Réunion en visioconférence.
Etaient présents :
Pour la direction : Xavier Riboulet (Directeur régional), Samuel Bignon (DRH), Delphine Vialanet (Déléguée au numérique), Bruno Larramendy (Chef de centre), Sandrine Leclère (Rédactrice en chef), Louis Roussel (Rédacteur en chef adjoint), Alain Borrot (organisateur d’activités), François Massaloux (responsable financier), Xavier Perez (organisateur d’activités).
Pour les élus : Sabrina Corrieri, Hervé Morin, Boris Chague, Rabéa Chakir-Trébosc, Marianne Caussade, Sylvie Aman, Nicolas Pressigout.
- Point unique : 18h30
Le directeur régional constate d’abord que la diffusion de la première semaine du 18h30 n’a pas été assurée par l’antenne de Poitiers dont les salariés étaient en grève contre les modalités de mise en place de ce nouveau rendez-vous à moyens constants. Les élus CGT aquitains saluent l’action de leurs collègues poitevins et regrettent le peu de mobilisation dans leur région.
Puis Xavier Riboulet souligne que la mouture du 18h30 finalement adoptée n’a rien à voir avec ce qui avait été imaginé à l’origine. Il rappelle que ce produit avait été annoncé par la directrice du réseau et était initialement prévu dès septembre 2020 mais le confinement en a bloqué la préparation; ensuite, la diffusion aurait dû débuter le 4 janvier 2021 mais il y a eu un changement à la direction du réseau (remplacement de Laurence Mayerfeld par François Desnoyers).
Des réunions se sont tenues par antennes pour définir un produit régional. Et les idées émanaient de nombreux salariés, affirme-t-il. Il salue le travail de la rédactrice en chef et du chef de centre aquitains, même si les 2 numéros déjà diffusés ne sont pas encore satisfaisants.
De plus, en Nouvelle-Aquitaine, il a été décidé de ne pas diffuser de 18h30 pendant les vacances scolaires; il s’agit selon lui de prendre le temps, comme pour les matinales en partenariat avec France Bleu. A la place seront diffusés des modules faits par France 3 Toutes Régions (FTR).
Le DRH explique qu’aucun document formalisant le 18h30 de Nouvelle-Aquitaine n’a été fourni aux élus, c’est aussi pourquoi cette réunion a été organisée. A la demande des élus d’obtenir ces documents, le directeur régional répond que la direction n’a pas le temps de les préparer.
La rédactrice en chef présente le projet éditorial :
Il s’est construit sur la base de réunions entre les 3 antennes néo-aquitaines : les propositions ont été remontées, une cohérence recherchée en connaissance de la difficulté des (non) moyens alloués.
Il a donc été décidé d’utiliser la richesse des archives régionales, de créer « un lien plus fort avec les spectateurs et internautes » et de faire un « journalisme de solutions, d’initiatives positives ». Aussi, pas d’actu chaude qui enlèverait son intérêt au JT qui suit, seulement de l’actu froide ou tiède.
La tranche de 18h40 débute par la diffusion de 3 photos d’internautes (1 par antenne) trouvées sur Instagram : les internautes remplissent un formulaire en ligne et cèdent leurs droits. Prochainement les téléspectateurs enverront leur photos.
Suit un reportage d’initiative positive puis un débat avec un invité plateau et un invité à distance (via Skype, UTS ou aviwest). Le sujet est fabriqué sur les moyens du BRI; il faut en tourner 2 par semaine (locales incluses : il sera diffusé dans leurs JT). Ce sujet est aussi diffusé dans le JT midi pour teaser le 18h30.
Puis une séquence sépia (archives) : les documentalistes repèrent des reportages associés à la thématique; l’adjoint en charge du 18h30 choisi le meilleur extrait (durée 1 mn).
Enfin une séquence web : un extrait vidéo racontant de belles histoires de youtubeurs.
Les élus souhaitent savoir qui sélectionne les photos des internautes. Ce sont les éditeurs web qui stockent des photos intemporelles, mais finalement c’est le rédacteur en chef adjoint qui l’a fait pour les 2 premiers numéros diffusés à cause des inondations dans la région largement photographiées. Ce dernier explique que les photos sont stockées dans Teams où une nomenclature a été définie (lieu, département, nom de l’internaute). Une fois la sélection effectuée il envoie les photos au technicien vidéo pour la mise en image.
