Etaient présents :
Pour la direction : Xavier Riboulet (Directeur régional), Florence Folléa (DRH).
Pour les élus : Hélène Chauwin, Sabrina Corrieri, Boris Chague, Nathalie Pinard de Puyjoulon (Elise Daycard et Hervé Morin excusés).
Préambule des représentants de proximité :
Avec toute la bienveillance dont peuvent faire preuve les RP compte tenu du sous-effectif du service RH, ils notent que les documents officiels ne leur sont pas communiqués, ou avec trop de retard pour leur permettre de les étudier avant la réunion, ce qui perturbe considérablement le fonctionnement de l’instance de proximité. Ils ont déjà alerté à deux reprises sur le sous dimensionnement de ce service alors qu’il doit faire face à une activité accrue (ateliers de reprise progressive sur site, plan de formation…) Ils réitèrent leur demande du pourvoi du poste de DRH et d’un renfort du service de toute urgence, ou pour le moins, en septembre afin de rattraper le retard accumulé et de préserver la santé des collaborateurs-trices de la RH.
La Direction remercie les élus de leur soutien et note qu’élus et direction relèvent les mêmes difficultés. Le poste de l’IRH passe le 7 juillet au coca, pour une prise de poste en septembre. La Direction a bon espoir aussi pour le poste de DRH. L’IRH de Limoges reviendrait à en septembre à mi temps. A la rentrée, l’effectif devrait être presque au complet avec 5 personnes sur 6 en attendant le recrutement du DRH si ce n’est pas fait lors du comité de mobilité de juillet.
Point 1 Organisation et condition de travail
Absentéisme : Le point suite à la réunion de travail du 28 juin et les pistes mises en place et envisagées :
La direction regarde les chiffres avec assiduité. Ils s’améliorent. Il y a aussi des difficultés dans d’autres régions. Les 16 derniers mois sont une explication possible des difficultés que certains peuvent rencontrer (lassitude, fatigue, fragilité). La direction attend le retour de la cellule QVT (qualité de vie au travail) et du pôle soutien et accompagnement.
Le 28 juin, une réunion s’est tenue en présence de Xavier Froissart, directeur de la QVT, Florence Vincelot du pôle accompagnement et soutien, du directeur régional, Xavier Riboulet, de la rédactrice en chef Sandrine Leclère, et de la secrétaire de l’IP, Hélène Chauwin.
Les facteurs explicatifs ont été évoqués. Une démarche globale est déjà en cours au sein de l’entreprise. Xavier Froissart a proposé que Bordeaux soit une région test. Il doit revenir vers la direction régionale et les instances de proximité avec une méthodologie. Florence Vincelot, elle, considère qu’il faut une analyse globale avec une approche individuelle auprès des collaborateurs absents sur une longue durée. Il faut s’appuyer sur l’entretien RH et sur la visite médicale de reprise, et envisager aussi un accompagnement du psychologue du travail, l’assistante sociale, le médecin du travail.
Une nouvelle réunion se tiendra pour avancer sur un plan d’action le 20 août.
Xavier Riboulet n’est pas opposé à ce que l’Aquitaine soit une région test mais seulement si d’autres régions participent aussi pour ne pas être une nouvelle fois, la seule région “qui essuie les plâtres”.
La rédactrice en chef a fait savoir que pour chaque collaborateur qui a repris le travail, elle avait mené un entretien et rappelé la possibilité de solliciter les partenaires sociaux.
Les élus RP CGT et SNJ se réjouissent qu’une réunion de travail associant le DR, la DRH, la rédactrice en chef, les représentants de la QVT et du pôle accompagnement et soutien ainsi que la secrétaire de l’IP se soit tenue le 28 juin. Des actions mises en place par la direction (réduction des émissions sur NoA, attention apportée à la répartition de la charge de travail entre journalistes du BRI) et les facteurs potentiels d’explications y ont été discutés. En revanche, ils émettent les plus grandes réserves quant au calendrier avancé par la direction (nouvelle réunion de travail le 20 août et les premières mesures début septembre).
Lors des ateliers de reprise sur site, de nombreux collaborateurs ont fait part de fatigue et de stress engendrés par les profonds bouleversements qu’a entraînés la pandémie tant dans leur vie personnelle que dans leur vie professionnelle. Les élections ont pu aggraver la fatigue. Tout autant que la prise en compte de la charge de travail des collaborateurs absents (notamment à la RH).
