Compte rendu CGT de l’instance de proximité d’Aquitaine du 7 novembre 2023

Etaient présents : 

Pour la direction : Fabrice Goll (directeur régional), Jean-Michel François (DRH)

Pour les RP : Sabrina Corrieri (en visio), Nicolas Guérin, Boris Chague, Sandrine Papin, Alexis Dumoulin (en visio).

 

Point 1 : Absentéisme (en présence de Samuel Bignon, DRH réseau France 3)

La direction a souhaité aborder ce point alors que les élus aquitains ne l’avaient pas demandé, ayant quitté le comité de pilotage lors de la réunion du 16 octobre 2023 (https://www.snrt-cgt-ftv.org/communiques/communiques-2023/559). De plus, le document qu’ils ont reçu est difficilement compréhensible, mélangeant chiffres aquitains et néo-aquitains. Samuel Bignon tient néanmoins à réaffirmer que la question de l’absentéisme reste une priorité pour la direction nationale. Il met en avant le taux “en constante diminution” au niveau du réseau. Les RP s’étonnent car c’est tout le contraire en Aquitaine, les chiffres empirent alors que c’est la région pilote du réseau. Ils ré-expliquent leur décision de ne pas participer à un Copil dont le plan d’action est au point mort depuis plus d’un an et alors que l’absentéisme a augmenté dans l’antenne malgré leur alerte il y a 2 ans.

 

Point 2 : calendrier des instances de proximité 2024

La direction présente le calendrier des IP de l’année à venir. Seul point noir, les IP d’août et septembre que la direction a prévu de regrouper le 3 septembre. Le DR explique qu’il est impossible d’organiser une réunion début août à cause des prises de congés et que faire deux IP coup sur coup fin août et début septembre n’a pas de sens, les questions à traiter étant selon lui à peu près les mêmes. Les RP conviennent des difficultés inhérentes à la prise de congés et à la tenue de deux IP très rapprochées comme cette année. Cependant, ils rappellent que ces sont les termes de l’accord relatif à la composition et la mise en place des CSE, CSSCT et RP du 9 mars 2018. C’est une obligation légale vis-à-vis du CSE : 12 IP annuelles se tenant chacune durant la première quinzaine de chaque mois. Et avec la mise en place des éditions Ici, ils rappellent qu’il n’est plus censé y avoir de “périodes creuses” et donc moins de problématiques à traiter durant l’été. Les élus rappellent que cette question d’IP en août ne s’était par ailleurs jamais posée depuis la mise en place de cette instance. Élus et direction ne parvenant pas à s’entendre sur cette question, s’accordent sur le fait d’attendre un peu avant de décider du calendrier de l’instance du mois d’août.

 

Point 3 : Questions

1- Service des scriptes (en présence de Bruno Larramendy, chef de centre)

Quelle organisation après la saisine au niveau du réseau France 3 et la réunion du 31 octobre entre la direction et les scriptes de Bordeaux ?

Le chef de centre décline les mesures entrées en vigueur en début de semaine : le retour aux horaires de prise de service avant chaque conférence de rédaction; la planification de 2 scriptes par jour le week-end; pas plus de 3 jours de JT par semaine pour chacun(e) et l’organisation de la semaine sur 4 jours avec prise de RTT/récup jusqu’à la fin de l’année. Pour ces deux dernières mesures, la direction précise qu’elles sont mises en place dans la mesure du possible et à condition notamment de trouver des CDD. Quant à la demande de planifier 3 scriptes par jour à l’édition, ce ne sera pas possible. Enfin, le directeur régional précise que ce sont des mesures d’urgence engagées jusqu’à fin janvier. 

