En ouverture de ce dernier CE, le secrétaire a fait, pour la CGT, la déclaration suivante :
« Nous ouvrons ce jour la dernière réunion du CE du pôle sud-ouest, après une centaine de réunion depuis mai 2011.
Beaucoup de débats, beaucoup de passion, des débordements parfois mais nous n’avons jamais perdu le fil du dialogue.
En 7 ans et deux mandats dans les pôles de gouvernance, les élus ont mis en évidence un système de gestion dont l’objectif était de faire des économies et de supprimer des postes. Au niveau éditorial, le pôle sud-ouest a vu apparaitre une espèce d’ovni régional, le programme de pôle, une antithèse de la proximité.
Nous sommes sortis depuis deux ans de ces programmes contre nature et nous espérons que ce ne sera pas au profit du programme de réseau qui ne peut se concevoir que comme un complément de grille. La pression sur l’emploi reste la même, grâce aux régulateurs d’activité dont la pression sur les planificateurs et les chefs de service reste toujours aussi forte.
Ces deux dernières années ont toutefois vu émerger un projet inédit, en nouvelle Aquitaine : un projet chaîne de plein exercice mais à moyen quasi-constant, NoA.
Une véritable opportunité de pouvoir enfin disposer d’une chaîne régionale. Les syndicats représentatifs du pôle sud-ouest (CGT, CFDT, SNJ, SUD) ont pris leurs responsabilités en signant un accord d’expérimentation afin de produire de nouveaux contenus avec de nouveaux outils.
Ce sens des responsabilités face aux évolutions du secteur vers le numérique a été largement salué. Il ne faut toutefois pas oublier les réserves que ces mêmes signataires ont soulevé lors de la négociation (qui sont inscrites dans l’accord) et qui sont maintenant tout à fait d’actualité : quelle capacité de la direction à détacher des personnels de France 3 Nouvelle Aquitaine sur NoA sans affaiblir les 3 antennes Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes ?
Cette problématique va d’ailleurs être très vite une réalité pour tout le réseau régional puisque nous sommes censés tripler les programmes régionaux, effectuer sa révolution numérique, tout en continuant à faire des économies lourdes. Quelle recette pour cette équation intenable ?
On peut être d’autant plus inquiet que nous sommes aujourd’hui à la veille d’une nouvelle secousse majeure au niveau de l’entreprise avec des économies considérables annoncées par le gouvernement et l’hémorragie sociale qui va en découler.
Ce sera aux futurs élus du CSE du Réseau France 3 et aux futurs Représentants de Proximité dans leurs antennes respectives d’obtenir les réponses à ces questions dès le mois prochain.
En tant que secrétaire de cette instance depuis sa création en 2011, je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui se sont investis auprès de moi pour la faire vivre et pour animer les activités sociales et culturelles dans chacune de nos 5 antennes. La tâche de coordination n’a pas été simple mais elle a été passionnante. Je suis personnellement assez fier d’avoir pu contribuer à maintenir toutes ces actions de lien social en proximité, dans les antennes, pour les salariés.
Enfin, une pensée pour Marie qui nous a quitté beaucoup trop tôt et qui nous a beaucoup inspiré en matière d’égalité professionnelle et de justice sociale.
Dès demain une nouvelle page va s’écrire dans la vie sociale de cette entreprise avec le démarrage du scrutin des élections professionnelles et la mise en place des nouvelles instances issues des Ordonnances Macron. Puissent-elles avoir les moyens intellectuels et matériels d’un dialogue social franc, loyal, constructif, dynamique et combatif, pour d’abord et avant tout défendre l’emploi et l’activité des salariés.»
MOYENS INTERNES DE FABRICATION
En présence d’Yves Dumond (Directeur des Moyens de Fabrication), Cécile Lefèvre (DRH Siège) et Arnaud Ségur (RRH Filière production).
Yves Dumond a présenté le nouveau label de la Direction des Moyens de Fabrication (DMF), déterminé par une enquête auprès des salariés de cette direction. Une communication à tous les salariés de FTV devrait bientôt sortir. Le label « la fabrique.tv » sera apposé sur tous les génériques auxquels la DMF aura contribué, car il est important d’identifier son travail et ses savoir-faire.
