Etaient présents :
Pour la direction : Delphine Vialanet (directrice régionale).
Pour les élus : Elise Daycard et Hervé Morin en présentiel; Hélène Chauwin, Sabrina Corrieri et Boris Chague en visioconférence; Nathalie Pinard de Puyjoulon excusée.
Seule la DR était présente, la DRH est absente pour un mois.
En préambule, la directrice régionale indique l’absence pour un mois d’Audrey Guidez, DRH, en arrêt maladie.
Concernant le plan de reprise d’activité (PRA), le retour sur site de tous les salariés se fera lundi 7 mars, après le retour des vacances de toutes les régions. Une certaine souplesse a été demandée aux managers pour les salariés qui ont beaucoup voire exclusivement été contraints au télétravail. Concernant la fabrication, le retour à la normale est effectif depuis le 28 février. Les mesures sanitaires restent en vigueur (port du masque, plexiglas, distances, jauges…) en attendant les prochaines annonces gouvernementales, puis les décisions de la direction de FTV.
1 Point sur les travaux de la future locale de Pau et sur le déménagement du BRI de Bordeaux suite à l’appel d’offres (calendrier, avancement du projet et contenu de l’appel d’offre)
Invité Jérôme Bourdy (responsable IMG)
Les travaux de la future locale de Pau
Jérôme Bourdy indique qu’il assistait la veille à une réunion de chantier : les travaux ont débuté, notamment du placage et de l’électricité, avec quelques aménagements car quelques côtes manquaient de précision sur les plans. Il indique que le rédacteur en chef adjoint palois était en train de présenter le projet aux salariés pour la validation de certains choix, notamment le mobilier. L’objectif est toujours d’intégrer les lieux mi-mai.
Concernant le déménagement des locaux de la Cité multimédia, il annonce que ses responsables souhaitent seulement qu’on vide le mobilier, dépose la signalétique et rende les clés. Pas besoin d’abattre des cloisons ou d’autres travaux qui auraient pu coûter cher. C’est donc une bonne nouvelle côté budget.
Enfin, le mobilier des anciens locaux va être distribué à des associations.
Le projet de déménagement du BRI de Bordeaux
Le responsable IMG affirme que pour le moment c’est le statu quo, il n’y a rien à signaler de ce côté là. S’il y a eu un appel d’offre, c’est par anticipation, en vue d’un appel à projet. Ce n’est pas un appel d’offre pour de la maîtrise d’œuvre. Il s’agit de sélectionner 3 à 5 candidats qui accompagneront France 3 Aquitaine si un éventuel déménagement doit se faire. Pour l’instant, aucun terrain n’a été identifié.
La directrice régionale insiste : “il n’y a pas de coup d’accélérateur sur le déménagement du BRI”. Mais le responsable IMG souligne que le site de Bordeaux n’est plus aux normes et va finir par coûter très cher en travaux de rénovation et réhabilitation.
Les RP CGT ont fait part de leur souhait d’être associés le plus en amont possible de tout projet de ce type, tout comme doit être associée la parole du salarié expert. Ils ont également affirmé qu’ils seront intransigeants sur plusieurs points :
La présence de stations de bus et tramway à moins de 10 mn à pied, et de pistes cyclables s’il n’y a pas de parking intégré à la station.
Le maintien de la cantine.
Le maintien des 3 plateaux, comme l’ancien directeur régional s’y était engagé.
Le maintien de 2 postes de mixage.
L’intégration de locaux pour la Fabrique dans les plans de l’appel d’offres, avec un Fablab, et un espace adéquat pour NoA.
Si un openspace est envisagé à la rédaction, un bureau nominatif, un traitement acoustique approprié; une salle de convivialité; une cabine téléphonique; une salle de sport; une salle de repos.
Les élus CGT y veilleront : il n’est pas question de laisser nos locaux pour d’autres moins confortables et moins ergonomiques.
