Information sur la réforme des moyens internes de fabrication
En présence d’Yves Dumond et Cécile Lefèvre
UN SI GRAND SOLEIL
Yves Dumond commence son intervention par l’inévitable feuilleton de France 2 qui a été lancé le 27 août, un « produit d’un très bon niveau technique », et a salué le travail des salariés de Vendargues et du Franay. Les audiences sont au rendez-vous (entre 17,8% et 18,8% Pda), ce qui en fait le 1er feuilleton regardé en France devant Plus Belle La Vie et Demain Nous Appartient.
La crainte de la concurrence pour les autres chaînes du groupe public est quasi levée : PBLV maintient ses audiences, petite perte de téléspectateurs du JT de France 2 vers PBLV et Tout Le Sport a baissé mais est en train de remonter petit à petit. Bref, pour l’instant c’est gagnant pour tout le monde.
AVANCEMENT DE LA RÉORGANISATION
La direction a apporté des évolutions et des ajustements à la structure cible de la Direction des Moyens de Fabrication. Ils sont le résultat du travail des directeurs délégués nommés en juin, des entretiens avec les candidats aux postes d’encadrement et aux préconisations des groupes de travail. L’organigramme cible passe ainsi de 971 à 974 postes.
Modifications apportées à la Direction déléguée de la commande client :
- Répartition différente des portes-feuilles des responsables de production suite à une étude plus approfondie de leur charge de travail et des demandes des clients internes pour une meilleure répartition
- Disparition de la mention « Nouveaux formats » (qu’ils soient liés ou non au numérique) car ils sont susceptibles d’intervenir dans tous les genres de productions (documentaires, sports…)
- Changement de rattachement hiérarchique des nouveaux chargés de production qui ont quasiment terminé leur formation. Ainsi, l’adjoint à la commande client pourra plus se consacrer au management des cadres à la production et épauler la directrice déléguée
Direction déléguée centre d’exploitation Nord :
- La « case » regroupant les chefs de car et de régie est élargie à leurs adjoints. A également été ajouté un lien fonctionnel vers les techniciens. C’étaient des demandes fortes des chefs de car de la filière.
- Le regroupement des techniciens par métiers a été modifié à la demande des salariés et des chefs de service pour plus de logique, et les strates d’encadrement ont été simplifiées
- Les « responsables de pôle » deviennent des « chefs de fabrication » pour être en cohérence avec les dénominations au sein du réseau France 3 (réorganisation de l’encadrement technique des antennes). La CGT s’interroge sur la volonté de « passerelles » entre France 3 et ex-filière…
Direction déléguée centre d’exploitation Sud :
- Mêmes modifications qu’au centre Nord pour le regroupement des techniciens et les chefs de fabrication
- Création d’un poste d’administrateur réseau système, basé à Vendargues. C’était une demande forte de la commission de suivi des MIF et des salariés de Vendargues
Direction déléguée de la post-production :
- L’encadrement du Franay a été ajusté à la baisse pour être plus direct avec le siège
- L’encadrement de la PP au siège a également été revu : transformation d’un poste d’assistante et de responsable PP en deux postes d’adjoints de responsable PP pour superviser un service de 36 salariés
Direction déléguée pilotage de la performance et régulation de l’activité :
- Les secteurs qu’ils sont amenés à suivre ne sont plus ciblés
- Regroupement de la planification des activités techniques, des chargés de production et des cadres à la production
Direction déléguée Achats, ingénierie et supports opérationnels :
- Renforcement du service dédié au Franay
- Création d’un poste de coordinateur à Bois d’Arcy, site qui accueillera la Vidéo Mobile et la logistique hors VM. La direction réfléchit à un rattachement direct des logisticiens à ce coordinateur
- Renforcement de l’équipe de suivi des investissements et ingénierie opérationnelle (profils chefs de projet)
Certains postes à pourvoir ont donc évolué, dans leur intitulé, leurs missions et/ou leur périmètre. La direction assure que les candidats en ont été informés.
Le pourvoi des postes d’encadrement N-2 est repoussé d’une semaine (autour du 14 septembre).
Les postes N-3 seront republiés avec les nouveaux périmètres. Les salariés intéressés devront confirmer leurs vœux. Les planificateurs, les chargés/directeurs de production et assistantes pourront également préciser dans quel cadre ils veulent travailler.
Le futur Responsable des achats (poste ouvert à tout FTV) devrait bientôt être connu.
