Compte rendu CGT DP Aquitaine du 8 avril

cgt Aq

1°) Concernant les congés d’été

–         A quelles dates l’employeur confirmera-t il les jours de contrat pour les Cdd, durant la période estivale, en particulier dans les locales ? Les congés des titulaires sont validés depuis le 15 février dernier, mais les Cdd n’ont toujours pas de réponse !

–         Si des titulaires sont remplacés, sur leurs congés pendant cette période estivale, par des mobilités internes, les Cdd qui collaborent aux rédactions tout le reste de l’année- auront-ils quand même du travail ?

Réponse de la Direction : les congés sont déjà validés pour les journalistes et pour les PTA depuis le 15 février. Pour l’été, les CDD n’ont toujours pas de réponse. Il y a un risque qu’ils prennent du travail ailleurs et donc qu’ils ne soient plus disponibles pour nous. Nous comptons aussi sur la mobilité interne. Elle peut priver les CDD de contrats, parce qu’une mobilité interne (un CDI de Bordeaux qui va ailleurs) n’est pas remplacée par un CDD sur Bordeaux.

Commentaire de la CGT : La direction parle de « vertu » pour les personnels qui acceptent la mobilité interne. Pourquoi ne pas donner aussi la possibilité de mobilité interne des BEX ou des Locales vers le site de Bordeaux ?

 

2)°Concernant la juste organisation du travail

En mars dernier, la CGT interpellait en DP la direction sur l’inadéquation entre la durée des JT pendant les « petites » vacances scolaires et le nombre d’équipes sur le planning. La direction s’était engagée à regarder de près le problème. Or, le dimanche de Pâques, alors que le JT du midi ET du soir étaient d’une longueur de 27 minutes, seules deux équipes étaient planifiées à Bordeaux (Personne en BEX). Comment la direction justifie-t-elle cette situation ?

La modélisation qu’elle a arrêtée pourrait-elle être corrigée en tenant compte des besoins réels liés à l’activité notamment les week-ends et pendant les vacances ?

Réponse de la direction : Les JT ont sensiblement la même durée pendant les congés scolaires, tout dépend de la durée de la publicité. Pendant les vacances, il y a un programme court Cap Sud Ouest avant 19h, réduisant ainsi la durée des JT. Pour les week-ends, il y a aussi des programmes courts avant les JT. En ce qui concerne le nombre de journalistes par semaine, ils sont sensiblement aussi nombreux de semaine en semaine :

Semaine 1 : 20 journalistes

Semaine 2 : 19 journalistes

Semaine 3 : 20 journalistes

Semaine 4 : 19 journalistes

Semaine 5 : 17 journalistes (semaine du 1er février)

Semaine 6 : 19 journalistes

Semaine 7 : 16 journalistes

Semaine 8 : 18 journalistes

Semaine 9 : 19 journalistes

Pendant les vacances, 1 équipe de BEX vient à Bordeaux par semaine.

Pour le week-end de Pâques il n’y avait pas d’équipe en Bex seulement le lundi et donc en effet il y a eu un défaut de planification d’une équipe supplémentaire au Bri.

Commentaire de la CGT : Jolie subtilité de langage. Tout tient dans le « sensiblement ». A deux ou trois minutes près voire trois ou quatre  !!!!!  La direction ne distingue pas la planification du week-end pointée du doigt ! Nous découvrons qu’une équipe volontaire ( ?) de BEX est planifiée sur Bordeaux pendant les vacances. Mathématiquement, ça fait donc une équipe en moins, non ?

 

3°) Concernant la planification sur 6 jours consécutifs

La direction peut-elle nous dire très précisément sur quel article de loi elle s’appuie pour justifier cette planification ?

–         La directive européenne 2003/88/CE (en cours de renégociation) a-t-elle été transcrite en droit français et donc applicable ?

–         En tant qu’entreprise audiovisuelle, FTV ne bénéficie-t-elle pas d’une dérogation à l’article L.3132-3 du code du travail ?

Il est entendu que pour préserver la santé et la sécurité des salariés, il n’est pas possible d’accepter des séquences de travail trop longues mais l’organisation figée à 6 jours risque d’entraîner des problèmes :

–         Comment la direction compte-t-elle appliquer cette règle sachant qu’elle ne dispose pas assez de RTTE ?

–         Comment compte-t-elle imposer équitablement cette règle à l’ensemble des salariés ? Un salarié, à qui sera imposée une RTT employeur pour « casser » les 6 jours consécutifs ou qui acceptera de poser une RTT sera doublement pénalisé et désavantagé par rapport à celui qui ne fait jamais de week-end.

Réponse de la direction  : La planification sur six jours consécutifs n’est pas transcrite en droit français, elle est une interprétation de la loi.  L.3132-1 qui interdit plus de six jours consécutifs dans la semaine. Elle est le reflet du souci de la préservation de la santé des salariés par la planification. La direction souhaite maintenir le travail sur six jours consécutifs maximum même si elle reconnait que l’organisation du planning, est « très compliquée pour tout le monde ».  Elle admet un problème pour les RttE qui pourrait venir à manquer !

