Etaient présents
pour la direction : Delphine Vialanet (directrice régionale), Audrey Guidez (DRH)
pour les élus : Hélène Chauwin (CGT), Sabrina Corrieri (CGT), Boris Chague (CGT) et Alexis Dumoulin (FO).
Point Tempo
En préambule de l’IP, la direction et les élus reviennent sur la visite dans nos locaux le 8 novembre dernier de l’équipe du projet Tempo qui verra la suppression des JT nationaux de France 3 et la reprise de l’information nationale et internationale par les 24 régions de la chaîne à partir de septembre 2023.
Avant de rencontrer les salariés qui le souhaitaient l’après-midi, l’équipe de Tempo composée d’Anne Sophie Maxime (coordinatrice de l’information régionale), Julien Duperray (coordinateur de l’information nationale), et Rafäel Bourgier (RH), ont exposé le projet en présence de Delphine Vialanet (DR) et Florian Ringuedé (rédacteur en chef).
Anne-Sophie Maxime expose la méthodologie.
Depuis septembre dernier, l’équipe dresse un état des lieux dans chaque BRI qu’elle visite en termes de moyens humains, techniques et en offre éditoriale. Et elle évalue les besoins pour mener à bien le projet : produire 50 minutes midi et 50 minutes soir dans les 25 antennes (les 24 régionales + FTVR) soit à peu près la même durée actuelle de l’offre nationale ajoutée à celle régionale.
En additionnant l’offre régionale et l’offre nationale du jour, ils essayent donc de construire une offre, d’établir un conducteur test.
Trois hypothèses sont sur la table.
- Hypothèse 1 : un bloc régional, un bloc international et un bloc national. Solution assez semblable à l’existant et donc peu satisfaisante.
- Hypothèse 2 : un pot commun incluant l’information nationale, internationale et régionale dans lequel les rédacteurs en chef font leur choix.
- Hypothèse 3 : un pot commun avec des sujets imposés, d’autres fortement conseillés et d’autres facultatifs.
Les JTR seront forcément très différents selon les régions. Lubrisol sera davantage décliné à Rouen, la mort de Chirac n’aura pas le même écho en Limousin.
La coordination, qui sera essentielle, s’appuiera sur une réunion prévisionnelle hebdomadaire depuis Paris avec un représentant des Régions.
L’actualité régionale doit garder une place forte. Les régions ne devront pas produire en durée davantage qu’aujourd’hui. L’équipe pressent que l’offre nationale va devoir évoluer. Et devra peut-être être renforcée.
Plusieurs cas de figure ont été envisagés. Les round up des régions n’auront plus de sens. L’équipe s’est interrogée aussi sur les directs depuis l’Élysée par exemple. Un direct pour toutes les régions avec l’impératif de tous décrocher au bon moment… Les plateaux enregistrés semblent plus faciles.
Autre hypothèse : une grosse actualité en milieu d’après-midi. Un présentateur du national pourrait alors venir prêter main forte à la région qui garderait la main sur l’éditorial.
Si l’actualité est nationale (type Notre-Dame, les attentats de Nice) alors c’est un présentateur parisien qui s’y colle.
Autre exemple, les inondations en Corse. Les trois équipes étaient mobilisées. Avec Tempo, on peut envisager un renfort du National sous forme de desk, infographie, pour alimenter aussi les réseaux sociaux.
Concernant le volet RH, un état des lieux et une étude d’impact seront établis.
Ils seront conduits par un cabinet extérieur en lien avec la QVT (Rafaël Bourgier fait partie du pôle accompagnement). Cette proposition devra être validée par le CSE.
Des ateliers de travail seront également organisés avant l’info-consultation, pour laquelle l’équipe voit deux solutions : la convoquer le plus tôt possible en associant les RP de tous les niveaux : locaux, CSE et CSSCT sur toute la durée ou à la toute fin du processus. L’équipe a une préférence pour la première solution. Elle favorise le dialogue et permettrait de soulager les élus nationaux qui sont déjà très sollicités et éprouvés.
Après cette présentation, l’équipe a répondu aux questions :
Sur le danger de process régionaux, trop différents, il faut établir un cadre via des ateliers de travail par corps de métier pour établir le meilleur process par BRI et dégager un cadre commun laissant des marges de manœuvre. Il conviendra de s’enrichir les uns des autres et de partager aussi les bonnes pratiques.
Les locales ne sont pas concernées par Tempo en tant qu’éditions. Elles resteront inchangées à 18H50 ou pourquoi pas à 19H50.