Les RP CGT remarquent qu’effectivement l’un(e) d’elles/eux est planifié(e) sur 5 jours cette semaine. Déjà, ce n’est pas un signal positif pour le service… Ensuite, mis à part les 2 scriptes le week-end et les 3 jours de JT par semaine, les engagements pris lors de la réunion de crise du service le 31 octobre n’ont pas été suivis des effets attendus par les salarié.e.s. Les élus entendent les contraintes, en particulier de vivier, rencontrées par la direction mais ils entendent surtout la souffrance de ces salarié.e.s et appréhendent les risques pour leur santé que fait peser l’organisation actuelle. C’est pourquoi ils rééditent leur demande d’associer les scriptes le plus étroitement possible à l’élaboration des plannings et surtout ils mettent la direction devant sa responsabilité de garantie de résultats envers la santé des salarié.e.s, l’enjoignant à mettre en oeuvre les propositions des scriptes et à faire pression sur la tutelle pour obtenir les moyens et l’organisation demandés, “quoi qu’il en coûte” !

Les RP ont été alertés qu’il n’y aurait  bientôt plus de scriptes sur l’émission Enquêtes de Région. A partir de quand ? Pourquoi ? Qui pour compenser cette absence qui aura des conséquences sur la préparation du conducteur, la réalisation et le montage à Limoges ? Quelle nouvelle organisation est envisagée ?

Le directeur régional affirme qu’il n’y a pas de sujet. Qu’il y aura une scripte planifiée sur cette émission tant qu’elle existera sous cette forme. Il n’y aura plus de scripte le jour où elle s’arrêtera et il n’est pas prévu de l’arrêter pour le moment. “C’était une fausse rumeur”, demandent les RP ? “Oui”, répond le DR.

2- Gestion d’antenne :

Il n’y a plus de RSCA planifié systématiquement le week-end. Pourquoi ? (en présence de Jean-François Karpinski, directeur antennes et contenus)

Le DAC explique qu’au cours de la réunion du 18 octobre il a été décidé qu’il n’y aurait plus systématiquement de responsable de suivi et de conduite d’antenne (RSCA) les week-ends sur NoA. Il justifie la décision de cette nouvelle organisation par la nécessité de s’adapter au contexte de France 3, qui a évolué avec la mise en place du projet Tempo. Selon lui, ce n’est pas une question d’ordre économique mais de moyens humains puisque les scriptes qui ont l’UCC (unité de compétence complémentaire) de gestion d’antenne ne seront plus aussi disponibles qu’avant pour faire des vacations dans ce service. Il ajoute que les gestionnaires d’antenne de France 3 ne travaillent pas le week-end. Les élus estiment que les grilles de France 3 et NoA ne sont pas comparables. Ils s’alarment de cette décision. En effet ce service est toujours sous le coup d’un DGI et les élus seront attentifs à ce que ce changement d’organisation du travail n’ait aucune incidence sur la charge de travail des salariés de ce service.

3- Suite à la dernière IP, modification du DUERP concernant les mesures à prendre lors de températures extrêmes. (en présence de Jérôme Bourdy, responsable IMG).

Jérome Bourdy confirme que le DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels) a été mis à jour, avec plusieurs axes. D’abord, la recherche d’espaces (type coworking, hôtel…) qui pourraient accueillir les équipes en cas de panne de clim, notamment les sites excentrés. Il a identifié plusieurs lieux mais ne peut évidemment pas les réserver ou préempter à l’avance car cela serait trop coûteux. La possibilité de télétravail a été inscrite aussi. Il est prévu également un schéma de climatisation de secours dans les sites où cela est possible. Enfin, il précise que le système de clim/chauffage du BIP d’Agen fonctionne à nouveau depuis le 2 novembre.

4- Le déploiement de drones en régions a été annoncé en CSE : quelle organisation en Aquitaine ?

Le DR explique qu’un accord a été passé entre la direction et les organisations syndicales sur la capacité d’utiliser des drones. Cela concerne les OPV et les JRI ou rédacteurs biqualifiés. Il ne s’agira que de salariés qui ont déjà leur brevet. 12 drones seront déployés dans le réseau, uniquement en région, pas en Ile de France.

