Compte rendu CGT du CE du 31 mai 2016

Dans sa déclaration d’ouverture du CE (à lire ici), les élus CGT interpellent la direction du Pôle Sud-Ouest : une direction de pôle peut-elle porter un projet de réforme qui supprime les pôles ?

En bon soldat, le directeur régional affirme qu’il se doit de porter le projet d’entreprise. Mais il tempère aussitôt en reconnaissant que les questions soulevées par les élus CGT sur la grille régionale sont légitimes et le préoccupent également : une réforme doit aussi être portée par un projet éditorial, ce qui, pour le moment, n’est pas le cas : « Nous partageons tous une ambition de développement des programmes régionaux, on n’y est pas, ce n’est pas le projet ». C’est le moins que l’on puisse dire !

Sur la lutte des places entre cadres pour se placer dans la future structure, le directeur tente de minimiser et trouve que le climat est plutôt serein. La réalité crève pourtant les yeux !

Compte rendu du CCE du 3 mai sur le projet des orientations stratégiques de FTV

Le projet stratégique se décline en 3 axes et 11 projets opérationnels. Pour lire un premier décryptage de la CGT cliquez ici.

Pour le réseau régional de France 3 (Projet opérationnel N°5) il est prévu de créer 13 établissements, de tailles très diverses, en se calant sur le périmètre des nouvelles régions administratives, même si à ce jour leur identité éditoriale est à construire.

La crainte des élus et que cette réforme ne soit qu’un nouveau levier pour engager un énième plan d’économies en régions, sur les structures cette fois.

Certes il n’y aura pas de mobilité forcée. Certes cette réforme doit se faire à iso-effectifs. Mais les élus font remarquer que c’était exactement le même discours en 2009-2010 et que le premier objectif atteint des pôles a bien été de faire chaque année des économies, en particulier sur l’emploi avec de nombreuses suppressions de postes et une baisse drastique de recours aux personnels CDD.

Le projet de la direction de FTV est clairement de recentraliser la gestion humaine et technique, en ne laissant aucune marge de manœuvre en local autre que l’exécution des ordres centraux : « faites plus avec ce que vous avez déjà ».

Cela marque une défiance et une méconnaissance du terrain, une manipulation scandaleuse des résultats des Assises qui sont ainsi le prétexte à une réorganisation qui servira avant tout à redistribuer les cartes au sein des cadres encadrants mais pas à faire disparaître les défaillances des pôles, ni les irritants sociaux*, ni à améliorer les conditions de travail.

   *   irritants sociaux : façon dont sont mises en œuvre au quotidien les méthodes de management décidées au sommet

Les réformes d’organisation s’enchaînent sans que les objectifs stratégiques soient clairement définis. Il est indispensable que le projet régional soit exposé AVANT d’envisager les structures adéquates.

Les élus et représentants CGT de FTV s’impliquent pleinement afin d’infléchir cette réorganisation qui s’annonce dangereuse pour l’avenir des régions. Ils communiqueront régulièrement sur leurs analyses et contre-propositions.

Lors du prochain CCE, les 15 et 16 juin, la direction de l’entreprise doit présenter le projet de structure pour le réseau régional.

Audiences des matinales pendant les vacances de Pâques

Pour mémoire, le périmètre des émissions matinales est calqué sur les nouvelles régions. Sur le périmètre ALPC, la part de marché est de 1,1% : 1,4% en Limousin-Poitou-Charentes et 0,8% en Aquitaine. Du côté de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la part de marché est de 1,6%, partagée à 3,4% pour Languedoc-Roussillon et 0,1% en Midi-Pyrénées. Ces différences posent question sur la fiabilité des mesures d’audience.

Toutefois, l’audience globale est conforme à la moyenne nationale des émissions matinales, entre 1 et 3%.

La CGT indique qu’une antenne (Reims) a trouvé la bonne formule et fait régulièrement 20% d’audience. Comme quoi il est possible de répondre aux attentes des téléspectateurs.

Le passage de l’émission à 52 minutes est confirmé pour la rentrée de septembre.

Note sur la gestion des congés

La direction présente sa note sur les congés pour les vacances de Toussaint, Noël et l’hiver 2017. Elle indique que les salariés doivent poser leurs demandes entre le 27 juin et le 4 septembre au plus tard. Les chefs de service auront jusqu’au 30 septembre pour répondre à la demande des salariés.

Cette note semble contradictoire à l’accord collectif (socle commun pages 98-99 pour les PTA, pages 209-211-212 pour les journalistes, et avenant N°5 article 4 page 11).

