Compte-rendu des élus CGT de l’instance de proximité d’Aquitaine du 1er avril 2021

 

La réunion s’est tenue en visioconférence pour des raisons sanitaires.

 

Etaient présents :

Pour la direction : Xavier Riboulet (directeur régional), Florence Folléa (DRH).

Pour les représentant de proximité : Hélène Chauwin, Sabrina Corrieri, Elise Daycard, Hervé Morin, Boris Chague. Nathalie Pinard de Puyjoulon, excusée.

 

 Point 1 : Organisation et conditions de travail

Retour sur la visite des locaux de Bordeaux : Point reporté

Déménagement de la locale de Pau dans le centre-ville :  invité Jérôme Bourdy (responsable des Moyens Généraux)

 Les élus ont reçu un plan du projet d’aménagement de la future locale de Pau qui s’installerait en centre-ville puisqu’une opportunité s’est présentée : les locaux situés au-dessus de ceux de France bleu étant disponibles.  Jérôme Bourdy explique que le plan a été élaboré avec les collaborateurs de Pau, le rédacteur en chef adjoint, le chef de centre, le service IMG et le siège. Les salariés ont demandé des modifications, notamment l’ajout de la salle technique entre les deux salles de montage.

Deux points en suspens : dans les salles de montage la luminosité n’est pas optimale, donc il faut voir avec le propriétaire s’il accepte que soient d’agrandir les fenêtres et si, techniquement, c’est possible. Le propriétaire est plutôt facilitant. Il a donné son accord, par ailleurs, pour trois nouvelles fenêtres (dans les bureaux du rédacteur en chef, de l’assistante, et pour l’espace repas). Les nouvelles fenêtres, précise Jérôme Bourdy, seront opacifiées pour le vis-à-vis. Autre interrogation, la hauteur sous plafond à 2m70. Cela devrait être suffisant pour le câblage selon le responsable IMG.

Il n’y a pas de parking gratuit à proximité. La direction est en négociation  avec la communauté d’agglomération mais à ce jour, elle n’a rien prévu de spécifique. Attention à l’iniquité de traitement comparé aux autres salariés aquitains qui, eux, bénéficient de places gratuites. Un parking appartenant à la mairie pourrait convenir.

Commentaire des élus CGT : il est impératif de trouver une solution de parking pour les collaborateurs, pour leur sérénité et pour l’équité entre salariés des différents sites.

 

Concernant la disposition des bureaux dans la locale, il y en aura 9. Chaque salarié a fait savoir qu’il préférait un bureau personnalisé. Les postes de travail seront donc nominatifs. Il y a 8 collaborateurs à Pau, un poste de travail a donc été prévu en plus, qui pourra servir pour NoA ou pour le numérique.

Le déménagement est prévu, au mieux, au 1er  semestre 2022 ou au plus tard au 2e semestre 2022. La direction est en négociation pour proroger le bail actuel. Ce déménagement sera présenté en CSE, le calendrier reste à définir en fonction de l’avancée du projet. Le directeur régional propose de faire un  point à chaque IP.

 

Point 2 : .3 NoA

  • Présentation de L’accord sur les nouveaux métiers et la nouvelle organisation qui en découle.

Le périmètre de cet accord concerne uniquement NoA, pas France 3 Aquitaine ou la Nouvelle-Aquitaine. Pour rappel, l’accord d’expérimentation NoA avait été prorogé jusqu’au 31 mars.

L’accord métiers enfin signé par tous les syndicats représentatifs, il faut maintenant et, au plus vite, identifier et combler les postes pour les deux nouveaux métiers NoA, à savoir : RSCA (responsable de suivi et conduite d’antenne) et chargé de conception et de fabrication de contenus (métier PTA).  4 postes de RSCA seront ouverts par redéploiement des postes de GA (gestionnaires d’antenne) lors du Coca d’avril. Ils seront effectifs au 1er mai. Un seul poste a été, pour l’instant identifié, en redéploiement pour un chargé de conception et de fabrication de contenus. La direction reconnaît un manque d’anticipation sur le déploiement de ces postes.

Les accords sur les UCC (unités de compétences complémentaires) ont été prorogés, ce qui permet à la chaîne de continuer à fonctionner jusqu’au 31 mai 2021. Ainsi, la fabrication de modules NoA peut se poursuivre y compris pour les journalistes jusqu’à fin mai.

Le 9 avril  aura lieu une CESAE de clôture à l’avenant NoA.

 

  • France 3 Aquitaine a relayé un tweet dans lequel une salariée du web est qualifiée de journaliste. La communication du festival en question a dû se tromper en toute bonne foi, mais pourquoi France 3 n’a-t-elle pas rectifié l’erreur dans son retweet ? À l’heure où, notamment avec la crise des gilets jaunes, les journalistes sont attaqués sur leur utilité, leur professionnalisme et donc leur formation, un rectificatif n’aurait pas été accessoire.

