Questions communes FO, SNJ, CGT
Lors de la PAE So Good du 19 novembre dernier, de graves dysfonctionnements ont été observés, nous rappelons que 2 JRI CDD ont été affectés à cette PAE pour assurer des inserts en direct avec l’aviwest, et qu’après l’émission, l’un des 2 a été victime d’un problème médical qui pourrait être lié, entre autres, au stress, le sujet a été longuement évoqué lors du CHSCT du 5 décembre.
Interrogée par un autre syndicat, la direction avait répondu qu’une réunion de débriefing avait été réalisée le mardi 22 novembre en présence de quasiment toute l’équipe ….sauf le réalisateur (CDD !!!!) Il Les difficultés techniques rencontrées lors des duplex avec l’Aviwest ont été identifiées en bonne partie. Une procédure sera proposée pour avoir un « document de référence ». La Direction avait également reconnu la nécessité d’un meilleur partage sur l’organisation (le qui fait quoi) et d’un vrai filage avant l’émission.
– pourquoi aucun responsable éditorial journaliste n’était présent pendant l’émission ?
Réponse de la direction : Pas de réponse officielle!!!!
Commentaire de la CGT : La DRA était en arrêt maladie. Elle en a parfaitement le droit. Mais son supérieur hiérarchique (le directeur régional) n’a pas pris la peine de vérifier qu’elle avait repris le travail ce samedi. La présentatrice a donc dû gérer seule le remaniement du conducteur au fil de l’eau alors que l’émission, d’une durée de 56 minutes, a été émaillée de dysfonctionnements.
Les élus CGT reposeront la question en janvier pour avoir une réponse écrite de la direction.
– pourquoi n’y avait-il pas de chef d’édition ?
Réponse de la direction : Il n’y a jamais de chef d’édition sur les PAE.
–pourquoi avoir programmé 2 JRI et non pas des OPV pour assurer des directs dans une émission de l’antenne ?
Réponse de la direction : les aviwests sont des outils pour les journalistes. Donc, si le direct se fait avec cet outil, on fait appel à des JRI (c’est le cas pour les soirées électorales….) La direction a accepté de former des OPS à l’aviwest. Ils auront une compétence de transmission. Alors pourquoi pas des OPV ? C’est Paris qui décide ! Pour l’antenne. Il serait possible de mobiliser un binôme OPV-OPS
Commentaire de la CGT : les élus ne sont pas dupes. Ce binôme est plus coûteux qu’une seule équipe de journalistes. La direction prend le problème à l’envers. C’est à elle de prévoir l’outil en fonction de l’émission et des salariés mobilisables.
-quel est l’article de la convention collective qui laisse à penser à la direction qu’un JRI DIFFUSE des images ?
Réponse de la direction : La Convention Collective ne détaille pas toutes les activités du salarié. Donc non, ce n’est pas précisé.
Commentaire de la CGT : Quel dommage ! La Convention Collective vient d’être renégociée alors que l’aviwest existait déjà. La direction aurait pu préciser !
– Il est INTERDIT de diffuser depuis l’aviwest en présence de femmes enceintes, de personnes porteuses de prothèses ou d’implants électroniques (stimulateurs cardiaques, pompes à insuline, neuro-stimulateurs, appareils auditifs…), en présence d’enfants, d’adolescents et de personnes âgées.
Quels moyens l’employeur a-t-il mis à la disposition des utilisateurs pour qu’ils puissent respecter ces interdictions alors que pendant 1h40, l’une des équipes a diffusé au milieu du public ?
Réponse de la direction : Les équipements sont conformes aux normes tant pour les travailleurs que pour le public. Mais Bruno Larramendy estime ne pas avoir toutes les informations pour savoir s’il doit aussi protéger le public ! Lors des prochains directs avec l’aviwest, une troisième personne sera affectée pour établir un périmètre si besoin.
Commentaire de la CGT : les règles sont précises. Elles s’appliquent en l’état. La direction sera peut-être amenée à les revoir. Pour l’instant, elles sont rappelées sur la malette de l’outil et sur la fiche de consignes. Lors de cette PAE, les salariés ont dû faire face à des injonctions contradictoires
–Il est interdit de transmettre en mouvement. Comment les équipes se sont-elles déplacées d’un point de direct à l’autre tout en maintenant l’aviwest allumé?