Pour les élus qui ont suivi ce dossier, la nouvelle structure est plutôt intéressante. La direction exclue a priori de nouvelles modifications importantes, mais il pourra toujours y avoir des ajustements à la marge, sauf à constater un dysfonctionnement réel promet-elle. Il est bien évident que si la situation l’exige, salariés et élus se mobiliseront pour être entendus !
L’attribution du marché pour les hébergements sur Paris est prévue pour fin 2018. La direction est en train de rédiger le cahier des charges.
Information sur le processus de concertation des antennes régionales dans le cadre du projet de réorganisation de la direction générale déléguée à l’Antenne et aux Programmes (DGDAP)
Olivier Godard, le DRH du réseau régional, explique que le réseau n’est pas directement concerné par cette réorganisation mais il est apparu dans des séminaires consacré à ce sujet que le réseau régional devait alimenter la réflexion afin de mettre en place une sorte « d’interface » entre le réseau et la Direction générale déléguée antenne et programmes (DGDAP).
L’atelier qui concerne le réseau régional sera piloté par Olivier Montels, directeur du réseau régional.
Objectif ? On part du fonctionnement en silo (par chaîne) pour aboutir à une logique plus horizontale par unité de programme, par genre. La DGDAP sera décisionnelle de la programmation des chaînes. Pour la direction, cela garantit une meilleure harmonisation du bouquet de chaînes de France télévisions.
Olivier Montels affirme toutefois que le réseau régional conservera sa spécificité et son mode de gouvernance. Il espère une amélioration de la circulation les programmes, ce qui peut être intéressant pour NoA et Via Stella.
La CGT demande s’il y aura un catalogue mis à disposition. Réponse de la direction : impossible de le dire pour l’instant, ce sont les ateliers qui réfléchiront si cela pourra se mettre en place.
Information sur le projet NoA
Après le conventionnement par le CSA obtenu le 25 juillet dernier, le lancement de la chaîne entre dans sa dernière ligne droite. Le CSA considère NoA comme une chaîne nationale car elle est distribuée par tous les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI). Ainsi, les FAI sont dans l’obligation de diffuser NoA en HD. Quant à NoA, elle a l’obligation comme toute chaîne nationale de contribuer au compte de préachat de programme, de mettre en place une signalétique à l’antenne pour les programmes jeunesse et d’alimenter les FAI pour le guide des programmes. Ces obligations pourraient nécessiter des ressources complémentaires.
La chaîne sera également diffusée sur Internet : en flux sur le site de France 3 Nouvelle Aquitaine et potentiellement sur d’autres plates-formes comme Molotov.
En ce qui concerne les directs fil rouge, la direction doit absolument régler les problèmes de logistique, de mise à disposition du matériel et des conditions de travail des volontaires : fourniture de kits numériques complets, gestion de l’énergie sur le terrain, fiche d’information sur le fil rouge pour l’équipe du jour, gestion du temps de travail, formation, validation par le tuteur etc.…
Pour les bandes-annonces, les choses sont une peu compliquées car i.média n’est pas fait pour gérer un énorme volume de média HD. En attendant de pouvoir disposer d’un serveur de production correctement dimensionné, la direction technique est dans l’obligation de mettre en place des solutions temporaires pendant quelques semaines.
Des problèmes subsistent au niveau technique, mais le lancement est toujours prévu le 11 septembre entre 19h10 et 19h20. La présidente de France télévisions sera présente et lancera symboliquement le démarrage de la chaîne dans simultanément dans les trois journaux de France 3 Nouvelle Aquitaine.
Pour la soirée de lancement, la direction a présenté son dispositif dans les trois antennes de Nouvelle Aquitaine avec de nombreux invités de la direction de France télévisions, des élus politiques et des partenaires culturels et sportifs. Sur l’antenne, 2h30 de programmes spécifiques montreront toute la diversité géographique et culturelle de la région.
Le premier week-end après le lancement, la chaîne pourrait diffuser plusieurs retransmissions sportives comme le triathlon de Royan, une épreuve du Decastar, et le rallye des remparts afin de faire la démonstration de la force de notre réseau au service de la chaîne. La CGT fait remarquer que pour diffuser un flux sur la chaîne, encore faut-il sécuriser sa transmission avec les moyens adéquats.