Les groupes de travail poursuivent leurs activités. Les rapporteurs étaient invités à une réunion d’étape le 28 septembre, notamment pour recadrer les objectifs pour certains groupes.
Côté RH, les directeurs délégués nommés le 18 juin ont procédé au comblement de 29 postes « n-2 ». En l’absence de candidature ou de candidature « valable », 14 postes n-2 ont été ouverts à l’ensemble de FTV ; mais les salariés rattachés à la DMF gardent la priorité d’embauche. Leur pourvoi est prévu pour début novembre, ce qui décale en cascade les nominations des postes « n-3 », prévues mi-décembre.
A ce stade, il resterait une vingtaine de salariés à recaser suite à la suppression ou la transformation de leur poste.
Yves Dumond a dit ne pas avoir de vision sur les fictions 2019, « on est à la fabrication du plan de charges ». Nous devrions en savoir plus courant novembre.
L’une des règles d’or consiste à saturer la filière production avant d’externaliser l’activité de post-production. Pour trouver des prestataires, la direction prévoit de publier un appel d’offres.
Les accessoires « fiction » du site de Bordeaux sont en cours de recensement. Un régisseur permanent a été détaché pour identifier ceux qui iront à Vendargues, ceux qui resteront sur place et ceux qui seront détruits. Le local de stockage loué à Bègles doit être rendu avant la fin de l’année (fin du bail). Les élus CGT s’interrogent : Mongeville ayant été resigné pour 2019, il faut un local pour les décors récurrents. Où seront-ils stockés ? Réponse d’Yves Dumond : pas encore de local identifié.
Le process de demande de dérogation pour les intermittents (seuil de 80 jours/an) devrait bientôt évoluer, quand le paramétrage de l’outil de paye aura été fait. Arnaud Ségur a reconnu que le vivier était difficile à faire grandir, notamment à la post-production en raison des compétences très techniques exigées. Les élus ont souligné combien le site de Bordeaux était en souffrance. Yves Dumond a expliqué qu’il était en phase de réorganisation et d’expérimentation, la situation devrait se stabiliser dans les mois qui viennent. Cécile Lefèvre a précisé que les CDD historiques n’ont pas besoin de dérogation (sauf que l’outil de paye n’est pas prêt). Pour les autres, la règle des 80 jours s’applique mais ce n’est pas un couperet, il faut justifier la nécessité de ce recours pour chaque contrat au-delà du seuil. Pour elle, « ce sont des règles de bonne gestion ». Pour la CGT, c’est juste une machine à gripper le système ! Le recours CDD au mixage à Bordeaux étant important, on peut se poser la question du pourvoi pérenne. Et bien non. Pour Cécile Lefèvre, chaque contrat est issu d’une situation différente, donc ils se posent la question de prendre quelqu’un à chaque fois qu’il y a une demande. Voilà une vision très très courtermiste !!
Suite à une saisine CGT sur les difficultés de paye rencontrées par les intermittents des fictions du site de Bordeaux, une 1ère réunion de négociation a eu lieu le 27 septembre. Cécile Lefèvre s’est engagée à ce que la RH étudie un certain nombre de dossiers pour identifier les dysfonctionnements. Prochaine réunion fin octobre-début novembre pour faire le point. La CGT a rappelé que le circuit de la gestion des contrats de travail s’était complexifié parce qu’il faut désormais passer par Lyon, Marseille et la gestion de la paye de Bordeaux pour élaborer un contrat ! Cela est une source d’erreurs potentielles et de retards. Yves Dumond reconnaît que ça rajoute des délais, mais il estime que le passage aux contrats dématérialisés devrait apporter un mieux.
INFORMATION DE SUIVI SUR NoA
Après un retard au démarrage, la direction annonce que la diffusion de NoA sur Free est enfin opérationnelle.
La formation des 70 volontaires est toujours en cours et doit se poursuivre jusque la fin de l’année.
