Compte rendu CGT DP Aquitaine mars 2016

CGT PSO

1- De nouvelles cartes vont-être distribuées pour les photocopieurs. Seront-elles compatibles avec les photocopieurs du siège ?

Réponse de la direction : les photocopieurs sont en train d’être déployés. Les premiers le seront au cours de la deuxième semaine de mars. Normalement, les cartes des photocopieurs seront utilisables dans toutes les stations de France, y compris le siège. Seule restriction, pour les ordinateurs portables. Une « action » sera nécessaire pour pouvoir imprimer sur les nouveaux photocopieurs.

Pourront-elles être compatibles avec l’accès informatisé du siège ?

Réponse de la direction : non, les cartes de photocopieurs  ne seront pas directement compatibles mais si le salarié en fait la demande auprès du service qui édite les badges d’accès au Siège, il est possible de programmer nos cartes photocopieurs pour qu’elles servent aussi de badges d’accès au Siège.

Pourront-elles être compatibles avec l’accès à France 3 Aquitaine s’il venait à être informatisé ? Est-ce prévu ? Et à quelle date ?

Réponse de la direction : il est effectivement prévu d’informatiser l’accès des bâtiments de France 3 Aquitaine dans le courant de l’année. C’est un dossier géré directement par Paris. Et les budgets 2016 n’ont pas encore été arrêtés. Nos cartes photocopieurs seront compatibles avec ces accès.

Commentaire de la CGT : une information a été délivrée au CHSCT l’année dernière. Il faisait état d’un projet d’accès sécurisé pour les bâtiments A et D. Ni le bâtiment B (social), ni l’entrée des véhicules n’étaient concernés.

 

2- La direction avait-elle toutes les données quand elle a affirmé que l’utilisation de l’aviwest n’était pas sur la base du volontariat ? Peut-elle nous fournir la note de Golomer ? Et celle annulant la note de Golomer ?

Réponse de la direction : elle maintient sa position, confirmée par le Siège : l’utilisation de l’aviwest ne se fait pas sur la base du volontariat. Ce n’est pas une note mais un mail de Golomer qui avait été adressé aux salariés de la rédaction nationale et qui ne concernait pas l’aviwest.

Commentaire de la CGT : montrez-nous ce mail et il n’y aura plus l’ombre d’un doute…. Expliquez-nous aussi pourquoi dans le pôle Sud-Est, seuls les salariés volontaires utilisent l’aviwest. Faut-il un préavis de grève pour que les salariés de France3 Aquitaine bénéficient des mêmes mesures de précaution ?

 

3- La direction peut-elle nous rappeler ce qu’elle appelle « période d’activité creuse » ? Une période au cours de laquelle les JT sont 2 à 3 minutes plus longs peut-elle être considérée comme « période d’activité creuse » ? Pourquoi les effectifs sont réduits à 50 % pendant les vacances scolaires alors que les JT eux augmentent de 20% ? Quelle organisation du travail la direction a-t-elle mise en place pour garantir la santé et la qualité de vie au travail des salariés alors que la productivité prescrite augmente de 20 % ?

 Réponse de la direction : les effectifs ne sont pas réduits de moitié pendant les vacances selon elle. Et elle ignorait que les journaux régionaux étaient plus longs, en tout cas lors des dernières vacances. Claire Combes s’est engagée à regarder les plannings et la durée des JTR.

Commentaire de la CGT : la consigne rabâchée en CE est bien qu’au moins la moitié des salariés pose des congés pendant les vacances scolaires. Les effectifs sont bien amputés pour les locales comme pour le BRI.

L’inadéquation entre les moyens humains et la durée du JTR se pose de la même façon pour les week-ends. Nous notons l’engagement de la direction à se pencher sur le problème et suivrons le dossier à la prochaine réunion des DP.

 

4- Durant l’épisode d’alerte orange du 7 au 10 février dernier, l’équipe de France3 Euskal herri a été particulièrement sollicitée par le BRI pour suivre ces événements climatiques qui touchaient toute l’Aquitaine… et pas seulement les 20 km du littoral basque.

Exemple :  pendant 48h un seul Jri du BRI – sans rédacteur semble-t-il- a couvert ce sujet au Cap Ferret, alors que les services météo identifiaient des risques de vagues submersives ET de vents violents, en Gironde, et dans les Landes, (les Pyrénées atlantiques n’étaient concernées « que » par l’alerte « vagues submersives »).

La locale de France3 Euskal herri a assuré, à la fois pour son édition, et pour le JTR des reportages, avec seulement deux Jri, le 8 février.

Le 9 février, ce sont toutes les équipes de service qui ont produit dans l’urgence un 2′ pour l’ouverture du journal régional de 19h (qui de fait a été rediffusé dans la locale à 19h15).

Pourquoi n’y-a-t-il pas eu des équipes de reportages attachées au BRI planifiées pour couvrir ces événements climatiques -largement annoncés- pendant ces 3 jours ?

 

Réponse de la direction : l’impact des intempéries a été plus marqué au Pays basque que dans les Landes et en Gironde. Un problème de serveur n’a pas permis de redesker le sujet du 9 février. Dans la mesure du possible, les sujets d’actualité sont redeskés par le BRI.

Commentaire de la CGT : les sujets météo sont largement relayés sur nos antennes. Trop ? Sûrement. Vu de plus près, l’événement est perçu comme anodin, alors que vu de Bordeaux ou de Paris, c’est la tempête du siècle. Se tenir en alerte, c’est normal. Rendre compte de l’événement dans sa juste dimension, c’est mieux.