Au niveau formation, celles-ci continuent et doivent s’échelonner jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, les contributions des volontaires pour fabriquer des produits numériques vont monter en puissance au fil des mois.
La direction n’exclut pas d’engager un nouvel appel aux volontaires début 2019, mais pour le lancement la direction table sur la disponibilité des volontaires pour les fils rouge chaque jour présents sur le terrain.
Deux émissions débat-doc ont été enregistrés jeudi dernier à Limoges. Une belle réussite ternie par un problème de disponibilité d’un invité, ce qui a impacté la qualité éditoriale du produit final. Cela démontre que la belle mécanique de planification des enregistrements peut aussi rapidement se gripper et qu’elle doit être sérieusement sécurisée. Les régies de Limoges et Bordeaux ont basculé en haute définition cet été. Cela permet de capter les débats en HD. Idem pour les plateaux du JT, mais les sujets JT restent pour l’instant en SD.
La directrice régionale est satisfaite des premiers contacts noués avec des partenaires publicitaires. Ainsi, un premier contrat a été signé pour des spots publicitaires et la présence du logo de NoA sur la voile d’un bateau qui participera à la Route du rhum.
Information sur le projet d’expérimentation d’une matinale France 3/France Bleu Occitanie
Le directeur régional d’Occitanie est très content. Finalement, ce sont Toulouse et Nice qui seront sites pilote pour tester les matinales de France Bleu (7h-9h) accueillies sur nos antennes.
Pour ce qui nous concerne, la diffusion se fera sur le périmètre ex-Midi-Pyrénées qui correspond au territoire de diffusion de France Bleu. La mise à l’antenne est prévue fin 2018-début 2019.
Pour Carlos Bélinchon, « tout est à faire ». Il a échangé avec son homologue Pierre Galibert pendant l’été pour préparer la tenue de réunions techniques et éditoriales dès septembre. Paris et Marseille, les deux stations préalablement pilotes, avait commencé à plancher. Leur travail pourra être repris. En effet, le projet parisien était bien avancé mais, de l’aveu même d’Olivier Montels, « symboliquement, démarrer une augmentation de la régionalisation à Paris c’est pas terrible ».
Pour Olivier Montels, la contribution de France 3 sera très réduite : « on pose des caméras et un système de mise en image dans le studio de France Bleu. La seule intervention de France 3 c’est la livraison la veille de chaque émission d’éléments d’habillage (illustrations, photos, graphiques) pour faire la couche visuelle de l’audio de France Bleu ». C’est la vidéothèque de France 3 qui livrera ces visuels (peut-être via i.transfert – Laurent Lemaire y réfléchit). Les élus CGT ont rappelé que le service Documentation de Toulouse est déjà en surcharge : il a fallu revoir à la baisse les demandes de nos propres Matinales. Une nouvelle mission ne pourra pas se faire à moyens constants.
Olivier Montels a répondu que lorsque le cahier des charges sera établi par France Bleu (quels besoins humains et matériels), un arbitrage sera fait pour savoir qui prend quoi en charge. Mais pour lui, « la mise à l’antenne c’est juste presser un bouton ». A noter : s’il y a des besoins techniques ils seront achetés, ils ne seront pas pris sur les moyens actuels.
L’ambition du directeur du réseau France 3 est un « résultat digne pour France Bleu et France 3 », et de l’audience. Le déploiement sur toutes les antennes du réseau ne se fera que si les pilotes fonctionnent. C’est pourquoi il y aura une mesure d’audience spécifique (focus qualitatif et quantitatif) pendant le temps de l’expérimentation.
Il y a d’autres sites pilotes dans le réseau : émissions politiques pilotées par France 3 en Franche-Comté ; projets communs de magazines et d’émissions en Bretagne et dans les Hauts-de-France ; journées thématiques dans toutes les antennes.
La question essentielle pour réussir le rapprochement entre France 3 et France Bleu, c’est le périmètre de diffusion de nos émetteurs, parfois concordant, parfois non. C’est l’une des raisons qui a fait abandonner Marseille comme site pilote. Pour pallier ce problème, les élus CGT se sont interrogés sur la possibilité d’une multidiffusion sur le modèle de nos éditions locales. Olivier Montels a répondu qu’une étude a été faite à Marseille pour scinder les émetteurs, mais le coût était trop important. « Ce n’est pas impensable, mais il y a un enjeu économique ».
