Information/consultation sur le projet de schéma de développement des moyens internes de fabrication de France Télévisions – Phases 2 et 3
Les élus CGT ont lu une déclaration en ouverture de réunion. Elle est à lire ici.
Pour cette 1ère réunion d’information, le CE France 3 Sud-Ouest et les CHSCT d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées ont été réunis conjointement.
Une réorganisation d’ampleur
Pour la direction de FTV, disposer de moyens de fabrication internes est un atout d’indépendance face à la concurrence. Mais il faut selon elle gagner en compétitivité par rapport au « marché » et être en capacité de répondre à de nouveaux besoins éditoriaux.
Pour cela, il est proposé de revoir le fonctionnement de l’ensemble de la Direction des opérations : filière, fabrication Siège, Planification Générale des Activités et département support.
Ce projet concerne donc la réorganisation de la Direction des opérations impliquant notamment la centralisation des moyens vidéo mobiles à Paris (phase 2) et l’évolution de la post production et des équipes légères pour répondre notamment à la fabrication des programmes régionaux (phase 3).
Une direction repositionnée et réorganisée
La Direction des opérations (Yves Dumond) serait rebaptisée « Direction des moyens de fabrication » et placée auprès du directeur général en charge des moyens (Christian Vion, qui est juste en-dessous de Delphine Ernotte), afin de mieux s’exprimer et se défendre face à ses clients internes et assurer un meilleur suivi.
Cette direction serait identifiée au travers d’un nouveau « label » de façon à signer nos productions pour qu’elles soient reconnues tant en interne qu’en externe.
De cette nouvelle direction dépendrait six directions déléguées :
- Direction déléguée à la commande client : les chargés et directeurs de production gèreront un portefeuille de clients et non plus d’activités. Ils continueront à travailler avec les cadres à la production qui seront rattachées à Paris ;
- Direction déléguée du Centre d’exploitation Nord (Paris) : y seront administrativement rattachées les équipes de tournage fictions de Lille, les équipes légères de Paris, les 6 cars de la vidéo mobile et le D4 de la direction de l’information ;
- Direction déléguée du Centre d’exploitation Sud (Marseille) : y seront administrativement rattachées les équipes de tournage fictions de Marseille, Bordeaux et Lyon, les équipes de tournage du feuilleton de Montpellier et les équipes légères de Bordeaux et Toulouse. Les salariés seront regroupés par corps de métiers (image, son, lumière, réalisation, décors, plateaux, régie, habillage et maquillage) et non plus par site ;
- Direction déléguée de la post production : maintien des 8 sites de post production en région (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Rennes, Strasbourg, Toulouse et Nancy spécialisé en vidéographie) et du nouvel étage du Franay occupé par la post production du feuilleton de Montpellier
- Direction déléguée du pilotage de la performance et de la régulation d’activité : elle s’occuperait de la coordination de la planification, du contrôle de l’activité et des dépenses ;
- Direction déléguée des achats, ingénierie et supports opérationnels : elle serait chargée des locations, des achats, de l’ingénierie opérationnelle et de la coordination des moyens en pool.
De nouvelles relations avec les clients internes
L’un des volets de cette réorganisation concerne la mise en œuvre de 5 « règles d’or » entre la Direction des opérations et les directions commanditaires. Elles visent à assainir les relations internes entre directions pour privilégier le recours aux moyens internes (comprenez : tordre gentiment le bras des directions qui préfèrent faire travailler les copains du privé) :
- Concertation préalable sur toutes les productions afin d’étudier la possibilité de fabrication en interne. En cas de conflit, la décision finale reviendra à la direction générale ou au comité exécutif ;
- Mise en place d’un système de bonus-malus pour encourager le recours aux moyens internes. Une partie du « cash » économisé sera reversé à la direction concernée pour financer d’autres programmes. La CGT a demandé que les élus soient informés des bons et des mauvais élèves pour un suivi en toute transparence (et un petit coup de pression) ;
- Anticiper et planifier 70% de l’activité de fabrication de façon annuelle voire pluri annuelle. La CGT questionne : pourquoi cette démarche d’évidence n’a-t-elle pas été mise en œuvre avant ? Yves Dumond affirme qu’elle existe déjà mais qu’elle n’a pas été formalisée. Néanmoins, il a constaté une réelle amélioration depuis l’implication de Delphine Ernotte ;
- Optimiser nos ressources dans le respect du barème tarifaire ;
- L’ensemble des commandes seront recueillies en central sur le principe du guichet unique et leur gestion assurée en local.
