRI.  Il n’y avait pas de secouriste du travail à Périgueux, mais un salarié s’est porté volontaire et le rédacteur en chef a besoin d’un recyclage. A Bayonne également, des volontaires demandent une formation sur place et plusieurs salariés n’ont pas pu suivre le recyclage.

 

Les élus estiment que le bilan HSCT d’Aquitaine 2018 est satisfaisant (bien meilleur que 2017 et probablement que 2019)

Comme chaque année, ils attirent néanmoins l’attention de la direction  sur le déséquilibre JRI/Rédacteurs et entre hommes et femmes.

Les remplacements  liés aux départs volontaires doivent être l’occasion d’y remédier.

 

 

 

Point 2 visite des sites de Bayonne, Pau et Périgueux

 

2 problèmes ressortent essentiellement des visites des élus dans les locales.

 

  • Les salariés signalent une augmentation de la charge de travail liée à l’aviwest, la multiplication des directs avec la perte de sens au travail : on est + sur de la technique que sur de l’éditorial avec le sentiment que les demandes de directs ne sont pas toujours justifiées et que l’exigence de la qualité a baissé.
  • la suppression des moniteurs vidéo dans les salles de montage des locales qui pose un double problème : le manque de confort visuel pour les salariés obligés de forcer leur vue pour scruter l’écran de l’Avid, ce qui engendre une fatigue oculaire. Et l’impossibilité de voir certains défauts de l’image (par exemple un faux plan dû à une demi-trame) que permet l’écran analogique et pas l’écran numérique, ce qui fait prendre le risque de livrer un produit non conforme.

 

 

Point 3  Noa

 

  • Point sur le dossier Aract

 

Concernant l’intervention de l’ARACT (association régionale pour l’amélioration des conditions de travail) suite à l’alerte déclenchée par les élus en avril dernier, le DRH évoque des difficultés à contacter l’organisme et à obtenir rapidement leur aide. Il maintient sa demande mais en parallèle il s’est rapproché de la  DDSQVT ( service de France télévisions en charge de la qualité de vie au travail). Une salariée de ce service pourrait accompagner des groupes de travail.

Pour la direction, l’enquête devra se recentrer sur les contributeurs NoA et ne pas être étendue à l’ensemble des salariés de Nouvelle Aquitaine, le chantier serait trop vaste.

En aquitaine 2 personnes suivent actuellement la formation FTV « conseiller au développement de la QVT. »

 

  • Avancée du plan d’action

 

La direction a fait le point sur le plan d’action et  le calendrier qu’elle souhaitait tenir :

  • les Moments d’échanges collectifs ont été mis en place et sont réguliers : 5 depuis le 20 août.
  • La direction affirme qu’elle a mis en place des débriefings systématiques à la suite des tournages de modules et enregistrements d’émissions NoA, qui alimentent les indicateurs des conditions de travail, de la qualité des produits etc.
  • Les fiches de production pour les modules, « Tous les chemins mènent à vous » et les retransmissions se mettent en place progressivement. Proposition des élus : en montrer un exemple en CESAE

 

Les élus demandent toujours que du montage soit planifié systématiquement à l’issue des tournages de TLCMV mais la direction s’y refuse encore et indique que des échanges sont en cours pour déterminer ces besoins.

 

La direction dit avoir refait passer le message sur le rôle d’alerte des managers durant les CODIR. Les élus remarquent qu’à la mi-septembre elle n’est toujours pas en capacité de donner un calendrier des formations « prévention des RPS » pour les managers.

 

 

Point 4 organisation  et conditions de travail

 

  • Remplacement de l’éditeur web

 

La direction explique que Limoges et Poitiers peuvent être sollicités par Delphine Vialanet pour donner des coups de main pour des mises en ligne

 

Un alternant vient d’arriver au service web, il va prendre un peu en charge la gestion des réseaux sociaux mais pour la modération c’est Delphine Vialanet et Paris qui gardent la main.

Les élus estiment que ces mesures ne suffiront pas à rattraper le retard pris par l’antenne d’Aquitaine sur les réseaux sociaux et signalent à la direction qu’une salariée de Bordeaux est volontaire pour travailler comme éditeur web et qu’elle a suivi la formation nécessaire dans le cadre d’un Congé Individuel de Formation. Cette collaboratrice ne pourrait-elle pas être détachée, au moins ponctuellement, au service web, comme cela se fait dans d’autres régions (un monteur à Lyon, un autre à Antibes) ? La direction prend note et dit qu’elle va étudier la faisabilité de cette solution en rencontrant la salariée et en interrogeant la déléguée au numérique.

La CGT soutient la reconnaissance des compétences acquises par cette salariée.

  

  • Retour sur la grille de rentrée et son impact sur les conditions de travail et la charge de travail des salariés impactés.

 

La direction explique que les 2 premières semaines de la grille de rentrée ont été un peu chargées car Bordeaux a pris en charge le 21 H et « tant d’efforts » alors que par la suite cela sera à tour de rôle avec limoges et Poitiers. Certaines professions comme les scriptes ont donc été impactées pendant 15 jours.