En revanche, le samedi et le dimanche sont inclus dans Tempo et il faudra aussi fournir 50 minutes. Or, les effectifs ne sont pas les mêmes, a fait remarquer le rédacteur en chef. Des produits plus longs seront fournis affirme l’équipe Tempo.
L’équipe souhaite nos retours sur l’expérience de NoA.
Sur les grandes problématiques que nous avons dû affronter (et continuons à subir) ils semblent les avoir intégrées :
L’absence d’anticipation : le projet sera mis à l’antenne en septembre 2023 avec des numéros blancs idéalement en mai, peut-être pendant l’été, auquel cas il faudra en tenir compte dans l’attribution des congés.
Le manque de formation : l’équipe prévoit des formations pour apprendre à écrire une tranche de 50 minutes. Formation également des présentateurs.
L’ambition trop élevée du départ et la réduction de la voilure par la suite : l’équipe n’exclut pas une montée en puissance en plusieurs phases.
Au cours de la discussion, le rédacteur en chef suggère de réorganiser l’espace de la rédaction et d’y intégrer les scriptes, selon un souhait qu’ils ont exprimé.
Enfin, une adresse mail est ouverte à tous : projet.tempo@francetv.fr
La DR propose un échange avec l’équipe de Tempo lors de la prochaine instance le 6 décembre avec tous les élus…
Commentaire des élus CGT : la méthodologie déployée semble de nature à anticiper nos inquiétudes et les RP d’Aquitaine remercient l’équipe de Tempo pour ce louable souci du dialogue social. Mais la CGT, opposée à la suppression des JT nationaux de France 3, restera très vigilante tout au long du processus. En effet, certains points sont encore très flous : qui fabriquera les sujets nationaux et internationaux ? La rédaction de France 2 et France 3 ou Franceinfo déjà pressurisée ? Le week-end, les équipes planifiées en régions sont beaucoup moins nombreuses or il faudra tout de même produire les 50 minutes midi et soir. Le risque de Tempo serait d’alourdir considérablement la prise de décisions et de freiner notre réactivité. La coordination essentielle repose surtout sur les cadres dont l’effectif ne sera pas renforcé. De même, il n’a pas été question de muter des journalistes du siège vers les régions.
La Nouvelle-Aquitaine a expérimenté NoA et direction comme syndicats sont échaudés et ont compris à leur dépens que produire plus à moyens constants est pathogène et peut mettre en danger la santé des travailleurs.
Point sur la présentation baromètre Absentéisme
Un an après le lancement officiel du plan d’action sur l’absentéisme, les chiffres du mois de septembre 2022 ont été examinés avec attention.
Les absences de 4 à 6 jours ont bondi et presque doublé en un an (40,60 en 2022 contre 23,68 en 2021) à l’inverse des arrêts de moins de 3 jours qui ont diminué mais dans une proportion moindre (21,58 en 2022 contre 33,04 en 2021)
Chez les journalistes, l’absentéisme baisse de 8,2% à 7,2 % en un an. En septembre, il poursuit sa courbe descendante et s’établit à 5%. Avec un absentéisme plus classique de 4 à 8 jours et non plus un mois.
Chez les PTA, les chiffres sont moins bons sur l’année avec une hausse de 7,4% à 10,1% mais poursuivent leur baisse sous les 9% et passent même en dessous de la courbe de l’an dernier à la même époque. La pyramide des âges est plus vieillissante et les longs arrêts plus fréquents, remarque la DRH.
Les arrêts frappent essentiellement les plus de 50 ans.
Sur l’avancée du plan d’action, c’est au tour de l’agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail (ARACT) d’intervenir : Pierre Arthaud, chargé de mission, a auditionné la direction sur les métiers, les attentes : établir une méthodologie adaptée et facilement utilisable pour évaluer la charge de travail selon les métiers.
Il devrait bientôt contacter la secrétaire de l’IP. Ensuite, il faudra constituer les groupes de travail pour co-construire la méthodologie par métier.
Point sur la Présentation du bilan Diversité
Les élus font remarquer une incohérence dans le calendrier : ce bilan 2021 et les principaux objectifs de 2022 sont présentés en novembre !
Le taux de réalisation des entretiens annuels n’est que de 65,21%.
Les élus rappellent que ces entretiens sont essentiels pour évaluer les besoins en formation et pour évoquer la charge de travail. La direction reconnaît une campagne tardive; elle indique que des salariés ne signent pas leur entretien et par conséquent ne rentrent pas dans les statistiques, idem pour les salariés et les cadres en arrêts maladies eux-aussi exclus des chiffres. L’an prochain, les entretiens commenceront en janvier et se dérouleront jusqu’en mars, annonce la direction. Les élus approuvent.