Il y aura 1 drone et 2 opérateurs par grande région. Les salariés qui veulent postuler doivent avoir déjà leur diplôme, puis une sélection sera opérée par la suite, donc tout le monde ne pourra pas être droniste. Le dépôt des candidatures doit se faire avant le 15 novembre. En Nouvelle Aquitaine il y aura 2 personnes affectées à un drone, amenées à se déplacer en fonction des tournages nécessaires. Il y aura un responsable opérationnel de vol (ROV) qui sera nommé au niveau du réseau; il sera référent en matière d’autorisation de tournage.

 

Point 4 : RH

1 – Des formations sont-elles prévues pour les JRI CDD sur les nouveaux outils de captation UTS et boîtiers Alpha 7. (en présence de Florian Ringuedé, rédacteur en chef).

Florian Ringuedé explique que les formations à l’Alpha 7 se poursuivent pour les CDI. Il y en a eu trois en juillet et bientôt tous les JRI titulaires auront été formés. Pour l’instant il n’y a pas de formation planifiée pour les CDD mais une demi douzaine de JRI CDD qui travaillent régulièrement pour le BRI peuvent être identifiés pour être formés. Il indique que les titulaires de Pau ont eu une formation et qu’aujourd’hui la moitié des JRI titulaires de Bordeaux sont formés.

Bruno Larramendy précise que 2 alpha 7 sont déployés à Bordeaux et 1 à Pau. En revanche, il y a tout de même des contraintes avec ce type de matériel. Il y a eu deux appareils cassés (pendant les formations) sur les quatre déployés en Aquitaine. un seul est réparable, le deuxième va heureusement être remplacé par le fabricant. Il indique qu’avec ces boîtiers il y a régulièrement des incidents  et qu’aujourd’hui il n’a pas de solution car pas de budget pour en racheter. Avec les caméras précédentes les réparations étaient plus faciles car tout était « désossable » et on pouvait réparer les morceaux cassés. Ces nouveaux modèles de boîtiers sont d’un seul bloc et ça coûte très cher à réparer. C’est par ailleurs plus fragile, plus petit et il n’y a pas la coque en acier de 3 mm d’épaisseur pour le protéger comme c’était le cas pour les anciennes caméras.

2 – Plusieurs JRI indiquent que cela fait bien longtemps qu’ils n’ont pas eu de stages gestes et postures. A une époque, pour préserver la santé des salariés et prévenir les TMS, l’université France TV en proposait régulièrement aux salariés sans que les salariés en soient à l’initiative dans le cadre de leurs entretiens. A quand remontent les dernières formations ? Quand seront programmées les prochaines ?

Le DRH précise que les dernières formations de ce type datent de 2021/2022. Les élus s’étonnent car après avoir fait le tour des salariés, les dernières formations dispensées en Aquitaine remonteraient plutôt à une dizaine d’années. Le DRH précise que plusieurs sessions de formation de ce type sont prévues l’an prochain à la fois pour les JRI et les OPV. Il s’agirait de stages gestes et postures, à l’initiative de l’employeur, proposés aux salariés et programmés en 2024. les élus CGT font remarquer qu’une fois ces formations initiales effectuées, des recyclages tous les deux ans (sur le principe des SST) seraient opportuns et permettraient de prévenir sur le long terme les TMS (troubles musculo-squelettiques) des salariés JRI et OPV, et aussi pourquoi pas d’autres professions (OPS, éclairagistes…), d’autant que nous avons en Aquitaine une pyramide des âges élevée…

3 – Suite à la dernière IP : informations sur les délais de carence pour l’alternante de Bayonne

Il y a différents types de contrats d’alternance et différentes carences qui y sont liées, explique le DRH. Pour l’alternante de Bayonne, c’est un contrat de professionnalisation, il y a donc une carence d’un tiers de la durée du contrat. Cela veut dire que l’alternante ne pourra pas travailler à France 3 pendant huit mois à l’issue de son alternance, sauf si un CDI lui est proposé…

 

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