Delphine Vialanet, déléguée aux contenus, a fait répondre qu’un tweet n’est pas modifiable. Mais on peut ajouter une précision dans le retweet, indiquent les élus. La direction affirme qu’elle sera vigilante à l’avenir. Nous aussi !

 

  • Point sur la présence d’un OPS pour les émissions de 26 minutes avec des plateaux, comme Olatua : le directeur régional dit qu’il n’y a pas de règle stricte  et que si l’équipe en fait la demande, elle sera étudiée, ce qui ne signifie pas qu’elle sera acceptée, précise-t-il.

Commentaire des élus CGT : le micro-cravate étant interdit dans le contexte sanitaire actuel, il paraît impossible d’enregistrer un plateau sans preneur de son.

 

 

Point 3 : Gestion crise sanitaire covid-19

  • Restaurant d’entreprise de Bordeaux : un nouvel aménagement des locaux avait déjà été réalisé et le nouveau fonctionnement est effectif depuis le 29 mars (espace de 8m2 par personne, repas chauds servis dans des boites à emporter, respect des gestes barrières…) Les salariés sont invités à manger dehors ou sur leur bureau. 18 places ont été aménagées en extérieur. 10 à l’intérieur du restaurant d’entreprise, réservées aux PTA qui n’ont pas de bureau personnel. Les élus ont suggéré d’installer un banc ou deux supplémentaires en extérieur, à utiliser dans le respect de la distance sanitaire.

 

  • En revanche, la direction a dû revoir plus vite que prévu l’organisation du travail. La donne a brutalement changé la veille de l’instance après les annonces présidentielles. Toute la France est passée en rouge.

Juste avant l’IP, le Directeur régional a organisé une audioconférence suivie par presque 200 salariés de Nouvelle-Aquitaine. Les représentants du personnel ont prolongé la discussion en instance. Les nouvelles conditions ont conduit la direction du réseau et Delphine Ernotte à décider de passer en mode JT « grande région » le plus vite possible. Dès ce samedi 3 avril en Nouvelle-Aquitaine avec Bordeaux qui a ouvert la voie.

Un Plan de continuation d’activité est donc mis en place, plus léger qu’en mars dernier. La direction n’est pas encore en mesure d’apporter toutes les réponses aux questions. Le PCA est en cours de finalisation à Paris, la jauge autorisée dans les locaux n’est pas encore établie. L’objectif est de limiter la présence de collaborateurs sur site, car, même si les gestes barrières sont respectés, cela ne suffit pas.

Il y aura 3 à 4 équipes de reportage par antenne sans compter les locales. Les équipes de reportages fonctionneront par binômes. Il y aura un présentateur par jour. Les journalistes seront planifiés sur le numérique ou sur les dossiers ou sur du marbre ou des reportages pour le JT grande Région. Côté PTA, les  maquilleuses pourront être sur site, de même qu’une scripte (deux seront planifiées par jour : une en présentiel, l’autre en Télétravail) et peut-être un OPV et un éclairagiste selon la jauge arrêtée. La direction va essayer de laisser les salariés le moins possible sans activité.

Sur les émissions : Les 18H30 et le 11h53 sont supprimés. Des produits de substitution seront fournis par FTR (France 3 toutes Régions).

Les locales sont préservées. Mais sur une durée de 6 minutes 20 et avec le même nombre d’équipes que d’habitude. Le Directeur régional explique qu’il faut harmoniser la durée de toutes les locales car une d’elles en Nouvelle-Aquitaine n’est pas en capacité d’aller au-delà de 6’20’’.

Concernant la tranche bordelaise, le directeur régional indique que la décision n’est pas encore prise. Il faut voir avec la rédactrice en chef si les séries sont maintenues. Si la fabrication des locales est trop gourmande en personnel, le 18h53 pourrait être annulé et remplacé  par un journal des locales NA constitué de sujets des locales de la grande région.

Les enregistrements d’émission en extérieur sont maintenus (Txirrita, Cap Sud-Ouest, Olatua, Enquête de région…). Le DEP de vendredi dernier a été  maintenu. Les suivants sont suspendus. Les invités plateaux sont, y compris pour le JT, annulés et remplacés par des aviwests ou des skypes (sauf pour les journalistes en plateau).

Il n’y aura pas de nouveaux produits NoA, mais uniquement des rediffusions. Les diffusions sportives sont maintenues mais pas Tant d’Effort. Un renforcement des mesures sanitaires est demandé aux boîtes de production extérieures.

