Compte rendu DP Midi-Pyrénées – 7 décembre 2016

Étaient présents pour la direction : Vanessa Fixot, Fabrice Goll, Thierry Lecarpentier.

Dernière réunion DP de l’année, dernière réunion DP avant la réorganisation de France 3 et toujours, plus que jamais, ce sentiment de lassitude du côté de la direction.

Et ce désir d’en finir au plus vite avec toutes ces questions qui « franchement ne relèvent pas de cette instance », « ne devraient même pas être posées » tout court, ou alors directement aux chefs de service.

Bref, pas d’esprit de Noël pour ces DP de décembre…

NOUVELLES CAMERAS

Depuis longtemps annoncées, elles sont enfin arrivées… Les nouvelles caméras sont dans les placards et plus dans des cartons depuis vendredi dernier. De là à pouvoir les utiliser rapidement, il y a encore un peu de marge. Les utilisateurs ont dû prendre du temps (pas compatible avec l’actu) de préparer réellement le matériel : récupérer le micro caméra de l’ancien caméscope, voire l’objectif aussi pour les 400, regrouper et s’assurer du bon fonctionnement du matériel… Bref, on n’était pas vraiment dans le cadre d’un déploiement serein !

Et donc quand vos élus osent poser quelques questions, la première réponse est « ceci ne relève pas de cette instance » mais heureusement le chef de centre consent à nous donner des infos : pas de bilan possible car le déploiement est en cours, il y a beaucoup de remontées des utilisateurs qui devraient amener à faire des modifications, affaire à suivre.

Pour ce qui est des modifications permettant l’amélioration du soft pour les « 400 » : pas de précision, Sony devait fournir de nouvelles versions dans quelques régions pour effectuer des tests début décembre mais ici, on n’en sait pas plus. On ne peut pas nous plus nous confirmer que la perte des réglages utilisateurs sur les « 200 » et « 300 » sera réglée d’ici la fin du mois.

Par contre, on est bel et bien dans une période de transition, les utilisateurs prennent progressivement en main le matériel. De nouveaux équipements tels que des batteries avec une durée normale d’utilisation pour faire un reportage ou alimenter la minette, ont été commandés.

Une demande a été faite pour que le formateur puisse être à nouveau disponible 1 ou 2 jour(s) et présent quand un maximum d’utilisateurs seront là, et ce afin de pouvoir répondre à leurs interrogations et doutes.

QUELS MOYENS POUR QUELLE COUVERTURE ?

Comment expliquer que pour couvrir un même événement à une semaine d’intervalle, il n’y ait pas les mêmes moyens techniques ?

Pour le premier tour des élections des primaires de la droite, il y avait le DSNG et pour le second seulement l’Aviwest. Mais c’était sans compter l’actualité ! L’Aviwest en effet a été pris le dimanche matin pour couvrir une grosse actualité en Ariège. L’équipe comptait envoyer le sujet depuis Foix pour avoir plus de temps sur le terrain, mais elle a dû revenir (et ainsi renoncer à une partie du tournage) pour remettre l’Aviwest à l’équipe qui devait partir sur le second tour des primaires. La décision de ne pas planifier le DSNG sur un évènement prévu de longue date a mis en danger deux tournages. Car rappelons qu’il n’y a plus qu’un seul Aviwest à Toulouse.

La réponse tient en quelques mots : « la demande éditoriale n’était pas la même pour les deux tours ». Le DSNG n’a été planifié que pour le 1er tour car il y avait plusieurs interventions prévues dans « Dimanche en politique » en direct et pas au second tour.

Le fait qu’il y ait eu une actualité importante en Ariège à couvrir et que l’équipe ait dû rentrer à Toulouse pour donner l’Aviwest à une autre équipe prévue pour le direct sur les primaires des Républicains, est un choix du rédacteur en chef du week-end de maintenir ce direct.

Et on nous ressort que l’Aviwest est un moyen sûr de faire des directs, certes, mais cela revient aussi peut-être moins cher que de planifier des personnes pour le DSNG. Et si tout cela n’était finalement qu’une question de gros sous au détriment de l’information ?

