Etaient présentes pour la direction, Delphine Vialanet (DR) et Audrey Guidez ( DRH)
Etaient présents pour les élus Karim Jbali (SNJ) Hélène Chauwin (CGT)
En préambule, la DR tient à souligner la fierté immense qu’a été la sienne lors de la couverture des incendies et son bonheur à travailler avec des équipes PTA et journalistes qui ont livré un travail de très grande qualité dans des conditions pourtant difficiles.
Point 1 l’absentéisme
La CGT salue la qualité du baromètre fourni qui intègre de nouveaux indicateurs et permet une approche assez fine de la problématique. Idéalement, il manque encore les données pour les sites excentrés et la CGT a demandé également le ratio hommes/femmes en Aquitaine.
Globalement, les chiffres sont encourageants.
Le taux d’absentéisme continue de baisser en Aquitaine. Il était de 10,5% en avril, 9,1% en mai et 8,3 en juin.
Le taux moyen en Aquitaine en 2022 s’élève à 8,23%. Un taux satisfaisant au regard de l’objectif fixé à 8% pour septembre.
Et ce, alors que la covid, isolée des autres maladies qui restent le premier motif d’arrêt, représente encore plus de 27% des motifs en juin.
L’absentéisme touche essentiellement les 55/59 ans. La CGT suggère une politique d’entreprise en faveur des séniors. Les accords qui leur étaient destinés n’ont plus cours. Ce n’et plus une obligation légale. Mais des mesures pourraient être intégrées à l’accord QVT en cours de négociation. La CGT rappelle que la prévention des risques, elle, reste obligatoire en vertu du code du travail.
51,97 % sont des hommes, 48,3% des femmes. Des chiffres qu’il faudra comparer à la répartition femmes-hommes dans l’effectif.
Mais des points d’attention sont à noter.
L’absentéisme décroît seulement pour les PTA (de presque 10% en mai à 7,7% en juin) mais il remonte pour les journalistes (8,3 à 9%). Dans une proportion moindre, les courbes avaient suivi la même évolution entre mai et juin 21. Elles avaient logiquement baissé pendant la période des congés d’été, avant de remonter dangereusement en octobre. Donc à surveiller à la rentrée.
40% des arrêts sont d’une durée de 4 à 8 jours. Il faudra vérifier que les salariés arrêtés pendant cette période ne craquent pas, à nouveau, à la rentrée, indique la DRH.
Pour mémoire, l’absentéisme caractérise toute absence qui aurait pu être évitée par une prévention suffisamment précise des facteurs des conditions de travail entendus au sens large : ambiances physiques, organisation du travail, qualité de la relation d’emploi, conciliation temps professionnel et personnel.
La DR annonce que l’Aract a accepté de nous accompagner sur le périmètre aquitain.
Le cadrage est en cours de finalisation. Il portera sur la méthodologie pour évaluer la charge de travail et la gestion de la fin de carrière. La direction donnera plus d’informations le 22 septembre, lors de la réunion du groupe de pilotage.
Les élus insistent sur la nécessité de sensibiliser les managers de proximité (en codir par exemple) à la nécessité de porter une attention particulière à la charge de travail sur la journée, mais aussi sur la semaine et d’une semaine à l’autre ….
Il s’agit de voir les choses différemment pour en faire un réflexe. La DR mise sur des référents (les chefs de service) qui sensibiliseront les managers de proximité mais la direction entend nos remarques.
Point 2 : DGI Noa/RSCA
Au 1er septembre, le poste vacant RSCA sera comblé par un salarié qui est formé.
La salariée en long arrêt est remplacée.
La publication de la mission de six mois n’a pas été très fructueuse. Elle a été renouvelée. Début septembre un candidat viendra deux jours en découverte dans le service. Son CV semble correspondre au profil attendu (Spécialisé en process, accompagnement, technique)
Un nouveau CDD est en formation pour remplacer la CDD recrutée
La CGT interroge sur le profil privilégié des scriptes pour les RSCA. C’est sûrement une fausse bonne idée, reconnaît la DR, le vivier étant déjà sous tension. D’ailleurs, trois nouvelles scriptes sont en train d’être formées en Nouvelle-Aquitaine, des personnes du territoire dont la direction espère qu’elles resteront. Pour rappel, la mission RSCA peut être ouverte aux monteurs, vidéos, assistantes.
Sur les outils : certains problèmes, qui pouvaient l’être rapidement, ont été régulés en attendant l’arrivée de sherlock. Ils ont été listés précisément. Des anomalies ont été réglées. Pour les logos, une solution a été trouvée. Enfin, les RSCA n’ont plus besoin de remettre les synthés en place à chaque rediffusion.
Le reformatage d’un ordinateur fonctionne sur le long terme.
Au sein du service, les salariés attendaient une reconnaissance salariale différenciée. Dans les faits, il n’y aurait pas tant d’écart sur le nombre de jours RSCA réalisé par chacun des titulaires selon la direction. Il est prévu de leur en parler lors d’une réunion de service à la rentrée.
Le changement d’organisation (nouveau recrutement, chef de service ) sera visible surtout en septembre, précise la direction.
La CGT apprécie les avancées du plan d’action mais s’étonne toujours qu’il faille un DGI pour régler des problèmes techniques.
La CGT demande à aborder, en septembre, la tranche régionale d’une heure de JT midi et soir, prévue pour septembre 2023. La direction devrait avoir des précisions à ce moment-là.
Direction et syndicats sont d’accord pour dire qu’il faudra des MOYENS supplémentaires alors que la redevance audiovisuelle vient d’être supprimée.
La DR indique qu’elle fait le tour des élus pour faire le point sur la collaboration avec les collectivités territoriales. Elle en profite pour défendre le financement du service public audiovisuel.
Point 3 : point sanitaire sur les mesures anti Covid
Nous ne sommes plus en état d’urgence. Et la pandémie est à nouveau en décrue dans la région. Dans une communication ce 2 août, la direction lève l’obligation du port du masque mais en appelle à notre « sens des responsabilités pour continuer à préserver notre santé et celle des autres en portant le masque en entreprise dans tous les lieux où le virus peut facilement se propager ».
Les mesures dans le restaurant d’entreprise sont maintenues pour l’instant, en attendant des informations complémentaires. La CGT rappelle combien ces mesures sont chronophages pour les salariés du restaurant.
N’hésitez pas à solliciter vos élus CGT pour de plus amples informations ou des questions.