 

Xavier Riboulet  indique qu’il y aura un bilan au bout d’un mois de cette nouvelle grille. Il attend d’avoir les retours des collaborateurs, des cadres et les audiences.

Les élus font remarquer l’augmentation d’un tiers de la durée des JT midi et soir à moyens constants.

 

 

  • Retour sur le test de la locale de Pau en mode playlist effectué le 12 septembre

 

Il avait été annoncé en instance fin août qu’il y aurait un test le 12 septembre à Pau du mode playlist. Il s’est avéré en fait que ce n’était pas un test mais un déploiement.

La direction reconnaît avoir fait « une mauvaise communication » et précise que si le système n’avait pas fonctionné, il n’aurait pas perduré, mais comme le débrief le soir même a été concluant, la playlist a été déployée.

 

Les élus regrettent vivement les conditions de ce déploiement. Même si techniquement le système de playlist fonctionne, les salariés ont eu un sentiment de passage en force et d’avoir été dépossédés de leur bobine puisqu’elle ne se fera plus en locale mais à bordeaux (qui a déjà la main sur la diffusion).

 

Les élus rappellent à la direction que toute modification de l’outil de travail doit être présentée au préalable en instance de proximité et que cette façon de mettre les salariés devant le fait accompli est inacceptable. Ils transmettent au CSE la demande de traiter ce point lors d’une prochaine réunion.

 

 

Ce déploiement intervient avant le passage en HD prévu dans les BRI de nouvelle aquitaine les 7 et 8 octobre puis dans les 5 locales la semaine du 14 octobre.

Périgueux basculera donc en mode playlist le 2 octobre et Bayonne le 3.

 

  • Concernant la Présentation de la stratégie numérique du réseau F3 (formation de nos cadres, calendrier du déploiement du vade mecum destiné aux journalistes, avenir de nos chefs info web) la directrice du réseau régional en parlera au prochain CSE.

 

  • Question relative à la filière :

Lorsqu’un salarié électricien-éclairagiste permanent de la filière de production est en mobilité temporaire en TVR, l’accès au local électro avec la carte d’accès lui est refusé. Pourquoi cette position de l’encadrement TVR alors que des électricien-éclairagistes intermittents disposent de cet accès lorsqu’ils sont en contrat ? la direction répond que normalement seuls les deux titulaires y ont accès. L’erreur de paramétrage pour l’intermittent  a été corrigé (il n’aurait pas dû y avoir accès). En dehors des deux titulaires, les autres collaborateurs doivent passer par les magasiniers.

 

Point 5 RH

 

  • Point sur les congés et les remplacements en locales

 

Xavier Riboulet a demandé un état des lieux en termes d’ETP et à fin aout nous étions à la limite de ce qui nous était alloué en ETP notamment à cause de 2 opérations spéciales de NOA chronophages cet été et de nombreux arrêts maladies.

Pour la fin de l’année les collaborateurs permanents ont émis leurs souhaits de congés et les remplacements seront donc compliqués. X.R. a refusé de fermer les locales comme on le lui suggérait. Il a préféré proposer la solution suivante pour Bayonne, Pau et Périgueux : une édition locale réalisée avec une équipe d’actu et 8 modules de 4 ‘30’’ environ  (réalisés d’ici là à moyens constants).

Au final, la diffusion des locales sera maintenue avec (selon les locales) un monteur ou pas (le sujet serait alors monté par une autre locale ou Bordeaux) avec assistante ou pas selon les jours. En revanche pas de précision quant au chef d’édition pour ces locales lorsque les red chefs adjoints seront en vacances.

Les collaborateurs de la locale de Bayonne ont proposé de modifier leurs congés afin d’assurer une continuité de service avec la présence de 2 équipes d’actu et d’un monteur (+ un module d’130’’/2’ réalisé d’ici là à moyens constants) pendant les 2 semaines de fin d’année. X.R. a donné son accord.

 

 

Les élus font remarquer qu’il est difficile d’entendre que pour France 3 cette année l’accent sera mis sur l’information locale et la proximité alors que dès que des difficultés se font sentir on supprime ou on écourte les éditions locales.

 

  • Point sur le remplacement du rédacteur en chef

Le/la  nouveau/nouvelle rédacteur/rédactrice en chef sera nommé/e au COCA du 18 septembre et arrivera au BRI le 21 octobre.

 

  • Point sur la paye des intermittents et les CDDU

Dans le cas des intermittents travaillant pour plusieurs stations, les heures supplémentaires majorées sont dues dès la 36e heure dans la semaine civile (tous contrats France télévisions confondus). Ces heures majorées sont opérationnelles sur les paies de tous les contrats depuis juillet.

La régularisation de janvier à juillet n’a pas encore été faite, elle sera effective en septembre.

Dans les faits, ces heures supplémentaires majorées tous contrats confondus ne se déclenchent pas automatiquement car cela n’a pas été paramétré dans Papyrhus. C’est donc aux collaborateurs de le signaler et d’envoyer leur RIA au gestionnaire de Paie.

 

 

  • Le 8 octobre, la nouvelle assistante sociale de Responsage sera présente à Bordeaux pour se présenter aux collaborateurs et aux élus

 

 

 

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