Compte rendu CGT de l’Instance de proximité d’Aquitaine du 2 février 2023

Etaient présents pour la direction : Delphine Vialanet (DR), Audrey Guidez (DRH)

Pour les élus : Boris Chague (CGT,) Hélène Chauwin (CGT),Karim Jbali (SNJ), Alexis Dumoulin (FO)

Excusés Sabrina Corrieri (CGT) et Hervé Morin (FO)

 

En préambule, les RP s’inquiètent de ne plus voir de CDD historiques sur le planning. La Direction va vérifier et convient de faire un point sur le sujet à la prochaine instance.  

De son côté, la directrice régionale indique avoir, en Codir, demandé aux chefs de services de faire un rappel des savoirs vivre pour tous les corps de métiers. Certains manquent de civisme  ou de respect envers leurs  collègues. Ce qui n’est pas acceptable au sein de l’entreprise. 

 

Point sur l’absentéisme

 

Toutes les courbes remontent légèrement en décembre en raison, selon la DRH, de la fatigue de fin d’année et des virus hivernaux à cette période. En Aquitaine le taux d’absentéisme chez les  journalistes passe de 7,7% en octobre à 5,4% puis à 5,8% en novembre et décembre. 

Pour  les PTA en novembre, la hausse est à peine perceptible. 

Sur l’année, l’évolution des  indicateurs est encourageante. Le cumul 2022 fait apparaître un taux d’absentéisme de 8,4% pour la Nouvelle-Aquitaine. L’objectif de 8% est donc atteint. Les courbes de 2021 et 2022 se sont inversées. Les taux ont été quasiment divisés par deux en un an. Les arrêts sont moins longs. Les rechutes sont moins nombreuses. Les salariés plus “fragiles” avaient du mal à revenir. Ce n’est plus le cas. Les entretiens de reprise mis en place dans le cadre du plan d’action semblent porter leurs fruits. 

Les RP CGT relèvent néanmoins un point noir. L’absentéisme chez les  PTA reste élevé. Sur l’année, les PTA totalisent 9,7% en évolution annuelle contre 7,1 pour les journalistes.  

Il y a eu plusieurs arrêts maladie d’assez longue durée, en particulier à la planification. 

C’est le point d’attention pour 2023, assure la direction.

Les RP CGT se félicitent de ce bilan 2022. Après leur alerte, et malgré des débuts chaotiques sous la précédente direction, le plan d’action fonctionne. Ils attendent maintenant ce qu’ils réclamaient depuis le début : un outil pour évaluer la charge de travail, qui pourra objectiver la densification de la journée voire de la semaine de travail et donc prévenir une hausse des absences. 

La Convention a enfin été signée avec l’ARACT. En plus du groupe de suivi, un groupe de pilotage plus restreint (avec un seul RP) sera créé, ainsi qu’un groupe projet incluant les groupes de travail en mars. La restitution devrait se faire avant l’été. 

La mission assignée est de nous aider à mettre en place des outils pour évaluer la charge de travail. La gestion des fins de carrière sera finalement traitée par le groupe projet mis en place à Paris. 

 

Point présentation du PDC actualisé et comprenant le budget central en présence de la responsable formation Sud-Ouest

 

Les RP avaient demandé la présence de la responsable développement RH, auteure du document. Elle  n’était pas disponible ce jour. Le point est reporté en mars. Les RP demandent un projet actualisé et incluant les formations du budget central (ie les formations financées par Paris)

 

  Point AT / AM

 

Le premier accident de travail en télétravail a été enregistré en janvier.

 

Point RH

    

     Comment la direction explique-t-elle que plusieurs postes ont dû être republiés ? (OPS, chef d’équipement maintenance, rédacteur en chef adjoint) ?

Problème de rémunération ? d’attractivité ? Comment compte–t-elle y remédier ?

Les postes sont republiés quand il n’y a pas ou trop peu de candidats ou que les compétences attendues ne sont pas là, explique la DRH, qui reconnaît au passage le manque de candidats sur certains postes techniques.

Pour la DR, paradoxalement, Bordeaux est une ville attractive sans l’être vraiment, au vu du train de vie qui y est imposé, en particulier le prix de l’immobilier. Ainsi, la rémunération est un réel sujet. C’est aussi pour ça que des CDD hésitent à postuler, préférant l’intermittence à l’intégration. La solution est donc entre les mains du Siège pour augmenter le budget. La problématique est remontée par toutes les régions, assure la direction. 

