Compte rendu CGT de l’Instance de Proximité du 5 janvier 2021
Présents pour la Direction : Xavier Riboulet (Directeur régional), Samuel Bignon (DRH), Bruno Larramendy (chef de centre), Sandrine Leclere (rédactrice en chef).
Invités : Jean-Paul Chodacki (psychologue du travail), Sandrine Joilan (directrice des opérations Responsage)
Elus présents : Hélène Chauwin, Sabrina Corrieri, Boris Chague, Elise Daycard, Hervé Morin, Nathalie Pinard de Puyjoulon.
L’instance s’est tenue en visioconférence.
En préambule le Directeur régional et le DRH ont présenté leurs vœux avec une pensée particulière pour ceux qui sont en télétravail et qui peuvent se sentir isolés, reconnaissant que le travail à domicile crée des disparités entre salariés. Ils rappelllent que la mission de la direction, comme celle des représentants de proximité est d’être à l’écoute de ceux qui pourraient mal vivre cette situation.
A compter du 7 janvier, le gouvernement assouplit le protocole sanitaire des entreprises en autorisant le retour sur site un jour par semaine pour ceux qui en expriment le besoin. Le directeur régional a contacté la « cellule covid » à la direction du Siège et attend la réponse de celle-ci avant d’autoriser le travail en présentiel un jour par semaine.
Point 1 : Rapport d’activités du psychologue du travail (JLO) 2019 et 2020
Invité Jean-Paul Chodacki (JLO) qui fait un bilan chiffré et qualitatif de l’activité de son cabinet en Nouvelle-Aquitaine, et pas en Aquitaine, comme le demande les élus, sous prétexte de respecter de l’anonymat des salariés concernés.
12 entretiens réalisés (contre 3 en 2019).
7 personnes prises en charges (contre 1 en 2019).
2 entretiens réalisés par la Ligne d’Ecoute Dédiée, les autres en visioconférence.
57% de femmes et 43 % d’ hommes.
La majorité des personnes ont + 40/50 ans, ce qui correspond à l’âge moyen des salariés.
Comme pour l’ensemble des sites de FTV, Jean-Paul Chodacki relève des problématiques multifactorielles, notamment de valeurs (le sens au travail) et relationnelles accentuées par la crise covid (isolement, confiance en l’avenir, changements organisationnels). Après un suivi de 4 ou 5 entretiens maximum, les personnes sont orientées vers un un parcours thérapeuthique. Il semblerait que cette jauge relève de critères contractuels entre le prestataire et France Télévisions.
Le psychologue constate un besoin plus important d’accompagnement des salariés durant cette année 2020 très particulière. Il souligne enfin que, dans ce contexte de crise sanitaire, la visioconférence facilite peut-être la prise de contact des personnes avec son cabinet.
Pour les élus, il est difficile de se faire un avis sur ce bilan puisque jusqu’à présent ils avaient les chiffres concernant l’Aquitaine tout en ayant un anonymat préservé. De plus, aucun document ne leur a été fourni. Lés élus CGT s’interrogent sur cette rétention d’information qui ne leur permet pas d’appréhender pleinement leur rôle en matière de risques psycho-sociaux. Les priver de ce partage de données ne permet pas une approche partagée et entrave leurs prérogatives en matière de prévention de ces risques.
Pour rappel, si les salariés en ont besoin :
N° de la ligne d’écoute dédiée : 0800 503 204
La DRH peut aussi faire le relais ainsi que les élus.
Le DRH rappelle qu’il n’était pas prévu au contrat un rapport régional mais que le besoin était là, c’est pourquoi cette présentation a été mise à l’ordre du jour.
Point 2 : Rapport d’activités de l’assistante sociale (Responsage) 2019 et 2020
Invitée Sandrine Joilan, directrice des opérations Responsage, à la place de Sarah Guillaume, l’interlocutrice habituelle.
Un bilan chiffré a été partagé lors de l’IP. Comme pour le bilan du psychologue du travail, les élus l’ont découvert en instance. Les chiffres portaient sur 2020 (année pleine) pas pour 2019 (pas assez significatifs, le contrat avec Responsage ayant débuté en septembre).
En Nouvelle-Aquitaine : 66 diagnostics (prises de contact sans suivi), 33 salariés aidés (accompagnés sur une situation) et 39 ont bénéficié d’un suivi et accompagnement.