Optimisation des ressources
L’activité vidéo mobile en région pour répondre à la fois à une forte demande d’activité. Aujourd’hui elle s’est considérablement asséchée pour se recentrer sur la région parisienne. La CGT a toujours dénoncé cet auto-centrage parisien parfois organisée avec la complicité de l’entreprise.
Aujourd’hui cela permet à la direction d’arguer qu’une réorganisation est nécessaire surtout pour diminuer les coûts lié à la dispersion des sites qui entraîne coûts de déplacement et d’achats.
Sauf que… le document de présentation du projet s’ouvre par un long constat énumérant essentiellement des problématiques imputables aux directions : problèmes d’organisation, d’outils, de gouvernance, de pilotage, de planification, de retard technologique, d’absence de GPEC etc. Pourtant, il est clairement envisagé de répondre à ces dysfonctionnements par une réorganisation des salariés via la suppression de 51 postes, le changement de leur rattachement administratif, des mobilités non contraintes mais orientées, une productivité accrue et des économies en millions d’euros.
Pour la CGT, il faut d’abord s’atteler à rendre la direction plus efficiente et laisser tranquille les salariés de région. Yves Dumond insiste : il est absolument nécessaire de lancer tous les chantiers en même temps, dont le rattachement des postes à Paris ou à Marseille, car c’est ainsi que les économies seront réalisées. : « Pour que ce soit de plus en plus vertueux il faut le lancer dès maintenant. »
Les principales craintes de la CGT
- Maintien de l’emploi
La projection des effectifs cibles de la Direction des opérations au 31 décembre 2020 prévoit une baisse de 51 postes permanents (de 1018 à 967 postes). Comment admettre qu’un schéma de développement comprenant la création d’un site de tournage (Montpellier), le maintien d’une activité fiction et l’application du pacte de priorité sur le recours aux moyens internes se solde par des réductions de postes ?
Pour Yves Dumond cette diminution d’effectifs ne se traduira pas par moins d’activité grâce à une nouvelle planification optimisée. Par exemple les heures de voyage seront remplacées par du temps de travail effectif, puisque lorsque tout le monde sera parisien. Sauf qu’il restera une moitié de l’activité à réaliser en région !
Cécile Lefèvre, la DRH du Siège, précise qu’aucun poste actuel n’est identifié comme supprimé, mais certains vont évoluer, notamment ceux des chefs de site et de leurs adjoints puisqu’ils ne sont pas prévus dans l’organisation cible !
Se pose également la question des récents requalifiés judiciaires qui attendent leur contrat de travail CDI parfois depuis plusieurs mois ! Interpellé par la CGT, Arnaud Ségur a promis que pour au moins l’un d’entre eux (à Toulouse) le contrat est prêt, il lui a simplement fallu du temps pour déterminer l’affectation de cette création de poste imposée par la justice. Il a assuré que ce ne serait pas à Paris. Ce sera suivi de près, car le RRH de la filière a déjà fait des promesses – non tenues – au CE d’octobre pour ce même salarié.