  Point alternant langue basque à Bayonne. Un contrat d’apprentissage est prévu pendant 2 ans à partir de septembre 2023. Est-ce un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ? L’alternant sera-t-il en doublon au tableau de service ou non ? Qui sera son tuteur ?

La DR explique que c’est un vieux projet que la DRH a fini par débloquer. Il s’agit d’un étudiant en DU journaliste en langue basque en partenariat avec l’IJBA, l’office public de la langue basque et l’AFDAS de Bayonne. Avec un contrat de professionnalisation sur deux ans ou deux fois un an, selon le profil.

Le tuteur est Allande Boutin, avec Andde Irosbehere en appui quand il le faut. L’alternant sera effectivement en doublon, au moins les premiers mois, durant tout le temps nécessaire à son autonomie, assure la direction.

 

Point sur le télétravail : Bilan après un an de déploiement

 

La Direction a l’obligation d’organiser une réunion par service en vertu de l’accord TT. Les élus réitèrent leur demande d’une restitution en Instance.

La direction assure que les chefs de service vont lancer les réunions par professions dans les jours et semaines qui viennent.

Les RP CGT rappellent que ces réunions de service sont une obligation, et que des salariés attendent de pouvoir s’exprimer sur leur vécu en télétravail.

 

Point sur l’organisation et les conditions de travail

 

    Point sur l’organisation du travail à la locale de Bayonne, perturbée par des restrictions médicales.

Un quart des salariés sont concernés par des restrictions médicales. La direction dit en avoir bien conscience et que l’organisation doit donc être pensée différemment, c’est-à-dire en anticipant le plus possible l’activité de ces salariés, avec la mise en place de temps partiels thérapeutiques, une planification ne dépassant pas plus de 7 heures par jour et pas de week-end travaillés. Les RP redoutant un report de la charge de travail sur les collègues, la direction affirme qu’elle peut remplacer “autant que de besoin” puisque le motif le permet, et que cela a été validé par la DRH et la direction financière. Reste à réactiver le vivier de CDD dans cette locale…

 

    Pourquoi les JRI du siège utilisent-ils des caméras 400 avec un objectif plus léger et plus performant ? L’objectif qui équipe les caméras aquitaines a été réformé au siège en raison de son ergonomie et de sa qualité optique toutes relatives. Est-il raisonnable que les travailleurs aquitains continuent à utiliser ce type de matériel ? Et par voie de conséquence d’être davantage exposés aux risques de troubles musculo squelettiques (TMS) ?

Pour le chef de centre, aucun renouvellement des optiques n’est prévu. Il souligne que nos objectifs de caméras sont régulièrement révisés et fonctionnent bien. Il conseille à leurs utilisateurs de ne pas prendre toujours le même modèle de caméra, d’en changer selon leur poids pour limiter les TMS et rappelle le parc existant (de l’UTS à la 400 en passant par la 200 et la 280).

Les RP insistent sur l’inégalité de traitement entre le Siège et les régions, faisant état d’une différence de poids des optiques d’environ 800 g, selon les dires de salariés. Mais selon La direction, pour le siège, l’objectif est le HA 18 et pèse 1,970 kg, et en région c’est le HA 16 qui pèse 1, 980 kg, soit une différence de 10 g… 

Les RP sont dubitatifs. Ils se rendent compte après coup que le chef de centre comparaît le même objectif (le 6.3 équipé d’une optique HA 18 ou HA 16 et délaissé au siège) alors que leur question portait justement sur l’usage en région du 6.3 au détriment d’objectifs plus légers (les 5.5 et 7.6) utilisés au siège. La question reviendra donc certainement.

Enfin, la direction annonce qu’un point de recensement va être fait avec les JRI pour connaître les besoins en formations.

 

Point sur la grille 

 

  Point Grille France 3 et NoA

Quand débutent les 10 décrochages prévus le samedi sur France 3 ce trimestre? Quand les tournages et la diffusion de l’émission Olatua reprendront-ils ?

La directrice régionale annonce que les 10 décrochages prévus initialement sur les deux premiers trimestres auront finalement lieu du 15 avril au 17 juin, le samedi. Y seront diffusés 7 n° de NoA sur Mer et 3 n° d’Olatua, dans la tranche de 15h15, et 10 n° de Décalage horaire dans la tranche de 15h30.

La reprise des tournage d’Olatua se fera en mars “en fonction des plannings”.

 

Prochaine IP le 3 mars 2023

 

 

 

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