Au niveau des problèmes techniques du serveur de diffusion, la direction informe les élus que ce dernier sera changé cette semaine par un matériel neuf qui doit mieux répondre aux cahiers des charges que le constructeur doit respecter. Les élus CGT estiment que cette situation est très problématique pour les personnels exploitants et qu’il est urgent de trouver une solution durable avant que le point de rupture ne soit atteint. Le CHSCT de Bordeaux a lancé une alerte à ce sujet. La direction s’est également engagée à fournir rapidement un workflow écrit aux exploitants.
La direction est satisfaite des retours téléspectateurs et citoyens sur les fils rouges. Les villages organisent en général un très bon accueil aux équipes. Les élus soulignent toutefois que des problèmes de coordination éditoriale et technique subsistent et que les conditions de travail sur ce fil rouge sont difficiles. Un manque de temps de préparation est mis en avant.
Pour la CGT, si on peut comprendre que la phase de lancement est complexe, il va falloir sérieusement améliorer les choses qui ne pourront rester en l’état. Il en va des conditions de travail des salariés. A ce sujet, la direction dit observer jusque mi-octobre avant de mettre à plat les problèmes d’organisation dans les antennes pour toutes les activités, le but étant de trouver le bon réglage.
Au niveau éditorial, la direction est satisfaite des débats citoyens qu’elle trouve d’un bon niveau avec parfois de vrais débats musclés et pas mal de vues sur Facebook – 6000 sur le dernier débat – avec beaucoup d’interaction, ce qu’elle trouve encourageant. Elle est également très satisfaite de l’émission sport du dimanche Tant d’efforts mais elle souhaite faire évoluer 20 heures le rattrapage qu’elle juge encore trop classique dans la forme, trop proche d’un JT classique ; « il faut s’en libérer » dit Laurence Mayerfeld.
Les élus font remarquer que pour l’instant il est impossible de visionner de manière délinéarisée les programmes de NoA. La direction est consciente des carences de la solution technique déployée qui ne répond pas au cahier des charges sur ce point. En attendant, l’outil Wild moka va être déployé afin de pouvoir délinéariser rapidement le contenu de Noa.
La direction est satisfaite de produire à ce jour pour Noa entre 7 et 10 heures de programmes frais par semaine.
POINT D’ETAPE SUR LES FORMATIONS POUR NOA
Début novembre 127 stagiaires auront suivi au moins une formation. Il s’agit en fait de 64 salariés uniques, dont 61 volontaires. Pour rappel, 70 salariés sont volontaires pour l’expérimentation NoA. Parmi les stagiaires il y a les cadres de NoA ainsi que 3 cadres de l’antenne non volontaires mais nécessaires à la bonne marche de la chaîne (les responsables régie et maintenance notamment). Parmi les non-formés il manque surtout les contributeurs éditoriaux, notamment en raison de difficultés de planification. Pour Samuel Bignon l’objectif d’assurer toutes les formations nécessaires d’ici la fin de l’année reste d’actualité.
CONTRAT D’OBJECTIFS ET DE MOYENS EN OCCITANIE
Carlos Bélinchon est satisfait car selon lui, « les choses avancent plutôt bien ». Sa dernière réunion avec le Conseil régional remonte à début septembre au cours de laquelle il a (re-re-re)présenté les objectifs éditoriaux de France 3. Donc rien de neuf, si ce n’est que cette fois, le Conseil régional a envie de signer.
Le fléchage financier a également été confirmé : 1,5 million d’euros sur 3 ans (500.000€/an).
Un magazine culturel mensuel, dont le cahier des charges est en cours d’écriture, consommera à lui seul la moitié de l’enveloppe. Tout est ouvert selon Carlos Bélinchon : les équipes de France 3 pourraient participer et le magazine pourrait être séquençable. Il sera diffusé dans une nouvelle case inaugurée le 27 septembre, après le Soir 3.
Une autre partie du COM permettra de payer la partie « cash » des 5 documentaires de 52 minutes en co-production (France 3 fournie la partie industrie). Ils seront diffusés dans la case réservée aux documentaires le lundi soir après le Soir 3.
La 3e partie de l’enveloppe servira aux deux séries de modules courts en occitan et en catalan. Carlos Bélinchon précise que ces modules pourront également être diffusés dans le VAP, sur le web ou dans une case régionale.
Les lignes budgétaires ne sont pas finalisées parce qu’il faut encore rencontrer les sociétés de production.