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Maintien des postes en région
Le problème majeur du projet est celui du rattachement des postes : hormis ceux liés à la post production, tous les autres seraient rattachés à Paris ou à Marseille. 291 postes resteraient attachés en région, contre 451 aujourd’hui ! Plus précisément : 25 postes à Bordeaux contre 31 aujourd’hui et 11 postes à Toulouse contre 37 aujourd’hui. Pour la CGT les salariés doivent pouvoir conserver leur affectation en région. La question du redéploiement des postes sur Paris ou Marseille peut se poser lorsque les postes deviennent vacants mais pour ce qui concerne les salariés actuellement en poste, qui ont choisi de vivre en région, ils doivent pouvoir conserver leur affectation en région. La CGT s’est montrée extrêmement ferme sur ce point.
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Frais de mission
Pour les élus Cgt, le fait que la direction accepte que les salariés puissent conserver leur localisation géographique, même si l’affectation de leur poste change, n’est pas une solution, parce que rien ne garantit que cela soit pérenne, sans parler du régime indemnitaire proposé en compensation.
Car pour les salariés régionaux désirant rester sur leur site actuel, la direction envisage une indemnité de déplacement proprement scandaleuse : hébergement pris en charge à 100% mais frais de transport à 50% ! Payer pour aller travailler, mais bien sûr !
Sur ce point il semble que la direction nous ait entendu, mais cela reste à confirmer.
Tout salarié concerné par un tournage serait en frais de mission. C’est-à-dire comme aujourd’hui, mais avec des ajustements :
- Pas le choix de son lieu d’hébergement qui serait négocié (des appart’hôtels loués à l’année par exemple)
- Frais de mission depuis le lieu de résidence et non plus depuis le lieu d’affectation
- Remboursement des factures au réel, fin du forfait
La CGT a fait remarquer que ce n’est pas ce qui est appliqué dans le réseau régional pour un certain nombre de cadres qui, suite à la réorganisation du réseau régional, sont affectés à Paris tout en conservant la possibilité de travailler sur leur site d’origine en région. Et lorsqu’ils se déplacent au Siège, ils sont en frais de mission.
Il n’y a donc pas de raison qu’il y ait deux poids deux mesures !
Yves Dumond répond qu’« on a besoin de maîtriser les coûts ».
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Activité et évolution professionnelle
Yves Dumond assure que la préoccupation première de la direction est de ne laisser personne en sous-emploi. Donc même si les techniciens des régions restent vivre en région (et donc continueront à générer des frais de mission), la planification ne privilégiera pas les Parisiens. « Il y a de l’activité pour tout le monde. » Il se montre même optimiste : « On va internaliser d’autres activités comme les messes de MFP et d’autres projets qui ne manqueront pas de se présenter. »
Le rattachement des postes à Paris ou à Marseille aura de lourdes conséquences pour l’évolution professionnelle des salariés régionaux hors post production. Car lorsqu’ils voudront candidater sur un poste à responsabilité, ils ne pourront pas rester dans leur région, ils devront respecter la localisation du poste (ou alors payer pour travailler…).
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De l’importance des collectifs de travail
Encadrement :
Quel est l’avenir des chefs de site qui disparaissent, comme leurs adjoints ? La direction répond qu’une attention particulière leur sera apportée, « il n’y a pas de raison qu’une solution ne soit pas trouvée ». De plus, la réorganisation va prendre du temps à se mettre en place, donc ils ne vont pas partir tout de suite.
Pour la CGT, il aurait surtout mieux valu les conserver car il est nécessaire de disposer d’encadrants de proximité !
Yves Dumond a une façon subtile de parler de son futur encadrement : en IC-CHSCT il a assuré qu’il y en aurait moins, et en CE que le management est « redistribué différemment ». Par exemple, les salariés de la VM auront 4 ou 5 interlocuteurs (1 par métier). La CGT dénonce une organisation inadaptée ! Yves Dumond précise alors que le chef de car et/ou le chargé de production sera/seront toujours en charge des problèmes collectifs d’exploitation, mais les entretiens annuels seront menés par les chefs métiers. Pour la CGT, c’est toujours inadapté.