L’émission spéciale anniversaire des 40 ans de  l’élection de François Mitterrand est en suspens.

Le télétravail : la direction rappelle que le télétravail reste la règle et qu’il faut voir comment l’organiser au mieux avec le chef de centre et les chefs de service.

Pour les fonctions support : assistanat, RH, finance, communication, elles doivent privilégier le télétravail.

Les élus CGT réclament un point sur celles qui étaient déjà en télétravail sur  5 jours et  demandent la possibilité pour toutes les fonctions support de pouvoir être en présentiel une fois par semaine. Pas question de les sacrifier comme on a sacrifié les étudiants ou le monde de la culture.

Le chef de centre va mettre en place le matériel adéquat.

Pour les assistantes de la finance qui ont vécu de grands changements ces derniers temps, des visioconférences ont été organisées. La direction envisage des Teams groupées pour échanger, prendre des nouvelles.

Commentaire des élus CGT : ils ont insisté pour que la charge de travail soit répartie sur tous les salariés. Attention à ne pas surcharger les salariés au web et à ne pas oublier les enseignements du premier confinement et ses contraintes, liées au télétravail avec présence des enfants à la maison, génératrices de RPS. Depuis un an, et pour tous les salariés, une fatigue s’est installée. La CGT a alerté la direction sur ce point.

 

Le montage en mode boîte noire est à privilégier, tout comme la mise en place du montage à distance, mais la direction n’a pas encore pris de décision claire et précise sur l’organisation du montage en Aquitaine. Les monteurs des locales devraient travailler plutôt en présentiel car ils ont souvent un débit internet insuffisant à leur domicile, et selon le directeur régional, le problème du télé montage réside aussi dans le flux limité que peut supporter le réseau de l’antenne de Bordeaux et qui réduit à 3 postes le montage à distance. Ainsi, le télé montage devrait surtout concerner les salariés bordelais, et les cadres techniques sont en train de faire le tour de l’équipement des monteurs.

Commentaire des élus CGT : ils  rappellent qu’une partie des monteurs aquitains (6 sur 16) ont envoyé une lettre à la direction au mois de janvier pour demander à pratiquer le télé montage dans le cadre de la crise sanitaire. En plus de restreindre le flux de personnes sur le lieu de travail, la mise en place d’un peu de télé montage aurait permis de connaître et d’améliorer les capacités techniques des salariés et de travailler bien en amont sur l’organisation avec l’éditorial. Ils constatent avec déception que rien n’a été fait en ce sens au moment où les restrictions sanitaires s’imposent à nouveau.

  • RH liée aux nouvelles mesures sanitaires :

 Florence Folléa précise qu’il n’y aura pas, cette fois, de prise en charge de la CPAM pour les parents obligés de garder leurs enfants. C’est soit chômage partiel soit télétravail. La politique mise en place par France TV est la suivante : pour les enfants de moins de 12 ans : les salariés seront en absence autorisée s’ils apportent une attestation sur l’honneur certifiant que l’autre parent est dans l’impossibilité de garder les enfants.

Précision apportée pendant l’Instance : il faut aussi ne pas avoir de congés en retard ET que l’employeur n’ait pas de RTT à sa main. Le salaire sera maintenu. La DRH précise que l’objectif est de faire travailler les personnes dans de bonnes conditions de travail : si on ne peut pas télétravailler alors on est en absence autorisée payée ou en RTTE ou en récupération.

Commentaires de la CGT : les deux dernières conditions ne sont pas dignes de la politique social de FTV. Elles pourraient être discriminantes envers les parents (majoritairement des femmes) qui demandent à être en absence autorisée. Les élus ont évoqué également les parents d’enfants de plus de 12 ans. Ils ont demandé que les chefs de service  vérifient les conditions de télétravail de chacun et adaptent la charge de travail en conséquence.

La direction rappelle que les salariés ont en moyenne 1 jour ½  de retard en prise de congés. Les élus CGT demandent qu’il y ait une équité entre les salariés si des RTT sont imposées pour ne pas pénaliser les parents.

 

Vacances scolaires : il est demandé de ne pas modifier les prises de congés validées.

L’attestation employeur reste valable pour se déplacer.

Pour les formations qui devaient reprendre la semaine du 5 avril (NRCS à Bordeaux) il y avait une réunion ce jeudi après-midi pour savoir si elles sont maintenues.

Sur les CDD ayant une promesse de contrat, le directeur régional déclare qu’il fera appel à eux si besoin, y compris pour ceux à qui on a fait une promesse. Mais si on n’a pas besoin d’eux, on ne les prendra pas insiste-t-il. L’an dernier une aide particulière avait été dégagée. Florence Folléa indique que, pour l’instant, on ne sait pas si de telles mesures seront prises à nouveau ou non, une réunion avec les organisations syndicales et la direction parisienne devait avoir lieu le 2 avril à ce sujet.