En Aquitaine, 16 personnes ont été suivies dont 12 sur le site de Bordeaux.
Pour mémoire, en 2018, 36 agents avaient été suivis soit 16% de l’effectif. 12 nouvelles situations soit un taux de renouvellement de 33%.
Le temps de réponse moyen (1er contact et la réponse) moins de deux jours.
Les demandes concernent le logement (de plus en plus cher en métropole), la famille (garde d’enfant, séparation, violences conjugales et difficultés de couple pendant le confinement), la santé au travail (isolement), le budget (conjoint sans revenu pendant le confinement) ou les aidants, en particulier pour le grand âge, que le confinement a perturbé (portage de repas, fin de l’accueil de jour en ehpad).
Le confinement a créé des difficultés ayant parfois nécessité une réorientation vers un soutien psychologique.
La directrice des opérations de Responsage se félicite de l’indice de satisfaction obtenu : 75% des salariés ont mis une note entre 7 et 10 (12 salariés sur 66 ont noté la prestation).
Responsage n’a pas su dire si parmi les salariés diagnostiqués il y avait des non permanents. Sandrine Joilan rappelle que ces derniers peuvent bénéficier de ce services dès leur premier jour de contrat.
Pour avoir des chiffres régionaux plus précis, Responsage renvoie les élus vers la Direction de la santé et de la qualité de vie au travail (DSQVT) à qui elle les a transmis.
Les élus restent très mesurés sur la nouvelle formule de passer par une ligne dédiée plutôt qu’une permanence sur site.
Pour la CGT, le service social est l’une des ressources sur laquelle les représentants du personnel peuvent s’appuyer, l’un des préventeurs qui peuvent les aider à prévenir les risques.
Jusqu’en 2018, les élus d’Aquitaine disposaient d’une analyse plus poussée et de chiffres régionaux plus détaillés (notamment en terme risques psychosociaux).
Ils ont le sentiment d’être en partie privés de ces indicateurs utiles pour anticiper et prévenir les risques.
Pour rappel, le n° de Responsage : 0800 94 12 21
Point 3 : Accidents du travail, de trajet, maladies professionnelles / absentéisme
8 accidents du travail en 2020 contre 26 en 2019
2 accidents de trajet en 2020 contre 5 en 2019
Une année atypique : la baisse est certainement dûe au confinement et au télétravail.
Pour le taux d’absentéisme : 9,09% sur les 10 premiers mois de l’année contre 7,5% en 2019.
On note un pic en mars-avril (plus de 14% d’absentéisme): les chiffres ont été gonflés par les salariés en arrêt de travail dont le motif était la garde d’enfants ou encore les personnes vulnérables.
Des arrêts maladies de salariés avant leur départ de l’entreprise accentuent la courbe (5 personnes sur les 10 premiers mois pèsent pour 1 point ; 5 absences longue durée pèsent également 2,8 points).
La courbe monte à nouveau en août-septembre (deux arrêts longs). Il n’y a pas de lien avec le contexte professionnel estime le DRH.
Une fois de plus les élus CGT dénoncent l’oppacité des chiffres comptabilisant les salariés de la Fabrique puisque dans les slides proposés par Responsage aucun de ceux de Bordeaux n’y figurent. Encore un effet de la réorganisation des Moyens Internes de Fabrication qui participe à l’éffacement de ce collectif y compris dans la photographie de son appartenance à une antenne. En effet, pour la Fabrique la direction Néo Aquitaine ne dispose pas de chiffres car elle n’a pas la main, ni sur les statistiques ni sur les solutions à apporter : les personnels relèvent du périmètre aquitain mais leur hiérarchie est parisienne ou marseillaise.
Les élus relèvent cette réelle difficulté et regrettent cette absence de données, alors que ce n’est pas au niveau national que le focus sur l’absentéisme pour les salariés bordelais de la Fabrique sera fait…
Concernant NoA :
En septembre 2018 le taux d’absentéisme avait un peu baissé puis est remonté en avril 2019, un plan d’action avait alors été mis en place. Depuis d’autres plans d’actions ont été élaborés. Sur l’année 2020, la fabrication de produits a été réduite de presque moitié. Les arrêts de travail liés à NoA ont pris fin. Les salariés sont revenus dans leur activité, précise le DRH.
