Point 1 : Plan de formation 2019
Plusieurs changements pour cette année :
- Le plan s’appelle désormais « Plan de développement des compétences» (et se présente selon une matrice fournie par le Siège.
L’employeur doit assurer l’adaptation de ses salariés à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper leur emploi, au regard notamment des évolutions technologiques. Pour cela, il doit leur proposer des formations prévues dans le cadre du plan de développement des compétences (ex-plan de formation)[1].
De quoi s’agit-il ?
Le plan de développement des compétences (ex-plan de formation) est un document qui rassemble l’ensemble des actions de formation retenues par l’employeur pour ses salariés.
La loi n’oblige pas l’employeur à mettre en place un plan de développement des compétences, mais il y est fortement incité.
Le plan de développement des compétences présenté par l’employeur distingue 2 types d’actions de formation :
- les actions d’adaptation au poste de travail ou liées à l’évolution ou maintien dans l’emploi,
- et les actions de développement des compétences
- Il concerne uniquement l’Antenne Aquitaine et non plus le pôle Sud-ouest.
- Les périodes de professionnalisations ont été supprimées. Elles permettaient à FTV de compenser la baisse régulière de notre budget tout en rendant éligible certains salariés à des formations.
L’antenne d’Aquitaine est dotée d’un budget régional de 30 000 eurospour l’année 2019. Mas nous n’avons aucun point de comparaison possible. Impossible pour nous de savoir à quel point notre budget est en baisse.
Ce plan de développement des compétences est un projet qui sera amené, selon la direction, à évoluer.
Lors des entretiens menés par les managers de chaque service, 84 demandes avaient été actées, 72 ont été retenues (soit 85 %) pour 57 collaborateurs sur 184. Donc, 127 collaborateurs n’auront pas de formation cette année quand certains en feront plusieurs.
- L’axe Production, Fabrication tous supports, Marketing d’Antenne représente 56% du budget ;
- L’axe informationTV/radio/web représente 25% du budget ;
- L’axe Management, efficacité professionnelle, Développement personnel représente 11% du budget ;
- L’axe Prévention des risques, Santé et qualité de vie au travail représente 6% du budget ;
- L’Axe Programmes, Programmation tous supports, Marketing d’Antenne représente 0,6% du budget.
Habituellement, c’est l’axe information qui arrivait largement en tête. Il intègre les stages de contenu très onéreux mais essentiels à la culture générale des collaborateurs.
Or ce projet de plan ne comporte aucun stage de contenu à l’exception de 3 stages «parlement européen » dont deux pour des rédacteurs en chef adjoints. Il prévoit également 14 stages de droit à l’image de niveau 2 et droit d’internet. La Directrice Générale le reconnaît, le droit à l’image connaît peu d’évolution et un mémo (résumant les points essentiels à connaître) pourrait être mis à la disposition des salariés.
Le budget qui leur est consacré aurait pu être utilisé à des stages de contenu.
C’est donc l’axe production, (essentiellement des stages techniques d’appropriation d’outils ou de logiciels)qui capte la majorité du budget.
Les élus de la CGT ont regretté le manque d’ambition de ce projet de plan et relevé un paradoxe à privilégier le contenant au contenu alors que FTV devrait devenir un producteur de contenus à des plateformes et abandonner son rôle de diffuseur.
La Directrice Régionale réfute l’idée que ce plan de formation entérine la fin des stages de contenu.
Les élus CGT ont également souligné le peu de budget consacré à la prévention des risques qui est pourtant une obligation légale.
4 monteurs seront formés au mixage. L’accord de compétences complémentaires instaure une compétence complémentaire « montage mixage ». Mais selon la Directrice Régionale, il n’y a pas, pour l’instant, de projet du mixage de sujets d’actualité pour les monteurs.
30 000€ supplémentairesont été obtenus pour les formations nécessaires aux 3 nouveaux « métiers » de NoA. Ce budget est à partager entre les 3 antennes de la Nouvelle-Aquitaine . Mais la direction n’est pas en mesure de détailler les mesures envisagées. Le nouvel appel à candidaturesdébutant, elle n’a pas pu identifier les besoins.