La déléguée au numérique ajoute que le choix de l’éditeur web a été fait car il connaît bien la toile instagram; elle souligne qu’ils le font déjà au quotidien.
Le directeur régional indique que se seront peut-être les assistantes qui s’en chargeront si cela fait trop de travail pour les éditeurs web. Les assistantes gèrent déjà les droits de ces images.
Les élus remarquent que le détachement d’un rédacteur en chef adjoint toute la semaine à la préparation du 18h30 fait qu’il y a donc 1 adjoint en moins à la rédaction. La rédactrice en chef répond qu’en contrepartie le 21H est maintenant diffusé en « tout image », en playlist, sans présentateur et ne nécessite donc plus la présence d’un rédacteur en chef adjoint.
Les élus signalent que de toutes façons, une semaine sur trois, 1 adjoint et 1 présentateur auront une charge de travail supplémentaire.
Le chef de centre présente le dispositif technique :
D’abord, Bruno Larramendy indique que des réunions avec les PTA se sont tenues et que les salariés ont fait des propositions, puis il décline le déroulé de la prise d’antenne :
À 18h30 : les titres donnés en direct par la présentatrice.
À 18h40 : diffusion de la tranche enregistrée à 17h45, « moment le plus favorable pour les techniciens » selon le chef de centre.
À 18h53 : reprise du direct jusqu’à la fin du JT régional.
Des réunions avec les cadres techniques sur la mise en images, l’éclairage, les conditions plateau ont eu lieu en Nouvelle-Aquitaine afin d’harmoniser au maximum le dispositif des 3 antennes. Le chef de centre affirme que les différences entre les 3 plateaux sont assez minimes.
Aussi 3 numéros 0 ont été tournés à Bordeaux, avec des réunions programmés le matin à 10h.
Tout comme le travail du technicien vidéo sur les photos des internautes, le moment idéal pour le montage des éléments du 18h30 a été identifié en début d’après-midi. Ainsi, un monteur sera planifié à ce moment-là. Le temps de travail des monteurs a été évalué de 30mn à 1h15 par jour et à 15 ou 30mn pour les techniciens vidéo.
Bruno Larramendy souligne que les scriptes doivent avoir les conducteurs de la semaine le plus en avance possible afin de pouvoir préparer cette nouvelle tranche.
Les élus demandent si la même scripte fait la vacation de 18h30 à 19h30. Le chef de centre répond qu’ont été planifiés des cycles de 3 semaines pour les scriptes : 1 semaine de 18h30, 1 semaine de 21H, 2 semaines sans ces 2 émissions.
Et le 18h30 est enregistré à 17h45 avec la scripte du JT midi qui vient ensuite en complément de celle du JT soir.
De plus, la semaine de diffusion du 18h30, il y a aussi des enregistrements le lundi (Au petit pilier, Aux 6 mètres) et le vendredi (DEP). 1 scripte est planifiée en plus le lundi.
Le chef de centre affirme qu’il a reçu les scriptes qui ont fait des propositions d’organisation, notamment concernant l’enregistrement du 18h30.
Les élus souhaitent que soient listée la somme des activités des scriptes pour évaluer la charge de travail induite par cette nouvelle tranche.
Le responsable financier prévient qu’il y aura certainement assez rapidement un impact sur la planification des scriptes avec ces vacations dédiées au 18h30, ce qui aura pour effet un appel aux non permanents.
Les documentalistes ont évalué leur charge de travail supplémentaire à 1 jour et demi par semaine, entre les émissions NoA diffusées sur France 3 à analyser et les recherches d’archives pour le 18h30.
Le directeur régional propose de répartir l’activité supplémentaire des documentalistes sur les 3 antennes néo-aquitaines.
Concernant la charge de travail supplémentaire au service de la gestion d’antenne, la déléguée au numérique indique que des réunions se sont tenues sur le projet éditorial et les ajustements techniques. Mais pas d’évaluation de la charge de travail réelle, regrettent les élus.
La proposition des élus consiste donc en une mesure du travail prescrit et du travail réel pour objectiver l’impact de la charge de travail induite par la diffusion du 18h30. La direction ne s’y oppose pas.
Elus et direction s’accordent pour organiser une instance de proximité extraordinaire, avec des salariés invités, à la mi-mars.