Les élus CGT ont demandé s’il y avait une étude pour diffuser les programmes des 9 matinales de France Bleu du territoire néo-aquitain sur NoA. Olivier Montels a répondu que les premiers échanges avec France Bleu pour collaborer n’ont pas été très probants. Mais il ajoute que la nouvelle direction de France Bleu a très envie d’être associée à l’aventure NoA. A suivre donc…
Information sur le projet de nouvelles régies
France télévisions a décidé de changer le principe de renouvellement des nouvelles régies des antennes régionales. Fini le champ libre laissé aux équipes techniques en région avec supervision de Paris pour concevoir leur régie. La nouvelle façon inventée par la direction technique du réseau est le renouvellement industrialisé. Tout le monde aura la même chose, que ça plaise ou pas.
Ce projet a été réalisé en procédure de dialogue compétitif, une formule différente des appels d’offres habituels. Laurent Lemaire estime que cela garantie un meilleur résultat sur les demandes du client. L’entreprise retenue est Ericsson, elle gérera tout de A à Z.
Les premiers servis seront Rouen, Nancy et Reims, objectif premier semestre 2019. Le rythme souhaité est de renouveler 3 régies par an. Dans le calendrier prévisionnel : Grenoble, Lyon et Caen en 2020, Toulouse, Montpellier et Poitiers en 2021 (dans le cadre du déménagement de la station pour Poitiers). Les centres ayant vu leur passage en HD dernièrement ne sont pour l’instant pas concernés par cette opération.
Ces renouvellements ne sont pas sans conséquence sur l’exploitation par les techniciens. Les nouvelles technologies amènent à revoir la manière de travailler selon la direction. Par exemple, les N-1 pour les directs ne seront plus réalisés par les preneurs de son, mais par les techniciens du nodal. Le serveur Nexio sera opéré par la scripte et non par un technicien vidéo etc… Cela permettra, selon Laurent Lemaire, de mieux répartir le travail au moment de l’antenne avec une optimisation des ressources humaines et techniques. Ces changements seront encadrés par des groupes de travail dans chaque antenne concernée.
Ericsson propose beaucoup de possibilités d’automatisation au sein de ces nouvelles régies, mais la direction affirme la main sur la cœur qu’elle n’est pas sur ce créneau. Doit-on la croire sur parole ? La CGT sera en tout cas vigilante face à toutes ces modifications.
Information sur la mise en place du prélèvement à la source
Nevis Mourrain, chef de projet sur les Système de Paye de FTV, est venue expliquer cette mise en place pour le 1er janvier 2019, même si ce sujet fait débat dans l’actualité. Il y a déjà eu un report en 2017. Les équipes informatiques et paie ont retravaillé le dossier depuis mars 2018 car malgré les nouvelles hésitations de l’Etat, les entreprises ont l’obligation d’être prêtes : le prélèvement à la source a été institué par la loi de 2016. Les personnes concernées sont celles qui perçoivent un salaire, donc tous les CDI et CDD.
Le prélèvement à la source est en fait déjà intégré dans nos outils paie avec les cotisations URSSAF et autres. Les gestionnaires de paie vont désormais recevoir une nouvelle information du fisc, chaque mois, pour l’appliquer sur les fiches de paye.
Les salariés ont jusqu’au 15 septembre 2018 pour valider le taux de prélèvement souhaité auprès de l’administration fiscale.
En octobre le taux d’imposition de chacun sera communiqué au service paie. En novembre et décembre, le montant du prélèvement à la source sera indiqué, pour information, sur les feuilles de paie. Il sera indiqué le net avant impôt et le net après impôt. Toute la communication de l’entreprise sera appuyée par la communication du ministère des Finances.
Quelques lignes de la fiche de paye changent :
- La cotisation chômage pour les salariés en moins (elle est toujours due par l’employeur) ;
- Les 3 rubriques du prélèvement à la source net avant prélèvement, montant et net après prélèvement ;
- Enfin une ligne supplémentaire pour le gain individuel sur les cotisations que le salarié ne paiera plus à l’avenir.
Le taux de prélèvement appliqué ne pourra pas être modifié par les gestionnaires de paie de FTV. C’est illégal et ce n’est pas la peine de venir les voir pour cela.
Les taux de prélèvement sont valables pour 2 mois. Ils évolueront tous les 2 mois en fonction de l’évolution du revenu.
Pour la monétisation de son CET, ça ne change rien, ce sera considéré comme une évolution provisoire des revenus.