Pour la direction, la “question sociale” est importante et elle souhaite traiter le dossier sous l’angle de la qualité de vie et des ressources humaines. Elle fait cependant remarquer que les contraintes sur le foncier sont telles que la surface des locaux serait évidemment plus réduite et qu’il faudrait envisager de travailler autrement. Concernant les plateaux, la DR donne l’exemple de F3 Corse / Viastella où il n’y a plus que deux plateaux mais l’un d’eux, plus grand, a été conçu de façon à pouvoir réaliser 5 ou 6 émissions différentes. Elle confirme que les salariés de la Fabrique feront partie du projet. Les élus insistent sur la présence du Fablab.
2 Point RH : retour sur le coca de février.
Les 2 postes de rédacteur et JRI à Bordeaux ont été reportés au coca du mois de mars. La directrice régionale semble elle-même ne pas comprendre ce choix de report et les élus apprennent que la DRH et le rédacteur en chef, qui ont fait passer les entretiens des candidats, n’ont même pas assisté au Coca ! Tout comme les délégués syndicaux…
Les élus CGT dénoncent une opacité totale de ces cocas et demandent des éclaircissements sur ces derniers : qui les compose ? Comment et par qui sont portés les choix des directions régionales et les préconisations des partenaires sociaux ? Quels sont les critères de recrutement ?
Le poste d’OPS : recrutement de Vincent Issenhuth au 1er mars.
Le poste de monteur : mobilité de Florian Dumont (Paris) au cours du second trimestre.
Les élus CGT remarquent que les 4 derniers recrutements de monteurs au BRI sont des hommes et qu’il y a à présent un net déséquilibre femmes/hommes dans le service.
Un nouveau poste de monteur vient d’être publié (candidatures jusqu’au 11 mars).
En mars seront également publiés : un poste d’OPV (voire deux si la demande de comblement d’un autre poste d’OPV est acceptée), un poste de rédacteur bascophone à Bayonne.
Un poste d’assistante de locale devrait se libérer à Bayonne : les élus CGT alertent sur la situation d’une salariée qui fait des remplacements en locales et donne toute satisfaction mais la direction l’emploie en intérim et non en CDD. Il ne faut pas qu’elle soit pénalisée en terme d’ancienneté si elle postule.
Enfin un poste de rédacteur à Périgueux devrait être à pourvoir dans les mois qui viennent.
3 Point sur l’organisation de la campagne pour les élections législatives (débats ? Où ? Combien ?)
Delphine Vialanet explique que l’organisation de la couverture des élections est encore en cours d’élaboration. Pour l’instant, 5 dates sont prévues pour des débats de 52 minutes sur des tranches qui occulteront l’émission Questions pour un champion et les 18h30 et 18h53.
Il y aurait, donc :
Dimanche en politique : 3 émissions Grande région de 52’ le 8 mai, le 15 mai, le 5 juin.
Débats : 3 soirées débats le 18 mai, le 25 mai, le 1er juin de 52’ (ou 2 x 26’) diffusés en 2e ou 3e partie de soirée. Et 2 débats citoyens le 8 juin et le 15 juin diffusés entre 18h et 19h.
4 Point sur le montage et mixage
Invité Bruno Larramendy (chef de centre).
Pour les élus, il s’agit de comparer l’évolution des moyens en termes de montage alloués au JTR et à la locale de Bordeaux au regard de l’augmentation du temps d’antenne. Il serait pertinent de prendre un mois normal de 2021, 2020, 2019 et de disposer du nombre d’ETP montage / jour puis d’ouvrir sur 2022.
Selon Bruno Larramendy il n’y a pas d’évolution depuis plusieurs années : les moyens sont les suivants :
4 monteurs / jour pour le BRI et la locale de Bordeaux et 5 jours de montage dits “dossiers” par semaine. Ces dossiers sont aujourd’hui utilisés pour la diffusion de la série (3 jours) et des dossiers plus traditionnels (2 jours). Il y a en outre ½ vacation supplémentaire au JT le vendredi après-midi (le matin est consacré au montage des off de DEP).
Pour le 18h30 en alternance avec Poitiers et Limoges : il s’agit de monter et assembler quelques éléments de 14h à 15h sur les moyens du JT une semaine sur trois. Les élus CGT demandent un bilan pour vérifier que cette durée d’une heure est suffisante.