Le taux d’emploi de personnes en situation de handicap à FTV est de 6,45%. “Et en Aquitaine ?”, demandent les élus. La direction parisienne ne donne plus cet indicateur pourtant essentiel en région… Selon la DRH, il serait d’environ 7%, ce qui est un bon chiffre par rapport à l’objectif de 6% imposé par la loi.
La direction indique qu’il y a un nouveau bénéficiaire de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) à la rédaction.
Enfin, pas de bilan des mesures prises sur la question du handicap.
Les élus regrettent cette baisse d’informations sur des indicateurs pourtant très utiles en termes de pilotage RH.
Le nombre de femmes a baissé de 3 points en trois ans chez les PTA. Il a augmenté de 5,5 points chez les journalistes. Il y a un effort à faire pour privilégier le recrutement des femmes à qualité et compétences égales.
Les RP remarquent que les salariés de plus de 55 ans ont beaucoup moins accès à la formation alors qu’ils en auraient davantage besoin.
Point sur l’accord Télétravail
Plus d’un an après son lancement, et en vertu de l’application de l’accord, les élus souhaitent avoir un retour sur les réunions par service pour mesurer notamment le report de la charge de travail.
La direction dit que ce travail n’a pas encore pu être fait mais le sera prochainement.
Point sur la Fabrique
Après l’annonce en CSE central de la fin des équipes de la fiction numérique sur le site de Bordeaux, les élus voulaient un point sur l’avenir du site en présence de la direction, messieurs Ségur, Dumont et madame Grandrémy.
Demande refusée au prétexte qu’il existe une autre instance spécifique à la Fabrique Sud. Mais les RP d’Aquitaine s’interrogent : jusqu’où porte leur responsabilité de représentants du personnel envers des travailleurs qui, certes, ne dépendent plus de leur instance mais qui restent dans leur périmètre et viennent naturellement vers eux ?
Sarah Faggion est chargée de la RH pour la Fabrique de Bordeaux. C’est auprès d’elle que les salariés doivent obtenir des informations.
Trois salariés semblent concernés. Pour l’éclairagiste bordelais de l’équipe de la fiction, les RP demandent à ce qu’il puisse rejoindre la TVR avec son poste et demandent une attention toute particulière à la situation familiale de tous.
Point sur les groupes de travail
La tenue de plusieurs groupes de travail avait été actée lors des précédentes instances. Les RP ont voulu faire un point sur le calendrier.
- quelles mesures adaptées face à la canicule : La date va être communiquée
- la répartition des tâches au sein de la régie en partant du chef d’édition : procédure d’alerte, qui fait quoi. Les dates vont être décidées.
- sur les mesures d’économie, on attend les décisions de Paris. Des doudounes sans manche vont être distribuées
Point sur NoA
- avancée du plan d’action (pas de document fourni. Le plan est dans le même état d’avancement explique Jean-François Karpinski, délégué antennes et contenus)
- Le DAC expose les dernières évolutions :
Un outil a été développé avec la Corse (Via Stella). Opérationnel depuis ce mois de novembre, il devrait apporter plus de confort dans le travail et plus de rapidité.
Grâce à de nouvelles fonctionnalités d’import de grille, il permet facilement de déverser depuis excel dans un conducteur. Selon le DAC, un temps considérable est gagné.
- De nouvelles candidatures ont été reçues pour la mission de GA/RSCA.
A Limoges, un technicien vidéo s’est proposé pour la Gestion Antenne. La direction étudie la formation qui lui sera nécessaire. S’il obtient une compétence complémentaire, il peut l’exercer chez lui et dans d’autres antennes. Un salarié du centre de diffusion et d’échange (CDE) parisien est venu deux jours en observation à Limoges. Il souhaite une mobilité si un poste se libère.
- Point sur le détachement d’un chef de service :
Depuis début novembre et pour 6 mois, un salarié du service est missionné comme chef de service. Il a fallu, avant, dégager du temps pour préparer cette mission. La direction espère idéalement créer “un surnombre” de GA pour qu’il ait du temps.
Le processus de fabrication des conducteurs qui traduisent l’organisation du travail ont été remis à plat. France 3, qui avait un peu été délaissé au profit de NoA, revient au centre. L’attribution des tâches de chacun est plus précise. Le planning de F3 est établi en premier pour qu’un interlocuteur soit toujours présent sur place et soit en capacité de répondre aux sollicitations de la technique ou de la rédaction.