En effet, la règle conventionnelle est que les demandes de congés pour la période d’hiver doivent être adressées au chef de service au plus tard le 31 août et que le chef de service doit y répondre dans la semaine pour une demande inférieure ou égale à 5 jours et dans le mois pour une demande de plus de 5 jours…

Concrètement, cela signifie que si un salarié pose le 5 juillet une demande de congés de 5 jours pour Toussaint, Noël ou février 2017, la direction doit lui répondre dans la semaine et pas avant la fin septembre.

En l’absence de réponse dans les temps, la demande est réputée acceptée. Evidemment, l’employeur peut répondre négativement.

La note sur les congés ne peut donc être qu’une incitation à s’inscrire dans un recueil de souhaits.

Pour la CGT, la note définitive qui sera bientôt envoyée à tous les salariés devra tenir compte de ces éléments.

Bilan handicap 2015

Début de débat plus que houleux, lorsque les élus CGT reviennent sur les différentes questions laissées en suspens lors du dernier CE.

Bruno Girault refuse de donner des chiffres plus précis sur le nombre de salariés handicapés dans chacune de nos antennes, hommes, femmes, PTA ou journalistes.

Les élus sont accusés de vouloir rentrer dans la vie personnelle des salariés concernés alors qu’ils ne cherchent qu’à mieux travailler à leur intégration. Bref, le débat s’enlise. Visiblement trop de tabous encore présents sur cette question !

Marion Mercier, IRH à Toulouse et correspondante Egalité des Chances pour le pôle, fini par décliner le rapport du bilan Handicap 2015 – rapport tardivement envoyé aux élus – et conclue une évolution significative avec :

  • 53 salariés en situation de handicap en 2015, dont 18 femmes et 35 hommes ;
  • Taux d’emploi de 5,72% contre 4,84% en 2014 ;
  • 12 nouvelles reconnaissances de la qualité de travailleur handicapé (RQTH).

La direction reconnaît que cette augmentation est surtout due à un accroissement du recours à la sous-traitance ESAT (établissement et service d’aide par le travail) : 2,93%.

A noter, 72% des salariés handicapés ont plus de 50 ans et peuvent bénéficier d’un aménagement du temps de travail avec un passage à 4 jours, dixit Marion Mercier.

Sur les recommandations de la commission du CE « Handicap, Diversité et Discrimination », les salariés en situation de handicap ont reçu des services RH une plaquette pour les informer de leurs droits.

A la question des 14 travailleurs handicapés de plus de 60 ans susceptibles de partir à la retraite dans les 5 ans, le DRH ne voit pas de problème : « L’âge légal de la retraite est de 62 ans mais les salariés peuvent travailler jusqu’à 70 ans, donc pas d’urgence pour l’instant » ! Humour…

Enfin, l’accord Handicap prévoit d’analyser les niveaux salariaux et de résorber sur le budget de l’accord l’écart de rémunération des travailleurs handicapés avec les autres salariés. Marion Mercier précise que c’est Paris qui gère cette étude, et qu’elle est en cours.

La commission réitère sa proposition d’accueillir un nombre d’élèves situés en zones urbaines sensibles dans le cadre de leur stage découverte d’une semaine.

Gérard Vallès certifie que cela fait déjà partie des objectifs des encadrants.

Un avis sera rendu par les élus au prochain CE.

BILAN SOCIAL 2015

Dans les établissements de 300 salariés et plus, l’employeur doit soumettre tous les ans au CE un bilan social sur l’année écoulée et sur les deux années passées. C’est un document important qui permet d’avoir une vision globale de la situation sociale de l’entreprise. Il doit contenir un certain nombre d’informations chiffrées prévues par le Code du Travail.

Le bilan social 2015 du Pôle Sud-Ouest (Bilan Social PSO 2015) concerne tous les CDI (filière et fonctions supports comprises) et tous les CDD ayant travaillé sur au moins l’un des sites du pôle.

La commission Emploi-Formation du CE a rendu un rapport d’analyse du bilan (compte rendu Bilan social PSO 2015).

Bruno Girault relève quelques indicateurs clés : légère baisse des effectifs (~11 ETP) surtout portée par les non permanents et ça continuera en 2016 ; les entrées sont essentiellement des embauches après CDD, ce qui ne permet pas de recruter des jeunes ; le pôle subit un nombre important de contentieux comparé à d’autres sites ; les absences pour maladie augmentent mais il est compliqué d’en tirer une analyse notamment parce que cela relève du privé, et quand il y a un doute sur la réalité de la maladie, il y a contrôle.

