Compte-rendu CGT de l’instance de proximité d’Aquitaine du 5 juin 2019

 

 

 

Point 1 : Rapports 2018 des médecins du travail

 

Le docteur  Marie-Chantal Salat gère les salariés CDI de F3 en commun avec Le Docteur Laurent Boillet pendant un an. Le Docteur Boillet prendra la main seul ensuite. Le Docteur Bannwarth s’occupe toujours des intermittents. Il serait plus pertinent que les docteurs Salat et Boillet récupèrent leurs dossiers.

 

Depuis la réforme, la fréquence des visites a été revue :

– Suivi individuel simple pour tous les salariés : visite tous les 5 ans par le médecin ou l’infirmier

– Suivi individuel renforcé tous les deux ans en alternance entre le médecin du travail et l’infirmier en cas de risques identifiés (les salariés soumis à une habilitation électrique dans notre cas par exemple)

– Suivi individuel adapté tous les trois ans  pour les travailleurs handicapés, les plus de 55 ans et les métiers spécifiques : le docteur Salat pense que nous pouvons y prétendre et propose de réfléchir à la liste précise des salariés qui pourraient être concernés avec les élus et l’employeur. La cotisation versée par FTV restera la même quelle que soit la fréquence des visites ! Le DRH met en avant la nécessaire harmonisation au sein de FTV.

La visite médicale pour les intermittents se fait tous les deux ans.

La lecture des rapports des médecins du travail transmis aux représentants de proximité soulève quelques interrogations quant à l’effectif suivi : 5 dans le Lot-et-Garonne, 19 à Bayonne. Des Cdd sont peut-être comptabilisés. Le DRH se renseigne.

D’autre part, les représentants de proximité rappellent qu’en vertu l’article 3-3. 2 de l’accord relatif à la composition et la mise en place des CSE, « sont délégués aux représentants de proximité les attributions  en matière de santé, sécurité et condition de travail au niveau local »… notamment « de contribuer à l’aménagement des postes de travail ». Or, un poste a été aménagé à Bayonne, 10 à Bordeaux sans que les représentants de proximité n’en soient informés.

 La direction propose de faire un point  trimestriellement.

Elle précise qu’un aménagement peut aussi être un mi-temps thérapeutique. Pour autant, ces aménagements, quels qu’ils soient, peuvent avoir une incidence sur l’organisation du travail.

 

 Point 2 : Noa

Prorogation de l’accord :

Une négociation a été engagée avec les Organisations Syndicales. Un avenant 2 mis à la signature jusqu’au 6 juin. Cet avenant prévoit en résumé

1- la prorogation d’un an de l’accord

2- d’accompagner la montée en compétence des volontaires de la vague 1, permettre à ceux de la vague 2 (21 nouveaux) d’être formés et de pratiquer

3- la mise en place d’un accompagnement Qualité de Vie au travail.

4- La mise en place d’un tableau de suivi des changements opérés en CESAE

5- La mise à jour des fiches de pratiques professionnelles des trois nouvelles activités.

6- La mise en place d’un dispositif de valorisation des compétences acquises : prime à l’acte sur des montants similaires à l’accord des UCC

 

Précision des élus CGT : à la demande de la CGT, la direction a accepté d’ajouter à l’avenant la mise en place d’un outil de prévention des RPS  et celle d’une évaluation de la qualité (technique et éditoriale) des contenus tournés avec des I Phones .

 

Selon la Direction, la Cesae qui englobe toute la région est l’instance la mieux placée pour piloter l’accompagnement de l’ARACT (agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail). Le DRH ne tient pas à inviter les représentants de l’aract lors de l’instance de proximité.Certains sujets (notamment liés à la stratégie de la chaîne) de la CESAE sont confidentiels. Mais tout ce qui concerne l’organisation et la charge de travail peut être abordé en instance de Proximité après en avoir été discuté en Cesae affirme le DRH.

 

Pour rappel, la Cesae est composée des Organisations Syndicales signataires de l’avenant 2 et des salariés invités, volontaires ou non à Noa. Les problèmes rencontrés par les non contributeurs y sont évoqués.  Ainsi, suite aux remontées en Cesae, un 4e monteur est désormais planifié le dimanche dans l’antenne diffusant Tant d’Efforts. Mais, comme les réunions de la Cesae ne font pas l’objet d’une communication à l’ensemble des salariés, ces derniers ne sont pas forcément informés.

 

Proposition des élus : les élus demandent à ce que l’Aract restitue son travail lors d’une instance de proximité. (L’étude ne devrait pas commencer avant septembre compte tenu des délais incompressibles de l’ARACT).