ACTUALITÉ PRÉVISIBLE

Mardi 29 novembre, Airbus doit annoncer son plan de licenciement ; la date est connue depuis la semaine précédente. Pourtant, aucune équipe n’est spécifiquement dédiée à cette importante actualité.

On prévient la veille au soir une rédactrice planifiée en actu le mardi, mais pas de JRI. C’est le premier qui arrive à la station qui part sur le sujet. Donc un petit sujet sans trop d’importance si l’on en juge l’anticipation de l’encadrement… Pourtant, cela s’est transformé en 5 directs (1 Midi-Pyrénées, 1 Île-de-France, 1 national, 1 franceinfo et 1 France 24) en moins de 2 heures et évidemment, un sujet à assurer pour le JT régional. Belle charge de travail pour l’équipe ! Pourquoi cette absence d’anticipation et de planification ?

La réponse pourrait nous faire sourire si… « Ce n’était pas prévisible, ce n’était pas dans le document de prévi ! »

Mais que l’on se rassure, tout avait été préparé la veille par le rédacteur en chef adjoint, la première ITW avait été calée aussi.

Et puis l’équipe a été aidée : le DSNG était prévu, 1 ITW calée, on ne lui a pas demandé de sujet pour le midi mais un direct…

Ah c’est beau le soutien ! Sur le fait que le « direct » se soit transformé en 5 et tout ça pour une seule équipe, ben oui c’est normal !

Le manque d’anticipation réelle, le stress que cela génère, la charge de travail… de tout cela qui s’en préoccupe ? Les équipes subissent et rien n’avance.

AH, LES BADGES DE PRESSE

On pensait le dossier réglé. Rappelez-vous, on a commencé à en parler au mois de mai, après qu’un policier l’ait fortement conseillé à une équipe de tournage pendant une manifestation. Il s’agit donc d’une question de sécurité. Rappelons aussi que l’on parle ici d’une dépense de 15,10€ par personne.

A la réunion DP de juin 2016, la direction nous répondait « Le service IMG va se rapprocher de la rédaction afin qu’elle effectue la commande ».

On pouvait donc penser que la chose était en bonne voie. Mais revirement de position puisqu’à la réunion de novembre, la réponse de la direction était que cela est « une dépense qui n’apparaît pas prioritaire en ce moment ». Après des échanges un peu vifs avec les élus, nous avions pensé que la direction nous avait enfin entendus. Eh bien, un mois plus tard, on nous ressort la même soupe. C’est vrai qu’il n’y a jamais eu de journalistes blessés pendant les dernières manifs et que les mois à venir ne laissent rien envisager en terme de manifestations, contestations ou autres évènements graves…

Fabrice Goll va prendre connaissance de la liste des journalistes qui en ont fait la demande lors de la consultation faite avant l’été… Et en fonction du budget, on peut espérer que ce dossier soit enfin réellement réglé et qu’ainsi la sécurité des équipes soit un tant soit peu pris en compte par la direction.

JOURS FLOTTANTS ET JOURS DE SOLIDARITÉ

Le 1er décembre 2016, la direction, par le biais d’une communication interne, a fait savoir aux collaborateurs PTA que le 25 décembre tombant cette année un dimanche, il générait un jour flottant à partir du 1er décembre, à prendre avant la fin du mois, ce jour ne pouvant être reporté.

Etant donné que l’on sait depuis le 1er janvier 2016 (au moins !) que le 25 décembre tombe un dimanche, fallait-il attendre le 1er décembre pour basculer ce jour dans les compteurs ?

Cette bascule tardive est, à notre sens, de nature à compliquer la tâche des services planification en cette fin d’année pendant laquelle il faut déjà liquider les RTT, congés, récup’. Elle risque surtout de voir des collaborateurs perdre ce jour, faute de pouvoir le poser.

La direction en convient, la communication a été tardive mais les services de planification étaient parfaitement au courant depuis longtemps.

Avant le nouveau système, tout cela était décidé en début d’année. Pourquoi cela fonctionne-t-il ainsi désormais, la direction l’ignore.

