Etaient présents :
pour la direction : Delphine Vialanet (directrice régionale), Audrey Guidez (DRH), Bruno Larramendy (chef de centre), Jérôme Bourdy (responsable IMG).
Pour les élus : Hélène Chauwin( CGT), Sabrina Corrieri (CGT), Boris Chague (CGT), Hervé Morin (FO) et Karim Jbali (SNJ).
Fonctionnement de l’Instance de proximité (IP constitutive )
Election des secrétaire et secrétaire adjoint-e de l’IP d’Aquitaine
Ont été élues à l’unanimité secrétaire de l’instance Hélène Chauwin, secrétaire adjointe Sabrina Corrieri
Présentation de l’avenant n°1 de l’accord relatif à la composition et la mise en place des CSE, CSSCT, et RP : cet avenant indique que les représentants de proximité disposent d’une réunion préparatoire le matin de l’IP qui se tient sur une demi-journée l’après-midi. Il prévoit également des suppléants. Les crédits d’heures s’élèvent à 28 heures par titulaire par mois et ne sont pas reportables. Le titulaire peut se faire remplacer par un suppléant, en cas d’absence en instance, il faut le signaler 8 jours avant. Idem pour ses crédits d’heures. Il peut les transférer au suppléant de son choix, y compris d’un autre syndicat. Les crédits d’heures sont posés dans un délai de prévenance de 8 jours sauf circonstances exceptionnelles.
Une formation des élus est prévue, mais pas avant septembre.
Rappel de l’article 5 de l’accord relatif à l’utilisation de la diffusion électronique de documents syndicaux qui autorise la diffusion de nos comptes rendus syndicaux via une boîte professionnelle et qui pointe vers un lien.
La directrice régionale rappelle les règles fondamentales de la Charte du dialogue social :
courtoisie, respect, écoute, tolérance, confidentialité des échanges, enregistrements interdits, maîtrise du temps (pas plus de 4 h)…Il est convenu que les questions qui ne seront pas traitées seront reportées au début d’instance suivante.
Les questions d’ordre national seront traitées en CSE.
Mais tout nouvel accord au sein de l’entreprise est présenté en RH et à la demande des RP sera aussi présenté en IP pour partager le contexte.
la DRH envisage des ateliers pour échanger avec les salariés sur des thématiques et décliner les accords existants ouverts à tout le monde pour un partage de connaissance (par exemple sur la parentalité, le handicap, la diversité…)
Les documents à étudier seront transmis aux RP au moins 5 jours avant l’IP.
En cas de convocation sur deux heures, l’employeur est tenu d’organiser l’activité et de remplacer les RP, or la direction ne peut pas avoir recours à un CDD sur une demie journée…
Point 1 bilan des médecins du travail
Les médecins du travail ont pour obligation de présenter leur bilan dans l’année suivante et il n’existe pas de modèle imposé. Les élus doivent donc étudier une série de tableaux hétérogènes.
Habituellement les médecins étaient invités à présenter leur rapport en instance. La DRH préfère désormais traiter le sujet en EVL où ils sont systématiquement invités.
Les RP rappellent que pour pouvoir assurer pleinement leurs missions, ils doivent être informés en cas d’adaptation de poste ou de proposition d’aménagement de poste, ce qui n’a pas été le cas pour Bordeaux et ce, malgré leurs protestations, pour les mêmes raisons, l’an dernier. Par ailleurs, ils n’ont pas reçu les rapports de Périgueux et Agen
Commentaire des élus CGT : Les tableaux livrés par les médecins du travail sont hétéroclites, sans mise en perspective, ni commentaire. C’est une succession de chiffres, de colonnes et de lignes. La présentation diffère d’un site à l’autre. Dommage car ces bilans pourraient fournir des indicateurs et alerter sur des RPS. Deux médecins (sur cinq) n’ont pas envoyé leurs rapports malgré des relances de la direction.
Point 2 Retour sur les JT du 24 et 25 avril (Bruno Larramendy en invité et Florian Ringuedé excusé)
Un sujet prévu pour le dimanche midi d’une durée de plus de 2 minutes n’a pas pu être monté dans les temps. L’information n’a été remontée à la rédaction que vingt minutes avant l’antenne.
La première erreur, selon la direction, c’est d’avoir sous estimé le temps d’envoi mais, nuancent les élus CGT, il y a un temps incompressible. Depuis le passage à la HD, affirme le chef de centre, le temps d’ingest des rushes correspond à peu près au temps de la durée des clips. Encore faut-il le savoir ! Et ce matin-là, un problème informatique a fortement ralenti l’envoi.
Deuxième erreur, toujours selon, le monteur aurait dû alerter plus tôt de l’impossibilité de sortir le sujet. Selon les élus, l’absence de chef d’édition n’a pas aidé à faire remonter l’alerte puisque c’est son rôle de faire le lien entre la technique et l’éditorial.
Le lendemain, 25 avril, deux sujets n’ont pas pu être transférés du mixage vers la diffusion pour le JT du midi. L’information n’a été partagée que quelques minutes avant l’antenne.
