1°)Le 4 juillet dernier, la locale de Bayonne a été diffusée sur toute l’Aquitaine suite à une erreur, occultant, du coup, toutes les autres locales. Suite à cet incident une réunion a été convoquée par le chef de centre associant dans un 1er temps les monteurs puis les excluant à la dernière minute. Depuis sa mise en place, le nouveau système de diffusion pose régulièrement problème. Le 5 juillet, on comptait déjà 8 gros problèmes techniques depuis janvier, soit plus d’1 par mois. Donc, c’est toute la fiabilité du système choisi qui pose souci. Avec ces multiples problèmes, la nouvelle procédure mise en place engendre (comme les élus l’avaient présagé et en avaient déjà alerté la direction) un stress récurrent pour les salariés que ce soit en site excentré ou en BRI. Comment la direction explique-t-elle ces problèmes récurrents? Que prévoit-elle pour les résoudre et mettre en place un système plus fiable et une organisation du travail plus fluide qui engendrerait moins de stress pour les salariés? La direction envisage-telle de revenir au système précédent qui ne posait aucun problème?
Les problèmes récurrents de la diffusion des locales ont également été soulevés par FO lors de ces DP
Réponse globale de la direction : il n’y a pas de marche arrière possible. Cette décision relève de l’entreprise et est inéluctable. Bordeaux continuera à diffuser les locales. La difficulté se pose depuis que les locales sont intégrées dans le JTR, une décision éditoriale, imposée par le siège. On peut lisser le raccrochage par des astuces éditoriales des présentateurs des locales qui peuvent, par exemple, renvoyer au JTR en fin d’édition.
Techniquement, l’exercice est compliqué. Il faut lancer, en même temps, 4 locales dont une en direct. Il y a eu, effectivement, 8 incidents depuis le début de l’année. La direction en a connaissance grâce aux mails des rédacteurs en chef adjoints des locales. Elle a pu les analyser. Selon elle, un (celui du 22 août) ou deux de ces incidents étaient purement techniques. Une « faille » a d’ailleurs été identifiée et sera corrigée dans la nouvelle version d’Imédia.
Pour les cas restants, la moitié est due à l’envoi trop tardif du fichier et à la mise en difficulté, qui en résulte, du cadre au point de diff. Il doit gérer seul 4 locales.
La direction propose 3 solutions dont le respect de l’horaire limite de 19h. Bruno Larramendy a précisé que, pour lui, le mode direct est une fausse solution. Il sera supprimé avec le déploiement d’Imédia, nouvelle version avant la fin de l’année. Les élus ont alors fait remarqué que cette « évolution technique » les empêchait de mener à bien leur mission. Elle leur impose une « dead line » toujours plus tôt dans la journée. Pour Bruno Larramendy, à une époque, la locale était diffusée à 18h55. Et les locales « savaient faire ». Mais, soyons précis, il y avait aussi une diffusion à 19h55 ! Aujourd’hui, selon la direction, le Soir 3 permet de traiter l’actualité de dernière minute. Mais les conditions de fabrication de cette édition freinent considérablement toute réactivité et n’est valable que pour une actualité appréciée à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, bien loin du fait divers ou actualité d’ultra proximité qui intéressent prioritairement nos téléspectateurs.
Concernant la procédure : Bruno Larramendy reconnaît qu’en cas de problème, elle doit être exécutée dans un laps de temps trop court ! Il admet que, selon le salarié, il gère plus au moins le stress. Avec ses 4 locales L’Aquitaine est dans un cas de figure unique. A la demande de la direction, quelqu’un de Paris est venu. Il a pu constater nos difficultés. Bruno Larramendy espère que la nouvelle version I média apportera une ergonomie plus adaptée. C’est la deuxième solution apportée.
La troisième a été rajoutée en cours de réunion, suite à la proposition de l’un de nos élus. Mieux préparer les vidéos.
Commentaire de la CGT : L’ensemble des salariés doit être en mesure d’appliquer la procédure normale ou d’urgence. Si ce n’est pas le cas, c’est que la procédure est trop complexe et donc inadaptée. La direction pourrait organiser régulièrement des exercices de simulation d’incident pour permettre aux vidéos d’intégrer les bons réflexes et rester sereins, même en cas d’incident.
C’est un cadre qui assure le point de diffusion. Il doit donc, seul, décider et agir en cas de problème. Tout chef qu’il est, il n’en demeure pas moins un être humain (du moins, on l’espère !) et n’est pas mieux armé qu’un autre pour être le nez dans le guidon et prendre, avec un minimum de recul, la décision qui va bien en quelques secondes. Planifier un vidéo en plus au moment de la diffusion semble une mesure raisonnable pour le bien être du salarié cadre et éviter stress et incidents à l’antenne.
Rappelons que le groupe Anact avait pour objectif d’optimiser la fabrication du JTR. Force est de constater que l’objectif n’est pas atteint.
