Depuis le mois de janvier 2015, le planning prévisionnel n’est plus accessible aux journalistes de la rédaction de Toulouse. Ce fichier permettait pourtant à tout un chacun d’avoir une visibilité sur les activités à venir
, bien que sachant que ledit planning pouvait évoluer.
Grâce à lui, les journalistes pouvaient connaître leurs jours de présence, les week-ends travaillés, les tournages décalés (actu 8h, Soir 3, 14/24…), les jours de prépa, de tournage et de montage pour les dossiers. Ils pouvaient également identifier leur binôme, ce qui facilitait l’organisation des reportages.
Après nous avoir fait croire dans un premier temps que le planning prévisionnel serait à nouveau accessible (voir compte-rendu DP de janvier), la direction a annoncé lors des DP de février qu’il n’en était désormais plus question. A la rigueur, le service planification pouvait concéder un planning week-end mais pas plus.
Une seule question : pourquoi ?
Pourquoi faire disparaître un outil qui, s’il n’était ni parfait, ni définitif, pouvait aider les salariés à organiser leur vie professionnelle ET personnelle ?
Pourquoi prendre le risque de voir débarquer les journalistes à tout moment au bureau de la planification pour demander leurs jours de travail, leurs jours de repos, leurs jours de prépa, de tournage, de montage, de Soir 3, de perma week-end, d’actu 8h, etc.
C’est malheureusement le sort réservé aux technicien-ne-s travaillant sur le JT, sous le prétexte que le planning sort le vendredi soir. Ils doivent alors accomplir la démarche de se renseigner sur leur planification à venir, ce qui n’empêche pas les surprises de dernière minute.
La direction s’assied sur un droit fondamental
celui à avoir une vie privée, en-dehors du travail. Il est inacceptable que dans qu’une entreprise qui demande à ses salariés de poser ses congés 6 mois à l’avance et qui a fait du lissage de l’activité un dogme, la direction soit incapable de fournir cet outil essentiel pour les salariés.
Car qui, dans ces conditions, quand le planning hebdomadaire tombe à 19h00 le vendredi, peut s’organiser dans sa vie pour des « détails » tels que des rendez-vous médicaux, des gardes d’enfants, voire – et ce n’est pas scandaleux -, des dîners, des spectacles, des loisirs ?
Nous ne comprenons pas le bénéfice que peut tirer la direction de cette décision.
Il est à noter que dans d’autres antennes du pôle, les salariés ont accès à un planning prévisionnel, avec pour certains une visibilité à quatre semaines.
Nous demandons le retour immédiat d’un accès au planning prévisionnel, fût-il en chantier, pour les journalistes de Toulouse.
Nous demandons que les technicien-ne-s travaillant sur le journal aient enfin le même droit.
Toulouse, le 13 février 2015
CGT et CFDT