Déclaration préalable au CE PSO du 20 octobre 2016

Les restitutions des groupes de travail ANACT de Bordeaux et Grenoble ont été l’occasion pour le DRH du réseau France 3, en visite sur les deux sites, d’annoncer que la méthode serait dupliquée ailleurs sur d’autres thèmes et que les recommandations seraient appliquées alors que ça ne devait être qu’un galop d’essai.

Car à Bordeaux, cela n’a pas été conforme à l’engagement initial. Les tentatives de recadrages n’ont servi à rien et certains des membres du groupe n’ont pas pu valider les préconisations finales (contrairement au groupe de Grenoble) qui ont été écrites par l’animateur direction du groupe, seul dans son coin, sans repasser, visiblement, par la case validation des membres. Ces derniers n’ont reçu le document final… qu’après la restitution au personnel ! Un comble !!!

Cela est un accroc majeur au processus qui jette le trouble sur les intentions réelles de la direction et sur toutes les préconisations issues de ce travail. Sans parler de la restitution aux salariés, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle a été ratée. Car réinterpréter sans cesse les préconisations retenues pour se faire mousser devant une direction nationale venue pour l’occasion n’est pas compatible avec un exposé neutre et sincère devant les salariés. Beaucoup ont été choqués et sont en colère. Des membres du groupe sont interpellés par des salariés et se sentent trahis.

Le travail aurait été intéressant si la méthode avait été correctement respectée, et en premier lieu la nécessaire transparence qui a manifestement fait défaut à Bordeaux. Mais quel crédit donner à un ensemble de préconisations dont on ne sait pas s’il elles ont recueillis l’assentiment d’un, deux, trois ou de l’unanimité des membres du groupe ?

Et en ce qui concerne le fond des préconisations du groupe de travail relatives aux évolutions des métiers, la CGT rappelle que cela ne pourra se faire qu’en passant par la case négociation. Cette dernière est d’ailleurs déjà engagée depuis des mois sur les compétences complémentaires du réseau régional.

Même si certains refusent toute évolution, par pur corporatisme, préférant un statu quo déconnecté des évolutions du monde numérique, la CGT suit son cap, celui de la négociation d’une évolution maîtrisée des métiers.

Le projet d’accord sur les compétences complémentaires du réseau régional, s’il est finalement validé par un nombre suffisant de signataires, est une première étape. Elle permettra de reconnaître certaines pratiques existantes, de les ouvrir au volontariat et de les valoriser. Beaucoup de salariés sont concernés, principalement documentalistes, scriptes, monteurs, techniciens vidéos, électriciens-éclairagistes, assistantes d’émissions et OPV.

Ils ou elles vont enfin pouvoir, après validation de leurs compétences et formation si besoin, exercer leur talent pour le plus grand bien de nos antennes.

Bordeaux, le 20 octobre 2016

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