Instance de Proximité Midi-Pyrénées – 16 mars 2021

Présents pour la direction (en visio) : Rose Paolacci, Vanessa Fixot-Lucas, Marion Mercier, Anne Claeys (dont c’est la dernière Instance de Proximité)

Invités de la direction : Dr Camille Samuel pour le point Covid, Fabrice Valéry pour les questions sur les programmes, Hélène Vergne pour les questions sur la rédaction, Muriel Bajard-Buono et Michel Delsol pour les questions sur La Fabrique

Représentants de proximité présents (en visio) : Virginie Beaulieu, Marie-Pierre Fournier (secrétaire), Chantal Fremy, François Ollier, Nathalie Trolliet. Excusée : Evelyne Hebert

COVID

Vaccination

Le Dr Camille Samuel, nouveau médecin du travail de Toulouse, a souhaité faire un point sur la vaccination ouverte aux salariés de 50 ans et plus avec co-morbidité(s) (pathologies respiratoires, obésité, diabète, problèmes cardiaques, cancers évolutifs, immunodépression, transplantés…*).

Les salariés concernés peuvent s’inscrire sur le site de Prevaly qui est l’employeur du Médecin du travail (www.prevaly.fr). Prevaly les rappellera pour déterminer un RV ; des créneaux sont disponibles à partir de la semaine prochaine. Une convocation à une visite médicale classique sera envoyée au salarié.

Il devrait s’agit du vaccin AstraZenaca, si son utilisation est de nouveau autorisée**.

Le délai préconisé entre les 2 injections est de 9 et 12 semaines ; Prevaly privilégiera 12 semaines.

Bien sûr, aucune communication ne sera faite à l’employeur, ni de la part du médecin ni du salarié, par respect du secret médical.

Une communication interne explicative est à venir.

Pour les moins de 50 ans avec co-morbidité(s) : si l’âge s’en rapproche, le médecin du travail acceptera de vous vacciner.

FTV n’a pas encore arbitré la question des salariés dits vulnérables mais vaccinés qui souhaiteraient reprendre une activité sur site.

Bon à savoir : le ministère du Travail a mis à jour le 15 mars son questions-réponses sur la vaccination contre la Covid-19 en entreprise : si le salarié choisit de passer par son service de santé au travail, il est autorisé à s’absenter sur ses heures de travail. Aucun arrêt de travail n’est nécessaire et l’employeur ne peut en aucun cas s’opposer à son absence. Le salarié doit toutefois informer son employeur de son absence pour visite médicale sans avoir à en préciser le motif.

* Liste complète sur le site de Prevaly

** Par principe de précaution Emmanuel Macron a suspendu l’usage du vaccin AstraZeneca jusqu’à la fin de la semaine pour évaluer le risque relatif aux effets indésirables constatés, mais le Dr Samuel est plutôt rassurante.

Télétravail

1 an déjà… Nombreuses sont les personnes qui souffrent de la limitation de leur présence sur site. Intensification de la charge de travail, sur sollicitation lors de leur seule journée de présence… Pourquoi ne pas autoriser ces personnes à revenir plus souvent sur site si elles en font la demande ? Surtout quand ces salariés ont des bureaux individuels. Au-delà des règles édictées par l’entreprise, des solutions au cas par cas doivent être trouvées en fonction de la situation professionnelle et/ou personnelle de chaque salarié déclarant une difficulté.

Réponse de la direction : la prudence est toujours de rigueur au sein de l’entreprise, donc non. La RRH a conscience de l’épuisement général, elle a remonté l’information à Paris, mais les règles de l’entreprise sont les mêmes partout.

18H30

Gestion d’antenne

Lors des réunions extraordinaires de l’Instance de Proximité consacrées aux conséquences du 18h30 sur les conditions de travail des salariés, les élus avaient demandé une attention particulière sur les gestionnaires d’antenne qui sont sollicités toutes les semaines, au contraire de la plupart des autres personnels qui ne le sont qu’1 semaine sur 2.

Bilan après 5 semaines d’activité : pour le Délégué à l’Antenne et aux Contenus, l’évaluation de la charge de travail des gestionnaires d’antenne relative au 18h30 est difficile à faire parce que depuis le 25 janvier ils ont dû aussi absorber la refonte de la grille des matinées.

Conscient de l’augmentation de la charge de travail, pour y répondre, Fabrice Valéry a demandé à Anne Claeys que les 2 salariées (déjà formées) en capacité de faire des remplacements à la Gestion de l’antenne viennent ponctuellement en renfort, sans périodicité déterminée.