Commentaire de la CGT : il est impératif de veiller à la qualité de vie et à la santé des salariés au travail. Mais quel soudain empressement à mettre en place un très très vieil article de loi !!!!! Mais le remède risque d’être pire que le mal, un peu de souplesse ne nuirait à personne ! La direction ne répond pas à notre question sur une éventuelle dérogation de Francetv. Elle semble appliquer pour une fois le principe de l’ultra précaution. Mais tout a un prix. Et cette nouvelle planification a déjà des répercutions sur le tournage de certaines émissions. Elle aura à terme des incidents et générera d’autres difficultés pour la fabrication du JT. On se demande bien pourquoi les plannings prévisionnels de la future chaîne d’information continue sont, eux, sur des cycles de 7 jours de travail consécutifs.

 

 4°) Les nouveaux photocopieurs ont été livrés.

La plupart de salariés ont du se débrouiller avec un mode d’emploi succinct, distribué et affiché devant les photocopieurs. Ce qui a occasionné une perte de temps conséquente et généré du stress dans certains cas.

–         Compte tenu de la complexité de l’outil et de son utilisation fréquente, n’aurait-il pas été plus judicieux, plus économique et plus respectueux de la santé et de la qualité de vie au travail de maintenir la présence, à Bordeaux, d’un salarié interne ou externe à proximité des photocopieurs deux ou trois jours, le temps d’expliquer « en présentiel »  le fonctionnement de ces machines ?

–         Il semblerait que certains paramétrages possibles sur les précédents modèles aient été verrouillés par le Siège. Avant de paramétrer les nouveaux photocopieurs, le siège a-t-il pris le temps de vérifier quels étaient les besoins, des salariés, en particulier des documentalistes qui réalisent une revue de presse tous les matins ?

–         A Bayonne, notamment, le fax n’a pas été installé sur ces nouvelles machines. Or, dans les rédactions excentrées, il est indispensable, tant pour recevoir des informations, que pour la gestion administrative, mais également pour les équipes de week-end, qui reçoivent par ce biais les conducteurs. Est-il possible de remédier à cela ?

–         D’autre part, ces nouvelles dispositions d’impression sont particulièrement contraignantes, pour les Cdd, qui, de fait, travaillent sur plusieurs sites, et n’ont toujours pas reçu leurs cartes. Quand cela est-il prévu ?

 

Réponse de la direction  : Les personnels IMG et informatique ont accompagné les salariés dans la découverte des nouveaux photocopieurs. Ces salariés ne sont pas spécialistes mais ont des réflexes techniques. L’installateur est resté une journée par site. Une communication a déjà été faite. Le paramétrage est unique sur l’ensemble des copieurs du parc France télévisions. Les fonctions les plus fréquentes sont le SCAN et la COPIE, nous sommes en attente de la création de boutons rapides pour les tâches récurrentes. Une aide a été demandée à Paris et un technicien est passé à Bordeaux le 14 avril pour un complément d’information.  La fonction FAX (qui va disparaître dans les 5 ans à venir en France) n’a pas été déployée. On peut cependant utiliser le SCAN ou le MAIL. Pour les locales ou Bex,  les conducteurs des Jt du we doivent en effet être envoyés par mail groupé. Il faut donc aussi associer les Cdd.

 

5°) Concernant les salles de réunion

Le matériel de visioconférence qui était installée dans la salle de formation du Bâtiment D, 2ème étage a été déménagé dans la salle de réunion au fond du couloir du même étage sans qu’aucune communication n’est été faite auprès des salariés, ni même des IRP.

–         La direction peut-elle rappeler

. la fonction de chacune des salles de réunion (salle de formation et salle de réunion du Bâtiment D, salles de réunion du rdc et deuxième étage du Bâtiment  A.

. celles qui sont équipées d’un système de visioconférence

. le public susceptible de les utiliser ?  

–         Qui centralise, qui arbitre les demandes et selon quels critères ?

–         En cas de demandes supérieures à l’offre, les IRP peuvent-elles espérer pouvoir accéder à la salle de réunion du rdc du bâtiment A ou seront-elles obligées de convoquer les représentants à Bordeaux (obligeant à de longs trajets, de la fatigue et des frais de missions) ?

 

Réponse de la direction : Il y a une salle avec du matériel de visioconférence au deuxième étage du bâtiment D, au fond du couloir. Au même étage, il y a une salle de formation avec un projecteur mais pas de possibilité de visio. Une autre salle pareillement équipée (avec du matériel de visioconférence) se trouve au deuxième étage du bâtiment A. Pour les réunions, il y a aussi le studio 3 (sans visio) et la salle de réunion du pôle, qui restera inaccessible. C’est Evelyne Esquerdo qui centralise et arbitre les demandes, ensuite vient la décision du chef de service.  Il est aussi possible de se rabattre sur des conférences audio, qui peuvent être préférées à de mauvaises visioconférences

Commentaire de la CGT : C’est confirmé le pôle s’est donc acheté une toute nouvelle salle de réunion au bâtiment A qu’il se réserve exclusivement alors qu’elle est inoccupée 90% du temps. Une gestion optimisée des espaces !