En comparaison du taux d’absentéisme national qui tourne autour de 5%.
Sur FTV : 7, 79%.
Sur France 3 : 8,67% sur les 10 premiers mois de l’année.
Et 8,39% en Nouvelle-Aquitaine.
Le DRH rappelle que nous avons des activités plus exposées aux risques (reportages, électricité…)
Le Directeur régional voudrait aussi comparer avec les autres organismes de presse et reconnaît que les collaborateurs arrêtés sont en souffrance, même si notre protection est selon lui mieux disante qu’ailleurs.
Sur les arrêts longue durée assez récurrents, surtout en fin de carrière, la direction et les élus s’interrogent sur l’efficience de l’accompagnement avant la retraite.
Des dispositifs existent dans l’entreprise : formation à la préparation à la retraite, aménagement du temps de travail en fin de carrière (mais le dispositif du contrat de génération – semaine en 4 jours – n’a pas été reconduit), retraite progressive, tutorat.
Mais les fins de carrière ne sont pas toujours aussi motivantes. Quelle valorisation la direction peut-t-elle leur proposer d’autre ?
Point 4 : Gestion crise sanitaire covid-19
Aucun collaborateur présent sur site n’a été contaminé par le virus.
Le télétravail pour les fonctions support et le web est prolongé au moins jusqu’au 20 janvier.
Le directeur régional craignait les retours de vacances de Noël mais pas de cas de covid pour l’instant. Selon lui les salariés ont pris des précautions au-delà de la vie professionnelle et c’est une bonne chose. Pour autant, il rappelle qu’il faut rester vigilant. Il y a eu deux demandes d’explication en Aquitaine suite au non respect des gestes barrières. S’il faut le refaire, la direction se déclare prête à le refaire.
Si un relâchement global était observé sur la Nouvelle-Aquitaine, la direction ferait un rappel via une communication globale.
Dans le cadre de l’allègement du protocole sanitaire voulu par le gouvernement, la direction va réfléchir à un retour sur site un jour par semaine des salariés qui en font la demande dès qu’elle aura le feu vert de la direction parisienne.
Les audioconférences salariés/direction rassemblent une quarantaine de personnes chaque fois selon le DRH pour qui certains attendent ce moment qui crée du lien.
Le Directeur régional précise que cette année il enverra ses vœux par voie numérique.
Ce mardi matin, La ministre du travail a annoncé que la vaccination pourrait se faire sur le lieu de travail sur le modèle de la grippe. Les élus ont demandé à la direction néo aquitaine de se renseigner sur cette possibilité.
Point 5 : Organisation et conditions de travail
Invités : Sandrine Leclere (rédactrice en chef) et Bruno Larramendy (chef de centre).
Suite à la présentation du projet éditorial lors de la dernière instance, les élus souhaitaient des informations sur la mise en place de la tranche de 18h30 qui doit démarrer le 25 janvier, d’abord à Poitiers, puis Bordeaux et Limoges.
Quel rédacteur en chef adjoint aura la responsabilité de la tranche et quelle scripte y sera attachée ?
A Bordeaux ce sera Louis Roussel, il aura 1 journée de préparation et 1 réunion hebdomadaire avec les encadrants des autres régions.
Pour les scriptes, la réflexion est toujours en cours et la direction reconnaît la complexité de cette nouvelle organisation. Le chef de centre plaide pour une « approche globale » : les mêmes techniciens, y compris les scriptes pour toute la tranche, avec une entraide de la collègue pour les informations de dernière minute.
Pour l’instant ce serait plutôt une scripte pour le 18h30, une autre pour la tranche à partir de 18h53.
Les élus CGT alertent sur la charge mentale pour la scripte chargée d’assumer la tranche de 18H30 à 19h25 et la fatigue chronique qui pourrait être générée pour ce rendez-vous récurrent 1 semaine sur trois.
Y aura-t-il une assistance ? Et si oui, comment l’organisation des assistantes a-t-elle été revue ?
Question non traitée, faute de temps.
Qui aura en charge de visionner et sélectionner la séquence sépia ? A combien a été évalué le temps nécessaire ?