La direction estime que les salariés n’ont pas compris qu’ils pouvaient éteindre entre deux directs.
Commentaire de la CGT : et pour cause, l’employeur ne leur a pas dit et dans le cadre de leur mission habituelle (directs pendant les JT), la consigne est de rester allumé ! Là encore, ils ont dû gérer des injonctions contradictoires
-Depuis quand l’employeur a –il décidé d’utiliser l’aviwest pour des émissions d’antenne ? Quand en a-t-il informé le CHSCT?
Réponse de la direction : JAMAIS
-Quand les deux CDD JRI ont-ils été formés à l’utilisation de l’aviwest ? (Quel jour ? pendant combien de temps ? par quel formateur ?)
Réponse de la direction : Jamais ! Aucun des deux ne figure pas sur la liste
Commentaire de la CGT : nos élus se sont battus en CE et en CHSCT. Ils ont finalement obtenu qu’aucun salarié non formé n’utiliserait l’outil. Une formation devant être traçable (jour, durée, et formateur identifiés)
-Régulièrement la liaison téléphonique entre la régie, le JRI et le journaliste qui assure le direct pose problème. A partir du retour des retours d’expériences, la direction a –t-elle mesuré la récurrence de ce problème ? A –t-elle identifiée l’origine du problème ? Quelles solutions techniques a –elle trouvées ?
Réponse de la direction : Pour un meilleur confort de travail, la direction va mettre à disposition des oreillettes de meilleure qualité. Mais elle ne peut garantir la qualité de la liaison. Elle dépend du réseau au moment du direct. La direction envisage que le JRI et le rédacteur entendent la même chose ( le n-1 par exemple). La formation des rédacteurs n’est pas à l’ordre du jour. On verra après les JRI !
Commentaire de la CGT : La direction estime que ces incidents sont à la marge. Une estimation à la louche. La direction n’a jamais jugé nécessaire de faire un retour sur expérience et de mesurer la récurrence et la nature des incidents. Pourtant, des journalistes et nos élus ont régulièrement souligné des problèmes de liaisons téléphoniques. Cette liaison est le seul lien avec la régie. Une qualité dégradée expose les utilisateurs à un stress. D’autre part, le produit affiché à l’antenne n’est pas de nature satisfaisante. Le rédacteur étant en difficulté pour entendre et répondre aux questions.
Question 2, communes CGT, FO sur les locales
– La direction du pôle a annoncé la suppression du générique de début des locales dès le 2 janvier. Pourquoi ? Quel est le but ? Pourquoi aussi vite ? Comment se fera la transition avec le régional ? Un générique est une identification d’une édition. Cela veut-il dire que les locales deviennent de fait une page du régional ? S’il n’y a pas de coupure clairement identifiée, comment cela va-t-il se passer pour les sujets d’actu qui sont diffusés au régional et dans les locales ? Les locales deviendront-elles le fournisseur de sujets de fin de journal du régional ?
Réponse de la direction : Il s’agit d’éviter la fuite des téléspectateurs pendant les deux éditions. La mesure est envisagée depuis septembre. Il sera défini une heure et une durée du JTR + 7 minutes de la locale + détitrage. Ce sera à horaire fixe et non glissant.
Commentaire de la CGT : Le produit proposé sera illisible pour le téléspectateur qui va passer du présentateur en plateau maquillé et éclairé à des plateaux extérieurs puis à nouveau au présentateur régional qui fermera la tranche.
Depuis 10 ans, on a tout demandé aux locales : sans présentateur, avec présentateur. Dix minutes à moyens constants, puis retour à 7 minutes. Avec jingle, sans jingle. Et maintenant avec une virgule de 1,5 secondes ! Chaque fois, les salariés s’adaptent mais les audiences ne changent pas … d’ailleurs FTV ne les mesure plus !
-la direction de la future région Occitanie a annoncé la conservation du générique pour les locales de son territoire. Pourquoi chez eux et pas en Aquitaine ?
Réponse de la direction : C’est une injonction de Paris. Il n’est pas question d’y déroger.