Equipes de travail :
Pour la CGT, il est nécessaire de maintenir les collectifs de travail en lien avec un outil de production identifié, gage de l’efficacité collective. Le document de la direction dit à la fois que les collectifs seront maintenus et que les salariés seront incités à pratiquer différentes activités. Il est urgent de clarifier cela !
- Equipe fiction de Bordeaux
Les salariés seront rattachés à Marseille. Ils continueront à travailler sur leur périmètre habituelle élargi à la « Zone Sud ».
- Equipes légères de Bordeaux et Toulouse
Leurs effectifs ont fondu en quelques années. Comment croire en un retour en interne de la fabrication des documentaires dans ces conditions ?
Et comme si cela ne suffisait pas, demain ils seraient affectés par métier !
Pour Yves Dumond, l’activité de ces équipes ne va pas beaucoup changer. Ceux qui tournaient dans leur région continueront de le faire, s’il y a des commandes.
Les équipes légères seront rebaptisées « équipes de tournage ». Elles resteront dimensionnées à 3 salariés, mais pourront être plus petites ou plus importantes, en fonction des demandes des clients.
- Equipe du car de Toulouse
La direction souhaite une centralisation des cars de la Vidéo mobile à Paris, car plus de 50% de l’activité se fait sur Paris, le reste étant réalisé sur l’ensemble du territoire et à l’étranger.
Ce regroupement permettrait de mieux lisser l’activité dont le socle est constitué des émissions de flux (les jeux principalement).
La direction est à la recherche d’un « hub » en région parisienne pour héberger les véhicules et l’activité de maintenance des cars. Yves Dumond souhaite que cette dernière soit assurée comme aujourd’hui, chaque équipe s’occupant de « son » car, mais évoque en même temps la possibilité d’une équipe dédiée à la maintenance et que les exploitants puissent tourner sur les cars. Ces points aussi demandent à être éclaircis.
La centralisation de la maintenance aurait les vertus économiques suivantes :
- Négociation de contrats de maintenance auprès de prestataires ciblés
- Mutualisation du matériel de spare
L’organisation de la maintenance sera discutée avec les salariés dans des groupes de travail.
- Post production
Les salariés travaillant en post production sont donc les seuls dont les postes resteront attachés aux sites d’origine.
Lorsqu’on aborde le dimensionnement des équipes (Bordeaux s’apprêterait à sous-traiter du montage alors qu’il existe un poste vacant toujours pas mis à pourvoir !), Yves Dumond répond que l’entreprise a passé un appel d’offres pour trouver des sous-traitants de post-prod, car « il faut qu’on puisse sous-traiter si on n’arrive pas à répondre à la demande. » Mais que pour le problème ponctuel de Birdaux en janvier une solution a été trouvée sans sous-traitance.
La direction reconnaît qu’elle doit préciser le périmètre des postes d’encadrement car c’est le plus grand flou entre le responsable de service Post-Prod (PP), le responsable technique et la « tutelle » parisienne.
A priori les tâches du responsable de bureau d’ordre seraient conservées et élargies à la prise en charge des salariés de la PP.
C’est le grand flou pour le périmètre de l’assistante du responsable de service PP. Michaël Friederich soutient que leur rôle sera élargi mais a eu toutes les peines du monde à détailler les futures activités : remplacement de son supérieur pendant son absence, relais production, suivi technique et logistique etc. Bref, un fourre-tout comprenant des activités déjà effectuées et d’autres réalisées par le responsable PP actuel. On peine à croire que ce nouveau poste est une réelle évolution de carrière et une garantie de pleine activité.
C’est également le plus grand flou concernant le devenir des responsables actuels. Demain la direction n’en veut plus qu’un. Vont-ils rétrograder ? Quid de leur charge de travail ?
Yves Dumond tente la langue de bois : en réalité la direction souhaite surtout que soit désigné un référent unique par rapport à la coordination technique de la PP…
Ca veut dire quoi ? Qu’ils pourront conserver leur « titre » et leur activité ?? Pour toute réponse : « ils sont dans les cases en bas du schéma » !