Pas de montage pour le 11h53, composé de sujets des autres régions.
Pendant les vacances scolaires il n’y pas de montage de dossiers et seulement trois monteurs au JT. Pas de locale de Bordeaux non plus mais parfois des renforts pour monter les dossiers diffusés pendant les vacances.
Les élus font remarquer que la direction ne présente pas de bilan chiffré. Le chef de centre l’affirme, il n’ a pas fait d’économie sur les monteurs ! Les élus CGT remarquent tout de même qu’en 10 ans, on a perdu un poste et un autre a disparu après avoir été annoncé comme gelé alors que notre production n’a cessé d’augmenter
2 monteurs sont en longs arrêts et plusieurs départs dans ce service au cours des dernières années. Les RP mettent en garde sur la question de salariés en fin de carrière et/ou en mal être. La DR suggère de l’aborder en entretien individuel.
Le monteur est désormais identifié sur un document distribué avec le conducteur. C’est à titre indicatif, susceptible d’être modifié mais cela permet d’introduire un peu plus de rationalité et d’équité dans la distribution des tâches.
Point sur le déploiement du télémontage (organisation et moyens dans le cadre de l’accord)
A Bordeaux : 5 monteurs ont signé un avenant pour faire du télétravail : 3 à 1,5 jour et 2 à 1 jour soit 6 jours par semaine possibles en TT.
Hors vacances et weekend, 1 monteur en TT maximum est planifié pour le JT, 2 jours de bandes annonces du lundi au vendredi sont également prévus à distance.
Une seule salle, la 3, au rez-de chaussée est dédiée au télémontage.
Le chef de centre indique que si l’accord sur le télétravail ne prévoit que la mise à disposition d’un ordinateur portable de 16 pouces, il a entendu les difficultés et a doté les monteurs d’un écran plus grand (27 pouces) d’un casque et d’ enceintes, selon leur choix, pour qu’il puissent travailler dans de meilleures conditions. Ce qui n’est pas le cas dans toutes les régions. Les élus saluent l’initiative.
Une suggestion des élus CGT : dans la salle dédiée au TT, il faudrait que le rédacteur puisse visionner le montage sur un moniteur vidéo normal et non pas sur la fenêtre de l’Avid. Ce serait plus confortable. Mais pour l’instant techniquement ce n’est pas possible.
Le chef de centre avait évoqué lors d’une réunion Ayming un problème sur le mixage des dossiers. Les horaires de montage sont décalés 8h30/17h30 mixage compris. A priori selon le chef de centre, il y a beaucoup moins d’indiscipline qu’avant.
Quelle est la politique arrêtée en matière de cabine ? On privilégie le mixage. C’est le monteur, le mixeur et le chef d’édition qui évaluent si on a le temps de mixer le sujet.
Où en est-on du deuxième poste de mixage ? Quelle est l’organisation retenue ? (quel PAD pour le deuxième poste ? sur combien de jours semaine ?
2 jours par semaine sont planifiés en moyenne sur ce poste pour mixer les produits antennes, hors JT : Contradas, Enquêtes de région, NoA sur mer, Olatua, et parfois des dossiers ou bandes annonces…
Les séries ne sont pas prévues sur ce poste.
Les deux jours ont été calibrés il y a très longtemps, selon le chef de centre, et les besoins restent les mêmes aujourd’hui, toujours selon lui.
La cabine de mixage va déménager en fin de semaine dans la toute nouvelle salle. Le chantier a pris un peu de retard en raison de la pénurie de certains matériaux.
5 Point sur les bilans annuels des médecins du travail et assistance sociale ?
Responsage :
Le cabinet a présenté un bilan à l’échelle de l’Aquitaine. Les élus s’en félicitent. Ils le réclamaient depuis deux ans.
12 salariés ont fait appel à l’assistance sociale, sites excentrés compris. 5 ont pu bénéficier d’un suivi. Dont deux nouveaux. Un nombre de salariés qui apparaît bien bas comparé à notre effectif de 200 salariés. Sarah Guillaume se défend : la baisse de la demande serait liée au confinement. Etonnant ! Alors que les salariés avaient cruellement besoin d’être aidés pendant cette période. Il y aurait eu un “rebond” des demandes au moment du déconfinement.