Il conviendra dans un second temps de calibrer le besoin de temps du chef de service (100%, 80%…). Pour rester opérationnel, le salarié veut pouvoir continuer aussi comme RSCA. Les RP CGT demandent le plus grand soin dans l’objectivation de ce besoin de chef de service.
Les élus et la direction sont d’accord pour inviter ce salarié le mois prochain lors de l’instance consacrée à NoA le 14 décembre.
- Point sur la grille
NoA sur Mer et Olatua ont été exposés le samedi sur la grille de France 3. A l’époque, la mesure avait été présentée comme expérimentale mais Paris avait légèrement rétropédalé pour parler de pilotage en région. Les audiences étaient bonnes, affirme la DR, mais depuis juin, cette mesure a pris fin et nos émissions sont diffusées sur France 3 de façon aléatoire, quand Paris libère ces tranches de la grille. Or, il y a eu de nombreux événements nationaux et Paris a besoin de cette tranche pour des inédits comme “les Carnets de Julie”, qu’il faut déstocker.
Cette situation n’est évidemment pas satisfaisante pour les équipes qui travaillent sur ces émissions mais aussi pour les téléspectateurs. La direction de Nouvelle-Aquitaine a obtenu, pour le 1er semestre 2023, 10 samedis répartis en 2 vagues de cinq sur le semestre pour avoir plus de régularité.
La direction souligne la qualité et l’audience des trois dernières semaines avec la pelote basque, le jumping de Pau….
- point sur la répartition des tâches en l’absence du coordinateur de fabrication.
Le salarié reprend son poste le 1er décembre. La direction a “survécu” et a pu mener de front les émissions exceptionnelles. La coordinatrice de fabrication est détachée depuis le 1er octobre et pendant 2 ans sur l’émission de Carole Gaessler France 2024, sur les JO. Sur 20% de son temps, elle reste chargée, pour le réseau, des conventions sportives.
La direction cherche, en interne, un remplaçant. Elle a reçu plusieurs candidatures.
Les RP CGT suggèrent de vérifier qu’il n’existe pas, au sein de l’équipe légère de tournage de la Fabrique, un salarié qui pourrait avoir les compétences requises.
Point RH
- Point Coca
Résultat du dernier COCA concernant le poste de JRI à Bordeaux, le résultat sera communiqué rapidement. Le poste sera pourvu en janvier.
Le poste d’OPS a été reporté au COCA du 10 décembre.
Postes à pourvoir au prochain COCA :
Deux postes seront publiés : un poste de chef équipement maintenance et un poste de rédacteur en chef adjoint.
Concernant le poste de rédacteur en chef adjoint, les élus lisent un texte à la direction, cosigné par les RP à l’unanimité :
“Nonobstant les qualités des postulants, les RP tiennent à rappeler l’usage en vigueur à FTV : pas de promotion sur place. Bien sûr, il y a toujours des exceptions pour confirmer la règle mais, au moment où il faut mettre en place Tempo, Bordeaux a besoin de cadres aguerris et expérimentés dans le réseau”.
- Le 6e procès du double-parricide de la Bastide Clairence (procès Rouxel-Bodnarchuk) s’est terminé samedi 22 octobre par un coup de théâtre, avec l’acquittement de Sofiya Bodnarchuk. Le final de ce procès hors norme n’a malheureusement pas été couvert par France 3 Euskal Herri (qui a pourtant suivi régulièrement cette affaire depuis son début.) La raison : aucune équipe n’était prévue au tableau de service pour suivre ce délibéré.
La fin du procès ayant été décalée pour cause de Covid des accusés, l’équipe France 3 habituellement dédiée à cette affaire était en tournage ce jour-là sur un magazine prévu de longue date, et impossible à décaler.Mais les rédactions en chef de Bayonne et de Bordeaux avaient été averties dès le mercredi 19 octobre, que le verdict du procès serait prononcé le samedi 22 octobre. Comment est-il possible qu’aucune solution n’ait pu être trouvée pour couvrir une actualité d’une telle importance ?
Réponse de la rédaction : cette affaire complexe a été bien suivie par la locale de Bayonne depuis le début. En effet, le rédacteur en chef a été alerté la veille des vacances de la Toussaint. Aucune solution et aucun volontaire n’ont été trouvés au pied levé pour planifier une équipe en décalé. Les RP CGT sont très étonnés. L’équipe programmée sur le magazine avait proposé de décaler le tournage, ce qui a été refusé. Par ailleurs, d’autres journalistes ou des renforts auraient pu être trouvés pour suivre cette actualité d’importance.