 Les élus précisent que légalement, le code du travail stipule qu’en cas de promesse (mail, texto) non tenue, l’employeur doit indemniser le CDD à hauteur d’un salaire net.

Concernant les personnes vulnérables, la RRH pense que la plupart ont dû être vaccinées mais l’employeur n’est pas censé le savoir puisque cela relève de la vie privée. Toutefois, si elles fournissent une attestation médicale, elles sont autorisées à revenir sur site.

Commentaire de la CGT : suite aux nouvelles mesures sanitaires, Il faut mettre à jour le DUER (en incluant notamment le risque psycho-social et l’isolement mais également les dispositions prises pour le restaurant d’entreprise). La direction  va prévoir une réunion  spécifique peut-être à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine.

 

 

Point 4 : RH

 

Point sur l’absentéisme en particulier sur les monteurs et les journalistes : Point reporté.

Point sur le remboursement des heures supplémentaires des CDDU : La direction apportera une réponse par écrit

Information sur l’accord passé entre FTV et le groupe Accor : La direction apportera une réponse par écrit

Nomination aux postes de :

  • responsable études et paie Nouvelle-Aquitaine / Occitanie et de la charge de travail telle que répartie au sein du service paie ? Poste pourvu mais pas de date de prise de fonction connue pour l’instant
  • DRH Nouvelle-Aquitaine : en cours

Point sur les postes vacants notamment à la rédaction :

Mobilité interne envisagée lors du coca d’avril sur un poste de JRI à Bordeaux.

Deux postes seront publiés en avril à Mont-de-Marsan pour une prise de fonction au 1e juillet.

Un poste de JRI à Bordeaux sera également pourvu ainsi que le poste libéré par la mobilité interne.

 

Une CDD qui n’avait pas encore travaillé pour l’Aquitaine est apparue sur le planning. Quelle est la nature et la durée de son contrat ? Fait-elle partie des CDD prioritaires en Nouvelle-Aquitaine ?

C’est une CDD immatriculée au vivier FTV qui est intervenue à plusieurs reprises à Limoges et Poitiers. Elle a postulé à Limoges. Il lui a été proposé un contrat de 5 jours pour préparer et enregistrer deux émissions en remplacement d’un collaborateur bordelais arrêté indique la direction.  Pour la suite, d’autres collaborateurs ont été sollicités.

 

Point sur la retransmission d’un match sans scripte planifiée :  La direction apportera une réponse par écrit

 

Point sur les maquilleuses : Invité Bruno Larramendy (chef de centre).

Lors de l’instance de proximité de juillet 2020, les élus s’alarmaient déjà du projet du Réseau de procéder à des appels d’offre pour les futures prestations maquillage, qui pouvait entraîner encore plus de précarité chez les maquilleuses mises en concurrence avec des sociétés spécialisées « qui cassent les prix ».

Cette fois, nous y sommes. Le chef de centre explique que l’appel d’offre est lancé en ce moment dans le cadre de la loi sur les marchés publics portant sur les prestations de services ou de matériel. Cet appel d’offre a été fait par lots (24 lots sur le réseau, un par antenne). Les sociétés, y compris les petites structures (auto-entrepreneuses etc.) peuvent candidater sur plusieurs lots et se présenter en groupement d’entrepreneurs si elles en font la démarche. Il n’y aura un seul « gagnant » par lot, donc un seul en Aquitaine, région dont le besoin a été évalué à un demi-poste pour compléter celui de la maquilleuse titulaire.

Les sociétés candidates ont jusqu’à fin mai pour répondre à l’appel d’offre. L’attribution du marché est prévue le 1er juillet pour un an, renouvelable 3 fois, soit pendant 4 ans. Puis ce sera au tour d’un autre prestataire…

La sélection se fait par la notation du dossier de la société candidate dont le tarif proposé correspond à 50% de la note finale, le reste étant réparti sur différents critères comme le respect des normes environnementales (10%)…

 

Commentaire des élus CGT : Au-delà de l’interrogation sur la capacité de la direction à pouvoir juger, sur dossier, le niveau technique d’une société inconnue, les élus CGT s’insurgent contre cette façon de sélectionner et de mettre en danger l’activité de professionnelles de l’audiovisuel qui contribuent directement, depuis des années, à la fabrication des contenus mis à l’antenne !

Lire le communiqué  de nos collègues de PACA où la prestation de maquillage est déjà une réalité : « ces femmes que la direction méprise ».  https://www.snrt-cgt-ftv.org/images/communiques/210107b.pdf

 

 

 

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