Ils demandent de sensibiliser l’encadrement à l’adaptation de la charge de travail cet été.
La direction pense qu’il est difficile de faire quoi que ce soit avant le retour des congés. Les élus rappellent qu’il y a encore des collaborateurs absents à Bordeaux mais aussi à Bayonne et Pau.
Les élections sont un moment important, reconnaît le directeur régional, mais il n’y a pas eu d’économies réalisées, au contraire, sur le nombre de collaborateurs mobilisés.
Les élus insistent sur la nécessaire vigilance à maintenir cet été. Le DR n’a pas interdit le recours aux CDD pendant cette période mais les congés ne sont pas un motif de recours aux CDD dont le vivier est un peu asséché cet été.
Depuis le début de l’année, 4 nouveaux collaborateurs y ont été intégrés. Deux nouveaux noms devraient aussi être ajoutés à la liste des chargés de production. Un nouvel appel à candidature sera lancé pour l’UCC Gestion d’antenne sous le même mode que l’an dernier. Il y aura des tests d’aptitude à passer pour les candidats puis, pour ceux qui seront retenus, une formation de 15 jours, suivie d’une journée d’observation sur le terrain. La direction a identifié au moins 4 personnes susceptibles d’être intéressées.
Autres points
- Grille d’été et organisation du travail pour le BRI, les Locales et NoA.
La grille d’été a été envoyée le 2 juillet aux journalistes.
Seront diffusés, un produit en semaine (Mon petit coin de Paradis) et un autre (les châteaux d’exception en Nouvelle-Aquitaine) le week-end, en commun avec les trois antennes. Les journaux sont plus courts. Le 18h53 sera constitué de sujets “froids” des antennes voisines.
La grille NoA a été réduite au maximum:
Aucune émission récurrente n’est maintenue (Débat Doc, Disputandum…)
En juillet et août, retransmission d’événements sportifs (“Gant d’or” de cesta punta à Biarritz, tour du Poitou cycliste durant 4 jours avec des directs d’1H15 chaque jour).
La grille de rentrée sera effective le 30 août pour France 3 comme pour NoA mais en douceur pour celle-ci dont les émissions reprendront vraiment à partir du week-end suivant.
- L’achat d’un second poste de mixage a été obtenu et il sera déployé dans les mois à venir. Il devrait être installé dans le bureau de Jean-Luc Hachon qui déménage dans le bâtiment A, au rez-de-chaussée.
Les élus félicitent la direction de l’obtention de ce nouvel équipement financé par Paris et demandé par les salariés et les représentants de proximité. C’était un vrai besoin compte tenu de l’augmentation croissante des produits à mixer.
Quelle organisation interrogent les élus, quelle planification, sur combien de jours ? Le sujet sera discuté lors des prochaines IP. Les élus CGT ont demandé que les OPS et la rédaction y soient associés afin de trouver la meilleure organisation possible.
Le directeur régional rapporte que le siège a envisagé que les antennes “vertueuses” puissent financer les excès budgétaires des autres. Finalement, le projet a été abandonné. Du coup, La Nouvelle-Aquitaine garde ses économies qui serviront en partie à compléter le financement de la cabine de mixage.
La gestion financière vertueuse de la Nouvelle Aquitaine, insiste le DR, a permis de ne pas fermer les locales cet été et de ne pas imposer de journaux grande région comme cela peut être le cas dans d’autres antennes.
- A Bordeaux, le DR prévoit, à l’issue d’une conférence de presse de présentation de grille de rentrée, une réunion “cocktail”, un moment de convivialité, pour présenter les nouveaux arrivés et saluer ceux qui sont partis en retraite pendant la pandémie. Dans les locales, cela se fera autour de petits déjeuners à l’issue des conférences de rédaction.
Les élus CGT saluent l’initiative et suggèrent peut-être de le prévoir le soir pour laisser le temps de se retrouver.
Point 2 Gestion de la crise sanitaire
Restitution des Ateliers de reprise progressive sur site
La DRH indique que 23 ateliers ont été menés sur la Nouvelle-Aquitaine. 140 salariés y ont participé entre le 11 et le 30 juin. Chaque manager va envoyer un compte-rendu. Une synthèse sera également transmise à la QVT.
