Point 1 Plan de développement des compétences site de production Bordeaux avec en invitée par audioconférence, Muriel Bajard, responsable secteur d’actions RH – Direction des Moyens Internes de Fabrication
La direction a rappelé que le recueil des besoins avait été réalisé en pleine réorganisation de la filière, alors que l’ensemble des managers n’avaient pas encore été nommés et que ceux en poste n’avaient pas toutes les informations pour se projeter. Seule l’Exploitation Nord a pu faire remonter des demandes individuelles. L’Exploitation Sud n’a pas été en mesure de le faire. Le document présenté, le plan de développement des compétences intègre l’ensemble de la Fabrique ((le nouveau nom de la Filière) sans distinguer les salariés de Bordeaux.
Avec la disparition des périodes de professionnalisation, la fabrique a perdu 100 000 euros comparé à 2018. De plus, son budget formation a baissé de 200 000 euros (soit 1/3 du budget). Le plan sera ajusté « au fil de l’eau », assure la Direction
Vingt-cinq chargés de production, rattachés au service commande client seront formés à l’aviwest, afin de se familiariser avec un outil qu’ils peuvent préconiser sur certaines opérations. Chacun aura droit à 7 h de formation.
Les élus CGT notent que nos JRI et OPV n’ont eu droit qu’à deux heures d’information dans le meilleur des cas…
Beaucoup de formations sont budgétées sans organisme défini. Comme il s’agit d’une commande publique, elles sont soumises à appel d’offres, y compris celles proposées par l’UFTV, qui entre donc en concurrence avec les organismes privés !
Le document présenté ce jour aux élus ne leur permet pas de se faire une opinion. Ils ont donc demandé et obtenu une nouvelle présentation à mi-parcours en septembre, contenant, ils l’espèrent, des informations plus précises et détaillées.
Point 2 Moyens internes de fabrication-FabLab avec Laurence Grandrémy, responsable de l’Exploitation Sud des Moyens de Fabrication en invitée par audioconférence
La Directrice régionale a confirmé que le pilote de la fiction numérique tourné à Bordeaux sera diffusé sur NoA mais ne peut pas préciser quand, dans la mesure où la Fabrique n’a toujours pas réglé les droits d’auteurs.
Laurence Grandrémy a indiqué que « l’outil est très intéressant », que Bordeaux avait un potentiel humain et technique, mais qu’elle n’était ni diffuseur ni producteur. La Directrice Régionale a expliqué travailler à une co-prod avec FTV studio et Yves Dumond, Directeur des Moyens de Fabrication. L’industrie aurait un droit de tirages. Le CNC apporterait le financement.
La direction de la fiction numérique avait lancé un appel à projet (Le pilote bordelais n’avait pas été retenu parce qu’il n’était pas dans la ligne éditoriale recherchée). La direction numérique a néanmoins sélectionné dix projets et s’est engagée à en confier deux à Bordeaux.
La DR veut, elle-aussi, lancer un appel à scénarii pour 10 numéros plutôt de 5 min (Le pilote de 7 minutes était selon elle un court métrage plutôt qu’une fiction numérique), sachant que pour NoA, l’intérêt est de disposer à terme de 40 numéros. Dans la mesure où ces fictions seront diffusées sur la nouvelle chaîne de la Nouvelle-Aquitaine, ils devront avoir un lien avec la région.
Interrogée sur le sujet, Laurence Grandrémy a déclaré que conformément aux déclarations de Delphine Ernotte lors du CSE central du 7 mars 2019, Bordeaux est bien le FabLab de la Fabrique. Les équipes de Bordeaux seront dédiées à ce type de projets numériques et pourront les tourner un peu partout.
Dés septembre /octobre, les équipes de Bordeaux seront d’ailleurs planifiés à Rennes pour la saison 2 d’une web série en langue bretonne. La saison 1 avait été tournée par une boîte de production privée.
Les élus ont rappelé que la proposition d’un Fab Lab à Bordeaux avait émergé du terrain. Bordeaux ne tournera que 2 Mongeville cette année contre 4 l’an dernier. Il s’agissait de « réindustrialiser » le site de Bordeaux en le transformant en centre de fabrication numérique.