Budget central (budget géré par le Siège qui nous permet de financer certaines formations éligibles à ce budget. Il concerne les formations liées à des projets de l’entreprise)
Les cursus documentalistes et assistances, les formations « Gestes et postures » n’ont pas été budgétées. Selon la Direction, elles seront ajoutées ultérieurement.
3 documentalistes sont planifiées sur un stage « écrire sur le web ». La direction précise qu’elles seront amenées à découper « tant d’efforts » et « 20h le rattrapage ». Reste à vérifier que le contenu du stage est en adéquation avec l’objectif affiché.
Le plan de formation de la filière Production sera présenté à cette instance dans le courant du mois de mars.
Point 2 : Accidents du travail, accidents de trajet et maladies professionnelles
Les accidents de trajet (notamment en 2 roues) sont majoritaires.
Les élus ont demandé à ce que l’organisation d’une sensibilisation à la conduite en 2 roues soit acté comme l’une des priorités inscrites au PaPripact. La Direction a accepté.
Point 3 : Document unique et Papripact (Programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail)
Pour rappel, après avoir établi l’évaluation des risques, consignée dans le Document Unique, l’étape suivante consiste à mettre en place un programme d’actions. Là sont précisées, planifiées et chiffrées les mesures de prévention et de sécurité à réaliser.
Les élus ont exprimé leur satisfaction. Les actions retenues au PaPriPact qui seront mises en place en 2019 portent notamment sur les open spaces.
Les élus avaient proposé d’organiser « une journée de la convivialité » en 2018. Cette journée semble moins prioritaire en 2019 même si la réflexion autour des règles de bonne conduite en open space devra être menée. Cette journée a été remplacée par une sensibilisation à la conduite en 2 roues (voir point 2).
La répartition des Sauveteurs Secouristes au Travail reste insatisfaisante, certains sites excentrés n’en n’ayant aucun. Les salariés qui ont travaillé à la mise à jour du document unique avaient proposé une formation basique moins contraignante. Le DU a retenu la formation d’équipiers de première intervention mais pas comme une action prioritaire en 2019. Après discussion, une relance sera envoyée aux collaborateurs des sites excentrés.
Point 4 : Contrôle d’accès
Le même schéma sera déployé sur tous les sites en 2019. Y compris Pau qui dispose déjà du dispositif de la cité numérique qui l’héberge.
Les gardiens de Bordeaux auront un visu des images des caméras des sites excentrés et pourront ouvrir à distance si besoin.
Ce sont eux aussi qui seront chargés de vérifier sur place en cas de soupçon d’intrusion (en recourant à la sous-traitance si besoin).
A Bordeaux, les 6 caméras existantes seront renouvelées sauf la boule plus récente. 4 nouvelles caméras seront installées. Auxquelles s’ajouteront 6 de plus avec les sites excentrés.
Les gardiens n’auront plus à gérer les salariés « badgés ».
Les élus ont proposé de revoir l’ergonomie du poste de surveillance, si besoin une fois le contrôle d’accès déployé. Proposition acceptée.
Les gardiens auront deux possibilités :
- fermer tout ou partie en cas de tentative d’intrusion ;
- tout ouvrir en cas d’incendie.
Le boitier vert permet d’ouvrir la porte automatique. Le rouge déclenche l’alarme. Chacun peut appuyer sur l’un ou l’autre en cas d’incendie.
Le point 5 : les Open spaces
FTV a adopté les open spaces comme un mode de travail choisi par l’entreprise. La RH parisienne le teste d’ailleurs depuis peu.
A Poitiers (la station va déménager), les journalistes n’auront pas un bureau chacun. Cette mesure permet de pallier la montée du coût de l’espace. C’est une révolution culturelle : accepter de renoncer à « son » espace de travail. Or en France, le travail est un des 3 piliers de la construction de soi. Supprimer cet espace personnel au travail peut être ressenti comme une négation de la singularité de soi, chacun devenant interchangeable.
L’open space peut fonctionner à trois conditions :
1) un traitement acoustique ;
2) un espace de confidentialité ;
3) un savoir vivre.