Les élus s’inquiètent des suites données au contenu de l’amendement voté en juin dernier et qui avait fortement ému les élus du CE et la direction (effacement rapide du découpage des antennes, synergie entre les divers médias régionaux, maintien des éditions locales). Le directeur régional répond que ces sujets n’ont pas été abordés.
La prochaine réunion portera sur le cadrage juridique et la rédaction de la convention qui nous liera.
PARTENARIAT AVEC FRANCE BLEU EN MIDI-PYRÉNÉES
Le rapprochement entre France 3 et France Bleu, souhaité par la tutelle, commence à se concrétiser. Le choix de Toulouse et Nice comme sites tests a été annoncé en juillet. En Midi-Pyrénées, les têtes pensantes se sont rendues visite. Le 2 octobre une réunion de travail réunira, entre autres, les coordinateurs France 3 (Perrine Albrieux et Philippe Castel) et les rédacteurs en chef concernés.
La direction de France 3 est très claire : « c’est France Bleu qui a la main, aucune collaboration concrète. Nous poserons des caméras robotisées dans leur studio et nous leur servirons juste de diffuseur ». A ce titre nous serons responsable éditorialement. C’est ce peu d’implication qui expliquerait qu’à ce jour les seules personnes impliquées en Occitanie soient le directeur régional, la déléguée à l’antenne et aux programmes et la cheffe de centre.
Pourtant, des questions doivent être tranchées car il y a un véritable travail d’adaptation à penser : comment se fera la mise en images ? Comment gérer le recouvrement des plages musicales et des pubs ? Comment gérer deux sons simultanés (pub et recouvrement par exemple) ?
L’expérimentation devrait débuter fin 2018 ou début 2019. France Bleu y va doucement parce que son nouveau directeur vient juste d’être nommé.
Pour la CGT, le groupe de travail technique est à Paris sans implication des locaux. Le groupe de travail éditorial ne verra sans doute jamais le jour tant l’implication de France 3 Midi-Pyrénées est réduite à la portion congrue. Seuls les vidéothécaires, déjà en surcharge de travail, verront une différence. Comment les salariés peuvent se sentir impliqués dans un tel projet où on ne fait que prêter nos tuyaux ? Quel intérêt autre que celui d’obéir à la tutelle ? Comment les « Bleu » vont pouvoir dégager de la ressource dans un contexte aussi contraint que le nôtre et avec un effectif bien moindre ? Pour la CGT, il s’agit d’une fausse bonne idée des politiques et d’autres types de partenariats sont beaucoup plus judicieux.
Olivier Montels, le directeur du réseau France 3, est optimiste pour le résultat en audience. Il cite le succès de la matinale filmée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC : « ça fait rêver, ça se tente […]. Ce n’est pas la même consommation qu’un JT. On va faire une couche digest et ça fera de la proximité »… Selon lui, il faut considérer la matinale de France Bleu comme un projet de développement pour les téléspectateurs. C’est sûr que côté activité, c’est bien maigre ! Et est-ce vraiment à France Bleu de porter l’objectif de triplement des programmes régionaux de France 3 ?
EXTERNALISATION DE LA MÉTÉO EN OCCITANIE
A la surprise générale, à commencer par la principale intéressée, la direction d’Occitanie a décidé d’externaliser une partie des météos à hauteur de 180 jours par an. Olivier Godard (DRH du réseau France 3) a expliqué qu’ils ont eu « une opportunité pour s’insérer dans l’appel d’offres Météo France » grâce au départ en retraite de l’une des deux permanentes du service ; la seconde gardant son activité actuelle.
Un test de 3 semaines aura lieu à partir de novembre. Le contenu du module livré par Météo France est déterminé par un cahier des charges : pas d’incarnation il y aura une voix off, maintien des cartes et pictogrammes, durée… En fabrication interne nous perdrons aussi un peu de temps de mixage.
Le devenir du poste désormais vacant est plus que flou. La direction hésite entre une suppression ou un redéploiement.