Le Plan de charge semble peu rempli de la mi-mai à septembre. Laurence Grandrémy assure qu’il n’y aura pas de sous –emploi, que les collaborateurs de Bordeaux seront programmés sur un Alex Hugo et sur un si grand soleil à Vendargues
Les élus ont proposé de profiter de cette période pour planifier des formations aux nouveaux outils et nouvelles écritures et pour associer les collaborateurs de Bordeaux à une réflexion sur ces nouvelles écritures en lien avec le service innovation et développement à Paris.
Laurence Grandrémy les en a remerciés mais a assuré déjà réfléchir à des formations, à la carte, autour du web.
Point 3 Fonctionnement de l’Instance
- Les élus ont demandé à être informés, par mail, des changements d’affectation ou d’utilisation des bureaux afin qu’ils puissent exercer pleinement leurs prérogatives en matière de sécurité et conditions de travail. La Direction a accepté d’inscrire un point sur les travaux, systématiquement lors de chaque instance de proximité.
Elle a reconnu une « maladresse » quand les élus ont évoqué le changement de décor du studio d’Agen qui a eu lieu cette semaine, un jour où l’équipe de la BIP était absente et sans l’en avoir informée au préalable.
- Depuis la réorganisation des instances induite par les ordonnances Macron, le médecin du travail n’est plus invité de droit aux instances de proximité. Le DRH a tenu à mettre en place, chaque trimestre, une cellule de veille locale réunissant le médecin du travail, le psychologue, l’assistante sociale, la RH et un élu de proximité. Les cas individuels y seront abordés mais également, pourquoi pas, des thèmes qui pourront être définis avec les élus.
Ces derniers voulaient proposer d’inviter le médecin du travail une fois par trimestre en instance de proximité. Ils ont accepté de laisser travailler la cellule et, selon son bilan, de rediscuter du sujet ultérieurement.
- Les élus ont proposé également de décentraliser régulièrement l’instance dans les différents sites d’Aquitaine. La Direction estime trop compliqué de le systématiser mais n’exclut pas, si une occasion se présente, de l’organiser.
- Les élus ont enfin interpellé la Direction sur le décalage constaté entre le relevé de conclusion et les échanges pendant la réunion sur un point évoqué en mars.
La direction reconnaît qu’il peut y avoir un écart entre ce qui est dit et ce qui est écrit pour apporter la réponse la plus précise possible. Les élus ont fait remarquer que dans ce cas, ils ne pouvaient argumenter jusqu’au bout et que les comptes rendus des syndicats apparaissent, à tort, inexacts !
Point 4 NoA
Les élus ont souligné le déficit de communication autour de NoA. La CESAE, la Commission d’Evaluation, de Suivi et d’Ajustement de l’Expérimentation se réunit une fois par mois. Mais, les discussions étant confidentielles, aucun compte rendu n’est diffusé aux salariés qui ne sont donc pas informés de l’évolution de l’expérimentation.
En parler en instance de proximité permettrait de corriger ce point. De plus, les conditions de travail, l’emploi, la formation figurent parmi les prérogatives des élus de proximité qui sont donc légitimes à aborder ces thématiques autour de NoA.
- Sur l’emploi :
6 nouveaux volontaires ont été retenus comme Chargés de conception numérique dont 3 au sud de Bordeaux (les entretiens ont été réalisés, les besoins en formation identifiés et planifiés).
Un autre volontaire comme chargé de diffusion,
un dernier comme RSCA (responsable de suivi de conduite d’antenne)
La règle est que les volontaires NoA en locale sont systématiquement remplacés, ailleurs, ils le sont « autant que de besoin ».
- Concernant les conditions de travail des non-volontaires NoA:
Les non volontaires (aux 3 fiches métiers) peuvent être amenés à travailler pour NoA dans le cadre de leur métier habituel, à savoir dans les conditions de travail prévues par la convention collective. Dans ce cadre, si un salarié refuse de travailler pour NoA, c’est selon la Directrice régionale une « non-exécution de son contrat de travail ». Elle conçoit que, dans le cas d’un plateau un journaliste puisse refuser, s’il ne souhaite pas que son image soit associée à la chaine NoA, mais pas dans le cas d’un reportage.