A la rentrée, des ateliers seront menés avec le cabinet JLO autour de la charte du “mieux travailler ensemble” afin de recréer du collectif. Un accompagnement individuel sera possible tout l’été notamment pour ceux qui n’ont pas pu participer à ces ateliers
Sur l’ambiance générale, la DRH rapporte que les ateliers ont donné lieu à une grande qualité de témoignages et d’écoute. Les collaborateurs ont évoqué de nouvelles pratiques professionnelles. Certaines à garder, d’autres pas. Il faut continuer la réflexion sur le télémontage. Enfin, l’idée d’un planning numérique partagé a été avancée pour savoir qui est en télétravail.
Cette nouvelle organisation du travail est l’un des enjeux de la rentrée selon la DRH. Le télétravail est une option, pas un droit, précise Florence Folléa. Cela reste une décision managériale et cela ne doit pas occasionner de surcharge de travail sur le reste du collectif. Il faut raisonner en termes d’activité, pas de métier. C’est un pacte de confiance. Il faut continuer à y réfléchir.
Les élus CGT ont complété le propos en alertant sur la situation des cadres qui ont exprimé de vives difficultés rencontrées pendant les confinements.
Le DR confirme que lors du dernier Codir, qu’ils ont exprimé leurs ressentis. Les élus CGT ont insisté sur le fait que cette période a été très éprouvante pour eux et que l’agenda de la rentrée est déjà très chargé. Il faudrait peut-être envisager une action particulière en leur faveur.
Pour les élus CGT, certaines activités sont éligibles au télétravail sans réelles difficultés (les fonctions supports notamment). D’autres activités ne le seront jamais (journalistes de reportage !). D’autres encore, comme le télémontage nécessitent d’être discutées. Quels produits, dans quelles conditions et avec quels outils ?
Pour les élus CGT, le télémontage ne doit pas se réduire à imposer aux salariés à faire de la boîte noire, qui est un mode de travail dégradé et exceptionnel. Si télémontage il y a pour les sujets d’actualité, hors Bex (qui ne disposent pas pour l’instant d’outil AVID), il faut qu’il se fasse obligatoirement en miroir.
Les avis sur la question sont très partagés et parfois même très tranchés, les élus CGT proposent donc un atelier de réflexion autour du télémontage entre monteurs et journalistes.
Ils rappellent que pour les journalistes télé, le terrain, le montage sur site et le travail en équipe sont consubstantiels de leur métier. Ce qui est voulu comme un progrès ne doit pas nous faire reculer en dégradant nos méthodes de travail ou les rapports entre collègues. Si le télétravail est choisi par certains salariés, il ne doit pas impacter le collectif ou engendrer un report de charge de travail sur les autres salariés.
Les élus CGT s’inquiètent d’une confusion répandue entre le travail à distance contraint dû à la crise sanitaire et les conditions prévues par l’accord sur le télétravail qui sera mis en place en septembre.
La DRH confirme une forte attente de salariés. Il va falloir objectiver chaque demande au regard de l’intérêt du collectif.
Élus et direction s’accordent sur le fait que le développement du télétravail va de pair avec l’évolution des outils, de l’organisation du travail et des mentalités, et qu’un minutieux travail d’analyses et d’explications s’impose comme préalable à sa mise en œuvre.
25 personnes étaient en TT avant le confinement, essentiellement sur les fonctions supports. La direction a reçu 25 à 30 nouvelles demandes ( monteurs, scriptes, journalistes …)
Interrogée sur la méthodologie du déploiement de l’accord, la DRH explique que toutes les demandes seront examinées. Fin août, les managers dresseront un état des lieux des demandes. Le sujet doit être mis sur la table en septembre lors de réunions de service. Chaque collaborateur demandeur devra remplir un auto diagnostic et son manager un formulaire d’aide à la décision. Puis le collectif sera réuni pour fixer les conditions en fonction des besoins du service (planification ….) .
Les élus CGT font un mea culpa : il n’y a pas eu de bilan à la fin du premier confinement ce qui aurait permis d’apprécier les mesures déployées et qui avaient démontré leur efficacité comme l’organisation en 4 jours travaillés, un jour “off” et la reconduction de l’absence autorisée systématique en cas de problème de garde d’enfant par exemple. De même, le traitement des salariés en situation de handicap n’a pas été à la hauteur.
Point 3 : RH
Point sur le Télétravail: présentation de l’accord, et des modalités de son déploiement en Aquitaine
Florence Folléa résume : le temps de télétravail est plafonné à 50%. Elle répète que c’est une option pas un droit. On s’engage pour un an, réversible à tout moment, en jour fixe ou pendulaire. Chaque jour télétravaillé sera indemnisé, la planification fera apparaître le télétravail pour générer l’indemnisation.