 

Problèmes soulevés par les représentants de proximité :

Les dimanches, les locales de France 3 Euskal Herri et de Pau Sud Aquitaine sont sollicitées de façon récurrente pour assurer les directs de Tant d’effort jusqu’à 20h30. Les localiers qui ont des horaires élargis tous les dimanches de 8H30/9H à 20H30 évoquent un sentiment d’iniquité comparé aux journalistes du BRI. La Directrice Régionale n’avait pas conscience que c’était vécu comme un problème.

Proposition des représentants de proximité : que l’équipe soit planifiée en 14/24 ce jour-là dans la mesure où l’organisation l’autorise. Ou à défaut, que sa journée de travail soit allégée. 3 à 4 sujets sont tournés en moyenne par l’équipe des locales le week-end.

 

Selon la direction, une journée de 11 heures pour un collaborateur au forfait jour est possible quelle que soit la raison du dépassement horaire (actualité prévisible ou non). Pour autant, les représentants de proximité, estiment que sans attendre les conclusions de l’aract, il serait bon de penser ce problème sous l’angle de la densification de la journée de travail…Le DRH est d’accord pour regarder en quoi l’organisation du travail est problématique.

 

Autre problème soulevé : comment les collaborateurs peuvent-ils voir ce qu’ils ont produit sur Noa ? Il n’y a pas de replay comme pour les émissions de F 3. Noa est une chaîne de multidiffusion mais la grille n’est pas communiquée donc il faut regarder en continu. Les salariés (contributeurs ou non) qui réalisent des directs ou des sujets pour Noa ne peuvent pas toujours voir le résultat à l’antenne et n’ont donc pas de retour sur la qualité du contenu qu’ils ont fourni. Il n’y a pas non plus de débrief. Le sujet a été évoqué en Cesae.

 

 

Point 3 : Absentéisme

1-Les premières mesures correctives :

  • Un questionnaire a été envoyé aux contributeurs Noa pour évaluer leurs besoins en complément de formation sur le montage.
  • Un référent pour le montage : la désignation d’un monteur par antenne est en cours. Les élus proposent au moins deux référents.
  • Un référent a été nommé pour les chargés de diffusion

Proposition des représentants de proximité : il faudra aussi arrêter nos capacités à fournir de nouveaux contenus au regard de nos moyens en particulier pour la coordination.

 Le cadre doit savoir dire « non », en cas de surcharge de travail  rappelle le DRH.

 

2-Sur le remplacement de l’éditeur web :

L’adjoint au chef de centre est « volontaire » pour assumer en partie et temporairement ses missions. Le DRH n’a pas pu les détailler. C’est discuté avec la déléguée au numérique.

Concernant l’animation des réseaux dont les représentants de proximité rappellent qu’elle est quotidienne, la direction n’a pas trouvé de prestataire extérieur, ni de CDD.

La direction travaille sur l’organisation. Parmi ses pistes de réflexion, la création d’un 4e poste d’éditeur web à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine.

 

3-L’intervention de l’Aract : la direction a contacté l’ARACT. Le DRH  rencontre ses représentants le 19 juin et le 1er juillet.

 

Point 4 : Organisation et conditions de travail

1-Point sur l’organisation de la Fabrique à Bordeaux

Laurence GrandRémi n’avait rien de nouveau à annoncer. Tant sur l’organisation que sur  le plan de charge.

Les représentants de proximité de la CGT rappellent qu’une saisine a été déclenchée le 6 février  2019 qui a abouti à une réponse écrite de la direction le 7 mai 2019. Il y a urgence à appliquer les dispositions de cette réponse écrite.

 

2-Point sur la grille de rentrée

Les représentants de proximité ont souhaité traiter, à nouveau, ce point tant les informations sur le sujet sont fluctuantes. Le DRH confirme que rien n’est arrêté. L’horaire des locales à la rentrée serait 18h53. Les locales seraient enregistrées. Elles pourraient être exceptionnellement en direct. La volonté de la DR serait de faire un maximum de locales en direct mais techniquement, diffuser les 3 locales en même temps en direct n’est pas faisable.

La durée des locales serait proche de 7 minutes mais là-encore, rien n’est arrêté !

Sur les réunions avec les téléspectateurs dans les locales, évoquées par le rédacteur en chef lors de sa visite à Bayonne, le DRH n’a pas d’informations.

Concernant la prise d’antenne à partir de 11h50, le DRH n’a pas davantage d’informations.