En l’état, nous assistons donc à la suppression d’un ETP et France 3 Occitanie perd encore un programme régional fabriqué en interne ! Pourtant il y a d’autres solutions. Une CDD sera formée en octobre. Pour Carlos Bélinchon il est possible qu’elle reste par la suite, en cas de besoin…
FORMATION ET EMPLOI
BILAN DU PLAN DE FORMATION A MI-ANNÉE
La Commission Emploi-Formation s’est réunie le 10 septembre 2018 pour travailler sur le bilan du plan de formation 2018 à mi-année (compte rendu à lire en cliquant sur le lien).
Les élus ont rendu l’avis suivant :
AVIS DU CE FTV POLE SUD OUEST
SUR LE BILAN A MI-ANNEE DE PLAN DE FORMATION 2018 DU PÔLE SUD-OUEST
Les élus regrettent que les budgets de formation pour le Pôle Sud-Ouest soient en baisse par rapport aux années précédentes.
Alors qu’on nous présente un document harmonisé sur l’ensemble du réseau France 3, les élus regrettent de ne toujours pas disposer des éléments chiffrés par antenne qui leur permettraient de repérer d’éventuelles disparités ou iniquités ; sans parler des outils RH qui nécessitent encore des améliorations afin d’inscrire dans les bilans des éléments plus lisibles.
Nous saluons la progression du taux de réalisation des entretiens annuels, mais déplorons que les salariés n’aient toujours pas de retours motivés des chefs de service à leurs demandes de formations refusées.
Reste encore la problématique du coût des annulations pour laquelle persiste une marge de progression.
Pour autant, les élus actent :
- que la direction s’engage à présenter un bilan du plan de formation 2018 pour le Pôle Sud-Ouest ;
- l’intention de dépasser le budget prévisionnel de 10.000€ ;
- la réactivité et la mise en œuvre des formations pour les salariés volontaires à l’expérimentation NoA.
Avis adopté par 12 voix et 1 abstention
Les organisations syndicales CGT et SNJ s’associent
Bordeaux, le 27 septembre 2018
ORIENTATIONS DE LA FORMATION 2019-2021
Les élus ont rendu l’avis suivant :
AVIS du CE France Télévisions Pôle Sud-Ouest
sur les Orientations générales pluriannuelles de la formation à France Télévisions 2019-2021
Les élus prennent acte des orientations générales pour une politique de formation pluriannuelle à France Télévisions pour la période 2019-2021.
Cette note de cadrage rédigée par la responsable de l’Université France Télévisions réaffirme les missions essentielles de FTV et semble avoir pour ambition de donner le ton de la politique de formation auprès de tous les salariés de nos antennes en 2019. Mais alors que nous devrions être sur le terrain des compétences et de leurs évolutions nous assistons plutôt à une communication de l’UFTV.
Une fois de plus ce document n’a pu être pleinement travaillé par les membres de la commission car pour rappel il n’était pas à l’ordre du jour et la responsable formation n’avait pas non plus eue sa réunion de décryptage, ce qui nous a privé de certaines informations comme les déclinaisons prévues pour le réseau régional.
Malgré un affichage ambitieux, difficile alors pour les élus d’appréhender concrètement les conséquences des formations proposées sur l’avenir professionnel des salariés.
Adopté à l’unanimité CGT et SNJ s’associent
Bordeaux, le 27 septembre 2018
EMPLOI
Aquitaine :
- Recrutement de Luna Leandro, ancienne alternante, au poste de cadre IMG à Bordeaux (décision prise au dernier COCA – en attente de confirmation)
- Nomination de Véronique Faucher au poste de responsable de programmation sur NoA
- Prolongation du détachement de Patricia Hervé à la gestion de l’antenne jusqu’au 30 novembre
- Le poste vacant de rédacteur en chef adjoint à Bordeaux devrait être pourvu au COCA d’octobre
- Le poste vacant d’OPV à Bordeaux devrait être pourvu au COCA de novembre
Midi-Pyrénées :
- Recrutement de Johan Touleron sur le poste de monteur à Toulouse (décision prise au dernier COCA – en attente de confirmation)
- Recrutement de Geoffrey Berg sur le poste de rédacteur à Foix (décision prise au dernier COCA – en attente de confirmation)
- Mobilité de Sylvain Duchampt sur le poste de rédacteur à Toulouse (décision prise au dernier COCA – en attente de confirmation)
Poitou-Charentes :
- Suite à la mobilité (avec son poste) du rédacteur en chef adjoint de la locale de La Rochelle à Royan, la direction désignera fin octobre-début novembre un-e journaliste du vivier de Poitiers pour le remplacer. Il-elle partira avec son poste.