- Le montage de l’émission Métrominute ne devrait-il pas être planifié comme c’est le cas pour le 18h30 ?
Pour le rédacteur en chef, il est normal que ce produit soit monté sur les moyens du BRI puisqu’il remplace le module “Trois questions à” de la locale de Bordeaux Métropole. Mais il était monté chaque jour. Or, les 4 numéros / semaine de Métrominute sont tournés et montés en un jour selon un process bien établi. Les élus saluent la mise en place de ce process de montage qui facilite la tâche des monteurs, tout comme ils apprécient l’initiative et le tournage de ce module qui permet d’utiliser le studio fond vert et fait travailler les PTA sur un produit novateur et de qualité. Mais, pour une meilleure répartition de la charge de travail en montage, les RP CGT demandent une vigilance particulière à ce que ce montage soit fait à un moment plus creux de l’activité, d’autant que nombre de monteurs ne l’ont pas encore fait et que les habitudes ne sont pas encore prises pour l’assemblage de ce produit.
- Point sur les frais de mission
Des retards anormaux ont été signalés. La Direction peut-elle rappeler la procédure, y compris en cas de demande de dérogation ?
La DRH communiquera le lien vers la procédure à respecter, le nom, les personnes ressources ainsi qu’un tuto.
- Quid du Parsi (ex comité des salaires)
Les arbitrages ont été faits par la direction qui annonce une nouvelle fois des mesures assez maigres au vu de l’enveloppe dont elle disposait. Les salariés vont être prévenus dans les jours qui viennent et les augmentations seront versées sur la paie de novembre.
- Qu’est-il prévu pour les 30 ans de la locale de Bayonne ?
Le 23 novembre, la direction annonce que nous serons en direct des Halles de Bayonne pour le JTR midi. Le rédacteur en chef y travaille, en lien avec les salariés “historiques” qui seront invités en plateau.
Dans la locale de Bayonne, la DR imagine qu’il y sera fait référence. La Rédactrice en chef adjointe a prévu des entrées liées aux trente ans de la locale.
Un moment convivial est également prévu le midi.
Le souhait initial de l’équipe (qui est très contente de ce qui est envisagé) c’était la visibilité de l’événement auprès des élus, des gens extérieurs, des téléspectateurs.
Point sur Présentation du Sony Alpha 7 SIII (grand capteur)
Le chef de centre vient présenter le boîtier qui est appelé à remplacer les caméras de notre parc dans les années à venir.
- Caractéristiques techniques :
Image : C’est un boîtier avec stabilisateur intégré. L’objectif est un 20/405G (ce qui correspond à un 24/200) avec un doubleur intégré.
Son : il existe un bloc audio-numérique, un micro canon intégré avec liaison XLR. Il est possible d’utiliser les liaisons HF de notre parc ainsi qu’ un retour son au casque; Il n’y a que deux pistes son.
Lumière : un emplacement est prévu pour une petite minette dont la puissance est la même que celle des caméras;
Autonomie : quatre batteries sont fournies mais le chef de centre ne connaît pas leur autonomie;
La carte SD peut s’ingester via Imédia. Une sortie HDMI est compatible avec l’Aviwest pour les directs.
- Caractéristiques ergonomiques :
Le grand capteur sera équipé d’une poignée. Il possède une semelle standard pour recevoir tout type de pied. Enfin le boîtier est équipé d’une lanière classique; s’il existe un harnais permettant une meilleure prise en main, le chef de centre affirme qu’il en achètera.
Les RP CGT s’inquiètent des problèmes de troubles musculo-squelettiques (TMS) que pourront rencontrer les utilisateurs de ce nouveau matériel, totalement différent des caméras utilisées jusque-là. Le poids de l’équipement ne repose pas sur tout le corps mais uniquement sur ses membres supérieurs. Ils interrogent la direction sur la formation “gestes et postures”. Le chef de centre affirme que si elle n’est pas intégrée à la formation initiale, il fera remonter la demande afin que celle-ci soit bien donnée en même temps. Le calendrier des formations n’est pas encore établi.
Pour l’instant, le BRI a reçu deux boîtiers pour les OPV et un pour les JRI. Le chef de centre ignore comment l’appareil sera utilisé par la rédaction (sur un produit spécifique ?). Le rédacteur en chef y réfléchit.
Deux référents ont été identifiés : Chakib Essafi pour les OPV et Vivien Roussel pour les JRI. Ce dernier est en attente d’une formation d’animateur de formations.
Prochaine instance de proximité le 6 décembre 2022.