Le directeur du pôle ne souhaite pas répondre à la déclaration CGT (à lire ici) sur la stratégie numérique en région, renvoyant cela au CCE du 3 mai où sera présenté le plan stratégique de FTV pour l’entreprise et pour France 3.
« On aura l’occasion d’en reparler puisqu’on sera très certainement amenés à mettre en musique » les décisions qui seront prises par la Présidente. Il reconnaît cependant que le journal Sud Ouest a un projet très ambitieux dans le cadre d’une évolution des métiers à marche forcée. Il sera observé avec attention.
Grille d’été
La grille débutera le samedi 25 juin. Pour l’instant, Paris n’a pas communiqué de grille, mais le pôle a travaillé à partir de la grille de l’an passé.
Pas de changement majeur pour la partie « locales ». Les dispositifs sont reconduits quasi à l’identique. Seule inconnue : le démarrage en mode « été » le lundi 27 juin ou le lundi 4 juillet !
– Brive sera diffusé sur l’ensemble du Limousin.
– Couleur Gironde remplacera Bordeaux Métropole.
– La Rochelle sera diffusé du lundi au jeudi sur l’ensemble du Poitou-Charentes. Le vendredi Poitiers proposera une offre culture et festivals sur l’ensemble du Poitou-Charentes.
– Périgueux, Pau et Bayonne : le dispositif est reproduit comme l’an dernier.
– Rodez et Albi produiront une édition commune du 14 juillet à fin août.
– Toulouse, Montpellier, Nîmes et Perpignan : le dispositif est encore en discussion. Pour l’instant, Toulouse proposera quatre éditions spéciales sur le Tour de France les 7, 8, 11 et 12 juillet prochains.
Les éditions Soir 3 seront mutualisées. Pour la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Toulouse produira les éditions en juillet et Montpellier celles d’août. Pour la première fois, le Soir 3 sera mutualisé pour la plaque ALPC. La fabrication sera alternée entre les 3 antennes (1 semaine sur 3).
Comme les années précédentes, l’émission Signes du Toro l’actu est reconduite les samedis à 12h07 pour 10 numéros à partir du 2 juillet.
Grille de rentrée
Le Pôle n’a que des pistes de réflexion pour l’instant, la grille n’ayant pas été communiquée par Paris et la réunion concernant l’arbitrage devant se tenir le mercredi 27 avril, soit le lendemain du CE ! Malchance du calendrier ! Des informations nous sont tout de même parvenues des autres CE de pôle après le 27 avril.
Ainsi, il est confirmé que LVEL sera déplacé du samedi 11h30 au dimanche 11h30, afin de proposer une nouvelle offre politique : régional puis national. Pour l’instant, le Pôle ne partirait pas sur l’hypothèse d’émissions en direct : pour lui le coup serait trop élevé et les élus politiques ne seraient pas disponibles. Bonjour la réactivité !
LVEL une fois par mois en grande région : le pôle ne sait pas si Paris va nous le demander !
Par effet de cascade, les magazines en langues vernaculaires (basque, occitan et catalan) sur les antennes Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon seront déplacés le dimanche à 10h45. La case du samedi 11h30 sera composée des magazines régionaux Péché gourmand, Carnets de vol et Signes du Toro.
A la question de l’alternance des magazines sur les antennes, la direction reconnaît que cela est absurde car il est impossible de fidéliser le téléspectateur.
Pyrénées Pirineos attaquerait son enième rediffusion… Le magazine est à bout de souffle !
La direction souhaiterait proposer des magazines plutôt par saison (du 15 septembre au 15 mai, et du 15 mai au 15 septembre). Reste à voir !
Pour les Matinales, l’hypothèse de passer à 52 minutes les lundi, mardi, jeudi et vendredi est validée par Paris. Le mercredi n’a pas été retenu mais nous pourrions avoir cinq jours de matinales à partir de janvier.
Deuxième nouveauté, pour les Matinales de la plaque ALPC nous passerons à un seul lieu avec un seul présentateur à partir de septembre. L’émission sera fabriquée à Limoges. Poitiers et Bordeaux continueraient à concourir à l’émission.
L’ambition de la direction du pôle pour « remplir » les Matinales est de solliciter au maximum notre réseau : bureaux excentrés, locales, personnel travaillant sur les blogs (plantes, vin…). Elle travaille sur la piste d’équipes légères pour ramener du frais. En tout cas elle ne souhaite pas mettre tous nos moyens sur cette émission, car il s’agit juste « d’une émission d’accompagnement, un talk show » !
Pas de changement pour la Matinale LRMP.