Le représentant syndical CGT s’insurge : « Révisez votre management et vous verrez que ça ira mieux dans les arrêts maladie. Ne demandez pas à la médecine de réparer ce que vous cassez ! » La maladie peut aussi être le résultat de problèmes professionnels : problèmes relationnels, surcharge de travail, épuisement, perte de sens…

Ce à quoi le DRH répond que pour lui, les salariés qui souffrent le plus c’est la ligne managériale, notamment à cause du manque de respect des règles de vie commune. Le chef de service est alors en 1ère ligne.

Eh oui, les cadres intermédiaires sont des salariés comme les autres, la CGT n’a jamais dit autre chose. Tout le monde est concerné, à commencer par ceux qui imposent d’appliquer des règles de gestion contre productives.

Gérard Vallès clôt le débat d’un froid « On est peut-être un peu en-dessous de la ligne de flottaison par rapport à d’autres entreprises ». Une situation n’est définitive que si on ne se bat pas, et ce n’est pas le genre de la CGT !

Les élus ont rendu un avis négatif à l’unanimité :

Avis du CE sur le Bilan Social du Pôle Sud-Ouest 2015

Le bilan social est un agrégat de plusieurs thématiques faisant l’objet d’autres bilans (plan de formation, égalité professionnelle, bilan HSCT etc). A chaque fois que les membres de la commission ont souhaité aller plus loin dans les indicateurs, la direction a renvoyé sur les commissions ad hoc. Mais comment traiter correctement le bilan social lorsque tous les bilans 2015 n’ont pas été rendus et donc traités ?

La direction se satisfait du résultat, pas les élus. Plus qu’une « photographie à un instant T », le bilan social permet surtout de sentir certaines évolutions.

Les élus voient au travers de ce bilan social un révélateur du climat social et d’un manque en matière de politique RH : pas assez d’accompagnement des seniors, pas assez de recrutement de jeunes, pas assez d’accompagnement pour faire monter en compétences les salariés.

Sur la situation de l’entreprise dans le domaine social, les élus constatent :

  • Un taux de féminisation trop insuffisant dans l’encadrement ;
  • Une pyramide des âges inquiétante : la population est de plus en plus vieillissante et il n’y a pas de véritable politique engagée pour recruter des moins de 35 ans ;
  • Utilisation en hausse de stagiaires diplômés non rémunérés ;
  • Nombre inquiétant de licenciements pour inaptitude ;
  • Hausse du nombre de jours de maladie simple et de courte durée : +47% entre 2013 et 2015. Cela devrait alerter la direction mais pas d’analyse approfondie, juste des contrôles contre d’éventuels resquilleurs ;
  • Hausse du nombre des accidents du travail ;
  • Sous couvert d’économies, la hausse du recours à des entreprises extérieures moins disantes socialement, et dont les résultats ne sont pas toujours probants, cautionne un système indigne du service public.

Sur les réalisations effectuées et les changements intervenus, les élus auraient aimé être en capacité de noter des améliorations, mais en l’état il n’y a rien à relever.

C’est la 1ère année que le bilan social est complet pour le périmètre du Pôle Sud-Ouest, notamment grâce à des outils quasiment stabilisés. Un comble ! Surtout au moment où la direction décide de revoir tous les périmètres. Aurons-nous des bilans 2016 et suivants à l’image de ceux de 2011 à 2015 : vides ou mal renseignés ?

Pour toutes ces raisons, les élu-e-s du CE FTV Pôle Sud-Ouest rendent un avis négatif sur le Bilan Social 2015, à l’unanimité des votants.

Les organisations syndicales s’associent.

BILAN DE L’EMPLOI A LA FIN DU 1er TRIMESTRE 2016

Un point sur l’emploi dans le pôle est fait en CE chaque trimestre. Bruno Girault résume les documents : les effectifs sont en baisse de 17% en ETP moyen annuel, surtout chez les CDD. « Les budgets alloués font qu’on est dans une baisse d’effectifs ».

Les conditions de travail et d’emploi vont donc continuer de se dégrader pour tous. A cela s’ajoutera les non remplacements des départs en retraite et l’augmentation de la productivité imposée par le central, « justifiée » par les Assises car des salariés sont en sous-activité. Sauf que celle-ci n’est que le résultat d’une gestion contrainte par… le central.

Totalement inacceptable ! Comme l’est également le projet de réduction de la précarité à FTV visant simplement à autoriser chaque CDD à ne pas collaborer plus de 3 ans.

BILAN DU PLAN DE FORMATION 2015 FILIÈRE DE PRODUCTION

Chaque année les élus sont consultés sur la réalisation du plan de formation. Le Pôle Sud-Ouest abrite deux sites de la Filière. Ces salariés dépendent d’une autre direction et ont donc leur propre bilan de formation.