2°) Le 21 août dernier le soir 3 régional a été diffusé sans le son. Il n’y a eu par la suite aucune excuse faite à l’antenne à nos téléspectateurs. Considérant que les salariés doivent faire face sur le terrain au mécontentement des téléspectateurs et leur expliquer ce type d’incident, cette question relève des DP. La direction a t-elle trouvé le problème de la diffusion et peut-elle l’expliquer ?
Réponse de la direction : elle n’a eu aucun retour d’un quelconque incident ce jour là ! Selon des témoins « auditifs », il y avait du son ! Bruno Larramendy a également procédé à toutes les vérifications possibles. A la demande de la direction, les élus ont apporté la précision suivante : le problème s’est posé en Poitou Charente. Mais le chef de centre de Poitiers a, lui aussi, vérifié et selon lui, il n’y avait pas non plus de problème ! Pour la direction, il s’agirait donc d’un incident isolé si « incident il y a eu ».
Selon les dernières informations obtenues depuis par la Cgt, il pourrait s’agir d’un problème sur les box Sfr uniquement. Il serait judicieux d’avoir un contrôle qualité sur tous les diffuseurs, TNT, Sat ou Box internet.
Commentaire de la CGT : Nous reposerons la question avec plus de précision lors des prochaines DP, si nécessaire. Les élus regrettent par ailleurs que nous ne présentions plus d’excuses en cas d’incidents à l’antenne. C’est un manque de respect envers notre public (fidèle). Il est impératif que l’éditorial s’en charge.
3°) Question d’autres syndicats (FO) portant sur le malaise des monteurs :
Réponse de la direction : le chef de centre ne comprend pas : il n’a pas de remontées dans ce sens pour cet été. Au contraire. Des moyens supplémentaires ont été déployés (un jour de monteur en plus par semaine quand le Soir 3 n’est pas fabriqué à Bordeaux).
Pour les sujets « les balades du littoral », d’autres moyens TVR (OPV, OPS et montage) ont, en partie été dégagés par Bordeaux et en anticipation de la diffusion. Ces sujets, diffusés dans le JTR, étaient d’une durée de 3 minutes 30 environ. De nombreux directs de 2 à 2 minutes 30 ont également été programmés dans le JTR, ce qui soulage d’autant les monteurs.
Pour la rentrée, suite à la réunion avec les monteurs début juillet et suite aux aménagements éditoriaux liés à la nouvelle grille, le rédacteur en chef, chef de centre et le financier ont fait un point : quand l’émission politique DEP est diffusée, deux demi-journées de montage sont prévues, en plus, par semaine, afin de monter du marbre.
Un volume d’ETP donné est accordé pour l’émission. Il n’est donc pas possible de maintenir ces moyens supplémentaires quand l’émission n’est pas fabriquée.
Commentaire de la CGT : Il est indispensable de refaire un point en octobre. C’est à l’employeur d’organiser le travail et de mettre en adéquation les moyens et les besoins et pas uniquement en se basant sur des objectifs purement comptables.
4°) Question orale concernant le projet de la chaîne Nouvelle-Aquitaine de plein exercice
Réponse de la direction : Prévue en janvier, sa diffusion se fera sur l’ADSL et le câble, mais pas sur la TNT et le satellite. Pour les téléspectateurs privés de ce produit, de tout façon, selon Bruno Larramendy, la TNT et le satellite n’existeront plus dans 10 ans.
Commentaire de la CGT : ce moyen de ré exposer les locales est une solution partielle, pour pallier le refus de la direction générale de diffuser les locales sur les box. La promesse du gouvernement de mettre fin aux zones blanches ne sera pas si simple à mettre en œuvre.
5°) Autre question orale concernant le nouveau WIFI sécurisé : il ne sera pas mis en place avant la fin de l’année. L’ancien a dû être supprimé en raison d’attaques virales.
6°) Précisions de la direction :
- Les nominations :
Lors du COCA du 21 juin, Clément Alet a officiellement été muté à Mont-de-Marsan. Son poste, libéré à Pau, a été publié dans la foulée mais en pleines vacances scolaires. Si le nombre de candidatures n’est pas suffisant, la direction repoussera son pourvoi.
Autre nomination, celle de Maïté Koda mutée de Malakoff sur le poste de Yannick de Solminihac. Elle a un profil web.
Enfin, Nicolas Ransom est officiellement en CDI (à compter du 1er septembre) en tant que rédacteur en chef adjoint à la locale de Pau.
Le Poste de JRI à Bordeaux (de Thierry Julien) a également été publié cet été.
- Rappel :
– Les prochaines demandes de congés sont à déposer avant le lundi 4 septembre.
– Les comités locaux des salaires devront se réunir en octobre ou novembre dans le cadre de la NAO.
La CGT rappelle qu’il faut IMPERATIVEMENT que le salarié accepte que ses données salariales individuelles soient communiquées aux représentants du personnel, s’il veut pouvoir être défendu. Il doit remplir le formulaire d’autorisation avant le 29 septembre. Cf la communication interne de la direction
Prochaine réunion des DP, le 13 septembre.