Enquêtes de régions : pour la plaque ALPC, le pôle ne sait pas si l’émission deviendra commune et si oui, qui la fabriquera !
La case doc resterait a priori le lundi soir et la politique de PAE se poursuivrait.
La case de Cap Sud-Ouest est maintenue le dimanche à 12h55. Le pôle souhaiterait la production de 18 numéros par an au lieu des 12 actuels. Il travaille sur 2 hypothèses : trouver un présentateur supplémentaire ou décharger le présentateur d’une partie de son travail (politique éditoriale, repérages …). Cette 2ème hypothèse semble être leur choix !
Un magazine réseau découverte ferait son apparition sur l’antenne nationale le samedi à 12h55. Il s’agirait d’un best of des magazines de découverte du réseau comme Cap Sud-Ouest et Chroniques d’en haut. MFP, filiale de France Télévisions, serait en charge de la production de ce magazine. La direction est dans l’attente du pilote.
Compte rendu du CCE des 7 et 8 avril 2016
A l’ordre du jour : situation générale de l’entreprise, consultation du CCE sur le projet de Chaîne d’information continue, nouveau dispositif d’entretien annuel d’évaluation, pacte de priorité de recours aux moyens internes, bilan du Plan de Départs Volontaires, lancement de l’expérimentation ANACT, déploiement des nouveaux caméscopes…
Sur le projet de Chaîne d’information continue, les élus du CCE ont rendu un avis argumenté d’une dizaine de propositions : compte rendu complet à lire ici.
Gérard Vallès, qui fait partie du groupe de travail sur la place des régions dans la Chaîne info, annonce aux élus que deux réunions sont prévues au mois de mai.
Plan de charge de la filière
En l’absence de la direction de la filière, c’est Franck Weil, responsable du site de Bordeaux, qui fait la présentation.
Vidéo mobile
A Toulouse, démarrage lent au 1er trimestre mais pas de sous emploi. La vidéo mobile semble bénéficier d’un bon niveau d’activité, en alternance entre des émissions plateaux sur Paris et du sport le week-end.
La Post prod est occupée par des magazines, des documentaires et des fictions.
Fiction
A Bordeaux bon début d’année avec les deux fictions Mongeville, mais décalage de la fiction n°3 du 5 avril au 10 mai (Harcelé pour France 2). Pour mémoire, cette fiction a failli ne pas se faire et il avait fallu remonter l’affaire jusqu’au niveau de la présidence pour que les engagements pris soient tenus !
En préparation, la fiction n°4 La soif de vivre pour France 2. La fiction n°5 n’est pas encore identifiée ! Le manque d’anticipation du plan de charge est inquiétant et symptomatique du manque de volonté des directions de production fiction France 2 et France 3 de travailler avec la filière. Les salariés de la fiction sont inquiets.
Pas de sous emploi pour l’instant, mais au prix d’une planification anticipée de congés, RTT et récup. Heureusement que les personnels jouent le jeu ! La suite de l’année risque d’être assez tendu, avec des enchaînements de films très courts, ce qui laisse peu de marge pour encaisser des aléas.
Équipes légères
Peu d’activité, mais pas de sous emploi tente de rassurer le chef de site. La direction des opérations dit que le droit de tirage n’est pas à la hauteur de ce qu’il était prévu dans les budgets. Sébastien Grandsire, le responsable du pôle équipe légères au Siège, dit que c’est très difficile car il y a peu d’activité régionale en ce moment. La CGT fait remarquer que le pôle ne respecte pas son engagement prévu au budget du droit de tirage sur les équipes légères. La direction du pôle tente de se défendre et explique qu’il se pourrait que l’on travaille à la rentrée sur Bordeaux avec les équipes légères de la filière de façon récurrente.
Post production
Une petite baisse en février mais le représentant de la filière estime que le niveau est correct.
BILAN DU PLAN DE FORMATION 2015 DU PÔLE SUD-OUEST
La commission Emploi-Formation du CE s’est réunie le 29 mars. Le compte rendu est à lire ici.
En séance la direction a apporté des réponses :
Bruno Girault s’engage fermement à ce que tous les chefs de service fassent un retour à chaque salarié sur ses vœux de formation, notamment sur les raisons en cas de refus. « On veut qu’ils portent ce discours, ça tient au relationnel, c’est important. » Ce ne sont pas les élus CGT qui diront le contraire !