Les élus se sont interrogés sur l’impact de l’émission Tant d’efforts sur les conducteurs du JTR ou des locales. Beaucoup de sujets sont tournés et envoyés en boîte noire le week-end par les équipes pour l’émission. Les sujets auraient-ils été tournés sans une « commande » de Tant d’efforts ? La DR a rappelé que le choix de ces reportages étaient faits en concertation avec l’encadrement éditorial.A l’inverse, elle a évoqué la possibilité pour les locales d’utiliser, pour leur journal, les images des directs sportifs à condition de le signaler en avance afin de mettre en place les outils techniques pour avoir un son inter exploitable.
- Concernant les conditions de travail des volontaires NoA:
La journée de travail de « tous les chemins mènent à vous » a été allégée. Les contributeurs n’ont plus que 3 directs au lieu de 4. Le module monté et titré est à rendre dans la semaine. D’autre part, certains TLCMAV sont enregistrés (pour couvrir les zones où il n’y a pas de 4 G). Les élus ont émis des réserves quant à l’intérêt de diffuser en direct. Les interventions pourraient être enregistrées dans les conditions du direct et diffusées aux mêmes horaires. Cela permettrait d’introduire un peu de souplesse.
Au lancement de l’expérimentation, une seule collaboratrice avait été volontaire pour être RSCA. Un Gestionnaire d’Antenne, volontaire pour être RSCA a été recruté au dernier COCA. Un troisième poste sera mis à pourvoir le mois prochain.
Le dispositif technique a également été amélioré. Les GA disposent désormais d’«un vrai poste de visionnage à la seconde possible » Un serveur fait le transcodage dans le format NoA aux normes Broadcoast.
Le déménagement des RSCA dans le cyber espace réaménagé sera achevé fin avril.
Enfin, l’Ergonomie de régie diffusion Noa sera corrigée.
La dernière étape sera d’arrêter un workflow pour les GA.
- Concernant l’Application de l’avenant, les élus ont assisté à la démonstration d’une Unité de Tournage Smartphone
(Cf communication RH du 1er avril 2019) :
- Enfin les élus ont demandé des éclaircissements sur les salariés amenés à écrire pour le site web.
La Direction a rappelé que le site web de France 3 Nouvelle Aquitaine n’est pas un site d’information, mais un site généraliste proposant des articles de journalistes et d’autres de chroniqueur NoA, du service Com, de ô boulot….
Le SNJ (la CGT s’est associée) a proposé de préciser dans la signature : XX de la rédaction de Bordeaux, de France 3 Pays basque ….XX chroniqueur Noa, XX service communication.
Cette précision est nécessaire à l’heure des Fake news et de la confusion sur les réseaux sociaux entre information et opinion, de la défiance envers les journalistes. Une façon de « labelliser » l’information de F3.
En interne, cette précision permettrait aussi d’apaiser des tensions.
La Directrice Régionale va vérifier si la charte l’autorise.
Point 5 Emploi
Point sur le Dernier Coca (voir les communications RH des 1er et 2 avril)
La direction a redéfini les critères (auxquels la CGT a refusé de signer) pour pouvoir être inscrit sur la liste de CDD réguliers, prioritaires à l’embauche et aux CDD. Le courrier les en informant n’a toujours pas été envoyé à l’ensemble des collaborateurs concernés. Ce point a été évoqué plusieurs fois en instance de proximité mais il semblerait que la responsabilité en incombe au Siège. Les élus de proximité vont donc saisir officiellement leurs élus au CSE pour que le problème y soit débattu.
Point 6 Télétravail
En Aquitaine, 5 collaborateurs et 3 autres de la RH sont en télétravail. Un neuvième le sera à la fin du mois. Afin de pouvoir vérifier les conditions de la mise en place de cette disposition, encadrée par trois accords d’entreprises, les élus ont demandé à en être informés. La Direction a accepté.