Seul le taux d’imposition et le lieu de résidence fiscale sont connus par l’employeur, le reste est confidentiel, comme le sont déjà par exemple les RIB et autres données qui servent à la paie.
Le taux neutre est de 17%. Il est possible de le demander aux impôts pour que l’employeur ne connaisse pas son taux réel, mais il incombe à ces salariés de déclarer correctement à l’administration fiscale leurs revenus et de régler son impôt.
En cas d’accident du travail ou de maladie indemnisés par la Sécurité sociale, les IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale) sont assurées par la subrogation.
Pour les non permanents, il a été décidé d’appliquer le même dispositif pour tous : ils auront un abattement mensuel sur la feuille de paie. Il appartiendra à ces salariés de payer en cumulé leur impôt en temps et en heure au moment de leur déclaration annuelle.
L’année 2018 est particulière, elle est dite « année blanche », les décrets du 1er août définissent les règles et procédures pour les crédits d’impôts.
Information/Consultation sur la mise en œuvre de contrats en alternance
En Nouvelle Aquitaine, le COM avec la région prévoit le financement de 5 contrats en alternance supplémentaires. Il manquait 3 profils techniques après ceux présentés en juillet :
- Maxime Jouet, technicien vidéo pour Bordeaux, dans le cadre du poste de diffusion de NoA
- Caroline Lecocq : monteuse à Poitiers.
- Sandra Danduran : monteuse à Limoges.
Les tuteurs non formés à l’accompagnement des alternants seront invités très rapidement à une formation.
En Occitanie, Lara Finkelmeyer est recrutée en contrat en alternance montage pour l’antenne de Montpellier.
Les élus ont approuvé à l’unanimité ces recrutements avec une réserve pour la CGT sur la rémunération jugée assez faible de certains alternants. La CGT a demandé à la direction d’étudier au cas par cas la situation de ces alternants afin d’ajuster leur rémunération en cas de difficulté. Le Président du CE, Olivier Montels, s’est dit ouvert à cette demande.
Information/Consultation sur le bilan handicap 2017
Le Président de la commission, Patrick Mauduit, a fait lecture du compte rendu de la commission handicap du CE (CR Commission Handicap PSO du 14 juin 2018). Si le bilan global est plutôt bon et en progression, certains points de vigilance ont été rappelés en séance. Les élus ont apporté à l’unanimité un avis positif au bilan handicap 2017 avec des réserves :
AVIS DU CE FRANCE 3 SUD-OUEST SUR LE BILAN HANDICAP 2017
Toutes les régions doivent contribuer à ces chiffres en augmentation, l’objectif étant d’assurer la progression régulière et significative du taux d’emploi global.
L’engagement de nos deux régions, Nouvelle Aquitaine et Occitanie, sur l’accord Handicap est sur la bonne voie depuis quelques années ; l’ex-Pôle Sud-Ouest est l’un des « bons élèves » dans ce domaine en nombre de postes et en pourcentage d’emplois directs et indirects, mais il ne faut pas baisser les bras alors même qu’on imagine une baisse probable des effectifs assujettis à l’avenir.
La commission Handicap rappelle aussi que la demande de mobilité des salariés en situation de handicap doit être examinée en priorité, ce qui ne semble pas toujours être le cas aujourd’hui.
Pour mieux appréhender les engagements de la direction, mieux contrôler la bonne application de l’accord et mieux valoriser les futurs bilans annuels, les élus soutiennent la demande des membres de la commission d’avoir un document plus complet avec la stratégie et les premiers résultats de l’année N+1 lors de la présentation en commission, dont les points suivants :
- Point sur les projets d’embauche en CDI et CDD ;
- Point sur les prévisions d’accueil de stagiaires ;
- Point sur les niveaux de salaires, évolutions de carrière et accès à l’encadrement ;
- Point sur les demandes de mobilités prioritaires ;
- Point sur le télétravail, les difficultés de mise en place et les solutions trouvées.
Les élus relaient également la demande de la commission qui préconise à nouveau de fournir des documents plus complets aux CHSCT afin qu’ils rendent un avis mieux éclairé. Les 5 CHSCT ont bien été consulté : Poitiers le 8 juin, Bordeaux et Limoges le 19 juin, Montpellier le 20 juin et Toulouse le 22 juin. Il serait tout de même judicieux de tenir cette commission Handicap après les 5 informations / consultations des 5 CHSCT, ce qui permettrait à la commission de s’appuyer sur les 5 avis pour mieux appréhender ces dossiers sur le périmètre élargi.