Evelyne Esquerdo, responsable polaire de la formation professionnelle, rappelle que la procédure veut que le salarié renseigne ses vœux de formation dans monkiosque (quand ?), son chef de service reçoit une notification et valide ou non les demandes. La notification de validation est envoyée au salarié et à Evelyne Esquerdo qui intègre cette information dans la construction du plan de formation de l’année suivante.
Elle précise que les demandes de formation exprimées par les salariés doivent correspondre à des besoins réels, aux objectifs concrets et à court terme du service.
Les contraintes budgétaires empêchent toute prospective à long terme et les contraintes de temps de fabrication du plan (en septembre de l’année N pour toute l’année N+1) ne permettent pas de réponse rapide à un nouveau besoin émergent.
Le budget dit « hors plan » permet de pallier un peu cette rigidité : 20% du budget polaire dépensé pour la formation en 2015 a servi à payer des stages « hors plan ».
Gérard Vallès rappelle qu’un stage qui n’est pas suivi d’une mise en pratique n’a pas de sens. Et « il faut que le stage conduise à une amélioration des pratiques. »
Les élus CGT soulignent qu’il faudrait différencier les stages obligatoires et les demandes d’évolution professionnelle. Evelyne Esquerdo renvoie sur le CPF et les périodes de professionnalisation, à la main du salarié. L’AFDAS est en capacité d’aider les porteurs de projets à monter leur formation.
A noter que les journées d’information Audiens sont considérées comme un stage !
Sujet qui fâche encore et toujours : la planification des formations en e-learning. La direction polaire n’a pas changé d’avis : elle attend les consignes parisiennes.
Une nouvelle procédure est mise en place pour le cursus FOR (Formateur Occasionnel Ressources) : c’est un jury qui validera ou pas le dossier de candidature.
Une consigne polaire interdirait les formations politiques et de cour d’assises. Démenti de la direction qui reconnaît malgré tout que la formation « L’Elysée et Matignon : le cœur du pouvoir » n’était clairement pas une priorité en 2015. Et pour 2016 ?
La RH de la Filière Production étant en pleine réorganisation, elle n’a pas été en mesure de présenter le bilan du plan de formation 2015 pour les salariés des sites de Bordeaux et Toulouse. Les élus, qui doivent rendre un avis global, ont donc décidé de ne se prononcer que lorsque le plan de la filière aura pu leur être présenté.
Compte rendu de la commission Handicap Diversité et Discrimination
En 2015 le Pôle Sud-Ouest compte parmi son effectif 53 travailleurs handicapés dont 35 hommes et 18 femmes. Cela ne représente pas les 6% à atteindre pour être conforme à la législation, même si le pourcentage est en augmentation ces 3 dernières années.
Le nouvel accord Handicap 2016/2020 décline les objectifs FTV : le Pôle Sud-Ouest devra atteindre, dans les 5 ans à venir, l’embauche de 3 CDI, 3 alternants, 2 CDD et 4 stagiaires.
Actuellement, parmi les salariés reconnus travailleurs handicapés, 10 ont 60 ans et plus, et sont donc susceptibles de partir à la retraite dans les 5 ans à venir, l’objectif ne sera donc pas de 3 CDI mais de bien plus !
La direction compte sur de nouvelles demandes de RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) parmi nos effectifs actuels pour palier à ce déficit.
La commission suggère fortement à Mme Marion Mercier, correspondante Égalité des chances, et absente au CE, de prendre le temps de rencontrer ces salariés afin d’être identifiée d’eux et de rendre visible le comité Égalité des chances, la notion de proximité commençant avant tout par un contact réel sur le terrain. L’accord précise qu’une rencontre spécifique entre les salariés concernés et les RH de proximité doit avoir lieu chaque année, ce qui n’est pas le cas.
FTV développera des rencontres avec les responsables des écoles et universités afin de susciter des candidatures d’étudiants en situation de handicap. Cette initiative n’augmentera pas les quotas à atteindre, mais pour faire évoluer les mentalités la commission propose d’accueillir chaque année un pourcentage de collégiens en situation de handicap, issus de la diversité ou de zones prioritaires pour les stages obligatoires de 3ème.
Concernant la Diversité, des formations sont dispensées afin de sensibiliser et responsabiliser les managers à la mixité dans les métiers.
L’accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes connaît un déploiement plus que timide et nombre d’inégalités subsistent dans ce domaine et il n’y a guère d’avancée. En sera-t-il de même de l’accord handicap ?
Pourquoi l’accord égalité professionnelle n’a t-il pas un budget dédié comme l’accord handicap (400 000€) pour résorber les écarts de rémunérations entre les hommes et les femmes et ainsi éviter aux salariés d’avoir le sentiment d’être lésé au moment des augmentations annuelles qui servent en partie à combler cet écart de rémunération ?