Arnaud Ségur, RRH de la Filière, s’est déplacé pour présenter le bilan 2015 aux élus : intensification des périodes de professionnalisation pour optimiser le budget ; mise en place de formations plus courtes et plus ciblées pour répondre aux contraintes des personnels (« parce qu’on fait la part belle à l’activité ») ; abondement du budget par Paris pour financer des formations d’accompagnement pour la ligne managériale.

Après cette présentation plus que légère, il est difficile de mesurer une dynamique de formation au travers de ce plan. C’est pourquoi les élus ont rendu à l’unanimité un avis négatif suivant :

Avis des élus sur les bilans des plans de formation du Pôle Sud-Ouest 2015

L’ambition de la direction est d’inscrire la formation dans une nouvelle ère en qualifiant les obligations légales comme une source qui devrait amener le changement. Cette ambition n’est malheureusement pas probante aujourd’hui. Les élus regrettent que l’ensemble des dispositifs de formation existants ne soient pas encore mis pleinement en action afin d’amorcer de véritables outils permettant la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Pourtant, une politique de formation plus dynamique permettrait la montée en compétence des salariés et pourrait apporter des solutions pérennes à des métiers ou des salariés en souffrance.

Les élus déplorent la contrainte budgétaire maintenue en 2015, la contrainte des ETP et de la planification qui peut rendre difficile la réalisation des plans.

Le budget alloué pour le plan de formation 2015 du pôle n’a pas été consommé dans sa totalité puisque 8.769€ ont été rendus à Paris. Les élus soulignent que cet argent aurait pu profiter aux 45 salariés permanents n’ayant suivi AUCUNE formation depuis 2013. Donnée inconnue pour la Filière.

Les élus dénoncent la baisse du nombre de formations techniques et de contenu qui permettraient aux salariés du pôle de monter en compétences.

Les élus dénoncent l’attentisme de la direction polaire sur la gestion des formations en e-learning : absence d’inscription au planning et exclusion des CDD.

Le budget hors plan et l’optimisation des périodes de professionnalisation ont permis de rectifier des faiblesses initiales des plans. Mais cela ne compense pas l’absence d’analyse qualitative des bilans présentés par la direction : pas d’information sur le nombre de stagiaires uniques, pas de veille sur certains publics (femmes, seniors, collaborateurs handicapés, tuteurs, CDD…), pas de données nominatives, pas de données par antenne, etc.

Des salariés ayant exprimé le vœu d’une formation en 2015 lors de leur entretien annuel s’étonnent d’avoir ni de réponse favorable ni d’explication en cas de refus. Et il semble qu’il n’y ait pas d’amélioration en vue pour 2016 !

En ce qui concerne plus particulièrement le plan de formation 2015 pour la Filière production, les élus regrettent l’envoi très tardif du document, ce qui a empêché la tenue d’une commission de travail. Le raccourcissement de la durée des formations ne doit pas devenir une règle ; certaines formations techniques nécessitent du temps et le non remplacement des stagiaires ne doit pas être un frein.

Au vu de ces éléments, les élus rendent un avis négatif à l’unanimité.

Les organisations syndicales CGT, CFDT, SNJ et SUD s’associent.

Pour mémoire, lire ici le compte rendu de la Commission Emploi-Formation sur le bilan du Plan de Formation 2015 du Pôle Sud-Ouest.

Le directeur du pôle, très agacé, trouve l’avis très sévère car la direction a des contraintes indépassables (budget, ETP…). « Même si on ne faisait rien on aurait un avis négatif ! ». Ah ça c’est sûr !

Un avis négatif reflète une situation non satisfaisante dont les raisons sont détaillées dans les motivations. Personne n’aime les avis négatifs, ce n’est pas un jeu. C’est une alerte sur des orientations qui vont dans le mauvais sens, que ce soit en raison d’une application volontaire ou contrainte. Un avis négatif motivé c’est aussi une aide pour la ligne managériale pour améliorer les choses, par exemple pour appuyer des demandes auprès de Paris. Evidemment, quand on est un bon soldat qui ne cherche surtout pas à améliorer les choses mais à exécuter avec application les consignes, un avis négatif n’est qu’une claque de plus…

OBSERVATOIRE DE LA SANTE AU TRAVAIL…

ou balade dans les univers parallèles

La direction a décidé de se soucier de la santé et du bien-être au travail des salariés, elle s’est donc dotée d’une structure : L’Observatoire de la santé.

Ce groupe de travail est constitué d’élus de CHSCT, un par pôle désignés par les secrétaires de CHSCT, et de chefs de centre, un par pôle également, de représentants syndicaux et de membres de la DDSQVT (Direction de la Santé et de la Qualité de Vie au Travail).