Le service est en train d’évaluer ce que la régionalisation dans son ensemble (pas uniquement le 18h30 mais aussi les programmes pour le numérique par exemple) entraînera comme charge de travail à terme. Sans cette donnée, pas question pour la direction d’envisager une éventuelle création de poste.

Pour les scriptes et les techniciens vidéos suspens, on aura des réponses le mois prochain puisque nous n’avons pas eu le temps de traiter ces points…

Information des Représentants de Proximité

La directrice régionale persiste : refus catégorique de fournir aux élus des fiches d’impact par métier, car selon elle cela « nous apporterait surtout des désagréments » !

Des informations orales au doigt mouillé sont en deçà des attentes de l’obligation de sécurité de résultat qui s’impose à l’employeur. Elle l’oblige à prendre non seulement des mesures de prévention, mais aussi des mesures de protection, pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Faute de quoi, le chef d’entreprise risque de voir sa responsabilité civile, voire pénale, engagée.

Les fiches d’impact ne sont pas une invention diabolique des représentants du personnel empêcheurs de tourner en rond, c’est une démarche classique de conduite du changement utilisée même par notre actionnaire. L’État s’impose en effet de mesurer les impacts financiers et sociaux prévisionnels de chacune des lois votées par le Parlement. Un guide est à disposition en ligne si nécessaire…

RUGBY

Rencontres à XV

C’est la Direction des sports qui est le commanditaire de cette émission nationale fabriquée par des personnels implantés en Midi-Pyrénées, c’est donc à elle de décider de l’avenir de cette émission, sachant que Jean Abeilhou et Paul Sicard partent à la retraite dans quelques mois et que le contrat avec la Fédération Française de Rugby est en cours de renégociation.

Les élus demandent à être informés du résultat des réflexions.

Magazine interrégional de rugby

C’est un projet évoqué par Fabrice Goll, nouveau Directeur délégué aux sports du Réseau régional de France 3, et discuté entre autres avec Fabrice Valéry. Selon ce dernier il y a plusieurs points de vigilance :

  • la case : on se souvient que lorsque Rugby Magazine a changé de case (moins bien exposée), son audience s’est effondrée. Fabrice Valéry voudrait un 26’ bien exposé
  • il faut un équilibre dans la production : chaque région partie prenante devra s’engager pour un apport technique et éditorial
  • France 3 Midi-Pyrénées a la volonté d’être pilote du projet (s’il est validé) au regard de notre savoir-faire et de la motivation des équipes. Mais il est encore trop tôt pour désigner un pilote

Rugby magazine

Le Délégué à l’Antenne et aux Contenus assure que l’avenir de Rugby Magazine ne dépend pas d’éventuels projets de magazines sportifs, d’autant plus qu’il est attaché à ce magazine (il ne veut pas des résumés de matches). Pour lui, samedi avant 13h30, c’est-à-dire avant que les matches ne débutent, est un très bon créneau éditorial.

VÉRIFICATION DES INFORMATIONS DIFFUSÉES A L’ANTENNE ET SUR LE WEB

Ces dernières semaines, plusieurs problèmes de vérification d’informations se sont posés à la rédaction de Toulouse. Réponses de la rédactrice en chef par intérim :

  • La responsabilité revient au journaliste qui rédige l’article
  • Il y a souvent un échange entre le journaliste web et le journaliste de terrain (notamment via les fils WhatsApp Midi-Pyrénées et web), mais ce n’est pas systématique, surtout si le web estime avoir assez d’infos. Elle reconnaît qu’il faut un bon échange d’informations et que plus il y a d’échanges, mieux ça fonctionne. Avis à la population !

La rédactrice en chef par intérim croit comprendre que les élus demandent aux journalistes web de rendre des comptes de leurs investigations. Ce n’est pas la question ! Plusieurs journalistes travaillant sur un même sujet est un confort qui devient un handicap lorsqu’on ne se parle pas. Il s’agit surtout d’éclaircir l’organisation de la rédaction à fleur de peau, voire en souffrance, à force d’être managée par clans.

Est-il possible et logique que des journalistes non planifiés sur un sujet, voire même planifiés en congé/récup/RTT interviennent sur un article ou un terrain de reportage sans que les personnels planifiés n’en soient informés ?

La rédactrice en chef par intérim reconnaît une erreur. Il n’empêche que lorsqu’un journaliste a une info, il la partage avec ses collègues en charge du sujet, on n’a pas à le prendre à son compte pour bafouer l’engagement des collègues (sans même les prévenir), c’est une question de respect et de confiance. Et n’oublions pas de profiter aussi de nos jours de repos !