La CGT a demandé à la direction d’éclaircir ça très vite, parce que personne n’y comprend rien et ça ne peut qu’engendrer du stress !
- Plateau de Toulouse
Le plateau de Toulouse, très peu utilisé par la filière, pourrait être transféré à l’antenne si elle est intéressée.
La CGT regrette le dernier loupé en date : une presta a dû être annulée, car l’antenne avait besoin du plateau pendant les travaux du nouveau décor JT…
Calendrier prévisionnel
Le calendrier prévisionnel de déploiement des phases 2 et 3 s’étend d’avril 2018 jusqu’au 31 décembre 2020. D’ores et déjà l’IC-CHSCT (composée entre autres de représentants des CHSCT des sites de Bordeaux et Toulouse), réunie le 15 décembre, a désigné un expert afin de se faire assister pour l’appréciation du projet dans son ensemble. Le débat ne fait que commencer et la CGT a bien l’intention d’y tenir toute sa place.
Les élus CE et CHSCT ont voté à l’unanimité une résolution à lire ci-dessous :
Résolution du CE Pôle Sud Ouest et des CHSCT de Bordeaux et Toulouse sur le projet de schéma de Développement des Moyens Internes de Fabrication de France Télévisions, Phases 2 et 3
Ce projet implique une réforme de la filière et les élus constatent une hyper-centralisation du pilotage, avec une réorganisation en 2 pôles « Nord et Sud » et le transfert des cars de la Vidéo-Mobile en région parisienne.
Les salariés sont inquiets de cette ré-organisation, notamment sur leurs conditions de travail, avec bel et bien de fortes pression à la mobilité.
Ce projet de modernisation de la filière propose à l’horizon 2020 la suppression nette de 51 ETP sur les 1018 que compte actuellement la Direction des Opérations.
Les élus n’ont pas une vision claire des 51 ETP ciblés. Cela frappera t-il les potentiels de fabrication ? Comment comprendre cette réorganisation avec une affectation de nombreux salariés à Paris, des mobilités non contraintes mais très orientées, une possibilité de maintien de leur résidence en région qui ne semble que temporaire, avec une productivité accrue et des économies en millions d’euros ?
Les élus identifient des modifications d’activités conséquentes pour certains salariés entrainant des risques psychos sociaux en particulier pour ceux qui devront repostuler pour obtenir une affectation.
Les élus soulignent que les documents présentés ne sont pas suffisamment renseignés et comportent des erreurs.
- Il manque notamment une matrice de transfert des postes plus claire, ainsi qu’une étude précise des aires de mobilité ; demandé d’ailleurs par l’IC-CHSCT réuni vendredi 15 décembre dernier.
- Les répercussions de cette réforme sur les salariés de la filière, qui ont déjà fait tant d’effort, sont énormes, tant pour leur vie professionnelle que privée, qu’en terme de risque psychosociaux.
- L’encadrement des personnels, sur l’activité et la RH, semble plutôt s’éloigner des salariés.
- Quant aux frais de missions, les élus resteront très vigilants pour qu’un traitement équitable soit respecté dans l’entreprise, notamment entre cadres et non cadres.
Le projet présenté n’est pas acceptable en l’état et les élus attendent les résultats de l’expertise décidée par l’instance de coordination des CHSCT pour les éclairer. Ils demandent qu’il soit donné à l’IC-CHSCT les moyens adéquats pour mener à bien son travail.
Vote CE Pôle Sud-Ouest : adopté à l’unanimité des élus
Vote Chsct de Toulouse : adopté à l’unanimité des élus
Vote Chsct Bordeaux : adopté à l’unanimité des élus
Les Organisations Syndicales Cgt, Cfdt, Snj, Sud et Fo s’associent
Bordeaux, le 22 décembre 2017