Idem pour la journée de solidarité pour les journalistes. Mi-novembre, la direction de FTV a décidé arbitrairement de retirer cette journée de solidarité sur un jour du mois de décembre, pour certains pendant les congés de fin d’année, contraignant ainsi les services de planification à changer certains motifs de congés, posés depuis belle lurette.

La direction locale admet que cela aurait pu être fait bien avant. Les dysfonctionnements ont été remontés à Paris, nous assure-t-on.

Les élus DP CGT déplorent une nouvelle fois que des efforts considérables d’anticipation dans la pose des congés soient sans cesse demandés aux collaborateurs quand, dans le même temps, la direction de FTV montre l’exemple inverse, voire prend des mesures contraires à cette anticipation.

INFRACTIONS ROUTIÈRES

Attention, la loi change. Au 1er janvier 2017, l’employeur devra désormais communiquer l’identité de ses salariés qui commettent des infractions routières avec les véhicules de l’entreprise.

Comment FTV compte-t-elle appliquer cette loi ?

Visiblement, elle y pense très fort car un groupe de réflexion (encore un !) aurait été constitué à Paris à ce sujet.

La direction réfléchit aux moyens de s’assurer de qui conduit bien le véhicule tel jour à telle heure.

En attendant, les salariés doivent être bien informés qu’à partir du 1er janvier 2017, leur identité sera communiquée en cas d’infraction, donc les points seront retirés sur leur permis, ce qui n’était pas le cas jusqu’à aujourd’hui.

INDEMNITÉS REPAS

Le week-end et les jours fériés, une indemnité repas est prévue pour les salariés travaillant sur un poste fixe à la station.

Il s’agit d’une prime de restauration d’un montant de 12 euros.

Sur votre bulletin de salaire, il apparaît en deux fois : une ligne intitulée « prime repas part soumise » en haut de bulletin de salaire, à 5,80 euros, et une ligne intitulée « prime repas part non soumise » en bas de bulletin, à 6,20 euros.

Douze euros donc : une prime à ne pas confondre avec un repas résidence ou des frais de mission pour ceux qui sont sur le terrain, dont le montant est supérieur.

Quand on reste au bureau, on a moins faim, sans doute ?

ALERTE OPS

De moins en moins d’OPS sur les tournages de feuilletons, de magazines, de dossiers… C’est un constat, une réalité, mais pas une demande expresse de la direction qui assure que dès que c’est possible, elle l’accorde.

Peut-être mais le problème, c’est que visiblement, ce n’est que rarement possible.

Et la qualité des reportages en pâtit.

Bonne nouvelle : un poste d’OPS est mis en consultation. Il sera pourvu début 2017…

CONTRAT PRÉVOYANCE

Un nouveau contrat santé est mis en place par l’entreprise. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2017.

Si l’on en croit la direction, il n’implique que peu de changements : les cotisations vont diminuer légèrement pour des prestations similaires, voire supérieures.

Une réunion d’information à ce sujet se tiendra à Toulouse le 19 janvier prochain.

COMITE DES SALAIRES

Mercredi 7 décembre 2016, à la suite de la réunion DP, devait se tenir la réunion du comité des salaires de l’antenne de Midi-Pyrénées.

Comme l’an passé, les élus DP ont refusé de siéger, pour ne pas cautionner ce qui n’est qu’une mascarade, puisque les chefs de service ont déjà fait leur choix.

De plus, les documents fournis aux élus par la direction ne permettent absolument pas de travailler en toute transparence et efficacité.

La direction de FTV fait la sourde oreille aux nombreuses propositions émises par les organisations syndicales et la CGT notamment pour faire évoluer favorablement les comités de salaire, dans le sens d’une vraie justice salariale et d’une régulation sociale.

Les élus DP ont motivé leur refus de siéger par une déclaration intersyndicale à lire ici.

La prochaine réunion DP aura lieu le jeudi 5 janvier.

Vos élus DP CGT de Midi-Pyrénées : Magalie Debenest, Virginie Beaulieu, Daniel Duralek, Laurent Faure, Chantal Frémy et Marie Martin.

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