Quels moyens de montage seront planifiés pour monter la carte postale( ?) et la séquence sépia ? cette séquence sera –t-elle re commentée ?
Séquence sepia : un extrait d’une minute environ, pas recommenté . Les documentalistes proposeront des thématiques et fourniront des archives de l’INA selon la problématique retenue. Un test grandeur nature doit être fait la semaine prochaine. Ce n’est pas très compliqué selon les documentalistes mais elles vont vérifier le temps que cela peut prendre.
Selon la rédactrice en chef il n’y aura pas de problème de limitation en ressources étant donné que toute la grande région sera concernée.
Carte postale des téléspectateurs : images d’un village, un lieu de vie du territoire.
La rédactrice en chef dit vouloir faire le pari d’une grande campagne sur les réseaux sociaux via les éditeurs web pour collecter des vidéos que les encadrants pourront choisir et faire faire un montage de 20 à 40 secondes aux monteurs du JT.
Ouvrir une tranche info avec des images amateures est un choix qui pose des questions éditoriales. Le directeur régional oppose à cette question la garantie d’un travail professionnel et prend l’engagement de ne pas diffuser les images si elles ne conviennent pas. Celles qui seront diffusées seront contextualisée par le présentateur.
A noter que cette proposition n’a pas été discutée entre journalistes aquitains, elle provient des propositions d’autres antennes que la direction fait sienne de manière unilatérale.
Enfin, le temps de montage nécessaire « ne sera pas infini » selon Sandrine Leclere.
De toute façon, il n’y a pas de moyens supplémentaires en montage. Pour Bruno Larramendy, il faudra « de l’anticipation et de la fluidification ». Peut-être des ajustements de planning en mettant un second monteur en horaire continu.
Des numéros 0 seront réalisés les semaines des 18 et 25 janvier. Avec des techniciens en doublures pour la transmission des informations et du savoir-faire.
Au regard de tous les ajustements qui seront nécessaires, les élus estiment que c’est insuffisant. La direction répond qu’il pourra y en avoir plus si besoin.
Pas de moyens n’ont plus pour la tranche 18h53. Si cette tranche est en direct la pression sera différente car on n’aura plus à attendre les sujets de Poitiers et de Limoges, selon la direction.
Quant à la diffusion d’une nouvelle « page métropole », la rédactrice en chef n’a pas de réponse immédiate à donner aux élus. Elle vient juste d’arriver (le 4 janvier) et veut s’assurer de la possibilité de produire cette tranche sans désorganiser les moyens de fabrication.
Qui aura en charge de contacter les confrères de PQR et de radio ?
L’idée d’une séquence confiée à des confrères de la presse régionale est abandonnée pour l’instant.
Qui assurera la présentation de la séquence sur le net ? A combien de temps a été évalué le temps nécessaire à la préparer ?
Les ex chefs info-web identifieront les images Facebook et les articles internet qui seront pris en charge par le présentateur pour les contextualiser.
Concernant le talk show de 6 minutes, il s’agirait de 2 ITW dont une en plateau, l’autre étant réalisé dans la grande région via skype, UTS, aviwest…
Les élus souhaitaient aussi connaître l’impact sur le fonctionnement de la régie.
Le chef de centre explique que la régie devant être disponible plus tôt, le temps dédié à la préparation de la mise en image et à l’infographie sera réduit. Quant à l’établissement des liaisons extérieures et aux tests y afférent, il n’y aura pas de problème puisque dorénavant cela passe par les Echanges.
Cette nouvelle tranche impliquera un surcroit de travail pour la maquilleuse (elle devra en plus du présentateur du JTR et de ses invités, maquiller le présentateur du 18h30, celui de la séquence net et les invités de la tranche) Comment la direction a –t-elle organiser le travail de la ou des maquilleuses ? Ont-elles étaient associées à l’évaluation du temps nécessaire ?
Le chef de centre a prévenu les titulaires de l’avancée des horaires et annoncé aux prestataires intéressées qu’elles devront venir plus tôt.
Les élus CGT demandent aux salariés de déclarer leurs heures supplémentaires sur leur fiche individuelle et de ne pas hésiter à les saisir en cas de difficultés.
Pour le 18h53 : un monteur sera-t-il dédié à cette tranche ?
Plus globalement un renfort de montage est-il envisagé ?