Notre PDG Delphine Ernotte s’est exprimée devant l’Assemblée Nationale la veille de la réunion DP. Certains élus ont résumé ses propos : les locales ne seront pas présentes sur les des boxes. Il faudrait plus de proximité mais FTV n’a pas les moyens. Les locales, à terme, seraient intégrées aux JT régionaux et ouvertes aux partenariats privés. Pour les sujets de locales diffusés dans le régional et jusque-là rediffusés dans la tranche locale, ils seront désormais revus dans le même journal. Aux rédacteurs en chef à se débrouiller !
Commentaire de la CGT : C’est une mesure appliquée en urgence ! Le siège ne laisse pas le temps de réfléchir à un projet global cohérent d’un JTR incluant les locales. C’eût été l’occasion de réfléchir à une forme plus moderne. A moins que Paris ne veuille tuer les locales. Les salariés de ces éditions sont très inquiets. Les élus territoriaux (maires députés….) en colère.
– La direction annonce la tenue de groupes de travail à compter de janvier pour définir l’avenir des locales. Sur quels axes de réflexion vont-ils exactement travailler ? seront-ils obligatoires ? qui y participera ? Tous les salariés ? des représentants des locales? Si oui comment seront-ils choisis ? cela se fera-t-il sur leur temps de travail ? quelles seront les modalités ?
Réponse de la direction : les groupes de travail se tiendront dans chacune les locales. Les modalités (constitution du groupe, nombre de séances, calendriers….) ne sont pas encore arrêtées. Ces groupes de travail se tiendront sur le temps de travail.
Commentaire de la CGT : il pourrait être utile de mettre en commun le résultat des groupes de travail entre les locales et avec le BRI.
Question 2 bis CGT
Il y a quelques mois, une bande annonce passait à l’antenne pour rappeler aux téléspectateurs qu’il fallait passer par l’antenne râteau pour recevoir les locales de France 3. Cette bande annonce ne passe plus depuis déjà un certain temps. Pourquoi ? Or le problème lui n’est pas réglé, cette bande annonce devrait donc passer quotidiennement à l’antenne à l’attention des téléspectateurs.
Réponse de la Direction : elle repassera, c’est sûr ! La bande annonce a été beaucoup partagée aussi sur les réseaux sociaux.
Question 3. Pourquoi le planning du service finance n’est-il jamais affiché en temps et en heure ? Par ailleurs, il est rarement à jour (congés et autres, des uns et des autres qui ne sont pas indiqués) – d’où vient ce dysfonctionnement récurrent?
Réponse de la direction : le planning est parfois affiché avec un peu de retard ! Le chef de service a été alerté.
Commentaire de la CGT : les élus rappellent, à toutes fins utiles, que toute modification du planning doit se faire immédiatement en rouge avec la signature du chef de service ou d’une personne désignée, si le chef de service n’est pas sur place.
Question 4. Suite à la réponse à la question n° 13 des DP du 07/07/16, pouvez-vous nous dire où en est l’étude éventuelle d’amiante et quand sera-t-il prévu le changement de sol (pour rappel : sol du bâtiment A – 2nd étage – moquettes vieillissantes)?
Réponse de la direction : le prélèvement est positif. Il y a bien de l’amiante. Il est envisagé de remplacer la moquette par du lino. Sur le budget 2017.
Question 5. le contrat prestations santé/prévoyance change au 1er janvier, qu’est-ce qui va être modifié ? Quelles sont les démarches à accomplir pour les salariés ? Avant quelle date ?
Réponse de la direction : une communication, par mail, a été effectuée les 22 novembre et 1er décembre. La mutuelle a assuré une permanence le 9 décembre mais uniquement à Bordeaux ! Un Kit d’information sera envoyé aux salariés. Quelques bonnes nouvelles :
-Les taux de cotisations ne seront pas augmentés pendant 5 ans
-Pour les retraités, le contrat était assez exorbitant. Ils pourront choisir entre deux contrats : isolé ou famille.
-Pour les actifs, globalement leurs cotisations vont baisser mais certains remboursements seront améliorés (sur les prothèses dentaires et les implants notamment)
Attention, pour le Capital décès toutes les désignations sont caduques (il faut les renouveler si elles ne concernent pas les ayants-droits habituels).
Les démarches peuvent se faire jusqu’en janvier.
fait le 15 décembre à Bordeaux.