Le triplement de l’offre régionale se ferait d’ici 2022.

La présentation officielle à la presse de la grille de rentrée étant le 18 juin, nous aurons peut-être davantage de précisions !

 

3-Point sur le service web

Une directive du siège voudrait que le service web travaille jusqu’à 21h voire 21H30. Les représentants de proximité font état de la désapprobation des salariés contributeurs réguliers qui ne voient pas l’intérêt ! Après 20H, il est impossible de trouver des interlocuteurs pour vérifier leurs informations. Ils ne pourront pas rien écrire de frais. La Directrice Régionale ne veut pas forcément les mêmes organisations dans les trois antennes. Les chefs de service vont consulter les salariés

 

4-Point sur les magazines nationaux montés à Bordeaux : évolution et perspectives pour la rentrée 2019

Les élus de proximité ont rappelé que Réseau d’Enquête, magazine national diffusé 1 fois par mois sur France 3 devaient tous être montés à Bordeaux, à la place de feu « In Situ ». Ce fut le cas en début d’année avec une émission sur le thème de la vaccination, mais visiblement, depuis, ce n’est plus le cas.

Réponse du DRH : rien n’a changé. Après les remarques des représentants, il indique qu’il précisera sa réponse dans le relevé de conclusions de la Direction.

 

5-Point sur la protection de nos contenus : quelle procédure en cas d’utilisation non autorisée par une entreprise concurrente ? Comment éviter le non-respect du droit d’auteur ?

Le DRH expose la marche à suivre :

1 vérifier

2 Faire remonter à la direction

3 les auteurs peuvent saisir la Scam

 

Point 5 Emploi

Coca : Le poste de Gestionnaire d’Antenne a été pourvu lors du coca du 15 mai. L’heureux élu est un chef d’exploitation antenne en régie finale de F2/F4. La direction espère son arrivée le plus vite possible mais c’est compliqué. Son service aillant besoin de lui cet été.

 

absence longue

Aux IMG, un poste d’assistant est officiellement vacant depuis deux ans. Le service fait appel à un intérimaire 4 jours par semaine.

Cadre IMG : un deuxième poste a été créé. Le premier poste de cadre était occupé par un salarié aujourd’hui détaché dans l’’équipe de techniciens vidéos.  Pour compenser ces deux absences, un poste d’assistant avec compétence IMG devrait être rapidement publié.

A la TVR, l’assistante malade est remplacée par intérim.

 

Point sur les CDD

Ils ne reçoivent plus par mail les offres à pourvoir. Elles sont affichées pour l’ensemble des postes sur tous les sites !

Les représentants de proximité ont objecté qu’imprimer tous les postes pour tous les sites n’était pas très écologique. D’autre part, les CDD ne travaillent pas forcément au moment de l’affichage. Selon le DRH, ce n’est pas la politique de la maison. Les offres sont envoyées aux seuls CDI. Pourtant, les représentants ont rétorqué que FTV fait valoir une politique d’embauche. Elle se prive peut-être de certaines candidatures.

Commentaire des représentants : la position de la direction est incompréhensible. L’envoi de mails étant plus moderne et plus efficace que l’affichage sur site !

 

En revanche, les courriers ont enfin été envoyés à tous les cdds dits réguliers ! Mais la question de ceux qui ne sont pas éligibles tout en étant parfois historiques reste entière.

 

Point 6 : sur l’organisation de l’instance de proximité concernant la santé au travail

 Les élus ont fait part de leur réflexion : l’ancien Chsct se réunissait une fois par trimestre pour traiter exclusivement des problématiques liés à la santé.

Pourquoi ne pas convoquer une instance de proximité trimestrielle sur le modèle de l’ancien CHSCT, dans la mesure où par délégation les représentants de proximité ont conservé leur mission d’hygiène et de santé au travail. Certaines régions le font, reconnaît le DRH mais ce serait dommage de se priver de la possibilité de ne pas évoquer les thématiques de HSCT, une fois par mois. Il refuse, en revanche, l’enregistrement et le PV d’une telle instance trimestrielle si elle se tenait.

Les représentants de proximité ont tous regretté que la direction ne relaye pas, dans son dernier relevé de conclusions, un texte unanime des représentants portant sur un problème de santé au travail. La direction estime que son relevé de conclusions n’a pas vocation à retranscrire les textes des RP. Il ne doit parler que des décisions.

 

Point sur les travaux Reporté.

Rappel des affichages obligatoires Reporté.

 

La prochaine instance de proximité se tiendra le 2 juillet.

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