 

6°) Concernant la signature des sujets :

Il arrive que les sujets d’actualité « deskés » pour le JTR ou le Soir 3  ne mentionnent pas dans les synthés, les équipes (de locales) qui ont réalisé les reportages sur le terrain.

–         Ces sujets non signés, privent-ils les journalistes de leurs droits d’auteurs ?

–         Pourquoi n’applique-t-on pas la même règle qu’au national : « Récit : nom du rédacteur qui deske; puis, Reportage : nom de l’équipe » ?

Réponse de la direction : Pour les droits d’auteurs, les journalistes bénéficient d’un forfait. Donc l’oubli de la mention de leur nom dans le synthé d’équipe d’un desk reprenant des éléments d’un de leurs sujets n’est pas préjudiciable. La direction a fait une demande au service juridique pour vérifier cette question des droits d’auteurs. En attente la réponse,  elle préconise qu’on suive la même procédure qu’au national pour mentionner les noms des équipes de terrain (pour des sujets au delà de 45″)

 

7°) Concernant le mixage

Quand seront enfin programmés de manière cohérentes le mixage pour :

–         Les séries Bordeaux Métropole

–         Viur al Pais 

–         Les sujets-dossiers Enquête De Région

–         les sujets sport

–         les dossiers de la rédaction ?

Faute d’une planification rigoureuse, (problème récurrent ces dernières années) ces sujets longs sont mixés entre deux sujets JT et viennent surcharger un mixage déjà très sollicité.

Réponse de la direction : Viur al Pais et Enquêtes de Régions sont mixés à la filière autant que possible. Il faut une entente BRI/PTA et une bonne coordination. La direction reconnaît qu’il y a parfois embouteillage au mixage, mais ça reste exceptionnel. Le mixage de la filière est disponible pour la TVR le vendredi, et parfois le mercredi. La direction dit faire un effort d’anticipation et de rationalisation pour le mixage et pour le montage. Les horaires de vacation ont d’ailleurs été bougés. Il faut que le chef d’édition et que le rédacteur en chef fassent un effort d’organisation pour fluidifier la fabrication. Pour le JT, ça relève de la fabrication, il faut de la souplesse.

 

 

8°) Un courrier a été envoyé, début mars, par l’équipe de Bayonne, à la direction du pôle, exposant ses inquiétudes quant à la diffusion, sur leurs territoires, des locales. Et relevant notamment le déficit de visibilité sur les boxes. A ce jour, seul le service communication a répondu. Quand la direction du pôle en fera-t-elle autant ?

Réponse de la direction : la question a été posée en CE.

Commentaire de la CGT :  La commission des locales du CE a instruit le problème et a interpellé la direction à plusieurs niveaux, en local et au national. La direction du pôle a répondu qu’une étude était en cours pour un passage sur les box d’Orange.

 

9°) Des Smartphones Iphone ont été distribués aux journalistes

–         quelle est la finalité de ces appareils ? Sont-ils des simples téléphones ou la direction attend-elle une avancée dans l’envoi d’images ou de vidéos ?

–         Comment la direction envisage-t-elle d’inciter les « collaborateurs » à mieux « collaborer » aux réseaux sociaux ?  

Réponse de la direction : Ce sont principalement des téléphones, mais aussi une incitation à envoyer des photos pour publier sur les réseaux sociaux de France 3 Aquitaine. La direction encourage la rédactrice en chef à discuter avec les journalistes d’une formation Mojo. Pour les photos publiées sur les réseaux sociaux, la direction est toujours en attente d’une réponse du service juridique concernant les droits d’auteurs.

 

 

10°) Alors que nous diffusons désormais en HD, la direction peut-elle nous garantir la planification systématique d’une maquilleuse sur les tournages de Cap Sud-ouest, seule émission tournée en HD ?

Réponse de la direction : La planification d’une maquilleuse pour l’émission Cap Sud Ouest varie selon les besoins. Il y a déjà eu deux émissions sans maquilleuse. C’est Xavier Pérez qui pilote l’organisation globale et qui arbitre les demandes. Tout dépend des besoins et des lieux de tournage.

Commentaire de la CGT : peut-on connaître les critères professionnels retenus (en concertation avec les maquilleuses bien sûr !) pour évaluer les besoins ?

 

11°) Comment sont comptabilisés, dans les chiffres de grève,  les personnels qui n’effectuent qu’une heure d’arrêt de travail ?

Réponse de la direction : les personnels en grève d’une heure sont voient leur salaire amputé d’une heure. Les personnels en grève d’une demi-journée sont comptabilisés voient leur salaire amputé d’une demi-journée. Et Les personnels en grève d’une journée voient leur salaire amputé d’une journée. Il y a deux relevés de grévistes par jour, un le matin à la prise de service, et un en début d’après-midi.

 

 

Les prochaines DP ont lieu le 13 mai.

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.