Quand une info est communiquée par un journaliste de la rédaction, ce dernier doit-il être ou pas tenu informé des opérations de vérification lorsqu’elles sont confiées à d’autres journalistes ? Est-ce que les journalistes chargés de vérifier les infos doivent le faire en coordination avec le journaliste à l’origine des infos ou qui enquête dessus ? Est-il logique qu’une info soit vérifiée sans que le ou les journalistes qui travaillent dessus soient au courant du processus et des méthodes utilisées par ceux chargés par l’encadrement de la vérification ? Alors qu’il y a quelques années, une cellule “investigation” avait été créée dans la rédaction, il semblerait que nous soyons désormais trop frileux pour sortir certaines infos…

Quand on demande pourquoi il a fallu attendre une dépêche AFP pour enfin sortir une info (en notre possession depuis plusieurs jours), la rédactrice en chef par intérim nous répond « on n’avait pas de contact avec la personne qui a porté plainte, ni son avocat« . On rêve, le journaliste était déjà en contact avec eux, et l’encadrement le savait ! Et de rajouter « les sources étaient anonymes« . Mais de quoi on parle ? Pourquoi vouloir noyer le poisson alors que cela ressemble à un “vrai beau loupé” ? Ou alors “on” avait peur de  sortir l’info en premier ? Tout cela ne participe pas à recréer une dynamique et de la confiance dans la rédaction. Et ce sont ces personnes qui oseront « dénoncer la démotivation » supposée de l’équipe rédactionnelle.

Concernant la signature des papiers : pas d’initiales, mais mettre le nom complet, c’est important pour le référencement. Pour les crédits photos, le nom complet de l’auteur doit apparaître. Si c’est un salarié de FTV il faut ajouter « /FTV ».

NOMBRE D’ÉQUIPES DE TOURNAGE ET INCIDENCE SUR LE SERVICE MONTAGE

Les élus constatent que depuis pratiquement un an (sans compter l’Actu 8), il n’y a plus que 2 équipes/jour d’actu planifiées contre 4 précédemment. Les JRI encore présents se retrouvent fortement et anormalement sollicités ; ils arrivent à saturation.

Ces économies d’ETP réalisées par l’absence de remplacements signifient une moins bonne couverture du territoire sur un plan rédactionnel et induisent une lente et sûre perte de sens pour les monteurs.

Quels remplacements pour les journalistes et JRI absents depuis presque un an ? Comment la direction compte-t-elle organiser l’activité ?

La directrice régionale le note comme un point de vigilance qu’elle va discuter avec ses cadres. Mais elle nous assure qu’aucun cadre de la rédaction ne lui a fait part de cette situation. Chose surprenante et inquiétante pour les encadrants s’ils ne sont pas en capacité de voir l’état de la rédaction ! Donc pour l’instant, vu de la direction, il n’y a pas de problème de non remplacement, pas de sur-sollicitation des effectifs restants.

L’inquiétude commence à se faire sentir au montage : la surcharge d’activité va forcément se faire sentir dès septembre avec la montée en puissance des tranches régionales et la perspective de 4 départs à la retraite (combien de postes seront comblés ?).

La cheffe de centre tempère : pour remplacer les partants le centre technique pourra recourir à des CDD. La RRH reconnaît que « pour le moment, ça reste possible« . Quand vos élues soulignent qu’il vaudrait mieux avoir des postes que cette possibilité de CDD, la directrice régionale précise que « les décisions de remplacement des départs dans le cadre de la RCC ne sont pas encore prises et qu’il faut s’adapter au futur projet plutôt que de créer des postes à l’identique« . Eh bien nous attendons avec impatience de connaître ce futur projet pour enfin savoir combien de postes seront créés après tant de départs !

AGRESSIONS SUR LE TERRAIN

Des agressions ont eu lieu ces dernières semaines contre des équipes de reportage. Il n’y a pas eu de déclaration d’accident du travail de la part des victimes, ni par la RH parce qu’elle n’a pas été informée, contrairement à la rédaction en chef qui n’a pas cru bon déclarer ces agressions. Maintenant que la RH en a connaissance via les RP, elle va se rapprocher des victimes afin que la déclaration soit faite.

Les élus rappellent qu’il est important que de tels actes soient tracés, même s’il n’y a pas de matériel cassé ou de blessure. Une agression est toujours un choc pour les victimes et les témoins.