La direction : Non, à moyens constants.
Lors de la dernière instance de proximité les élus avaient déjà alerté sur les risques liés à cette nouvelle tranche. Ils n’ont pas eu les réponses à toutes leurs questions, le projet étant encore en cours d’écriture. Rien n’est acté sur l’organisation du travail.
La direction n’accédera pas à leur demande d’un jour de récupération le vendredi pour le présentateur qui aura assuré deux JT par jour pendant 4 jours.
Les élus renvoient aux prochaines instances du siège (CSE central et réseau). Ils notent qu’un préavis de grève reconductible a été décidé à partir du 18 janvier. Ils se réservent le droit de décider d’une alerte officielle en février.
Bilan de la charge de travail supplémentaire et de l’organisation mise en place pour les matinales de France Bleu.
Non traité faute de temps.
Point 6 : .3 NoA
Le COM 2 (contrat d’objectifs et de moyens) a été validé par la Région, assurant le versement d’1,2 million d’euros pendant 3 ans (jusqu’au 31 décembre 2023) contre un peu plus d’un million auparavant.
La direction se félicite du fond, de la forme et de la précision (chiffrage) du dossier présenté, soulignant que c’est le seul COM validé entièrement sur tous ceux déposés à la Région. Cela assure une visibilité de 3 ans pour la chaîne malgré l’accord d’expérimentation toujours en cours. Ce dernier est reconduit jusqu’au 31 mars (prorogation signée par la CGT, FO et la CFDT) pour une analyse au niveau national des pratiques professionnelles et une analyse méthodologique de l’expérimentation.
Projets NoA :
Avec cette hausse des subventions, la direction s’est engagée à produire 10 documentaires de plus par an, de nouvelles émissions (sur l’économie, la rurbanité…) et des programmes culturels et sportifs.
En fonction de l’impact de la tranche de 18h30 sur le linéaire, de nouveaux projets sont en réflexion, notamment une émission de surf avant les JO, basée sur des sujets faits par les équipes du JT qui seront récupérés pour NoA.
Le matériel pour faire de l’incrustation 3D a été acheté pour réaliser d’abord une émission de remise en forme, tournée dans le studio à fond vert, diffusée sur NoA puis sur France 3, en partenariat avec une « influenceuse-youtubeuse ». le matériel 3D sera dans un premier utilisé par les agents du fournisseur puis par les seuls techniciens de France 3. Pour les émissions de NoA puis pourquoi pas pour le JT ?
La direction annonce qu’elle est en attente d’une réponse à une demande de formations au pilotage de drones auprès de la direction du siège.
Diffusion d’événements sportifs :
Basket Landes : 4 matches de coupe d’Europe à Bourges en janvier (dont un décrochage sur France 3).
Un accord avec la Ligue nationale de basket (LNB) autorise la diffusion une fois par mois d’un match de Pro A, de Pro B ou de Ligue Féminine sur NoA.
Du hockey (Boxers / Chamonix).
Du volley ball (Poitiers / Montpellier)
De la pelote basque : partenariat avec la Fédération pour les phases finales de main nue.
En terme d’audiences, seules les vues sur Facebook sont des indicateurs : à titre d’exemple le directeur régional cite un match de handball qui a fait 60.000 vues. Il a fait une demande de calcul d’audience réelle sur une semaine qui comprendrait des décrochages importants.
Les élus demandent des précisions au chef de centre. Il semble qu’une émission musicale ait été enregistrée, avec un invité en plateau (Thibault Cauvin). Tous les corps de métier étaient présents pour cet enregistrement, à part les scriptes. Pour quelle raison ? De plus, des modules issus de cette émission ont été diffusés sur France 3 après le JT, ce qui contrevient aux accords de l’expérimentation.
Le chef de centre dit qu’il a estimé en toute bonne foi qu’il n’y avait pas besoin de scripte sur cette captation qui, selon lui, ressemblait à celles que l’on a pu faire à diverses reprise, par exemple au Rocher Palmer. Mais ce choix, qui a heurté certains salariés et qui est dénoncé par les élus, contrevient aux accords de l’expérimentation, ne serait-ce que par le diffusion sur le linéaire de 10 modules issus de cet enregistrement, sans aller plus loin dans le dispositif mis en place et le rôle de chacun. Le chef de centre affirme qu’il n’a à aucun moment eu le souci de faire des économies, qu’il regardera peut-être différemment les choses la prochaine fois ; il ajoute que les salariés interpelés par ce dispositif aurait dû lui faire part de leurs remarques en amont et qu’il ferait le point avec salariés concernés.