Le chef de centre explique que le 1e sujet a été mixé normalement et qu’il a été envoyé à la diffusion. Quand le mixeur a commencé le mixage du second sujet, il s’est rendu compte que le premier sujet n’était pas arrivé. Il a prévenu le cadre technique qui a constaté le dysfonctionnement et a alerté le siège qui a rétabli le service mais pas à midi. L’incident est dû à un dysfonctionnement aléatoire d’Imédia. Il y en a pas mal en ce moment, reconnaît Bruno Larramendy. Un serveur APP doit être changé ce jour, on verra si le réseau est plus stable.
Quelle est la procédure d’alerte ? (qui doit informer qui ? Et dans quels délais ? ) Où peut-on la trouver et comment est-elle partagée avec TOUS les salariés concernés ?
Le chef de centre reconnaît qu’il y a eu un problème de communication entre la technique et l’éditorial. et qu’il n’y a pas de procédure ! Les élus rappellent qu’il faut un cadre pour gérer dans l’urgence, quitte à accepter des exceptions. Le cadre doit être arrêté entre salariés et partagé.
Les moyens dévolus pour ce week-end au cours duquel avaient lieu le second tour de la présidentielle et deux finales de la coupe de France de basket étaient-ils adaptés ? (Pas de chef d’édition, une seule équipe en 9/19h le dimanche et trois monteurs ?)
Le rédacteur en chef préconise la présence d’un chef d’édition systématique toute la semaine (le week-end compris donc), sauf durant les congés scolaires.
Concernant les chefs d’édition, les élus CGT demandent à ce qu’ils bénéficient d’une formation sérieuse sur les aspects techniques de la fabrication du JT impactant l’éditorial afin de pouvoir mieux appréhender les situations qui peuvent mettre en danger la diffusion du JT, et pas la simple planification de rédacteurs en doublure du chef d’édition durant un jour ou deux. Ils ont obtenu la constitution d’un groupe de travail chargé de réfléchir à un meilleur fonctionnement. Il conviendra de partir de la fiche de poste du chef d’édition afin de préciser qui fait quoi.
Un débrief systématique technique / éditorial a lieu en régie après chaque JT. Et un visionnage systématique des sujets avant leur diffusion.
Les élus CGT s’en félicitent. Ils regrettent que le cadre de régie ne puisse pas y assister étant de diff pendant encore 10 minutes.
Florian Ringuedé est en intérim à la rédaction en chef jusqu’au 30 juin, annonce la direction..
3 point sur le télétravail, en présence du chef de centre
Etat des lieux : 49 salariés ont signé un avenant en Aquitaine :
- 15 en exploitation (3 en encadrement, dont 1 IMG, 6 en assistanat/gestion administrative, 1 en informatique, 5 en montage et 3 personnels qui font ponctuellement du TT sans avenant ) Pour rappel, il est possible de demander 40 jours de TéléTravail par an sans avoir signé un avenant (ce qui correspond environ à un jour par semaine hors vacances)
- 11 à la rédaction
- 2 à la communication
- 18 à l’antenne et contenus
- 3 à l’administration de production
Concernant les réunions bilan qui devaient être mises en place après les 3 mois de signature des avenants, les IRH vont proposer des ateliers avant l’été
Quels sont les moyens alloués par salarié ?
un ordinateur (celui de l’entreprise), une souris, la sacoche,
Les élus font remarquer, photos à l’appui, que l’écran est trop petit (13,3 pouces : presque moitié moins) pour quelqu’un qui travaille la moitié de son temps sur ce type de matériel.
Le chef de centre affirme que c’est un choix fait par l’entreprise FTV et qu’il n’a pas la main sur le sujet du matériel mis à la disposition des salariés. Le budget pour l’achat de dizaines d’écrans de 23 pouces, comme dans les bureaux, serait trop important.
L’indemnisation est d’environ 10 euros bruts pour une journée de télétravail par semaine, 20 euros pour 2 jours. Cette indemnisation mensuelle est supposée financer tout équipement complémentaire et compenser les frais d’électricité, chauffage lié au TT. Le salarié a le temps d’avoir mal au dos et de développer d’autres TMS avant de financer son écran, font remarquer les élus CGT.
Quelle est la dotation pour acheter ce matériel par salarié ? Il n’y a pas de dotation financière par salarié précise le chef de centre, l’envoi de matériel est décidé par Paris. Pendant le confinement il y a eu déploiement d’entre 20 et 30 ordinateurs portables. Le chef de centre indique qu’à l’avenir, quand des PC fixes arriveront en fin de vie, ils seront remplacés par des ordinateurs portables.
Les élus CGT déplorent que FTV n’ait pas financé cet accord. Ils rappellent son obligation de veiller à la santé des salariés et de prévenir les TMS.
Quels sont les gestes et postures préconisés par la direction pour éviter les RPS ? Ils sont dans le passeport télétravail nous indique la direction.
Formation NRCS sujet CSE : les élus découvrent stupéfaits que la formation des CDD n’a pas été budgétée ! Ils rappellent que FTV a fait de Newsboard un outil central. Ne pas le maîtriser peut avoir un impact direct sur la fabrication et la diffusion des sujets.