Les élus ont mis en garde contre le risque de désocialisation du collaborateur. Les échanges informels (à la machine à café…) ne se font plus. De plus, le télétravail doit être un choix et non pas un palliatif aux insuffisances des open spaces.
Le DRH a rappelé que le télétravail faisait l’objet d’un avenant au contrat de travail avec de préférence un jour fixe non reportable.
Pour l’instant, à une exception, le travail hors entreprise est limité à un jour par semaine.
Point 7 Contrôle d’accès avec Bruno Larramendy, chef de centre et Jérôme Bourdy, APS en invités.
Les élus ont demandé à la Direction de préciser l’attitude à adopter en cas d’urgence (incendie, tremblement de terre, intrusion de gilets jaunes…)
En cas d’incendie, le contrôle d’accès n’a pas changé la procédure : le collaborateur signale l’incendie grâce à un boitier rouge. Le signal est visible à l’accueil. Le gardien prend toutes les mesures : il vérifie qu’il y a bien incendie en sollicitant les services généraux, ou en allant sur place, il prévient les pompiers et déclenche l’alerte incendie. Les guides incendie sont formés pour accompagner les collaborateurs et leur expliquer la marche à suivre.
Pour les autres cas, la Direction s’est engagée à faire une communication rapide auprès des salariés.
Point 8 Procédure en cas de contraventions. Bruno Larramendy et Jérôme Bourdy étaient invités également à ce point.
Une plateforme gouvernementale centralise les contraventions et envoie celles concernant FTV en indiquant la date, l’heure et la fourchette de l’excès de vitesse mais pas le lieu. Le service des Moyens généraux compare avec le planning des véhicules. Il se rapproche du salarié pour confirmation. La contravention est envoyée à son adresse personnelle. Le délai de majoration commence à partir de l’envoi au domicile. La Direction affirme qu’à ce jour, il n’y a jamais eu de litige.
La question soulevée dans plusieurs sites a été remontée à Paris.
Point 9 Concur
La direction ne pense pas utile que cette nouvelle tâche figure dans la fiche de poste.
L’information sur le logiciel n’a pas été optimale. Mais pour les « rétifs » la Direction estime qu’ils peuvent profiter du e-learning ou se rapprocher du service comptabilité.
Les élus ont également pointé du doigt la méconnaissance des salariés des textes réglementaires précisant ce à quoi ils ont droit. Concur ne leur proposant pas automatiquement.
La Direction a expliqué que la possibilité de lissage entre les repas et l’hébergement était supprimée depuis le 1er avril. Mais qu’il était toujours possible entre les deux repas. Le plafond a été revalorisé de 1 euro !
Les négociations sont toujours en cours pour supprimer le forfait au 1er juillet avec, peut-être, une simplification des textes réglementaires.
Point 10 Copie pour les ayants droit
Point évoqué lors de la dernière instance mais la réponse faite en réunion était différente de celle indiquée par la direction dans son relevé de conclusions. Les élus ont donc demandé à en rediscuter.
Pour la Directrice Régionale il est de droit de faire une copie aux ayants droit. Est considérée comme ayant droit toute personne qui parait dans un sujet, qui est identifiable et interrogée. Si cette personne demande une copie, on doit la lui fournir.
Pour cela, deux solutions :
1 le plus simple, si ce sujet est publié sur YouTube, lui envoyer le lien
2 si la personne n’est pas à l’aise avec internet, lui faire une copie sur clé USB. Ou par wetransfer si elle préfère.
Il parait logique que ce soit aux journalistes (auteurs du reportage) de se charger de fournir une copie ou un lien youtube aux ayants droit.
Il y a une nouvelle directive européenne pour rémunérer les droits d’auteurs sur internet, mais il faut attendre avant de voir comment elle va être appliquée
La Directrice Régionale a rappelé qu’une personne qui titre un sujet apporte un enrichissement éditorial et donc à ce titre peut être considérée comme coauteur. Mais à France Télévisions, la qualité d’auteur n’est reconnue qu’aux journalistes ou aux réalisateurs.
Prochaine réunion de vos représentants de proximité le 15 mai.