Pour les collaborateurs qui n’avaient pas d’avenant, la direction veut commencer progressivement avec un jour en télétravail. Ceux qui travaillaient déjà un jour au préalable, pourront, si leur manager est d’accord, demander 2 ou 2,5 jours.
“Il ne s’agit pas de dire non pour dire non, mais de dire oui progressivement afin de maintenir le lien avec le collectif”, insiste la Direction.
Les élus CGT remarquent que la mise en œuvre risque d’être chronophage pour les managers. Le DR confirme et ajoute que la charge de travail de l’organisateur d’activité sera encore alourdie.
Les outils ne seront pas disponibles au 1er septembre. Date à laquelle les collaborateurs reviennent tous sur site.
Présentation du bilan des actions QVT 2020 : reporté à l’IP d’août.
Suivi du plan d’action de la Fabrique (point notamment sur la formation des deux monteurs recrutés) : reporté en août
Point sur les postes vacants
Un poste de JRI à Bordeaux pourvu : Laure Bignalet (en mobilité) prendra ses fonctions en septembre. La DRH précise que des CDD ont été reçus en entretien.
Les postes de rédacteur à Périgueux, de rédacteur+JRI à Mont-de-Marsan ont été présentés lors du coca du 7 juillet. La direction confirme que la politique de l’entreprise est de prioriser les mutations.
Les postes de DRH et d’IRH ont également été présentés le 7 juillet.
Deux postes, un de monteurs et un poste d’OPS seront publiés en septembre suite à deux mobilités en outre-mer.
Les prochaines RCC se feront en 2022. 7 demandes en cours dont quelques unes en instruction (journalistes assistanat, OPS, monteur)
Paiement des heures supplémentaires aux cdd (les fiches de paie de rattrapage ne précisent rien. Quelle région paie ? Combien d’heures ?)
La CGT rappelle que pour l’instant, les collaborateurs n’ont pas les moyens de vérifier qu’ils ont perçu ce qu’ils avaient demandé puisque les fiches de paie de régularisation de ces heures supplémentaires n’indiquent rien : ni le nombre d’heures payées, ni les dates de contrat, pas même le lieu de travail…
Florence Follea indique que même les gestionnaires de paie en région n’ont pas les données et n’ont fait qu’appliquer ce que le central leur imposait. La direction régionale n’a pas la main.
Les élus CGT estiment que le document fourni aux CDD par la Direction est très largement insuffisant même pour Pôle emploi. Il ne permet en aucun cas aux CDDs de savoir si leur travail a été rémunéré ou non, et le cas échéant de faire valoir leurs droits.
La direction s’engage à faire remonter le problème au Siège.
Où en est-on des formations After Effect pour les cdds monteurs ?
Les CDD ont demandé à plusieurs reprises à être formés au même titre que les titulaires. Or, pendant les élections, quand il a fallu faire les palettes, les monteurs CDD n’ont pas pu les réaliser alors même qu’il n’y avait aucun titulaire présent sur site, ce qui a engendré des problèmes d’organisation du travail, en locale notamment.
Selon la direction, le chef de centre a expliqué que ce n’était pas un logiciel maison. La formation n’est donc pas prévue pour les CDD. En cas de difficultés, les CDD doivent demander aux titulaires ou apprendre à s’en servir grâce à la documentation fournie sur chaque site.
La formation des CDD doit être prise en charge par le budget central, selon le Directeur régional. Mais ce n’est pas le cas pour l’instant.
Florence Folléa invite les collaborateurs CDD à faire valoir leurs droits individuels à la formation (CPF) pour se maintenir dans leur employabilité.
Point 4 NoA
La chaîne olympique a souhaité prolonger le détachement d’Estelle Laurent jusqu’en février 2022. Elle continuera malgré tout à gérer les contrats. Le contrat d’Alisa Lachinyan s’arrête le 31 juillet. La direction cherche donc quelqu’un pour la remplacer.
Le directeur régional a décidé de supprimer Le 21h jusqu’en janvier 2022 voire jusqu’en septembre 2022 en raison notamment de la surcharge de travail que cela pouvait induire pour les scriptes. Il assure faire régulièrement remonter à Paris ses difficultés à produire du contenu à moyens constants.
Prochaine instance de proximité le 24 août.