Les élus ont relancé l’idée d’uniformisation des bonnes pratiques comme de laisser un message sur la porte indiquant les jours de TT, le numéro joignable.
Quid du partage des plannings ? La DRH vérifie que c’est légalement autorisé. Les élus suggèrent un dossier partagé dans lequel seraient glissés les plannings. La DRH évoque l’utilisation du calendrier d’outlook mais FTV n’a pas formé à cet outil….
Point 4 Quid de l’aération des locaux : avec Jérôme Bourdy en invité
A Bordeaux, une fenêtre s’est ouverte brusquement, manquant de blesser une salariée.
Les fenêtres peuvent s’ouvrir “à la française”, mais elles butent sur le plafond. Elles peuvent aussi s’ouvrir depuis le haut mais elles sont très difficiles à fermer. Certaines plus que d’autres. Le responsable IMG a demandé à une entreprise de venir toutes les vérifier. Selon l’APS, c’est un problème d’usure. Il a proposé d’installer des compas empêchant l’ouverture classique totale.
A Périgueux : aucune fenêtre ne peut s’ouvrir. Le capteur de Co2 (qui aurait dû être positionné à la locale prioritairement) a viré au rouge au bout d’une demi-heure en salle de montage. FTV a d’abord équipé les BRI puis les locales. Faut-il en déduire que pour FTV, les locales sont des salariés de seconde zone ?
Les seules ouvertures et la seule façon de faire un courant d’air à Périgueux c’est d’ouvrir les 2 portes d’entrée. Il y a des grilles de ventilation installées au-dessus des fenêtres et une VMC au niveau des sanitaires. Jérôme Bourdy a contacté le Conseil général, propriétaire des locaux, pour voir ce qu’on peut envisager pour améliorer l’aération. Pour installer une centrale de traitement d’air, il faut envisager de très gros travaux, très coûteux. Et il faut l’accord des Bâtiments de France car ce bâtiment est classé. La direction va étudier ce qu’il est possible de faire. Le responsable IMG va se déplacer et rencontrer un représentant du conseil général.
Le chef de centre, de son côté, met en garde : ce capteur doit suivre un protocole très précis et ne pas être déplacé intempestivement.
5 point sur le déménagement de Pau et Bordeaux avec Jérôme Bourdy en invité
A Pau, la réception des travaux des bâtiments aura lieu le 12 mai, le câblage va commencer le 9. La bascule technique se fera le 4 juin. Le déménagement est prévu pour le 7 juin. Les RP iront faire une visite le 2 juin.
Pour Bordeaux, les projets sont en stand by et n’ont pas été retenus par les IMG centraux. L’étude demandée sur la réhabilitation du site de Bordeaux est toujours en attente.
6 point sur la planification
Quelles ressources humaines sont prévues à la planification (en plus du planificateur) ?
Comment les assistantes de la TVR sont remplacées sur leur congés ou détachements ou arrêts ?
NON l’assistante n’est pas remplacée sur son temps partiel. Elle ne l’est plus. La deuxième assistante a suivi une formation à la gestion d’antenne et effectue des missions comme GA. Une intérimaire a été identifiée et formée mais elle a trouvé un CDI et n’est plus disponible. Une troisième assistante a été longtemps arrêtée. Or, il n’y a pas de vivier d’assistantes. Pour la DRH, les agences d’intérim sont utiles. C’est un choix d’entreprise. Une solution, selon le chef de centre, pourrait être l’alternance.
Les élus ont souvent porté cette problématique en instance. Selon la DRH, les jours d’ancienneté réalisés en intérim pourront être défendus en cas de candidature à un poste.
Ils mettent en avant le fait que l’organisateur d’activités a déjà eu un arrêt de travail pendant le confinement en lien très probable avec la charge de travail. Il est à nouveau arrêté. Quelle est sa charge de travail réelle ? Visiblement beaucoup trop importante selon les élus CGT qui alertent la direction sur les risques psycho-sociaux au service planification en lien avec la charge et l’organisation du travail. Aucun moyen supplémentaire n’a été dégagé pour la planification de NoA.
7 bilan du traitement acoustique de la rédaction de Bordeaux (mesures avant et après les travaux) avec Jérôme Bourdy en invité
reporté
8 point sur le parc des caméras par site en présence de Bruno Larramendy point reporté.
9 point sur l’absentéisme
Le 23 mai les élus seront formés aux indicateurs que la DRH Nouvelle Aquitaine a mis en place et qui seront présentés tous les mois en IP.
10 Point sur les heures supplémentaires des CDD
Point reporté
11 Point sur l’annulation des CDD en cas de COVID
La direction affirme qu’un contrat est payé à condition qu’il y ait une preuve écrite (texto, mail…) mais elle fait un distingo entre une promesse d’embauche et un contrat d’embauche signé qui n’ont pas la même valeur juridique. Si les contrats annulés en début d’année ont été payés, pas sûr que les suivants le soient. La direction attend la position officielle que prendra la tutelle quant à l’exception que constitue la période Covid.