Nous nous félicitons de cette rencontre aujourd’hui avec la direction du Pôle et les représentants de la direction nationale.
Cela fait en effet de longs mois que nous appelions de nos vœux ce type de rendez-vous avec les salariés de France 3 Limousin.
Il aura donc fallu attendre 1 an et demi avant d’échanger avec vous pour que vous répondiez concrètement au droit d’alerte déposé par les délégués du personnel en 2013.
Le rapport de la DDSQVT en juin 2014 met en cause le management de la direction de Limoges concernant la multiplication des arrêts de travail et burn-out.
Les mesures prises unilatéralement par cette même direction régionale début 2015, n’a jamais pris en compte les propositions des salariés, contrairement aux préconisations de la DDSQVT : « en associant les acteurs à cette réflexion ».
Cette situation a déclenché 3 jours de grève des rédactions de France 3 Limousin pendant les élections de mars dernier.
Depuis, la direction régionale continue dans cet esprit de refus systématique.
Pire, elle relaye complaisamment les propositions de suppression des locales intégrées dont celle de Limoges qui pourtant est en contradiction avec le projet de Delphine Ernotte, qui souhaite « une place plus importante pour l’actualité locale ».
Et que dire de cette tribune de la direction publiée sur notre site internet le 5 juin, annonçant la grille de rentrée avec des « pages métropolitaines », alors même que les salariés étaient invités à se réunir pour proposer de nouvelles idées et en discuter quelques jours plus tôt. De nombreuses propositions ont émergé. Que vont-elles devenir ?
N’est-ce pas là, une fois de plus, la preuve d’un mépris profond, d’une absence totale de concertation alors que ces réunions de travail étaient l’une des mesures préconisées pour remédier au malaise ?
Nous demandons :
- le maintien des effectifs et des fréquences dédiés aux éditions locales de Limoges et de Brive ;
- La prise en compte des propositions des salariés pour le maintien de l’offre éditoriale de proximité ;
- La remise à plat du plan d’action de la direction, jugé inepte par les salariés, et l’ouverture d’une vraie concertation avec les organisations syndicales et les représentants du personnel.
Intersyndicale CGT et SNJ
Limoges, le 15 juin 2015