Globalement, les sujets des locales sont régulièrement diffusés par le BRI pour donner à voir l’ensemble de la région et couvrir toute l’actualité régionale. Mais, en particulier le lundi midi, il faudrait pouvoir aussi laisser la primeur des sujets tournés le week-end aux téléspectateurs de la locale.

 

5-Quelle est la règle en matière de remplacement d’un collègue malade, à la prise de service du jour ? Peut-on faire appel à un Cdd ?

Réponse de la direction : on regarde d’abord s’il n’y a pas la possibilité de remplacer en interne. Si ce n’est pas le cas, on essaie de trouver un CDD. Mais dans les locales et les Bex, il n’y a pas toujours de CDD disponibles immédiatement.

Commentaire de la CGT : le comique de répétition, vous connaissez ? Sauf que les salariés obligés de pallier l’absence d’un confrère n’ont plus envie de rire.

Nous n’avons plus les moyens, de remplacer en interne. Le « autant que de besoin » est mort …. Il y A BESOIN. Les moyens ont déjà été réduits au maximum du supportable. Nous sommes déjà à l’os. Au bord de la rupture et du RPS. Ce serait bien que la direction l’entende ! Sinon on répétera ….

 

6-Quelles sont les responsabilités d’une équipe de reportage envers un stagiaire de 3ème ? Si l’élève ne peut pas suivre sur le terrain son tuteur, les autres équipes ont elles l’obligation de le prendre en charge ?

 Réponse de la direction : L’entreprise a les mêmes responsabilités envers un stagiaire qu’envers un salarié. Il est possible mais pas obligatoire de demander à un collègue de prendre en charge son stagiaire. Quand un salarié s’engage à prendre un stagiaire, il en est responsable. Il doit d’ailleurs signer un document intitulé « engagement du tuteur ».

France 3 Aquitaine a établi un nombre maximal de stagiaires :

Pour les stages courts (de 3éme et seconde),  ils ne peuvent pas être plus de 5 dans l’entreprise et 1 à 3 par service,  par semaine. La règle n’est pas toujours appliquée.   « Quelques fois », on y déroge pour « le petit voisin » ….Cette année,  la direction a vérifié, les quotas sont respectés.

Pour les stages plus longs, (BTS…), la règle est la même.

 

Peut-on réduire les demandes de stage des établissements scolaires de 5 à 3 jours, comme le fait par exemple Radio France 

Réponse de la direction : Le stage des 3ème et 2nd sont obligatoires sur 5 jours. Pour l’élève se serait compliqué si France 3 Aquitaine ne l’accueillait que trois jours.  Cà l’obligerait à trouver un deuxième stage. La direction a rappelé qu’il était possible d’accueillir aussi les stagiaires le week-end, avec l’accord de l’établissent de l’élève et si c’est inscrit dans la convention.  D’autre part, l’entreprise ne prend pas en charge les frais de mission  (en cas de découchés)

Commentaire de la CGT : donc il est possible de déroger à la règle….

 

7- Pour la filière production, à partir de quelle heure intervient le décompte des heures supplémentaires pour le contingent des 220 heures annuel ?

Réponse de la direction : Pour les salariés qui bénéficiaient de la prime de sujétion, la nouvelle convention a prévu qu’une heure supplémentaire (de la 39éme à la 40ème heure) était systématiquement payée qu’elle ait été effectuée ou pas.

En fiction, leurs heures supplémentaires se déclenchent au delà de 50h et sont payées à 150%.

pourquoi le tronc commun de la convention collective ne s’applique pas au personnel de la filière production?

Réponse de la direction : les dispositions spécifiques de la production se substituent au tronc commun.

 

Est-ce normal de ne pas être indemnisé lorsqu’on se déplace avec son véhicule personnel sur un décor occasionnel et que celui-ci se trouve à 1 heure 30 de son domicile (voir article 2124a)

Réponse de la direction : dans ce cas de figure, ce n’est pas l’article 2124 qui s’applique à la filière production mais le 2254. Le temps de trajet, dans un rayon de 50km, entre la station FTV et le lieu de tournage occasionnel est indemnisé via la prime de disponibilité. Celle-ci, payée chaque mois, compense les autres « désagréments ». Si ce temps de trajet  cumulé dépasse les 5 h hebdomadaires, alors ce dépassement est payé en heure supplémentaire.

Afin de  préserver la santé du salarié, FTV proposera occasionnellement de prendre à sa charge la chambre et le repas du soir (au tarif d’un repas résidence ), même en deçà d’un rayon de 50 km, dans le cas d’un trajet répété ou d’une grande amplitude horaire. Le salarié a le choix d’accepter ou non.

 

Question orale :  Une réunion de service peut-elle être planifiée en dehors des heures de services ?

 Réponse (gênée) de la Direction : non ! Elle doit l’être pendant les heures de service. Pour des raisons pratiques, les réunions des journalistes sont souvent programmées en dehors des heures de service.

 

Commentaire de la CGT : dans ce cas, bien sûr, pour les salariés au décompte horaire, le temps passé en réunion est récupéré….

Soupe à la grimace la direction qui ose un : « il y a la règle et il y a l’usage ».  Ah bon ?

Certains chefs de service de journalistes programment aussi des réunions pendant les heures de service. Si c’est possible !

 

 

Prochaine réunion des DP le 7 avril

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