La majorité des 5 CHSCT ont rendu des avis plutôt favorables sur leur périmètre.
Au vu de ce bon bilan chiffré et bien défendu par Evelyne Esquerdo qui a répondu à bon nombre de demandes des années précédentes, les élus rendent un avis favorable au bilan Handicap 2017 du CE France 3 Sud-Ouest, sous réserve d’une meilleure application des mesures d’accompagnement nécessaires pour l’accès et le maintien dans l’emploi sur l’ensemble de nos sites et dans tous les services.
AVIS ADOPTE A L’UNANIMITE DES ELUS PAR 10 VOIX SUR 10
Toulouse, le 31 août 2018
Dématérialisation des contrats de travail et leur signature électronique
Présentation par Olivier Godard
La direction souhaitant toujours plus de dématérialisation dans ses process, elle a lancé un projet de dématérialisation des contrats de travail (présentation au CE de juillet). La 1ère phase concerne essentiellement les non permanents qui multiplient les contrats.
Le calendrier a évolué à cause de difficultés de mise en production. Finalement, le déploiement sur l’antenne et la filière de Toulouse (site pilote) a été avancé à la semaine du 15 octobre.
La filière RH promet une information large des CDD Toulousains courant septembre.
Elections professionnelles – renouvellement des instances
Suite à la négociation du protocole pré-électoral, la direction a été dans l’obligation de saisir la Direccte (Direction du Travail) car le protocole n’était signé que par une majorité de syndicats en pourcentage (CGT et FO) mais pas par une majorité en nombre de syndicats. La Direccte a rendu sa décision au début de l’été en validant les protocoles.
Une réunion sur le recalage des élections professionnelles a eu lieu le 23 août. Après échanges et quelques ajustements du calendrier, la direction a confirmé son choix pour que le 1er tour des élections CSE (ex CE et DP) se déroulent du 28 septembre au 4 octobre 2018.
Le vote sera électronique (Accord CFDT-FO signé en mars 2018). Le 4 octobre, dernier jour du scrutin, un lieu de vote sera mis en place dans chacune des antennes du réseau régional avec possibilité pour les salariés de venir physiquement (vote électronique sur place).
À noter que subsiste encore une incertitude sur la date du scrutin puisqu’une organisation syndicale (SNJ) a saisi le tribunal d’instance afin de sortir les PTA 5S et 6S du collège cadre (collège des journalistes, entre autres) pour les reverser dans le collège maîtrise.
Si ce syndicat obtient gain de cause avant les élections cela reportera le scrutin de quelques semaines. S’il obtient gain de cause après le scrutin, cela aboutira à l’annulation des élections et à une absence d’instances et d’activités sociales. Certains aiment jouer avec le feu…
Questions diverses
La CGT demande quand seront payés les reliquats UCC aux techniciens concernés. Olivier Godard confirme que le paiement est prévu sur la paie de septembre.
La CGT relance la direction sur le positionnement des Gestionnaires d’Antenne : le groupe de travail reprendra courant septembre répond Olivier Godard qui estime que les différences de fonctions exercées d’un site à l’autre ne sont pas dûes qu’aux seuls gestionnaires d’antenne, c’est aussi de la responsabilité des managers. Pas sûr que cela calme la colère des Gestionnaires d’Antenne.
Le standard automatique de Bordeaux est toujours insatisfaisant. Laurent Lemaire est informé du problème, Bordeaux était en test comme 3 autres sites en France sur trois autres systèmes. Il fait le constat que le système ne fonctionne pas. Il ne sera pas déployé ailleurs si cela ne marche pas correctement à Bordeaux. Quitte à prendre des mesures couperet nous dit Laurent Lemaire.
Quid du CSE central ? Olivier Godard répond que la décision de la Direccte est tombée la semaine dernière. Il n’y aura que 25 membres dont seulement 7 pour le réseau régional. Merci aux syndicats non signataires de l’accord (SUD, CFTC, UNSA, SITR, CGC, CTU-Guadeloupe, UGT-Guadeloupe…) qui prévoyait 33 membres dont 12 pour le réseau régional et la Corse.
Prochain et (a priori) dernier CE de pôle le 27 septembre prochain à Bordeaux
Toulouse, le 3 septembre 2018