Les élus assurent les scriptes de tout leur soutien, leur métier étant déjà suffisamment mis à mal par les réorganisations successives de l’environnement de travail, et réaffirment leur détermination à rester extrêmement attentifs au respect du périmètre des métiers tels que définis dans les accords d’entreprise.
Point 7 : RH
Recrutements :
Sandrine Leclere rédactrice en chef à Bordeaux
Anne-Laure Meyrignac JRI à Périgueux (31 mars)
Alexandre Perrin rédacteur à Dax
Mouvements :
Un poste d’assistante d’émission de Bordeaux est transféré à Limoges au 1e février.
Bernard Gouley, responsable antenne et contenus, a été nommé en Normandie. Son poste sera publié cette semaine.
Estelle Laurent a été détachée sur la chaîne olympique, à Paris, du 1er janvier au 20 juin 2021. Un renfort de chargée de production pour prendre en charge une partie de son activité auprès de Franck Weil, a été demandé et obtenu.
A Mont-de-Marsan, la salariée est partie en formation dans le cadre de la RCC. Le poste sera à pouvoir en juin. Les deux postes vacants de la Bex seront pourvus à terme.
Suite au départ à la retraite du gestionnaire de parc, une réflexion est en cours sur la réorganisation du magasin de Bordeaux, avec la montée en compétences de certains salariés.
Au service web, le logiciel Echobox, choisi pour accroitre le rendement des pages Facebook connaît parfois quelques loupés relevés par les élus (par exemple une interview de Pierre Hurmic avec en chapeau des propos qui n’étaient pas les siens mais ceux d’une autre personne interrogée, ou encore un article sur un naufrage qui renvoie vers des articles sur la pêche). Pour la direction, c’est le rôle des éditeurs de corriger éventuellement ces erreurs. Un bilan sera fait en avril sur l’efficacité, ou pas, de cet outil. S’il est excessivement mauvais la direction s’engage à ne pas le conserver.
Est-il prévu que les attestations employeurs à transmettre à Pôle Emploi (une pour chaque contrat) soient bientôt transmises aux CDD via la plate-forme Digiposte, comme le sont les contrats et les bulletins de paie ? Cela représenterait une simplification administrative et un gain de temps important pour les CDD, qui reçoivent ces attestations à des dates qui semblent parfois aléatoires et éloignées des contrats auxquels elles font référence.
Le DRH répond que la mise à disposition des attestations employeur sur Digiposte est en cours de projet.
Sur la prime attribuée en cas de 10 week-ends travaillés sur 11 mois, des CDD en raison du confinement n’ont pas atteint ces critères. Le DRH, après vérification, informe les élus par mail qu’il n’est pas prévu de compensation particulière concernant les primes de weekend, que ce soit pour les CDI ou les CDD, pour l’année 2020. (actualisation du 15/01/2021)
Les élus CGT demandent à la direction d’avoir un regard particulier. D’autant que ces CDD ont eux aussi contribué à l’effort pendant l’épidémie sans pouvoir bénéficier de primes exceptionnelles.
Il n’y a pas eu de prime Covid (Macron) mais des primes exceptionnelles (sur la paie de décembre) pour des investissements sur des émissions, évènements, projets techniques administratifs ou sanitaires. C’est un « levier managérial » selon le DRH.
Concernant le remboursement des frais de présentation, il n’y a pas de changement. La liste des bénéficiaires est mise à jour par les rédacteurs en chef. En revanche, le DRH rappelle qu’il y a un plafond de dépenses à ne pas dépasser et que les remboursements se font sur la base de factures présentées en bonne et due forme.
Information des élus :
Le directeur régional informe les représentants de proximité de 2 sujets en cours de réflexion.
Le projet de fusion des pages Facebook des trois antennes de Nouvelle-Aquitaine. L’objectif étant d’avoir un meilleur référencement. Le directeur régional affirme que nous sommes la dernière grande région à ne pas l’avoir fait. Et avec 650.000 abonnés, la Nouvelle-Aquitaine deviendra la 2ème région française juste derrière le Nord.