- Le poste vacant de monteur à La Rochelle devrait être pourvu au COCA d’octobre
- Le poste vacant d’OPS à Poitiers vient tout juste d’être dégelé. Laurence Mayerfeld a annoncé qu’il faudra un peu de temps pour le publier, mais il le sera.
Filière :
- Nomination de Benoît Cornardeau en tant que responsable technique post-production vidéo à Bordeaux
- Le poste de responsable technique post-production audio à Bordeaux devrait être bientôt mis à pourvoir
DÉVOLUTION DES BIENS DU CE
Les élus ont voté à l’unanimité le transfert du patrimoine du CE (comptes bancaires, propriétés immobilières et matériels du CE) au futur CSE du réseau France 3.
Des mandataires ont été désignés (Pierre Mouchel et Vincent Rivière) afin d’assurer la gestion courante du CE pendant la période de transition vers le CSE, et pour poursuivre les opérations de dévolution des biens (arrêté comptable, actes notariés etc…). Chantal Fremy a également été désignée afin d’assurer la gestion courante de la restauration (AIR) à Toulouse.
RÉPARTITION DES RÉSERVES FINANCIÈRES DU CE
La fin du CE étant proche, les élus ont proposé de ventiler dans chacune des antennes le solde des réserves financières afin que cela profite aux salariés (abondement voyage, arbre de Noël, cadeaux de fin d’année). Les élus ont voté à l’unanimité une enveloppe de 85.500€ répartie entre les antennes :
- Bordeaux 23.000€
- Toulouse 22.000€
- Montpellier 14.000€
- Limoges 13.500€
- Poitiers 13.000€
QUESTIONS DIVERSES
OCCITAN
Lors du CE de juin la CGT avait alerté sur la situation de l’équipe du VAP occitan, déjà en sous-effectif avant la mise en œuvre de la réorganisation du magazine. Depuis la rentrée la direction a supprimé la présence d’une scripte sur les tournages extérieurs qui vont pourtant représenter la moitié des diffusions. Malgré les nombreuses alertes de l’équipe avant et pendant l’été, rien n’est fait et cette absence impacte fortement non seulement l’équipe, mais également les autres services de la chaîne de fabrication.
Depuis la rentrée tournage et montage sont à cheval sur 2 semaines. Ce chevauchement engendre une grosse contrainte éditoriale dont l’équipe n’a vraiment pas besoin. La responsable éditoriale n’a quasiment jamais de jours de coordination. Quand le rédacteur occitan n’est pas planifié sur un sujet ou les plateaux, il est basculé dans les effectifs du JT régional alors qu’il y a de la préparation à faire ou il pourrait remplacer la responsable éditoriale pour lui dégager du temps. Mais non.
A tout cela s’ajoute des difficultés pour la planification du studio et des salles de montage. Et l’assistante d’émission attachée au VAP contribue au web tous les jours, sauf que la direction refuse de lui reconnaître sa compétence complémentaire. Que fait la direction ?
Réponse lapidaire du directeur régional : l’évolution éditoriale du contenu a un impact, il prend note de notre alerte.
Les élus CGT ont insisté : la disparition progressive des scriptes sur les émissions est un vrai problème car cela entraîne en chaîne un surcroît de travail et un surcoût inutile.
INSTANCES DE PROXIMITÉ
Ces nouvelles instances seront dotées d’un certain nombre de Représentants de Proximité (RP) en fonction du nombre d’ETP dans chaque antenne : Aquitaine 6 RP, Midi-Pyrénées 6 RP, Limousin 5 RP, Languedoc-Roussillon 5 RP, Poitou-Charentes 5 RP.
RÉVISION DE L’ACCORD COLLECTIF APRES LES ELECTIONS ?
Olivier Godard, le DRH du Réseau, ne cache pas que la direction à l’intention de relancer la négociation sur l’évolution des métiers et du temps de travail, dès les élections passées.