Enfin dernier point abordé, l’accord relatif au contrat de génération, Horizon 65 et Cap 50. La commission se demande si les salariés sont bien informés de ces dispositifs. Elle propose que la plaquette « contrat de génération » soit donnée aux salariés concernés lors de leur entretien annuel.
De nombreux salariés proches de la retraite mettent en avant les difficultés à mettre en place l’aménagement du temps de travail, souvent refusé par leurs chefs de service.
La plupart des salariés en situation de handicap se sentent souvent stigmatisés, soit par l’encadrement qui guette parfois leurs moindres faits et gestes, soit par leurs collègues qui montrent toujours une différence de comportement.
Au-delà des chiffres précisés dans l’accord, l’objectif principal est bel et bien de travailler à changer les mentalités sur le handicap. Les salariés en situation de handicap sont victimes de préjugés, les clichés ont la vie dure et on constate toujours une certaine frilosité de la part des employeurs pour agir (comme sur la parité professionnelle d’ailleurs).
Il ne suffit pas seulement de respecter les quotas mais d’agir avant tout par conviction et honnêteté, en prenant en compte la situation de chacun.
Tous les élus et membres de la commission resteront vigilants quant au respect de cet accord, dans chacune des antennes.
La présidente de la commission proposera une seconde réunion fin novembre pour examiner les chiffres du bilan social 2015 et faire un point sur les actions en cours.
Un compte rendu complet de la commission à lire ici.
Compte rendu du CI-ORTF du 29 mars 2016
Les représentants du CE du Pôle Sud-Ouest au CI-ORTF (Christelle HANNOTEAUX et Bruno MOZIN) ont participé à la réunion plénière du 29 mars dernier à la Maison de la Radio à Paris. Ils restituent en séance les faits marquants abordés lors de cette réunion :
– Le bilan de la fréquentation des multiples séjours proposés dans les catalogues (Croq’vacances, Perspectives)
– Le point sur les aménagements des différents centres du CI-ORTF
– L’avancée des négociations sur la gestion du site de Cargèse et des centres propriétés de TDF (Beg-meil, Quimerc’h, Vallourec)
Ils nous font part également du projet mis en place par le bureau du CI-ORTF à l’occasion du 40ème anniversaire de celui-ci.
Un compte rendu complet à lire ici (un bref historique du CI-ORTF en préambule).
Questions diverses
Planification des documentalistes de Languedoc-Roussillon
Suite à sa reculade sur la suppression d’une vacation le samedi, la direction décide finalement de réduire le nombre de jours de présence hebdomadaire dans le service. Ce qui revient à soit supprimer une vacation le samedi, soit une vacation en semaine. Tout simplement inacceptable !
On manque s’étrangler lorsque le directeur assène sans sourciller que la vacation du samedi « leur permettait d’éponger le travail de la semaine » ! C’est totalement faux ! Le samedi il y a autant de travail qu’en semaine, n’en déplaise à la direction. Et le rattrapage du retard ne se fait que l’été, lorsque les effectifs ne sont pas réduits à peau de chagrin comme c’est le cas depuis plusieurs années !
Le summum est atteint quand le directeur dit qu’il ne comprend pas comment le service peut générer du CDD alors qu’il est « excédentaire » !!!
Un CHSCT extraordinaire est prévu le 13 mai. Les élus CGT ne permettront pas à la direction de maltraiter encore ce service. Ils seront également vigilants à la réorganisation du service des techniciens vidéos.
Planification des scriptes de Poitou-Charentes
Dans l’antenne du Poitou-Charentes, pendant les vacances d’avril dernier, les scriptes ont été planifiées à 1 par jour au lieu de 2, mais cette basse activité pour ce seul service n’a pas été décidé par la direction du pôle…
Planification des récupérations en Limousin
En Limousin la planification a encore du mal à accepter la disparition des récup employeurs. En effet depuis la signature (par la CGT et FO) de l’avenant n°5 de l’accord collectif d’entreprise, les heures de récupération situées en-dessous d’un seuil de 40h sont à la disposition exclusive du salarié. La direction promet un rappel à ses encadrants qui ne respectent pas la règle.
Partenariat
En Aquitaine le partenariat avec l’école « Kedge » n’était qu’une convention pour une seule émission, « pour bénéficier de l’expertise des étudiants » (dixit G. Vallès), dont la direction se félicite de l’audience.
Prochain CE le mardi 31 mai 2016 à Toulouse.
Bordeaux, le 2 mai 2016