COCA

L’organisatrice d’activités a obtenu une mutation lors du dernier Comité Mobilité. Elle sera en détachement quelques mois sur son futur poste avant de partir définitivement. Pour la remplacer, une proposition de mission du 1er avril au 31 août a été publiée le 5 mars. Il devrait pouvoir y avoir un tuilage, toujours utile pour appréhender un poste aussi complexe.

Les entretiens pour le poste de rédacteur en chef de France 3 Midi-Pyrénées ont débuté. La direction espère une décision lors du Comité Mobilité du 14 avril.

La direction attend la nomination du rédacteur en chef pour qu’il prenne part au choix d’un candidat sur le poste de rédacteur en chef adjoint profilé « référent web ».

GRILLE D’ÉTÉ

Programmes

Tout n’est pas encore acté. Il a été demandé aux antennes de réfléchir à une case de spectacle vivant. La case « Le spectacle continu » (hebdomadaire diffusée l’été dernier en soutien au monde de la culture) pourrait revenir avec des captations et des partenariats sur des événements culturels régionaux.

JT

A priori poursuite des JT communs avec France 3 Languedoc-Roussillon le week-end.

Les locales seront en configuration BEX pendant tout l’été. Pas de consultation des personnels, « c’est discuté au sein des rédactions » explique la directrice régionale. Si cette formule ne satisfait pas les équipes, ce serait “moins pire” que l’édition commune qu’elles auraient mal vécu selon la rédactrice en chef par intérim. Cette dernière souligne que les rédactrices en chef adjointes en charge des locales ont discuté avec les équipes de la façon dont ils contribueront au JT régional, à de nouvelles idées de traitement, des dossiers…

RETRAITE PROGRESSIVE

Les salariés à temps partiel, en forfait-jours et en forfait-jours réduit peuvent accéder à la retraite progressive. A noter qu’un forfait-jour devra basculer au décompte horaire.

3 critères :

  • Avoir au moins 60 ans
  • Avoir totalisé au moins 150 trimestres
  • S’engager à exercer une activité à temps partiel compris entre 40 et 80% d’un temps plein

Plus d’infos à consulter sur monespace. Pour des réponses plus précises, il faut contacter la Cellule retraite progressive via une adresse mail dédiée : retraite.progressive@francetv.fr

ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

La direction de France 3 a dû relancer plusieurs fois TDF pour avoir des informations alors que la 5G est en service sur le pylône du site de Toulouse depuis début février.

Aujourd’hui 2 opérateurs y ont un service en 5G : Orange et Free.

Un référent a été nommé la semaine dernière par TDF. A la demande des élus (déjà exprimée le mois passé), il sera le 23 mars dans nos locaux pour faire des mesures.

Lorsque l’ensemble des opérateurs émettront en 5G, TDF fera appel à un organisme certifié pour réaliser de nouvelles mesures.

TDF TOULOUSE

TDF a vendu son bâtiment. Le nouveau propriétaire est informé du caractère sensible de notre site et veillera, selon notre direction, à une sélection concernant les futures entreprises locataires.

Le personnel de la société de gardiennage Lynx a été à nouveau sensibilisé de la nécessité que le portail reste fermé et ne soit ouvert que pour le personnel travaillant sur le site.

Équiper les salariés de télécommandes reviendrait trop cher selon la cheffe de centre. En revanche elle réfléchit à un système de télépéage pour éviter d’attendre l’ouverture du portail par le gardien. A suivre avec le nouveau chef de centre…

LA FABRIQUE

Les RP ont reçu le planning prévisionnel d’activité des salariés Toulousains de la Vidéo Mobile et de la Post Production. Ce sera désormais fait tous les mois.

La mise en service des nouveaux serveurs et matériels de la Post Production nécessite encore quelques réglages. Un outil de titrage sera bientôt en test.

CANTINE DE TOULOUSE

L’installation électrique et les évacuations seront modifiées afin de permettre la création de 2 rampes pour les entrées et les desserts. En revanche la modernisation de la plonge ne pourra pas être faite tout de suite car elle nécessite une mise aux normes.

Le budget devant servir à moderniser l’ensemble de la cuisine a été gelé par FTV dans l’attente que la situation financière de l’Association Interentreprises de Restauration (gestionnaire de la cantine) se stabilise, ce qui serait en passe d’être réalisé puisque l’exercice 2020 se termine à l’équilibre, les aides de l’Etat pour le chômage technique compensant la baisse du nombre de clients.

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Prochaine réunion de l’instance de proximité : le 13 avril.

Vos représentantes de proximité CGT : Chantal Fremy et Virginie Beaulieu

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