Projets de déménagements de locales :
La locale de Pau, dont le bail arrive à échéance le 31 décembre, à dénoncer avant juin, pourrait se retrouver en centre-ville, à un loyer inférieur, dans le même immeuble que France Bleu, ce qui intéresse le directeur régional avec la diffusion prévue de leur matinale par nos antennes.
Ce déménagement est envisagé au 2e trimestre 2022, pour la semaine 45, avec le lancement de la Matinale la semaine 48. Ce calendrier risque d’être tout de même difficile à tenir, c’est pourquoi la direction envisage une demande de prolongation du bail actuel de 6 mois.
Les élus indiquent que la plupart des salariés palois n’habitent pas en centre-ville et que des problèmes de stationnement des véhicules vont se poser.
La CGT rappelle que ce type de projet doit faire l’objet d’une démarche concertée afin d’éviter les écueils sources de tensions, de mal-être possibles. Ce déménagement nécessite une concertation, permettant l’implication des salariés de la locale comme acteur de leur changement.
La locale de Bayonne : tout comme France Bleu et Sud Ouest, la direction a été approchée par les promoteurs du projet immobilier de rénovation du stade Jean-Dauger dans lequel sera créé un pôle médias. Le dossier est à l’étude. Comme pour la locale de Pau, ce projet présente des avantages du centre-ville (meilleure visibilité) et des inconvénients (difficultés à se garer pour les salariés). Il y a aussi le coût du déménagement dont il faut tenir compte. Là aussi, les élus CGT réitérent leurs préconisations de constituer le plus en amont possible du projet le collectif qui sera impacté.
Les élus ont voulu revenir sur l’agression de deux collègues dimanche dernier lors d’un tournage aux Aubiers à Bordeaux. La direction dit que les salariés n’ont pas souhaité porté plainte malgré l’incitation de sa part à le faire. Les élus CGT se demandent pourquoi, de son côté, la direction ne l’a pas fait en son nom ?
Compte tenu de l’évolution de la société, des manifestations de plus en plus violentes, ce type d’agression risque de se reproduire.
Des questions se posent : comment faut-il traiter ce genre d’actualité ? La décision d’y aller doit-elle être collégiale parmi les journalistes présents ? Comme pour les Gilets jaunes est-il acté qu’un journaliste peut refuser de le couvrir ? Et s’il est décidé que l’événement doit être couvert sous quelles conditions ?
Les élus CGT demandent à la direction de diffuser une note précisant les conditions dans lesquelles on traite l’actualité dans ces quartiers chauds.
La rédactrice en chef propose de retisser du lien avec les quartiers. Et de voir collectivement comment on continue à traiter ces actualités.
En conclusion, les élus CGT tiennent à préciser qu’ils n’ont pas compris l’intervention du Directeur régional signalant qu’il était 18h et qu’il fallait mettre fin aux débats conformément aux recommandations de ne pas dépasser 4h de visioconférence.
Evidemment que les élus (qui ont été les premiers à alerter sur les lourdeurs des visoconférences) sont d’accord pour apporter une attention particulière sur ce point mais en aucun cas ils ne sont responsables de l’ordre du jour (conséquent ce 5 janvier), ni de l’horaire de convocation et encore moins de l’arrivée de la rédactrice en chef et du chef de centre à 17h pour traiter de l’énorme dossier de la nouvelle tranche de 18h30. Les élus l’avaient accepté car l’un et l’autre participaient à une réunion sur le sujet en début d’après-midi.
Mais à 18H, ils avaient encore des questions, l’ordre du jour n’était pas épuisé. Et le 18h30 est officiellement programmé avant la prochaine IP de février.
Les élus CGT rappellent que, sauf à commettre un délit d’entrave, il ne peut pas être mis d’horaire de fin à une instance, que cette dernière ne peut pas être interrompue avant épuisement de l’ordre du jour sauf à la reporter pour terminer les débats. Ce que les élus étaient prêts à faire, pas la direction.
Après un échange assez vif, il a été décidé de poursuivre finalement la réunion jusqu’au bout.
Prochaine instance de proximité le 2 février
N’hésitez pas à contacter vos élus CGT si vous avez des questions à remonter !