Travail en groupes

Le principe d’organisation est le travail en groupes. Une liste d’ateliers est définie et chaque groupe constitué va plancher en plusieurs sessions sur les thèmes retenus.

Au cours de la réunion du 6 avril 2016, les membres ont pu assister à la restitution de 3 ateliers : « l’addiction », « l’open space » et « mieux vivre et respect au travail ».

Le résultat de ces travaux peut nourrir, si les cadres le désirent, les chantiers ou traitements de situations dans l’entreprise, en tous cas ils doivent aider les CHSCT dans leurs travaux.

Le principe de fonctionnement des groupes d’études

Cette journée du 6 avril a également été l’occasion de réfléchir, toujours par groupes, aux principes de fonctionnement de ces ateliers. : la constitution des groupes, le rôle des experts, la durée des travaux et la fréquence des réunions, la forme de la restitution et enfin les outils de facilitation de la structure comme la gestion des détachements ou la mise en place d’un espace projet.

Avec une clé majeure : s’assurer de l’engagement de l’entreprise dans la prise en compte et la mise en œuvre des préconisations

Autre gros chantier de l’Observatoire : l’organisation d’une nouvelle enquête santé et conditions de travail avec le cabinet Technologia. Les salariés ont tous reçu un mail d’information et un code d’accès pour pouvoir y participer.

QUESTIONS DIVERSES

Grilles de programmes de la rentrée :

Elles seront présentées aux élus le mois prochain. Les salariés attendent avec impatience ce point pour mettre un terme à plusieurs mois de rumeurs générant pour certains sites une angoisse sur l’avenir (fin d’E2R sur Poitiers, LVEL entièrement mutualisée etc…).

Recrutement-mobilité :

  • la nomination de Laurent Lataste au poste de rédacteur en chef adjoint à Bordeaux est confirmée par la direction.
  • les deux postes de chefs monteurs mis en consultation à Montpellier sont toujours en discussion car les candidats soumis par la direction du pôle sont des CDD et la direction nationale privilégie la mobilité. Le dossier est dans les mains d’Olivier Godard (DRH réseau France 3) et Arnaud Lesaunier (DRH FTV).

6 jours de travail consécutifs maximum :

La direction polaire est l’une des seules à mettre en application cette directive européenne non transposée dans le droit français. Même si les salariés acceptent de travailler plus de 6 jours consécutifs pour nécessité de service, la direction polaire refuse. Elle ne veut pas « risquer la taule en cas de problème » comme l’a indiqué le directeur.

Étrange attitude lorsqu’on sait que les plannings de la future Chaîne Info sont sur des rythmes glissants de 7 jours de travail d’affilée ! Le 19 mai dernier la CGT a demandé à la DRH centrale une note de service uniformisée pour tout France télévisions afin de clarifier les choses sur ce qui est permis et ce qui ne l’est pas.

Le projet de déménagement du site de Poitiers avance (un peu).

Les IMG (Immeubles et Moyens Généraux) parisiens ont visité les différents lieux susceptibles d’accueillir les nouveaux locaux. Un rapport va être rendu et les premiers plans commencent à se faire.

Diffusion des locales excentrées sur les box Orange :

Rien n’a encore été entrepris. Gérard Vallès suppose que c’est en discussion, mais comme notre entreprise à plusieurs gros dossiers en cours il faut les prioriser. Mauvais présage pour nos locales ?

Modes de tournages non traditionnels (caméra 360°, tournage iPhone…) :

La direction vente l’expérimentation mais pas le passage en force. « On doit aller sur les chemins de traverse » dit le directeur du pôle. Le résultat est parfois proche de l’amateurisme : commentaires d’images sport pourries prises sur internet, projet de page été à l’iPhone et sans monteur, direct Facebook interminable et inintéressant en manifestation ou aux commandes d’un voilier etc… Tout cela manque très clairement de sens !

Conditions de travail sur les PAE :

Si la direction se félicite des résultats d’audience des PAE, les conditions de travail de la conception, du repérage et de la fabrication sont souvent dégradées : manque de temps, de ressources humaines et de moyens techniques. La réponse du directeur est assez édifiante : « Il est important que des antennes innovent. On a couvert un nombre considérable d’événements malgré les ETP et les contraintes budgétaires, on doit s’en féliciter. Quand on veut on peut. Avec des PAE à risque on est à la hauteur de ce qu’on attend de nous ; l’argent des contribuables n’est pas mal investi. Faut débriefer après chaque émission, c’est une règle d’or que je rappelle en permanence. »

Prochain CE le mardi 28 juin à Limoges.

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