Responsage prévoit une communication pour améliorer la visibilité des services rendus qui n’ont pas trait qu’au budget. Sarah Guillaume souhaitait venir en présentiel mais elle a été empêchée par la covid….Une nouvelle visite est en “pourparler” avec notre direction. Il est plus qu’urgent que Responsage se fasse connaître ! Le cabinet est prestataire de service depuis septembre 2019.
Les problématiques les plus évoquées sont d’abord le grand âge puis le logement et le budget . 1 seul salarié a fait un retour. Il était positif.
Les 40/50 ans représentent 60% des salariés ayant fait appel à ResponSage, les 50/60 et 60/70, 20% chacun.
Aucun salarié de moins de 40 ans n’a sollicité le service. Les élus constatent qu’avec aussi peu de salariés concernés, il est difficile d’en tirer un enseignement.
Bilan médecins du travail reporté
6 Point présentation du plan d’action sur l’absentéisme
Depuis la restitution du diagnostic d’Ayming, le COPIL constitué de la DR, DRH, du responsable financier, planificateur, rédacteur en chef par intérim des secrétaires des 3 IP de Nouvelle Aquitaine, et élus d’Aquitaine s’est réuni deux fois pour établir un premier plan d’action.
Le diagnostic d’Ayming est très succinct et peu représentatif en raison du très petit échantillon de salariés entendus. Il permet de dégager de grandes lignes très générales mais en joignant leurs connaissances et analyse de la situation, un plan d’action minimal a été établi, après trois réunions de travail du COPIL. Il devait faire l’objet d’un premier bilan dans trois mois le temps de mettre en place les premières mesures et d’en évaluer les premiers effets. Les élus CGT ont demandé une réunion du COPIL supplémentaire pour procéder à une dernière lecture du plan avant de la communiquer.
Ils font part de leur consternation à la suite de la CSSCT du 7 février :
Lors de l’Instance du 28 septembre 2021 La DRH par intérim avait détaillé le dispositif envisagé à court terme avec le cabinet Ayming, prestataire sélectionné par France télévisions pour démarrer en urgence une étude avec un focus sur l’Aquitaine au niveau de la rédaction du BRI (Bordeaux et locales).
Le DR avait alors précisé qu’une autre étude, pilotée par la QVT, serait menée dans tout FTV. Il avait été convenu que les deux sites pilotes seraient la Nouvelle-Aquitaine et Réunion La 1ère. Dans le cadre de cette étude nationale, les collaborateurs de Limousin et Poitou-Charentes devaient être également entendus. Pour le DR, le fait d’avoir deux études successives n’était pas problématique. Les données de l’étude Aquitaine devaient être déversées dans la seconde étude et ce devait être surtout les salariés de Poitiers et Limoges, qui seraient entendus.
Or, lors de la CSSCT du 7 février, il a été annoncé aux élus qu’il n’y aurait pas d’étude complémentaire à l’échelle de FTV et que le plan d’action élaboré en Aquitaine servirait de modèle.
Or, les RP d’Aquitaine n’en ont jamais été informés. D’autre part, le diagnostic d’Amying a été réalisé à partir d’un échantillon beaucoup trop faible (8 salariés entendus pour l’Aquitaine dont plusieurs PTA, et deux encadrants sur un effectif total de 200 salariés environ ce qui n’était pas la commande initiale). Ils ont accepté de poursuivre le travail face à l’urgence de la situation (leur alerte date de juin 2021) et à la bonne volonté de la nouvelle direction d’Aquitaine pour aboutir.
Pour autant, ils s’opposent, en tant qu’élus, à ce que le plan d’action qu’ils ont élaboré avec la direction puisse être érigé en modèle. Ce ne serait ni sérieux, ni responsable selon eux. D’autant qu’a fortiori, un plan d’action n’est pas duplicable ! Puisqu’il doit proposer des solutions au plus près des problématiques du terrain
La prochaine instance aura lieu le 5 avril. D’ici là vos élus CGT restent disponibles si vous avez des questions.