Elus et direction sont d’accord sur ce point.
Pour l’openspace de la rédaction, la Directrice Régionale accède à la demande des élus d’entamer une réflexion afin d’identifier des solutions pour améliorer l’espace avant juin.
Le mois prochain, elle aura arbitré les différentes solutions pour l’openspace des GA/scriptes.
Point 6 : l’Aviwest
Demande de la Procédure écrite par le groupe de travail avec les JRI et les techniciens.
C’est un sujet qui a été souvent débattu en CHSCT. Les élus ont régulièrement regretté que les JRI ne soient pas associés à la réflexion.
Le chef de centre s’est rendu compte qu’effectivement les documents existants nécessitaient un toilettage. Un Technicien vidéo en a été chargé.
Après négociations, Le chef de centre a accepté d’associer un JRI « référent » à la validation de la procédure finalisée.
Les élus ont demandé à être destinataire du document final.
Point 7 : Nouvelle organisation de la filière Prod à Bordeaux et plan de charges
Laurence Grandrémi, déléguée du pôle Sud était en audioconférence pour intervenir sur ce point.
Une organisation transitoire a été mise en place, Bordeaux passant sous la direction de Marseille. L’organisation imaginée a « plutôt bien marché » estime la déléguée.
En janvier, une nouvelle organisation sera déployée.
Il y aura désormais 6 directions dont deux d’exploitation : une Sud, une Nord.
Bordeaux est rattaché à la Délégation Pôle Sud.
La Partie post production est gérée par Caroline Oscari. Elle est rattachée à la direction post prod. Les équipes légères dépendent de la délégation pôle Sud dont le siège est à Marseille. La Déléguée pôle Sud a plusieurs adjoints pour l’épauler. L’un d’eux va venir à la rencontre des équipes en janvier.
La déléguée assure qu’elle ou ses adjoints se déplaceront régulièrement à Bordeaux. Mais elle ne peut pas nous garantir à quelle fréquence.
Un document récapitulant « qui fait quoi » est en cours d’élaboration.
Il a été convenu de refaire un point en mars sur cette nouvelle organisation.
Mardi 18 décembre, une réunion de préparation a été organisée à Bordeaux pour évoquer le pilote d’une fiction numérique dont le tournage débutera fin janvier.
La Direction se dit optimiste quant au résultat mais ne peut pas garantir pour autant, un plan de charge d’épisodes.
Après le pilote, un bilan technique sera dressé sur les choix qui ont été faits. Il permettra de vérifier la faisabilité du projet.
Sur les fictions dites classiques, 14 seront tournées par le pôle Sud dont 2 Mongeville uniquement par les équipes de Bordeaux. Selon la déléguée, les salariés bordelais ne sont pas opposés à aller tourner ailleurs que dans leur région de rattachement. Elle précise que c’est l’essence même de leur métier.
Les élus de la CGT n’ont pas le même sentiment. Les témoignages qu’ils recueillent ne vont pas dans ce sens. Les salariés des Moyens Internes de Fabrication, comme tous les salariés de FTV ont droit à l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle prévus par les accords d’entreprise dont celui de la Qualité de Vie au Travail, en vigueur depuis juillet 2017.
Point 8 : Evolution de la grille de NoA et impacts sur les conditions de travail
Point reporté faute de temps.
Point 9 : Information sur les droits d’auteurs sur les réseaux sociaux
Point reporté faute de temps.
Point 10 : Emploi
Pour les 2 postes vacants de vidéos, la direction de France 3 Aquitaine a demandé à Paris de les pourvoir.
La direction confirme que le poste vacant de monteur sera quant à lui pourvu.
Suite au changement d’affectation du chef d’édition, la direction précise que la fonction est interchangeable. Les élus ont néanmoins rappelé la nécessité de repréciser ce que fait le chef d’édition lors d’une réunion de service.
Point 11 : paie des non permanents
La RH est prête à examiner les dossiers problématiques de salariés d’Aquitaine.
La prochaine réunion des représentants de proximité se tiendra le 5 février.
[2]Papripact : Programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail